Avant
propos
Dans le cadre de notre dossier sur le concours d’entrée en
première année de l’enseignement secondaire (CEPES), nous poursuivons ,
cette semaine, l’histoire de ce concours, entamée depuis deux semaines ;
ce concours qui a accompagné les écoliers tunisiens durant trois quarts de
siècle ; nous avons pensé qu’il serait utile d’écrire l’histoire de cet
examen qui fait partie de la mémoire de l’école tunisienne ; ce travail
est certainement imparfait ; il a peut- être omis d’évoquer certains
aspects ; c’est pour cette raison que nous demandons à nos collègues qui
ont supervisé ce concours au cours de leurs carrières de l’enrichir ,
de le rectifier ou de le compléter par leurs témoignages et leurs remarques.
Rappel
Le
concours d'entrée en première année de l’enseignement post primaire[1],
c'est à dire l'enseignement moyen et l'enseignement secondaire, plus connu sous
le nom de Sixième, était un examen situé à la fin de la sixième année de
l'école primaire.
A quand remonte cet examen ? Quand et comment
est-il arrivé dans notre pays ? Comment a-t-il évolué ? Pourquoi a-t-il disparu ?
L’évolution du concours
d’entrée en première année (CEPES) de 1956 à 2007
L’histoire du concours
d’entrée en première année de l'enseignement secondaire a connu, depuis le
début des années soixante, beaucoup de changements et de fluctuations qui se
sont terminés par sa disparition à un moment donné puis à sa renaissance dans
un deuxième temps sous une nouvelle formule.
1.
De
1956 à 1963, c’est une période transitoire marquée
par le passage d’un ancien système marqué par la coexistence de plusieurs systèmes
(public, privé / école française, école franco- arabe : écoles
coraniques moderne), à la mise en place d’un nouveau système éducatif tunisien
unique ; il semble, qu’au cours de cette période, « l’examen de
Sixième » concours avait continué à se fonctionne selon l’ancienne formule
sans changement jusqu’en 1963.
2.
Entre
1963 et 1968 : le concours et le certificat
d’études primaire ont des épreuves communes
A
l’occasion de la session de 1963[2],
et avec l’arrivée de la première promotion de la réforme de 1958, le concours
d’entrée en première année de l’enseignement secondaire et moyen a été réorganisé,
peut-être pour des raisons matérielles et organisationnelles.
Il
a été décidé de le fusionner avec l'examen de certificat d’études primaires
pour n’en faire qu’un seul examen avec deux parties :
-
une partie commune
aux deux examens, les épreuves de langue arabe, de langue française et de
calcul.
-
Une partie
spécifique au certificat d’études primaire qui comprend les épreuves
d’histoire, de géographie, de dessin, de calcul mental …»
Les épreuves du concours d’entrée en 1° année de
l’enseignement moyen et de l’enseignement secondaire en 1963[3]
Les épreuves ( consistances)
|
durée
|
Coefficient
|
Une épreuve de langue arabe
comportant :
a- Un exercice de
voyellation : le texte à voyeller
sera simple de 6 à 7 lignes
b- 3 questions portant
sur le texte et relatives :
-à l’intelligence du texte
-au vocabulaire
-à la morphologie
c- une rédaction :
le sujet de rédaction doit être inspiré par le texte de la voyellation, mais
choisi de manière que le candidat soit mis pour le traiter, dans l’impossibilité
de paraphraser le texte en question.
|
20 mn
20mn
50mn
|
0.5
1
1.5
|
Une épreuve de langue française
comprenant :
a- Une
dictée :
le texte de la dictée sera un texte simple d’une dizaine de 10 lignes.
b- Questions sur
la dictée :
trois questions relatives à :
- à l’intelligence du texte
- au vocabulaire
- à la grammaire
|
20mn
40mn
|
1
1
1
|
Une épreuve de calcul : comprenant deux
problèmes dont l’ensemble doit de juger :
- les acquisitions du candidat en
arithmétique, en système métrique et en géométrie.
- son aptitude à effectuer
certaines opérations de caractère spéciale (conversion, opérations simples
sur les fractions…)
L’un des deux problèmes doit comporter
le tracé d’une figure simple de géométrie illustrant la solution.
|
1h
|
2
|
3.
