Avant propos
Dans
le cadre de notre dossier sur le concours d’entrée en première année de
l’enseignement secondaire (CEPES), nous entamons cette semaine l’histoire de ce concours qui a
accompagné les écoliers tunisiens durant un quart de siècle, nous avons pensé
qu’il serait utile d’écrire l’histoire de cet examen qui fait partie de la
mémoire de l’école tunisienne , ce travail est certainement imparfait, il a
peut être omis d’évoquer certains aspects , c’est pour cette raison que nous
demandons à nos collègues qui ont supervisé
ce concours au cours de leurs carrières de l’enrichir , de le rectifier ou de le compléter par
leurs témoignages et leurs remarques.
Introduction
Le
concours d'entrée en première année de l’enseignement post- primaire[1],
c'est à dire l'enseignement moyen et l'enseignement secondaire, plus connu sous
le nom de Sixième, était un examen situé à la fin de la sixième année de
l'école primaire.
A quand remonte cet examen ? Quand et comment
est-il arrivé dans notre pays ? Comment a-t-il évolué ? Pourquoi a-t-il disparu ?
Présentation
de la Sixième
Le
concours de « la sixième » remonte à l’époque du protectorat français.
Après l’indépendance, la première loi de l'éducation (loi 1958) l’a maintenu en
tant qu’un mécanisme parmi les mécanismes d’évaluation dans l'enseignement
primaire, jusqu’en juin 1994[2],
lorsque les élèves de la sixième année primaire avaient passé le dernier concours
d'entrée pour la première année de l'enseignement secondaire.
L’examen d’entrée en
sixième à l’époque du protectorat français
l’examen
d'entrée pour la sixième année fut mis en place par l’arrêté de 1933[3]
qui « institue un examen
écrit ayant pour but de
fournir un élément uniforme d’appréciation aux commissions chargées d’établir
la liste des élèves justifiant d’une
instruction suffisante pour être admis en classe de 6° dans les établissements publics d’enseignement secondaire », au
moment où on a décidé, en France, « de rendre
progressivement gratuit l’accès aux classes de l’enseignement secondaire des
lycées et collèges publics », alors que cet
enseignement secondaire était payant, et donc inaccessible aux enfants du
peuple[4]
. Avec l’institution de cet examen, on a remplacé « la " barrière de l’argent ", qui jusque-là, limitait
l’accès à l’enseignement secondaire aux classes socialement favorisées ...
par une autre " barrière "
(un examen d’entrée) »[5],
car le lycée était pensé comme une « école de l’élite » réservé aux
meilleurs ; ce caractère sélectif et élitiste fut l’une des caractéristiques
de cet examen.
Présentation de
l’examen de sixième en Tunisie
L’ examen de sixième est
un examen ouvert à tous les élèves , ceux des écoles
publiques ( écoles franco- arabes, écoles françaises) ainsi qu’aux élèves des
écoles privées âgés d’au moins 10 ans
révolus, au 30 juin de l’année de l’examen, et
au plus 13 ans au 31 décembre de cette même année, pour les élèves qui
postulent pour l’enseignement général, et de 12
ans révolus au moins et 16 ans maximum pour ceux qui postulent une place
dans une section d’apprentissage d’un établissement d’enseignement technique ou
professionnel. Une dispense d’une année est prévue dans certains cas.
a. c’est un examen qui s’organise en une seule session
annuelle : l’examen de sixième se déroulait en une seule
session au mois de juin ;
néanmoins une session de rattrapage peut avoir lieu au mois octobre ; celle-ci est réservée
exclusivement aux candidats qui n’ont
pas pu se présenter à la session de juin pour une raison de force majeure, reconnue valable par le chef
d’établissement intéressé , sur présentation des pièces justificatives ( certificat médical
notamment).
Toutefois,
si le nombre des candidats admis à la session de juin, dans un établissement
donné, est inférieur au nombre des places disponibles, une nouvelle session est
ouverte à tous en octobre dans cet établissement uniquement.
La
réussite à cet examen[6] permet l’entrée en classe de sixième
classique, moderne ou technique des établissements publics secondaires, ou
aux cours complémentaires[7]
d’enseignement général, ou aux sections
normales des collèges techniques, ou enfin
au collège Sadiki.
a.
