dimanche 28 décembre 2014

L’instruction de la femme musulmane ce qu'elle doit être.[1] Par Sadok Zmerli



Nous avons inauguré ce blog, il y a presqu’une année ; c’était le 30 décembre 2013 ; nous avons alors consacré le premier papier à la suprématie des filles dans les études, en insistant sur le fait qu’il s’agit d’une tendance internationale.
Nous reprenons la question cette semaine, d’un point de vue historique, pour juger du long chemin  parcouru depuis par la femme tunisienne dans le domaine de l’éducation ( et dans tant d’autres) ;  pour cela, nous  avons choisi de reproduire de larges extraits d’une communication de M° Sadok Zmerli  au congrès de l’Afrique du nord tenu à Paris  entre le  6 au 10  octobre 1908, dans laquelle  il traita, selon son point de vue,  la question de l’éducation de la fille musulmane en Tunisie : quelle éducation pour la fille préconisait-il ? Quel programme ? Comment recruter les institutrices qui vont être chargées de cet enseignement ? Quelle sera la langue de cet enseignement ? La femme tunisienne a-t-elle besoin d’apprendre une langue étrangère ?  M° Zmerli répondait d’une façon claire et méthodique à toutes ses questions.

dimanche 21 décembre 2014

Mémoire de l’éducation : La correction des devoirs à l’école primaire , à la fin du dix neuvième siècle : Méthodes et Modalités


Prélude :

Nous avions déjà traité la question de la correction des devoirs dans note du 24 février 2014 ; elle avait suscité, à l’époque, l’attention de nos fidèles lecteurs ; et avait enregistré un nombre important de visiteurs ; c’est la preuve que c’est une question qui interpelle les pédagogues et les parents.

 Vu l’importance de la question, nous avons voulu présenter, à partir de cette semaine, un document historique, qui remonte à la fin du dix neuvième siècle, c’est à dire aux premières années de l’école publique en Tunisie ; il s’agit d’un rapport officiel qui relate  les pratiques  de nos pionniers  instituteurs et institutrices, quant à la correction des devoirs.

dimanche 14 décembre 2014

La première école de formation des instituteurs de langue arabe : " El Mederça At-ta'dïbiyya »


Dix ans après la fondation de l’école Alaoui pour la formation d’instituteurs de langue française, pour répondre aux besoins des écoles primaires franco- arabe, une nouvelle  institution fut  créée pour former des instituteurs de langue arabe  en 1894,[1] appelée " el Mederça at-ta'dïbiyya », plus connu sous le nom d’ «El Madrasa Alasfourya[2] .   Quels étaient les facteurs qui étaient à l’origine de sa fondation ?

lundi 8 décembre 2014

Les châtiments corporels infligés aux élèves

Frapper un animal s’appelle cruauté.
Frapper un adulte s’appelle agression.
Frapper un enfant s’appelle éducation.
Olivier MAUREL,


Punitions et châtiments: vraie-fausse méthode pour enseigner ?

La question les  châtiments corporels, infligés aux élèves à l’école, est l’une des facettes de la violence dans le milieu scolaire ;  les enfants  ont été toujours, depuis que l’école existe et dans tous les systèmes éducatifs, victimes de la violence  qui peut prendre des formes très différentes , les unes aussi néfastes  que les autres ; parmi celles-ci , nous allons nous intéresser aux châtiments corporels infligés aux écoliers, une pratique qui était tolérée et même «  autorisée » dans  l’ancien milieu scolaire ; mais bannie depuis la fin du XIXème siècle dans les écoles publiques.

lundi 1 décembre 2014

Brève histoire du concours d'entrée en première année de l’enseignement secondaire Troisième partie : L’évolution du concours d’entrée en première année ( CEPES) de 1956 à 2007

Avant propos
Dans le cadre de notre dossier sur le concours d’entrée en première année de l’enseignement secondaire (CEPES), nous poursuivons , cette semaine, l’histoire de ce concours, entamée depuis deux semaines ; ce concours qui a accompagné les écoliers tunisiens durant trois quarts de siècle ; nous avons pensé qu’il serait utile d’écrire l’histoire de cet examen qui fait partie de la mémoire de l’école tunisienne ; ce travail est certainement imparfait ; il a peut- être omis d’évoquer certains aspects ; c’est pour cette raison que nous demandons à nos collègues qui ont supervisé  ce concours au cours de leurs carrières de l’enrichir , de le rectifier ou de le compléter par leurs témoignages et leurs remarques.