1969-1992: Retour à la formule initiale du concours.
Après
la disparition de l'examen de certification de fin d’études primaires, le
concours d’entrée en première année de l'enseignement secondaire et moyen retrouva sa forme
originale avec une nouveauté qui consistait au remplacement de l’enseignement
moyen par l’enseignement secondaire professionnel.
4.
La
réforme de 1991 remet en question l’examen
La
réforme du système éducatif de 1991[4]
a introduit une nouvelle structure de l'enseignement constituée de deux cycles autonomes :
- Le premier est appelé l’enseignement de base,
obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans et qui dure 9 ans, cet
enseignement de base est divisé en deux degrés complémentaires : le
premier degré correspond à l’école primaire qui dure 6 ans et le deuxième l’école
préparatoire d’une durée de trois ans.
L’enseignement
de base est sanctionné par un examen national qui permet d’obtenir le diplôme
de fin d’études de base.
-
Le deuxième est appelé
l’enseignement secondaire de 4 ans, ouvert aux élèves
détendeurs du diplôme de fin d’études de base qui amènent tous les élèves au
baccalauréat.
Avec
cette nouvelle organisation, on peut se demander si l’examen d’entrée en 1°
année a encore une raison d’être et un rôle à jouer dans le passage de la 6ème
à la septième (ancienne 1ère).
Théoriquement,
la réponse est par la négative, mais en
fait, il n'était pas facile d'abandonner un examen emblématique, d’un seul coup ;il fut décidé de le faire progressivement
en mettant en place un régime transitoire pout passer
de l'ancien système vers le nouveau système, en réduisant progressivement le poids de l’examen, et en
incorporant les résultats scolaires de
l’année dans le calcul de la moyenne finale
sur la base de laquelle se prenait la décision de passage ou non de la
sixième année à la septième année de l’enseignement de base.
Cette
transition et ce passage de l’ancien mode au nouveau mode s’est effectué en plusieurs
phases :
La première phase :
Le concours d’entrée en 1 ère année perd le monopole dans la
décision du passage de la 6ème à la 1ère année
L’arrêté
du 26 mai 1992[5] relatif au système d'évaluation et
de passage dans l’enseignement de base a institué un régime
transitoire, qui prépare la fin du concours ou de l’examen d’entrée en 1ère
année secondaire qui s’étend sur quelques années :
§ Dés l'année scolaire 92/93,
deux décisions ont changé radicalement le mode de passage de la 6ème
de l’école primaire à la 1ère année de l’enseignement secondaire, ces
deux décisions étaient :
-
l’institution d’un « examen d’essai au niveau de la
circonscription durant le mois de mai » et d’un « examen final
effectué au niveau de la région durant le mois de juin » ce dernier devrait
prendre la place du concours d’entrée en 1ère année de
l’enseignement secondaire, cette dernière signifie la fin officielle du
concours.
Les
élèves sont évalués au cours de l’examen régional sur un nombre limité de
matières, comme l’indique le tableau suivant :
matières
|
coefficient
|
Expression écrite arabe
|
1.5
|
Etude de texte arabe
|
2
|
mathématiques
|
2.5
|
Expression écrite française
|
1
|
Etude de texte français et
orthographe
|
2
|
Eveil scientifique
|
1
|
Education islamique, histoire, géographie,
éducation civique
|
0.5 pour chaque matière
|
-
la deuxième est l’incorporation des résultats du contrôle continu dans le
calcul de la moyenne annuelle en plus des résultats obtenus à l’examen final
régional qui devenu un élément (important) parmi d’autres dans le calcul de la
moyenne annuelle des élèves de la sixième année selon la formule
suivante :
moyenne annuelle = { (moyenne 1° trimestre
+ moyenne 2° trimestre + moyenne de l’examen d’essai +(moyenne de l’examen
régional ×3) }/ 6
|
NB : L’examen d’essai et
l’examen régional constitue ensemble le troisième trimestre aves un coefficient
4
Cette
formule accorde un poids relativement
important pour l’évaluation externe de fin d’année en lui attribuant un coefficient
de 4 c'est-à-dire le
double de celui accordé à l’évaluation
interne.
