lundi 8 janvier 2018

Introduction aux projets de réformes éducatives [1] JUIN 1972 : première partie



Avant proposDès le départ du super ministre Ahmed Ben Salah en Novembre 1969  et le coup d’arrêt  de la politique des coopératives  , le gouvernement dirigé par Hédi Nouira  a lancé plusieurs chantiers  à la fois  dont celui de l’éducation, il  a constitué  dès  l’été 1970  pour  cela une commission ministérielle chargé « d’étudier les points faibles du système éducatif et d’introduire les améliorations adéquates » ,

Parallèlement  le ministère de l’éducation nationale avait mis en place des commissions permanentes spécialisées qui ont été chargées de faire une étude approfondie du système éducatif , à la fin de leurs travaux ces commissions ont proposé des orientations pour une nouvelle réforme, elles ont aussi arrêté les mesures  à prendre pour  remédier aux défaillances qu’elles ont relevées[2] dans le système  
Le ministère a publié en juin 1972  un document de synthèse qui a essayé de reprendre les recommandations des commissions permanentes, le document fut intitulé : Préambule au projet  de réforme du système éducatif[3], vu la valeur  historique de  ce document le blog pédagogique a voulu   le reproduire pour ses lecteurs.   
Le document  commence par un bilan de la première décennie (les réalisations et les insuffisances) puis il reprend les objectifs  et les réformes présentés par les rapports des trois commissions  [4]


République Tunisienne
Ministère de l’éducation nationale

Introduction aux projets de réformes éducatives [5]
Juin 1972
Premièrement[6] : les principales caractéristiques de notre système éducatif à l’aube de la nouvelle décennie
1.               L’expansion sans précédent de l’enseignement
Si on observe l’évolution des effectifs des apprenants dans les différents cycles[7]  (voir tableau ci-dessus), on constate que l’éducation, grâce à cette progression, est devenue un facteur parmi les facteurs du développement économique et social dans notre pays.
Tableau : évolution des effectifs des apprenants dans les différents cycles
ANNEE                    
1960
1971
Primaire
360.000
934.000
moyen et secondaire
35.000
184.000
Supérieur
200
10.000

En effet, la Tunisie, à l’aube de la décennie à venir, est considérée parmi les pays où le système éducatif a enregistré une évolution très rapide, une évolution qui a touché les différents cycles de l’enseignement ; c’est ainsi que l’effectif de l’enseignement primaire fut triplé, quant aux effectifs du secondaire et du supérieur, ils ont été multipliés par cinq.

Cet extraordinaire développement s’explique par la conjugaison de deux facteurs ; le premier est la priorité accordée par la collectivité nationale à ce secteur , dans le cadre de la politique générale de développement en lui  octroyant  la part la plus importante des dépenses publiques ( 30%) et du revenu national ( 8%) , sachant que des taux de 20 % des dépenses publiques et 4 % de revenu national sont considérés ,dans plusieurs pays, comme des objectifs difficiles à atteindre.

Le deuxième facteur se résume dans l’explosion du nombre de ceux qui désirent s’instruire, dans un pays qui prend de plus en plus conscience de son droit à la formation et de l’importance que prend l’éducation quant à l’avenir du pays et de son rayonnement d’une part et à la participation totale et efficace de tous ses membres dans les projets de développement d’autre part.
Notre système éducatif, qui était par le passé réservé à une faible minorité, est devenu, aujourd’hui, ouvert à toutes les classes du peuple, à tel point qu’on peut affirmer que notre pays renferme dans ses établissements scolaires des ressources humaines d’une grande importance.


2.               Des insuffisances au niveau qualitatif
La crise de l’éducation n’est pas spécifique à la Tunisie ; elle a touché la plupart des pays ; en effet, dès 1967, un congrès international s’est penché sur la question de la « crise de l’éduction dans le monde ».
Il serait utile de signaler que les prémisses de cette crise - bien qu’elle ait des aspects communs- ont des caractères spécifiques selon les pays ; c’est ainsi que les caractéristiques principales de la crise du système éducatif en Tunisie sont au niveau de la qualité.
Le manque pourrait être observé dans deux domaines intimement liés ; il s’agit du domaine matériel, administratif et humain, d’une part, et du domaine de l’orientation des élèves et des contenus, d’autre part.

