lundi 1 décembre 2014

Brève histoire du concours d'entrée en première année de l’enseignement secondaire Troisième partie : L’évolution du concours d’entrée en première année ( CEPES) de 1956 à 2007

Avant propos
Dans le cadre de notre dossier sur le concours d’entrée en première année de l’enseignement secondaire (CEPES), nous poursuivons , cette semaine, l’histoire de ce concours, entamée depuis deux semaines ; ce concours qui a accompagné les écoliers tunisiens durant trois quarts de siècle ; nous avons pensé qu’il serait utile d’écrire l’histoire de cet examen qui fait partie de la mémoire de l’école tunisienne ; ce travail est certainement imparfait ; il a peut- être omis d’évoquer certains aspects ; c’est pour cette raison que nous demandons à nos collègues qui ont supervisé  ce concours au cours de leurs carrières de l’enrichir , de le rectifier ou de le compléter par leurs témoignages et leurs remarques.


Rappel
Le concours d'entrée en première année de l’enseignement post primaire[1], c'est à dire l'enseignement moyen et l'enseignement secondaire, plus connu sous le nom de Sixième, était un examen situé à la fin de la sixième année de l'école primaire.
 A quand remonte cet examen ? Quand et comment est-il arrivé dans notre pays ? Comment a-t-il évolué ? Pourquoi a-t-il disparu ?

L’évolution du concours d’entrée en première année (CEPES) de 1956 à 2007

L’histoire du concours d’entrée en première année de l'enseignement secondaire a connu, depuis le début des années soixante, beaucoup de changements et de fluctuations qui se sont terminés par sa disparition à un moment donné puis à sa renaissance dans un deuxième temps sous une nouvelle formule. 

1.    De 1956 à 1963, c’est une période transitoire marquée par le passage d’un ancien système marqué par la coexistence de plusieurs systèmes (public, privé / école française, école franco- arabe : écoles coraniques moderne), à la mise en place d’un nouveau système éducatif tunisien unique ; il semble, qu’au cours de cette période, « l’examen de Sixième » concours avait continué à se fonctionne selon l’ancienne formule sans changement jusqu’en 1963.
2.    Entre 1963 et 1968 : le concours et le certificat d’études primaire ont des épreuves communes
A l’occasion de la session de 1963[2], et avec l’arrivée de la première promotion de la réforme de 1958, le concours d’entrée en première année de l’enseignement secondaire et moyen a été réorganisé, peut-être pour des raisons matérielles et organisationnelles.
Il a été décidé de le fusionner avec l'examen de certificat d’études primaires pour n’en faire qu’un seul examen avec deux parties :
-         une partie commune aux deux examens, les épreuves de langue arabe, de langue française et de calcul.
-         Une partie spécifique au certificat d’études primaire qui comprend les épreuves d’histoire, de géographie, de dessin, de calcul mental …»

Les épreuves du concours d’entrée en 1° année de l’enseignement moyen et de l’enseignement secondaire en 1963[3]

Les épreuves ( consistances)
durée
Coefficient
Une épreuve de langue arabe comportant :
a- Un exercice de voyellation : le  texte à voyeller sera simple  de 6  à 7 lignes 
b- 3 questions portant sur le texte et relatives :
-à l’intelligence du texte
 -au vocabulaire
-à la morphologie
c- une rédaction : le sujet de rédaction doit être inspiré par le texte de la voyellation, mais choisi de manière que le candidat soit mis pour le traiter, dans l’impossibilité de paraphraser le texte en question.


20 mn

20mn



50mn

0.5

1



1.5
Une épreuve de langue française comprenant :
a-      Une dictée : le texte de la dictée sera un texte simple d’une dizaine de 10 lignes.
b-      Questions sur la dictée : trois questions relatives à :
-  à l’intelligence du texte
- au vocabulaire
- à la grammaire
  1. Développement : le sujet de rédaction doit être inspiré par le texte de la dictée, mais choisi de manière que le candidat soit mis pour le traiter, dans l’impossibilité de paraphraser le texte en question.