L’élève
qui obtient une moyenne annuelle égale ou supérieure à 5 sur 10 passe à la
classe supérieure[6]. (art 4)
L’entrée
en vigueur de ce nouveau système va se
faire progressivement :
au
cours de la première année 1992 -93 : le concours
régional est maintenu en plus des résultats de l’élève au cours de l’année, on attribue
le coefficient 1 à la moyenne annuelle (1èr trimestre,2ème trimestre
,examen d’essai ) et le coefficient 4 au concours d’entrée en première année de
l’enseignement actuel.
l’année d’après (1993-94), les coefficients
seront respectivement de 2 pour la
moyenne annuelle et 3 pour le concours. (art 7)
Deuxième
phase : l’examen régional prend la place du concours et renforcement de la
place du contrôle continu
1995 -96 :
En 1996[7], un nouvel arrêté relatif au système
d'évaluation et de passage dans l’enseignement de base, modifiant l’arrêté de
1992 acheva la transition, en effet il a :
-
mis fin au concours
d’entrée en 1° année de l’enseignement secondaire et son remplacement par «l’examen unifié au niveau de la région durant le mois
de juin » dans les mêmes épreuves
que celles du concours, en y ajoutant
épreuves des sciences sociales[8]
tel qu’il a été prévu par l’arrêté de 1992.
Au
niveau de l’organisation, l’examen régional a conservé la même organisation précédente
de l’ancien concours (sujets conçus et élaborés par la direction générale des examens,
correction dans des centres de correction avec un mélange et échange des copies
entre les régions, proclamation des résultats par la direction générale des
examens)
Les
directions régionales de l’enseignement sont divisées en 5 groupes qui changent
toutes les sessions et dont les élèves passent les mêmes sujets
-
Supprimé l’examen
d’essai
-
Adopté le
coefficient 2 pour la moyenne des deux trimestres et le coefficient 2 pour l’examen
régional, la moyenne annuelle est calculée désormais selon la formule
suivante :
moyenne annuelle
= ] (moyenne 1° trimestre) + (moyenne 2° trimestre ) + (moyenne de l’examen régional ×2) [/ 4
|
Ce
nouveau système d’évaluation et de passage se distingue de l’ancien système,
puisqu’il met fin à l’examen couperet et réduit le poids de l’évaluation
externe et valorise le l’évaluation continue interne en tenant compte
les résultats de l'élève au cours de l'année dans une proportion de plus en
plus importante jusqu’à la substitution totale.
Cette
orientation s’intègre dans le courant moderne de l’évaluation scolaire, elle ne
manque pas de bon sens et de pertinence, seulement au niveau de l’application
le système a dérapé pour plusieurs raisons (voir la note sur l’évaluation
nasredddine) , ses résultats positifs en apparence cachent
une réalité négative qui mine le système éducatif tunisien .
D’un
coté le nouveau mode d’évaluation a permis d’améliorer « artificiellement »
le rendement de l’école primaires, les taux de passage frôle les 80% à la fin
des années quatre vingt dix alors qu’ils stagnaient au niveau de 40% (voir le
tableau ci-dessus)
Tableau de l’évolution des taux de
passage en fonction du mode d’évaluation
session
|
taux de passage
|
mécanisme de passage
|
1991
|
44,91
|
le concours classique
|
1993
|
55,93
|
concours 4/5 , contrôle continu
1/5
|
1994
|
60,07
|
concours 3/5 , contrôle continu
2/5
|
1996
|
64
|
examen régional 1/2 , contrôle
continu 1/2
Dernière session de l’examen
régional
|
2000
|
76,27
|
Mais
de l’autre coté (la face cachée ou pas si cachée que ça), c’est la dégringolade
du niveau des élèves qui étaient promus en 7ème année de
l’enseignement de base, puisque l’amélioration des taux enregistrés était le
résultat de l’intervention au niveau des mécanismes de calcul de la moyenne
finale et non le fruit d’une meilleure formation des élèves au niveau de
l’école primaire, cette tendance n’a pas manqué de se répercuter directement sur
le niveau des élèves du collège et sur les taux de redoublement et de
décrochage ou d’abandon au niveau de la 7ème année de base qui
ont atteint des niveaux dramatiques, (
voir tableau ci-dessous)qui n’ont pas manqué de raviver les souvenirs de la
sixième d’antan et les appels à son retour pour sauver l’école.