Concernant le premier domaine,  il serait utile de remarquer que l'accroissement de la demande,  tout au long de la décennie écoulée, a obligé l’administration à adopter une politique caractérisée par une certaine improvisation, quant aux locaux scolaires et à la formation des enseignants, et au recours à un système de gestion inefficace ; le  résultat de tout cela fut la construction d’établissements scolaires non fonctionnels qui n’ont pas les moyens didactiques adéquats, et la mise en place de services administratifs incapables de trouver les solutions efficaces aux problèmes complexes de gestion  générés par l’évolution du dispositif éducatif.

Ce cas se manifeste plus nettement au niveau des modalités du recrutement du corps enseignant, et de sa gestion. C’est ainsi ,par exemple, qu’on avait omis d’arrêter une politique  cohérente pour la promotion et la formation continue, à l’exception de l’effort qui a été entrepris pour former les instituteurs ; c’est ainsi que les agents de l’éducation nationale ne trouvent aucune motivation qui les encourage dans l’accomplissement de leur  délicate tâche ; le dévouement  d’un grand nombre d’enseignants n’est en fait que le résultat de motivations personnelles et non le résultat d’une politique  pensée , réfléchie et appliquée.

Tous ces facteurs impactent sur la qualité de l’enseignement ; en effet, à l’exception d’un nombre limité de constructions scolaires réalisées avec des coûts très élevés, comme le campus universitaire et quelques lycées, on constate que la plupart des constructions scolaires, surtout celles dédiées à l’enseignement primaire, ont été réalisées, faute  des moyens suffisants , sans les équipements nécessaires comme les cantines scolaires et les blocs sanitaires , sans parler des écoles sans  clôtures, ou  avec des salles de cours dont les toits sont encore inachevés .
Quant au deuxième domaine (de l’orientation et du contenu de l’enseignement), il faudrait évoquer trois problèmes essentiels qui sont :
Premièrement : l’absence de coordination entre le contenu de l’enseignement et l’emploi qui est le principal facteur de la formation de l’individu et de son développement, et la condition nécessaire de sa participation à la construction de la société. Et dans cette optique, il faudrait instituer l’apprentissage par le travail « Learning through work» et l’apprentissage pour le travail, ce qui va permettre « d’inculquer aux enfants les valeurs et les qualités nécessaires pour qu’ils fournissent l’effort permanent au service de la collectivité ».
e , à l'n et  de  de trouver les solutions
D’autre part,  le  taux très faible d’élèves qui s’orientent vers les sections scientifiques  est un manque grave dans un monde où tout progrès et tout développement dépendent  de la science surtout si nous savons qu’un pays en voie de développement comme le notre ne pourra obtenir les moyens capables  de satisfaire  ses besoins vitaux  et se libérer de la dépendance économique et culturelle  et réaliser son développement que s’il s’occupe  de la science et la technologie.


Ce déficit se manifeste nettement dans le grave écart entre le taux d’élèves et d’étudiants qui s’orientent vers les spécialités littéraires et juridiques et celui de ceux qui choisissent les spécialités scientifiques ; c’est ainsi que nous avons constaté qu’au cours de la session de juin 1970, on a enregistré 1961 candidats au baccalauréat Lettres, et seulement 161 candidats au baccalauréat Mathématiques et 146 candidats au baccalauréat  Math-technique.

Voila, résumées, brièvement, les principales caractéristiques de notre système éducatif, lesquelles caractéristiques avaient fait l’objet d’analyses plus précises et plus détaillées dans un document intitulé : le développement éducatif : ses résultats, et dans le 1er rapport élaboré par la commission sectorielle de l’éducation, l’enseignement et la recherche scientifique, et dans les rapports consacrés aux principales orientations de la réforme de l’enseignement dans les trois cycles.
Deuxièmement : le plan éducatif général
 Ce n’est guère par hasard que notre pays entame une réflexion approfondie sur l’avenir de son système éducatif, au moment où tous les autres secteurs de la vie économique et sociale connaissent des études qui visent à arrêter un cadre mieux adapté pour la deuxième étape de notre développement national.
C’est la preuve que le système éducatif est considéré parmi les principaux leviers du développement, si bien qu’on est arrivé à ne plus pouvoir concevoir de réforme de l’enseignement qui ne soit pas intégrée totalement dans le cadre du plan général de développement.