  



20mn



40mn

1

1



1
Une épreuve de calcul : comprenant deux problèmes dont l’ensemble doit de juger :
- les acquisitions du candidat en arithmétique, en système métrique et en géométrie.
- son aptitude à effectuer certaines opérations de caractère spéciale (conversion, opérations simples sur les fractions…)
L’un des deux problèmes doit comporter le tracé d’une figure simple de géométrie illustrant la solution.
1h
2


3.    1969-1992: Retour à la formule initiale du concours.

Après la disparition de l'examen de certification de fin d’études primaires, le concours d’entrée en première année de l'enseignement secondaire et moyen retrouva sa forme originale avec une nouveauté qui consistait au remplacement de l’enseignement moyen par l’enseignement secondaire professionnel.

4.    La réforme de 1991 remet en question l’examen

La réforme du système éducatif de 1991[4] a introduit une nouvelle structure de l'enseignement constituée de deux  cycles autonomes :

- Le premier est appelé l’enseignement de base, obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans et qui dure 9 ans, cet enseignement de base est divisé en deux degrés complémentaires : le premier degré correspond à l’école primaire qui dure 6 ans et le deuxième l’école préparatoire d’une durée de trois ans.
L’enseignement de base est sanctionné par un examen national qui permet d’obtenir le diplôme de fin d’études de base.

-      Le deuxième est appelé l’enseignement secondaire de 4 ans, ouvert aux élèves détendeurs du diplôme de fin d’études de base qui amènent tous les élèves au baccalauréat.
Avec cette nouvelle organisation, on peut se demander si l’examen d’entrée en 1° année a encore une raison d’être et un rôle à jouer dans le passage de la 6ème à la septième (ancienne 1ère).
Théoriquement, la réponse est  par la négative, mais en fait, il n'était pas facile d'abandonner un examen emblématique, d’un seul   coup ;il fut décidé de le faire progressivement en mettant en place un régime transitoire  pout  passer de l'ancien système vers le nouveau système, en  réduisant  progressivement le poids de l’examen, et en incorporant  les résultats scolaires de l’année dans le calcul de la moyenne finale  sur la base de laquelle se prenait la décision de passage ou non de la sixième année à la septième année de l’enseignement de base.
Cette transition et ce passage de l’ancien mode au nouveau mode s’est effectué en plusieurs phases :

La première phase : Le concours d’entrée en 1 ère année perd le monopole dans la décision du passage de la 6ème à la 1ère année

L’arrêté du 26 mai 1992[5] relatif au système d'évaluation et de passage dans l’enseignement de base   a institué un régime transitoire, qui prépare la fin du concours ou de l’examen d’entrée en 1ère année secondaire qui s’étend sur quelques années :
§ Dés l'année scolaire 92/93, deux décisions ont changé radicalement le mode de passage de la 6ème de l’école primaire à la 1ère année de l’enseignement secondaire, ces deux décisions étaient :
- l’institution d’un « examen d’essai au niveau de la circonscription durant le mois de mai » et d’un « examen final effectué au niveau de la région durant le mois de juin » ce dernier devrait prendre la place du concours d’entrée en 1ère année de l’enseignement secondaire, cette dernière signifie la fin officielle du concours.
 Les élèves sont évalués au cours de l’examen régional sur un nombre limité de matières, comme l’indique le tableau suivant :

matières
coefficient
Expression écrite arabe
1.5
Etude de texte arabe
2
mathématiques
2.5
Expression écrite française
1
Etude de texte français et orthographe
2
Eveil scientifique
1
Education islamique, histoire, géographie, éducation civique
0.5 pour chaque matière

- la deuxième est l’incorporation des résultats du contrôle continu dans le calcul de la moyenne annuelle en plus des résultats obtenus à l’examen final régional qui devenu un élément (important) parmi d’autres dans le calcul de la moyenne annuelle des élèves de la sixième année selon la formule suivante :

moyenne annuelle = { (moyenne 1° trimestre + moyenne 2° trimestre + moyenne de l’examen d’essai +(moyenne de l’examen régional ×3) }/ 6