Les
épreuves de l’examen
Vers
la fin des années quarante, les candidats avaient le choix entre trois groupes
d’épreuves, selon le type d’enseignement qu’ils avaient suivis à l’école
primaire, et le type d’enseignement qu’ils souhaitaient poursuivre au niveau
secondaire :
Un
premier groupe, destiné aux élèves provenant des écoles primaires
françaises, qui comporte 3 épreuves : « un compte rendu de lecture d’un texte narratif d’une ou deux
pages lu deux fois aux candidats, suivi d’une ou deux questions permettant
d’apprécier la sensibilité, l’imagination et le jugement des élèves »[8]
, une dictée de 10 lignes suivie de trois questions
relatives à « l’intelligence du texte , au vocabulaire et à la nature
et la fonction de quelques mots ou groupes de mots »[9],et une
épreuve de calcul comprenant deux problèmes d’arithmétique. Toutes les épreuves
sont réalisées entièrement en français.
Tableau : les épreuves des élèves des écoles primaires
françaises pour la session de 1950
Les épreuves et leurs consistances
|
durée
|
Coefficient
|
Un compte rendu de lecture d’un
texte narratif d’une ou deux pages, lu deux fois aux candidats. Cette épreuve
sera complétée par une deux questions permettant d’apprécier la sensibilité, l’imagination
et le jugement des élèves, cette deuxième partie ne doit pas excéder une
dizaine de lignes
|
40mn( non compris le temps de lecture)
|
1.5
|
Une épreuve de langue française comprenant :
Une dictée de 10 lignes environ
3 questions portant sur cette dictée et relatives :
- à l’intelligence du texte
- au vocabulaire
- à la nature et fonction de quelques mots ou
groupes de mots
|
40 mn
(non compris le temps de la dictée)
|
1.5
2
|
Une épreuve de calcul
comprenant deux problèmes d’arithmétique dont le premier permettra plus
spécialement de contrôler l’acquisition du mécanisme, et le second
d’apprécier l’aptitude au raisonnement.
|
40mn
|
3
(1pour le 1° problème
et 2 pour le 2°)
|
Une note d’écriture et de présentation sera
attribuée sur une des compositions précédentes choisies par le jury à la fin
de l’examen
|
0.5
|
Un
deuxième groupe, destiné
aux élèves des écoles primaires franco-arabes,
qui comporte les mêmes épreuves
précédentes ( sans le résumé de texte français)[10]
, une épreuve d’arabe arabe constituée « d’un
exercice de voyellation d’un texte facile et concret de 10 à 12 lignes, suivi de trois questions portant sur la compréhension du
texte, le vocabulaire et à la grammaire ». [11]
Tableau : les épreuves des élèves des écoles
primaire franco-arabes (la session de 1950)
En plus des mêmes épreuves précédentes,
les élèves des
écoles franco-arabes passent :
L’épreuve d’arabe suivante
Les épreuves (consistances)
|
durée
|
Coefficient
|
Une épreuve d’arabe régulier comportant :
Un exercice de voyellation d’un texte facile et
concret de 10à 12 lignes environ
3 questions portant sur le texte et relatives :
- à l’intelligence du texte
- au vocabulaire
- à la grammaire
|
30 mn
30mn
|
1.5
2
|
Une note d’écriture et de présentation sera
attribuée sur une des compositions précédentes choisies par le jury à la fin
de l’examen
|
0.5
|
Un
troisième pour les
élèves des écoles franco-arabes ,candidats à l'examen d'entrée en sixième
tunisienne, ou dans les classes du
collège Sadiki ; l’examen comprend :
une rédaction française , une épreuve de langue française identique à l’épreuve
du premier groupe, une épreuve de calcul ,une épreuve d’arabe ( la même que
celle du deuxième groupe) et une
rédaction en langue arabe.
Il ne faut pas manquer
de remarquer que ce troisième était plus long et plus ardu que les deux autres
groupes d’épreuves.