Evolution des taux de redoublement
et de d’abandon en 7ème de base
redoublement et abandon
|
taux d’abandon
en 7ème
|
taux de redoublement
en 7ème
|
année scolaire
|
22
|
6.3
|
15 .7
|
1984- 1985
|
35 .5
|
12.7
|
22 .8
|
2004 - 2005
|
40 .3
|
14 .3
|
26
|
2010 - 2011
|
Source : Statistiques scolaire, ministère de
l’éducation
http://www.edunet.tn/ressources/ress_admin/stat/statistiques2011_2012/pages/129.pdf
La
troisième phase : la fin de l’examen régional
L’examen
régional a continué à fonctionner selon la forme mise en place depuis la
session de 1996, les taux de passage n’ont pas cessé de
monter malgré les appels à la mesure et à la raison (au
cours de la session de juin 2000 le taux de passage a dépassé 80 % dans six gouvernorats, et atteignant même 91.82 % dans l’un d’entre eux.), la
majorité des élèves étaient sûrs de réussir avant même de passer l’examen
régional. Celui- ci a perdu beaucoup de sa crédibilité, en 2001, il fut décidé
de l’abandonner ; depuis, le passage se décide uniquement sur la base des résultats
de l'évaluation interne et sur l’avis du conseil des instituteurs ; suite
à la publication de l’arrêté de mai 2001 [9] qui stipule que « tout élève ayant
obtenu une moyenne égale ou supérieure à 4.5 sur 10 passe de la sixième année à
la septième année à condition d’avoir au moins la moyenne annuelle au moins
égale à 5 sur 10 dans les trois matières réunies : l’arabe,
le français et le calcul » ces mesures ont aggravé la baisse du niveau des
nouveaux promus en 7ème année de l’enseignement de base.
5.
La
loi de 2008 modifiant la loi d’orientation de 2002 fait renaitre le concours de
« sixième »
La
loi de 2008 [10]a
modifié de la loi d’orientation 2002, pour créer un nouveau types d’établissements d'enseignement, il s’agit
des » collèges préparatoires pilotes » , qui accueillent les
élèves de sixième année des écoles
primaires, lauréats du « concours d’entrée aux collèges pilotes »[11]
ces collèges pilotes appliquent les
mêmes programmes scolaires en cours dans
les autres collèges mais avec la possibilité
d’enseigner certaines matières (sciences et technologie), en anglais ou en
français. (art 21 )
C’est
comme cela, que le concours de la sixième est réapparu après une absence
quelques années du paysage scolaire tunisien, mais en réalité il est revenu
dans une nouvelle forme avec d’autres objectifs :
§
Il s’agit d’un
concours très sélectif, qui n’est ouvert qu’aux élèves qui n’ont pas redoublé à
l’école primaire et n’ont pas dépassé l'âge de treize ans à l’année du concours.
§
Il
s'agit d'un concours très sélectif par
ses épreuves , qui portent sur des matières -outils comme les langues et les sciences: les candidats doivent passer
des épreuves dans les trois langues et deux
matières scientifiques ( voir tableau suivant)[12]
les matières des sciences sociales
, qui était très présentes dans l’examen régional et qui permettaient à certains
candidats de réussir malgré leurs e mauvaise notes en langues ou en
mathématiques , n’ont pas été retenues dans ce concours
§ Enfin c’est un concours qui adopté un coefficient
unique pour toutes les matières.
les matières
|
durée
|
coefficient
|
Rédaction arabe
|
1h
|
1
|
Etude de texte français
|
1h
|
|
Anglais
|
45 mn
|
|
mathématiques
|
1h
|
|
SVT
|
1h
|
Malgré
le caractère sélectif , le nouveau
concours reste l’unique outil d’évaluation fiable , des acquis des élèves à la fin du premier
degré de l’enseignement de base, ce concours fournit au ministère et aux chercheurs une bonne base pour avoir une idée
précise sur le rendement de l’école primaire ,bien que les candidats ne constituent pas un
échantillon représentatif de la population scolaire, car il s’agit d’une tranche d’élèves dont les
résultats au cours de l’année scolaire sont généralement très bons et aspirent à poursuivre leurs études dans ces écoles d’excellence , qui regroupent l'élite
du pays , et qui offrent des conditions favorables
aux études.