NB : L’examen d’essai et l’examen régional constitue ensemble le troisième trimestre aves un coefficient 4
Cette formule accorde un poids  relativement important pour l’évaluation externe de fin d’année en lui attribuant un coefficient de 4 c'est-à-dire le double de celui  accordé à l’évaluation interne.
L’élève qui obtient une moyenne annuelle égale ou supérieure à 5 sur 10 passe à la classe supérieure[6]. (art 4)
L’entrée en vigueur   de ce nouveau système va se faire progressivement :

au cours de la première année 1992 -93 : le concours régional est maintenu en plus des résultats de l’élève au cours de l’année, on attribue le coefficient 1 à la moyenne annuelle (1èr trimestre,2ème trimestre ,examen d’essai ) et le coefficient 4 au concours d’entrée en première année de l’enseignement actuel.

 l’année d’après (1993-94), les coefficients seront respectivement de 2  pour la moyenne annuelle et 3 pour le concours. (art 7)
Deuxième phase : l’examen régional prend la place du concours et renforcement de la place du contrôle continu

1995 -96 : En 1996[7], un nouvel arrêté relatif au système d'évaluation et de passage dans l’enseignement de base, modifiant l’arrêté de 1992 acheva la transition, en effet il a :
-           mis fin au concours d’entrée en 1° année de l’enseignement secondaire et son remplacement par  «l’examen  unifié au niveau de la région durant le mois de juin »  dans les mêmes épreuves que celles du concours,  en y ajoutant épreuves des sciences sociales[8] tel qu’il a été prévu par l’arrêté de 1992.
Au niveau de l’organisation, l’examen régional a conservé la même organisation précédente de l’ancien concours (sujets conçus et élaborés par la direction générale des examens, correction dans des centres de correction avec un mélange et échange des copies entre les régions, proclamation des résultats par la direction générale des examens)
Les directions régionales de l’enseignement sont divisées en 5 groupes qui changent toutes les sessions et dont les élèves passent les mêmes sujets
-           Supprimé l’examen d’essai
-           Adopté le coefficient 2 pour la moyenne des deux trimestres et le coefficient 2 pour l’examen régional, la moyenne annuelle est calculée désormais selon la formule suivante :

moyenne annuelle
] (moyenne 1° trimestre) + (moyenne 2° trimestre ) +  (moyenne de l’examen régional ×2) [/ 4



Ce nouveau système d’évaluation et de passage se distingue de l’ancien système, puisqu’il met fin à l’examen couperet et réduit le poids de l’évaluation externe et valorise le l’évaluation continue interne en tenant   compte les résultats de l'élève au cours de l'année dans une proportion de plus en plus importante jusqu’à la substitution totale.
Cette orientation s’intègre dans le courant moderne de l’évaluation scolaire, elle ne manque pas de bon sens et de pertinence, seulement au niveau de l’application le système a dérapé pour plusieurs raisons (voir la note sur l’évaluation nasredddine) , ses résultats positifs en apparence  cachent  une réalité négative qui mine le système éducatif tunisien .
D’un coté le nouveau mode d’évaluation a permis d’améliorer « artificiellement » le rendement de l’école primaires, les taux de passage frôle les 80% à la fin des années quatre vingt dix alors qu’ils stagnaient au niveau de 40% (voir le tableau ci-dessus)

Tableau de l’évolution des taux de passage en fonction du mode d’évaluation
session
taux de passage
mécanisme de passage
1991
44,91
le concours classique
1993
55,93
concours 4/5 , contrôle continu 1/5
1994
60,07
concours 3/5 , contrôle continu 2/5
1996
64
examen régional 1/2 , contrôle continu 1/2
Dernière session de l’examen régional
2000
76,27

Mais de l’autre coté (la face cachée ou pas si cachée que ça), c’est la dégringolade du niveau des élèves qui étaient promus en 7ème année de l’enseignement de base, puisque l’amélioration des taux enregistrés était le résultat de l’intervention au niveau des mécanismes de calcul de la moyenne finale et non le fruit d’une meilleure formation des élèves au niveau de l’école primaire, cette tendance n’a pas manqué de se répercuter directement sur le niveau des élèves du collège et sur les taux de redoublement et de décrochage ou d’abandon au niveau de la 7ème année de base   qui ont atteint des niveaux dramatiques,  ( voir tableau ci-dessous)qui n’ont pas manqué de raviver les souvenirs de la sixième d’antan et les appels à son retour pour sauver l’école.