Tableau : les épreuves des
élèves des écoles primaire franco arabes, candidats à l’examen d’entrée en
sixième tunisienne ou dans les classes de sixième du collège Sadiki (session de
1950)
En plus des épreuves prévues pour le deuxième groupe,
ces candidats doivent subir l’épreuve supplémentaire suivante :
Les épreuves (consistances)
|
durée
|
Coefficient
|
Une rédaction française sur un
sujet facile et concret (description ou narration)
|
40mn
|
1.5
|
Une rédaction en langue arabe
sur un sujet facile et concret (description ou narration)
|
40mn
|
1.5
|
Nb : pour ces élèves, l’épreuve du compte-rendu de lecture est
facultative, elle n’est obligatoire que pour ceux ou celles qui souhaiteraient
rejoindre la 6ème classique ou moderne en cas d’échec dans la
section tunisienne ou Sadikienne.
b.
Les
conditions d’admission
L’examen
d’entrée en 6° était, à cette époque, peut être assimilé beaucoup plus à un concours qu’à un
examen où la réussite dépend des notes
obtenues aux différentes épreuves ; il était plus proche du concours sur épreuves et sur dossier
puisque les candidats choisissent l’établissement où ils comptent poursuivre
leurs études ( ils doivent faire 3 choix ) , et les commissions d’admissions étaient appelées à tenir compte des
désirs des candidats et de trois autres facteurs , qui étaient:
-Le dossier du candidat et
de tous les éléments d’appréciation que
lui fournissent le dossier :Classement de l’élève pour le premier
trimestre et le deuxième trimestre de l’année en cours, ses notes et rangs
obtenus en compositions, appréciations sur l’intelligence et les capacités de
travail de l’enfant (renseignement fourni par le maître[12]),
et éventuellement tout document susceptible d’éclairer la commission d’admission
sur l’aptitude de l’enfant de faire des études secondaires ou techniques.
- Les résultats aux épreuves, mais
celles- ci ne doivent pas être considérées comme les épreuves d’un examen ou
d’un concours dans lequel il s’agirait d’atteindre une certaine moyenne, ou de
se classer à un certain rang, mais comme un moyen d’appréciation qui permet de
comparer des candidats de provenances diverses ; « les résultats ne
doivent , en aucun cas, se substituer à l’étude de l’ensemble du dossier dont
toutes les pièces doivent être prises en considération », donc obtenir la
moyenne ou non n’est pas déterminant dans la réussite.
-Les places disponibles dans l’établissement
qui sont établies en fonction de sa capacité, mais aussi des places que chaque
établissement qu’il doit réserver aux élèves reçus au concours des bourses qui
entrent de droit en 6°, des places à
réserver aux élèves admis à redoubler par le conseil de classe, et enfin du
petit nombre de places à réserver aux
candidats à la session d’octobre[13]
.
c. Correction des épreuves et la délibération
Dans un premier temps, et jusqu’en
1950, chaque établissement secondaire (lycée ou collège) se transforme en
centre de correction pour les copies des candidats qui postulaient une place
dans cet établissement.
A l’issue des épreuves, chaque chef de
centre conserve les copies des candidats à l’entrée de son
établissement...Il constitue ensuite une commission de notation et une
commission d’admission, composées,
obligatoirement, par les membres de l’établissement : Les Directeurs et Directrices des écoles primaires, les
instituteurs et institutrices primaires, et un représentant des parents.
La correction se fait
sous la supervision du chef de centre ; les noms des candidats doivent
être scellés ; chacune des épreuves sont notées entre 0 et 20, après
double correction.
Après l’achèvement de la correction, la
commission d’admission décachète les copies, les verse au dossier de chaque candidat,
et dresse la liste des élèves admis selon la procédure décrite précédemment.
Les
délibérations de la commissions sont confidentielles ; les parents ne peuvent,
ni accéder aux procès verbaux de l’examen, ni aux notes obtenues par leurs
enfants ; néanmoins, les Directeurs des établissements sont autorisés à
leur fournir des informations sur les causes de la non admissions de leurs
enfants ; les parents ont toutefois la possibilité de présenter un recours
auprès du Directeur de l’enseignement public par la voie du président du centre
d’examen.[14]
Dès
la session de 1950,[15]
il a été décidé de centraliser la correction
dans 4 centres à Tunis qui sont :
-
le collège Sadiki pour la correction des copies des garçons des épreuves
d’arabe et la rédaction française, où siègent trois sous commissions (la 1°
pour l’épreuve de voyellation et des questions, la 2° pour la rédaction arabe
et la 3° pour la rédaction française)
-
Le lycée Carnot pour la correction des copies des garçons où siègent
trois sous commissions (la 1° pour la dictée et les questions, la 2° pour le compte
rendu et la 3° pour le calcul)
-
Le lycée de jeunes filles, pour la correction des copies des
filles, où siègent 4 sous-commissions (la 1° pour la dictée et les questions,
la 2° pour la rédaction française et le compte rendu et la 3° pour le calcul et
la 4° pour les épreuves d’arabe)
-
Le Collège Emile Loubet pour la correction des copies les
candidats à l’enseignement
technique où
siègent 4 sous- commissions pour les garçons et autant pour les filles (la 1°
pour la dictée et les questions, la 2° pour la rédaction française et le compte
rendu, la 3° pour le calcul et la 4° pour les épreuves d’arabe)
d.