Il s’agit, de notre point de vue, de réaliser un plan général pour l’éducation qui soit en rapport avec le plan général de développement ; ce dernier sera un outil pour arrêter la politique éducative et gérer les affaires de l’éducation.
En d’autres termes, le plan éducatif ne devrait pas être une simple organisation scientifique de la croissance quantitative des élèves, mais il faut ajouter à tout cela une évaluation critique du rendement du système éducatif afin de répondre aux besoins de la société.
Et c’est ainsi que le plan éducatif devrait  toucher le cœur des problèmes  pour qu’il devienne un facteur parmi les facteurs de décision et de l’organisation scientifique  au niveau de la réalisation  et de l’évaluation des réformes ;  au final il faudrait abandonner l’approche qui était utilisée par le passé et qui consistait à établir un plan isolé pour l’éducation nationale qu’on greffe artificiellement au plan de développement économique , il faut plutôt établir un programme de réformes du système éducatif  qui prend en compte les besoins de l’économie , les coûts financiers  , le marché de l’emploi et le désir social pour l’éducation , tout cela afin de réduire au maximum le déséquilibre entre l’offre et la demande.
Et pour clarifier d’avantage ce qu’on vient de dire à propos de la nécessité d’intégrer le développement éducatif dans le plan de développement général, nous pensons qu’il faudrait rappeler- même brièvement- les cinq  étapes essentielles  par lesquelles doit passer la réforme de l’éducation et sa planification.
La première étape comporte l’analyse de l’état des lieux du système pour connaitre les données relatives à l’extension quantitative de l’enseignement dans les différents cycles de l’enseignement , aux coûts  , et pour obtenir des informations précises sur la qualité des structures éducatives qui doivent être évaluées non à partir de jugements personnels mais  selon des critères objectifs comme la taille des salles et des écoles , le nombre d’élèves dans chaque  filière ; les dépenses par élèves, le rendement interne de tous les niveaux : le redoublement, l’abandon …
On peut considérer que cette étape est déjà achevée, car le Ministère de l’éducation nationale a déjà préparé un projet de document appelé «  les résultats du développement éducatif » ; d’autre part, la commission nationale  sectorielle pour l’éducation et la recherche scientifique est  entrain actuellement d’étudier ce document ; cette étape analytique fut d’ailleurs l’objet  d’un court exposé dans le cadre de tous les rapports relatifs aux « orientations principales de la réformes scolaire » dans lesquels on a mis en exergue les acquis de l’école au cours de la dernière décennie, au niveau quantitatif ; dans les faits, l’étape analytique avait démarré depuis trois ans , et s’est achevée pour le Ministère de l’éducation nationale, et il y a aujourd’hui un consensus  autour des résultats de la décennie écoulée qui se manifestent par une expansion phénoménale de l’enseignement sur le plan quantitatif et un déficit flagrant sur le plan qualitatif.

La deuxième étape dans la préparation du plan éducatif est celle du choix des principaux objectifs  du système éducatif et qui découlent naturellement des résultats de la première étape et qui prennent en compte des données externes comme par exemple l’évolution de l’effectif de la population en âge d’être scolarisée,  les besoins futurs de l’économie en main d’œuvre qualifiée, les besoins nationaux en cadres de toutes les catégories, les désirs et les goûts  de la société en matière d’éducation, et enfin de toutes les informations qui se rapportent aux différents projets qui sont déjà arrêtés dont la réalisation à courts et moyens termes est une question tranchée.
Ces objectifs doivent être reliés au développement quantitatif et qualitatif de l’enseignement ; sur le plan quantitatif, il faudrait prévoir  différentes hypothèses à propos de l’évolution du nombre d’élèves scolarisés de chaque niveau scolaire ; et sur le plan qualitatif, il faudrait estimer les objectifs  en  fonction des changements qu’on doit introduire sur les critères habituels ou les « coefficients techniques »,  si l’on préfère l’utilisation de la terminologie des planificateurs en éducation , c'est-à-dire le rapport élèves/enseignants - ratio élèves par classe - rapport enseignants qualifiés / enseignants non qualifiés - le temps scolaire - les critères des constructions et des équipements - les taux d’occupation des espaces scolaires….