Conclusion
Vingt
ans après, le concours d’entrée en première année secondaire et
moyen ou Sixième a connu le même sort que le certificat de fin d’études primaires ; avec
la disparition de ces deux examens, le
système scolaire tunisien n’a plus
aucune « barrière ou filtre »
entre l’école primaire et l’enseignement du second degré .
les
vannes furent largement ouvertes pour des flux d'élèves de l'école primaire de
plus en plus denses, depuis l'année scolaire 2004 - 2005, le taux de passage de
la 6ème à la 7éme a dépassé 90%, alors qu’il stagnait au niveau de 45% du temps du concours
d'entrée en première année secondaire et moyen,
Or,
cette augmentation n’est pas le résultat d’une réelle amélioration du niveau des élèves, le système
d’évaluation a permis à beaucoup d'élèves
d’accéder au deuxième cycle de l’enseignement de base sans avoir acquis les compétences ( les savoirs et
les savoirs faire) qui leur permettraient
de poursuivre leurs études normalement d’où la
hausse les taux d'échec , de décrochage
et de violence dans les collèges.
Hédi Bouhouch
&Mongi Akrout, Inspecteurs généraux de l’éducation
Novembre 2014
Est-il utile de ressusciter le concours de la sixième ?
Brève histoire du concours d'entrée en première année de l’enseignement secondaire : première partie
Brève histoire du concours d'entrée en première année de l’enseignement secondaire : deuxième partie
[1] Nous utilisons le terme post primaire
car , l’enseignement qui vient après l’école primaire a changé plusieurs fois
de nom au cours de l’histoire de l’école tunisienne : à l’époque du
protectorat il y avait l’enseignement secondaire, les cours complémentaires
d’enseignement général, les collèges
techniques, la section Sadikienne, la
loi de 58 il y avait l’enseignement secondaire et l’enseignement moyen , remplacer
depuis 1968 par l’enseignement professionnel, enfin avec la réforme de 91 on a
le deuxième degré de l’enseignement de base
[2] Arrêté du 31 mai 1963 relatif à l’organisation du certificat
de fin d’études primaires, jort du 4- 7 juin 1963.
[3] Opt cité.
[4] Décret
65 - 1991 du 29 juillet 1991
[5] Arrêté relatif
au système d'évaluation et de passage dans l’enseignement de base du 26 mai
1992 ; jort 35 du 2-5 juin 1992.
[6]
Opt cité
[7] Arrêté du 15 mai 1996 relatif au régime d’évaluation et
de passage dans l’enseignement de base ; jort n°2 du 24 mai 1996.
[8]
L’examen régional comprenait les
épreuves suivantes : rédaction arabe, études de texte arabe, expression
écrite en français, dictée,
calcul, éveil scientifique,
éducation religieuse, éducation civique, histoire et géographie
[9] Arrêté du 26 mai
2001 relatif au régime d’évaluation et de promotion dans l’enseignement de base
, jort n° 45 du 5 juin 2001 ( le Ministre Moncer Rouissi)
[10] La
loi n°9 du 23 février 2008 qui modifie la loi n°80 de l’année 2002 du 23 juillet 2002 , sachant que les
écoles préparatoires pilotes avaient démarré en 2007 et que la première session
du concours a eu lieu en juin 2007 sur la base d’une circulaire ministérielle
qui a annoncé la création des écoles préparatoires pilotes et a fixé les
conditions et les épreuves du concours.
[11] Arrêté du 14 mai 2008 relatif aux
conditions du concours d’entrée aux
écoles pilotes préparatoires et au
régime des études, jort n°42 du 23 mai 2008.
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