Bilan
de cette période
Pour
faire le bilan de cette période, il serait utile de distinguer deux niveaux :
le niveau organisationnel et le niveau de la participation des élèves
tunisiens.
Sur le premier, le bilan est plutôt
positif , car cette période peut être considérée comme une période de mise en
place d’une véritable institution,
l’examen de sixième, importée de la France mais adaptée à la réalité tunisienne
, avec une organisation minutieuse conçue par la direction de l’enseignement
public qui s’est maintenue longtemps même après l’indépendance du pays.(
d’ailleurs l’appellation « sixième » reste jusqu'à nos jours très
répandue)
Sur
le deuxième, le bilan de cette période reste très
modeste ; l’accès à l’examen d’entrée en sixième était très difficile ;
seule une élite de jeunes tunisiens, qui ne représentaient qu’une faible minorité,
arrivaient à réussir cet examen et poursuivent ainsi les études post primaire ;
leur nombre était resté très modeste jusqu’à l’indépendance.
Pour l’année scolaire 1945 - 46, sur un total
de 74799 élèves tunisiens poursuivant leurs études primaires dans les écoles
publiques ou privées, seuls 1195 s’étaient présentés à l’examen d’entrée en sixième,
619 l’avaient réussi, cela représentait moins d’un élève sur100 (0.82%).
Annexe 2 : statistiques
concernant l’examen de la sixième de 1’année scolaire 1945-1946
Garçons
|
Filles
|
Total
|
|||
effectif
|
pourcentage
|
Effectif
|
pourcentage
|
||
Candidats
|
1071
|
89,62%
|
124
|
10,38%
|
1195
|
Admis
|
500
|
80,78%
|
119
|
19,22%
|
619
|
% admis
|
46,69%
|
95,97%
|
51,80%
|
Source : Annuaire statistique, années
1940-1946
Huit
années plus tard ( 1953),[16]
le taux a presque doublé ( 1.86% avec 2309 admis sur 124071 élèves tunisiens
inscrits dans les écoles publiques) ; mais ce taux est resté très faible
si on le compare avec celui des élèves
français.
Statistiques
des deux sessions de 1953
Garçon
|
Filles
|
total
|
|||||||
présentés
|
admis
|
%
|
présentées
|
admises
|
%
|
présentés
|
admis
|
%
|
|
tunisiens
|
5682
|
1861
|
32,75%
|
1312
|
448
|
34,15%
|
6994
|
2309
|
33,01%
|
autres
|
2960
|
1259
|
42,53%
|
2119
|
947
|
44,69%
|
5079
|
2206
|
43,43%
|
total
|
8642
|
3120
|
36,10%
|
3431
|
1395
|
40,66%
|
12073
|
4515
|
37,40%
|
Part des tunisiens
|
65,75%
|
59,65%
|
38,24%
|
32,11%
|
57,93%
|
51,14%
|
Source
: bulletin officielle de la Direction de l’instruction publique n° 13 octobre,
novembre, décembre 1953 p.46 ;
Si
le taux de réussite des élèves tunisiens était proche du taux de réussite
global, cela ne doit pas nous cacher la faible proportion des tunisiens qui
décrochent le sésame qui leur ouvre les portes de l’enseignement secondaire.