             Evolution des taux de redoublement et de d’abandon en 7ème de base
redoublement et abandon
taux d’abandon
en 7ème
taux de redoublement
 en 7ème
année scolaire
22
6.3
15 .7
  1984- 1985
35 .5
12.7
22 .8
2004 - 2005
40 .3
14 .3
26
2010 - 2011
  Source : Statistiques scolaire, ministère de l’éducation
http://www.edunet.tn/ressources/ress_admin/stat/statistiques2011_2012/pages/129.pdf

La troisième phase : la fin de l’examen régional
L’examen régional a continué à fonctionner selon la forme mise en place depuis la session de 1996, les taux de passage n’ont pas cessé de monter malgré les appels à la mesure et à la raison (au cours de la session de juin 2000 le taux de passage a dépassé  80 % dans six gouvernorats, et atteignant  même 91.82 % dans l’un d’entre eux.), la majorité des élèves étaient sûrs de réussir avant même de passer l’examen régional. Celui- ci a perdu beaucoup de sa crédibilité, en 2001, il fut décidé de l’abandonner ; depuis, le passage se décide uniquement sur la base des résultats de l'évaluation interne et sur l’avis du conseil des instituteurs ; suite à la publication de l’arrêté de mai 2001 [9]  qui stipule que «  tout élève ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 4.5 sur 10 passe de la sixième année à la septième année à condition d’avoir au moins la moyenne annuelle au moins égale à  5 sur 10  dans les trois matières réunies : l’arabe, le français et le calcul » ces mesures ont aggravé la baisse du niveau des nouveaux promus en 7ème année de l’enseignement de base.

5.    La loi de 2008 modifiant la loi d’orientation de 2002 fait renaitre le concours de « sixième »

La loi de 2008 [10]a modifié  de la loi d’orientation 2002,  pour créer un nouveau types  d’établissements d'enseignement, il s’agit des » collèges préparatoires pilotes » , qui accueillent les élèves  de sixième année des écoles primaires, lauréats du « concours d’entrée aux collèges pilotes »[11] ces collèges pilotes  appliquent les mêmes  programmes scolaires en cours dans les autres collèges mais  avec la possibilité d’enseigner certaines matières (sciences et technologie), en anglais ou en français. (art 21 )

C’est comme cela, que le concours de la sixième est réapparu après une absence quelques années du paysage scolaire tunisien, mais en réalité il est revenu dans une nouvelle forme avec d’autres objectifs :
§     Il s’agit d’un concours très sélectif, qui n’est ouvert qu’aux élèves qui n’ont pas redoublé à l’école primaire et n’ont pas dépassé l'âge de treize ans à l’année du concours.
§      Il s'agit d'un concours très sélectif  par ses épreuves , qui portent sur des matières -outils comme les langues  et les sciences: les candidats doivent passer des épreuves  dans les trois langues et deux matières scientifiques ( voir tableau suivant)[12]  les matières des sciences sociales , qui était très présentes dans l’examen  régional et qui permettaient à certains candidats de réussir malgré leurs e mauvaise notes en langues ou en mathématiques , n’ont pas été retenues dans ce concours
§ Enfin c’est un concours qui adopté un coefficient unique pour toutes les matières. 
les matières
durée
coefficient
Rédaction arabe
1h
1
Etude de texte français
1h
Anglais
45 mn
mathématiques
1h
SVT
1h

Malgré le caractère  sélectif , le nouveau concours  reste  l’unique outil d’évaluation  fiable , des acquis des élèves à la fin du premier degré de l’enseignement  de base,  ce concours fournit au ministère et aux  chercheurs une bonne base pour avoir une idée précise sur le rendement de l’école primaire  ,bien que les candidats ne constituent pas un échantillon représentatif de la population scolaire,  car il s’agit d’une tranche d’élèves dont les résultats au cours de l’année scolaire sont généralement très bons  et aspirent à poursuivre leurs  études dans ces  écoles d’excellence , qui regroupent l'élite du pays  , et qui offrent des conditions favorables aux études.