Et à ce propos, il faut remarquer que les services du Ministère de l’éducation nationale entame actuellement des études en vue d’approfondir les questions déjà évoquées, et ce dans le cadre de cette deuxième étape. Sur le plan pratique, les principaux objectifs qui concernent l’aspect qualitatif sont déjà rédigés dans le cadre des rapports relatifs aux « grandes orientations de la réforme éducative » qui ont été transmis au chef de l’Etat, au chef du gouvernement, au parlement, aux enseignants et aux différentes composantes de la collectivité nationale.
Ces documents qui ont été présentés au gouvernement qui  portent le titre suivant : « les principales orientations pour la réforme éducative » ont proposé des objectifs qui  n’ont pas un caractère scientifique, mais il s’agit de présenter la situation afin de permettre aux hauts responsables de choisir quelques orientations fondamentales qui faciliteraient le débat en cours et la suite des travaux.

La troisième étape consiste à fixer le coût unitaire et une estimation du coût total du futur plan éducatif ; mais  il ne suffit pas de fixer les coûts unitaires à ce moment présent, il faudrait déterminer les hypothèses d’évolution de ces coûts.
Cette étape, qui doit se faire parallèlement à la 2ème étape, nécessite une coopération entre les différents ministères et surtout les ministères  des finances, de l’économie nationale, du plan et des travaux publics.
De son coté , le ministère de l’éducation nationale a déjà fixé le coût unitaire, dans le cadre des résultats de la décennie passée pour chaque cycle, en distinguant les coûts du financement et celui de la gestion ; seulement cette étude manque de précision, et elle ne permet pas d’estimer les coûts selon les différentes hypothèses proposées, et donc il faudrait calculer le coût unitaire avec plus de précision dans le cadre du bureau de planification qu’on compte créer au sein du Ministère de l’éducation nationale ; car il faut ajouter au coût unitaire de chaque catégorie une série d’autres coûts unitaires comme les coûts relatifs aux salaires des enseignants par exemple, et cela en fonction des différentes hypothèses de l’évolution de la formation des enseignants qualifiés et les coûts de financement en fonction des différentes hypothèses concernant la taille des lycées et du taux d’exploitation des salles et les coûts unitaires, selon les différentes hypothèses des programmes d’entretien des équipements ,etc…
Ce travail qui doit s’effectuer avec le plus de précision possible ne pourrait se réaliser que si on met à la disposition du MEN les cadres spécialisés qui disposent d’une expérience dans le domaine des méthodes et des procédés techniques utilisés dans le domaine de la planification éducative.
  
La quatrième étape se rapporte aux estimations du coût du plan éducatif , cette étape ne devrait pas représenter de grandes difficultés si le travail précédent au niveau de la deuxième et troisième étape  est effectué  avec précision, c'est-à-dire si on a bien déterminé les objectifs quantitatifs et qualitatifs avec tout le soin , et si on a calculé les différents coûts avec le plus de précision possible.
Cette quatrièA QATRI7ME plus de précision s quantitatifs et qualitatifs difficultés ve. ceux des finances mentme étape devrait  permettre d’évaluer le degré de réalisme  atteint par le plan , c’est pour cela qu’ au moment de l’estimation du coût du plan éducatif , il faudrait faire la distinction  entre les coûts qui résultent de la croissance inévitable de l’enseignement , et les coûts qui résulteraient des objectifs qui visent à améliorer la qualité de l’enseignement , et cela pour avoir la possibilité - si le cas se présentera - de choisir les priorités  et connaitre  les aménagements qu’on pourrait décider au niveau des dépenses.

Cette étape décisive doit s’achever au plus tard à la fin de 1972, et il faut la démarrer maintenant, même de façon approximative, afin de permettre au gouvernement de choisir les premières orientations dans un cadre financier réaliste et cohérent.
Mais il faudrait faire un choix provisoire, en ce qui concerne les crédits qui pourraient être mis à la disposition du Ministère, pour lui permettre de gagner du temps, et ce en abandonnant de prime abord les objectifs irréalistes ; donc il faudrait concentrer les efforts sur le choix des objectifs qui peuvent se réaliser dans les limites acceptables pour l’économie et qui offriraient au gouvernement des choix différents.
Ainsi, on pourrait réduire au maximum la durée de la cinquième étape qui  consiste à faire correspondre les besoins financiers exigés par le coût du plan et les moyens disponibles, car, en général, on s’attelle au cours de cette étape à étudier les moyens de financer les besoins avec les crédits disponibles ; et s’il s’avère qu’il y a un déséquilibre, on revoit le plan pour réviser certains  objectifs ; mais si on s’aperçoit qu’il s’agit d’objectifs prioritaires , dans ce cas, il est impératif de revoir les crédits mis à la disposition du MEN ; et il y a eu dans ces cas, entre les responsables de la réalisation des objectifs du plan éducatif et les responsables qui veillent sur l’équilibre général plusieurs contacts qui ont  duré un temps précieux  mais qui ont abouti dans la plupart des cas à fixer les crédits approximativement ; et  faute de temps suffisant, ces crédits furent imposés au MEN sans une étude approfondie pour classer les priorités pour les objectifs ; Il en résulte des déficiences au cours de l’application du plan et la raison est l’abrègement du dialogue au cours de la dernière étape de préparation du plan , qui est une étape décisive,  car le succès de tout le travail en dépend ; c’est pour cela qu’on ne voit pas l’intérêt  d’approfondir les études et de détailler les objectifs et de programmer les projets , si à la fin, on n’en tiendrait pas compte et pour des raisons budgétaires , et sous ses pressions ,on alloue les crédits réservés à l’éducation  tout en laissant le soin de faire les coupes au niveau des différents articles aux initiatives des services administratifs  qui ne se sont pas qualifiés pour déterminer les priorités et pour hiérarchiser les objectifs fixés. 


Ainsi, il est préférable de fixer, dès maintenant, le budget destiné à l’éducation, même à titre provisoire, afin d’en tenir compte avant de commencer la deuxième phase de la première étape, j’entends par là la phase de la détermination des objectifs pratiques.ratiques  phase de la détermination des onjecttésfs et de programmer les projets iorités
Enfin, il faut signaler - avant de terminer le chapitre réservé à la planification éducative , aux grands espoirs suscités  ces dernières années  dans de nombreux pays par les plans éducatifs, pour résoudre les crises ; mais ces espoirs furent déçus dans la plupart des temps, car les plans ne sont pas des baguettes magiques, et tout ce qu’on peut en attendre, s’il ont  bien conçus et bien appliqués , c’est une réduction des déséquilibres et du gaspillage et une meilleure adéquation entre la formation et les besoin de la société.
Mais en tout état de cause, il faut que la politique éducative soit l’objet d’un choix collectif, et ce en fonction d’une conception claire et précise de la structure sociale que nous voulons pour notre pays ; et il ne faut pas oublier que le système éducatif est avant toute chose, un facteur déterminant de progrès et que le plan éducatif doit être un outil au service de la civilisation.



Fin première  partie : A suivre
Présentation et traduction Hédi Bouhouch & Mongi Akrout , inspecteurs généraux de l’éducation retraités et Brahim Ben Atig  Professeur Hors classe émérite.
Tunis , Octobre 2017.







[1] Le document a été imprimé par l’imprimerie du collège professionnel Bab al Alouj, Tunis ; le document ne précise pas son ou ses auteurs.
[2] Voir le document produit par le ministère de l’éducation nationale en Juin 1972  sous le titre :   «  rapport de synthèse : les grandes lignes de la réforme des structures de l’enseignement secondaire et de son organisation » imprimé et relié à l’école secondaire professionnelle de Bab Alouj , Tunis, 20 pages et plusieurs annexes ( tableaux  et graphiques)
[3] Le document se  trouve dans les archives du Ministère de l’éducation  sous le code   61 / تر .

[4] Voir le document produit par le ministère de l’éducation nationale en Juin 1972  sous le titre :   «  rapport de synthèse : les grandes lignes de la réforme des structures de l’enseignement secondaire et de son organisation » imprimé et relié à l’école secondaire professionnelle de Bab Alouj , Tunis, 20 pages et plusieurs annexes ( tableaux  et graphiques)
Les grandes lignes de la réforme des structures de l’enseignement secondaire et de son organisation »
[5] Le document a été imprimé par l’imprimerie du collège professionnel Bab al Alouj, Tunis ; le document ne précise pas son ou ses auteurs.
[6] La numérotation des différentes parties est de notre propre initiative.
[7]  La présentation des données sous la forme de tableau est de notre œuvre.

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