Statistiques concernant la participation des tunisiens
à l’examen de l’entrée en 6ème
Année
|
présentés
|
reçus
|
Taux de réussite
|
1946
|
984
|
472
|
47,97%
|
1950
|
2818
|
1123
|
39,85%
|
1951
|
4461
|
1140
|
25,55%
|
1952
|
5550
|
1532
|
27,60%
|
1953
|
6994
|
2309
|
33,01%
|
1954
|
8249
|
1781
|
21,59%
|
Source : Ayachi .M, Enseignement néo colonialiste.
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout,
Inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis, Novembre 2014
Est-il utile de ressusciter le concours de la sixième?
[1] Nous utilisons le terme post primaire
car , l’enseignement qui vient après l’école primaire a changé plusieurs fois
de nom au cours de l’histoire de l’école tunisienne : à l’époque du
protectorat il y avait l’enseignement secondaire, les cours complémentaires d’enseignement
général, les collèges techniques, la
section Sadikienne, la loi de 58 il y
avait l’enseignement secondaire et l’enseignement moyen , remplacer depuis 1968
par l’enseignement professionnel, enfin avec la réforme de 91 on a le deuxième
degré de l’enseignement de base
[2] Rapport sur évolution éducative en
Tunisie1992-1994 ; rapport à la conférence mondiale sur l’éducation, 44 session ;
Genève 3-8 octobre 1994, la commission nationale tunisienne de l’éducation, des
sciences et de la culture.
[3] Arrêté
du 1 septembre 1933 « institue un examen
écrit ayant pour but de fournir
un élément uniforme d’appréciation aux commissions chargées d’établir la liste
des élèves justifiant d’une instruction
suffisante pour être admis en classe de 6°
dans les établissements publics
d’enseignement secondaire »
du 1° septembre 1933 et du 13 février 1934)
[4] Quelques rares élèves chanceux triés sur le volet par des
concours de bourses difficiles boursiers peuvent dépasser la barrière matérielle
[6] Circulaire
du 14 Mars 1950 du directeur de
l’instruction publique, Bulletin officiel de la direction de l’instruction
publique n°1 .Janvier- février – Mars 1950
[7]
Les cours complémentaires ( CC)
étaient ,d’après le décret et l'arrêté du 18 août 1920, des établissements
intermédiaires entre l'école primaire et l'école primaire supérieure,
L'enseignement était, de deux années en
principe, portées cependant à trois ou quatre " pour ceux qui se destinent
à des fonctions administratives et notamment à la carrière
d'enseignement". Il est de même niveau que le premier cycle du second
degré les CC mènent leurs meilleurs élèves au Brevet Elémentaire (BE), puis au
Brevet d'Etudes Primaires Supérieures (BEPS). Ils s'allongent d'une année, pour
finalement s'aligner sur la scolarité de quatre années des EPS. Les cours
complémentaires restent des structures très souples : les plus importants
avaient quatre classes distinctes, les plus petits une seule, où coexistait des
élèves des quatre années.
http://www.berthomeau.com/article-6562953.html
[8] Circulaire du 14 mars 1950 relative à
l’examen d’entrée en 6° en 1950 ; Bulletin officiel de la direction de
l’instruction publique N°1, Janvier, février, mars 1950
[10] Cette dispense ne s’applique pas aux
candidats qui souhaiteraient rejoindre la sixième classique, moderne ou
technique des collèges ou des lycées au
cas où ils ne sont pas reçus dans la section tunisienne ou sadikienne.
[11] Opt. Cit.
[12] Les appréciations portées par les maîtres … sont confidentielles ;
elles ne doivent pas être communiquées aux familles. Les signatures des maîtres
et des maîtresses qui n’appartiennent pas à l’enseignement public doivent être
certifiées exactes par un directeur d’établissement libre, ou légalisés par les
autorités compétentes
[13]
Cette session est ouverte pour les élèves qui ont eu un empêchement de
force majeure de se présenter à la
session de juin.
[14] Articles 15 et 16 de l’arrêté du 14 janvier 1947 relatif à l’examen
d’entrée en 6ème des établissements secondaires publics, des cours
complémentaires de l’enseignement général, de la section des écoles normales
des instituteurs et des collèges techniques.
[15] Instructions du 2 juin 1950 relatives à la correction des
copies de l’examen d’entrée en sixième, BODIP n°3 , avril
-septembre 1950
[16] Source Bulletin officiel de la direction
de l’instruction publique n° 13 octobre novembre décembre 1953 p46
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