Conclusion
Vingt ans après,  le concours  d’entrée en première année secondaire et moyen ou  Sixième  a connu  le même sort que le  certificat de fin d’études primaires ; avec la disparition de ces deux examens,  le système scolaire tunisien  n’a plus aucune «  barrière ou filtre »  entre l’école primaire et l’enseignement du second degré  .

les vannes furent largement ouvertes pour des flux d'élèves de l'école primaire de plus en plus denses, depuis l'année scolaire 2004 - 2005, le taux de passage de la 6ème à la 7éme a dépassé 90%, alors qu’il   stagnait au niveau de 45% du temps du concours d'entrée en première année secondaire et moyen,  

Or, cette augmentation n’est pas le résultat  d’une réelle  amélioration du niveau des élèves, le système d’évaluation  a permis à beaucoup d'élèves d’accéder au deuxième cycle de l’enseignement de base sans  avoir acquis les compétences ( les savoirs et les savoirs faire)  qui leur permettraient de poursuivre  leurs études  normalement  d’où  la hausse  les taux d'échec , de décrochage et de violence dans les collèges.

Hédi Bouhouch &Mongi Akrout, Inspecteurs généraux de l’éducation
 Novembre 2014


Est-il utile de ressusciter le concours de la sixième ?













[1] Nous utilisons le terme post primaire car , l’enseignement qui vient après l’école primaire a changé plusieurs fois de nom au cours de l’histoire de l’école tunisienne : à l’époque du protectorat il y avait l’enseignement secondaire, les cours complémentaires d’enseignement général,  les collèges techniques, la section  Sadikienne, la loi de 58 il y avait l’enseignement secondaire et l’enseignement moyen , remplacer depuis 1968 par l’enseignement professionnel, enfin avec la réforme de 91 on a le deuxième degré de l’enseignement de base
[2] Arrêté du  31 mai 1963 relatif à l’organisation du certificat de fin d’études primaires, jort du 4- 7 juin 1963.

[3] Opt cité.
[4]  Décret 65 - 1991  du 29 juillet 1991

[5]  Arrêté relatif au système d'évaluation et de passage dans l’enseignement de base du 26 mai 1992 ; jort 35 du 2-5 juin 1992.
 
[6]  Opt cité

[7] Arrêté du 15 mai 1996 relatif au régime d’évaluation et de passage dans l’enseignement de base ; jort n°2 du 24 mai 1996.

[8] L’examen régional comprenait les épreuves suivantes : rédaction arabe, études de texte arabe, expression écrite en français, dictée, calcul, éveil scientifique,  éducation religieuse, éducation civique, histoire et géographie
[9] Arrêté  du 26 mai 2001 relatif au régime d’évaluation et de promotion dans l’enseignement de base , jort n° 45 du 5 juin 2001 ( le Ministre Moncer Rouissi)
[10]   La loi n°9 du 23 février 2008 qui modifie la loi n°80 de l’année 2002  du 23 juillet 2002 , sachant que les écoles préparatoires pilotes avaient démarré en 2007 et que la première session du concours a eu lieu en juin 2007 sur la base d’une circulaire ministérielle qui a annoncé la création des écoles préparatoires pilotes et a fixé les conditions et les épreuves du concours.
[11] Arrêté du 14 mai 2008 relatif aux conditions  du concours d’entrée aux écoles pilotes préparatoires  et au régime des études, jort n°42 du 23 mai 2008.

[12]  Article 9 de l’arrête relatif à l’organisation du concours 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire