Introduction
Ces dernières semaines, et à l’occasion
de la tenue d’un atelier de travail autour du système des examens scolaires en
Tunisie[1], le Ministre de l’éducation a évoqué la
possibilité de rétablir les évaluations à la fin de chaque cycle de
l’enseignement de base ; c'est-à-dire à la fin de la sixième année et à la
fin de la neuvième année.
Le 9 août, le journal électronique « Assabah
news» avait rapporté sous le titre « le retour de la sixième » une
déclaration du ministre à ce sujet, affirmant « que tout le système des
examens pourrait changer et que le concours de la sixième pourrait être rétabli
...le ministère tend à introduire de grandes réformes sur le système éducatif en
général et sur le système des examens en particulier ; ces réformes visent
l’amélioration du système éducatif et l’intérêt de l’élève ».
Trois semaines après cette déclaration,
le ministre de l’éducation annonça au cours d’une conférence de presse, tenue
le 27 août 2014, au palais du gouvernement, une série de mesures décidées par
le conseil des ministres au cours de sa réunion le jour même , parmi
lesquelles « le rétablissement du caractère obligatoire de l’examen de
sixième dès la prochaine année scolaire 2014 - 2015 et de l’examen de neuvième
à partir de l’ année scolaire 2017 - 2018 »[2] .
En réalité, on ne compte plus les voix
qui n’ont pas cessé d’expliquer la baisse du niveau des élèves par l’absence
des évaluations certificatives extérieures, appelant au rétablissement de ce
type d’évaluation[3] ,et cela depuis qu’on a décidé de se
passer du certificat d’études primaires en 1968, puis de l’examen d’entrée en
première année secondaire ( connu sous le nom de sixième) en 1992 et son
remplacement par un examen régional où les résultats du contrôle continu comptent pour 50% dans la décision de passage.
Des voix ont ensuite dénoncé la décision
de finir avec l’examen régional, (en dépit de ses insuffisances), et de se
limiter aux résultats du contrôle continu pour le passage en septième année de
l’école de base, à la fin de l’année 2000- 2001 ; par la suite, le diplôme
de fin d’études de l’enseignement de base, ( plus connu sous le nom de
neuvième), a connu le même sort, quand
il est devenu un examen facultatif[4] , puisque le passage du collège au lycée
se faisait désormais sur la base des résultats du contrôle continu.
Face à ce premier groupe, les voix des partisans de la suppression de la sixième s’étaient élevées, pour dénoncer son
caractère sélectif et injuste, et ses effets négatifs sur des enfants encore
très jeunes, en nuançant l’effet de cause à effet ente la suppression de cet
examen et la baisse du niveau des élèves.
Face à ce débat entre les deux camps,
ravivé depuis la dernière conférence de presse du ministre de l’éducation, nous
avons voulu analyser les deux points de vue en présence, pour essayer de saisir
les raisons et les aboutissements de chaque point de vue et contribuer par ce
moyen à enrichir le débat.
Première partie : le camp des supporters
de l’idée du rétablissement des évaluations certificatives externes à la fin de
chaque cycle.
Ce premier camp, favorable au retour de
l’évaluation certificative externe, avance souvent quatre justificatifs pour
défendre son point de vue ; ces justificatifs sont :
1.
La société et l’école ont besoin
d’évaluation certificative à la fin de chaque cycle.
Les partisans du rétablissement des
évaluations des élèves à la fin de chaque cycle et du concours de sixième en
particulier affirment que :
a.
La société en général, et l’école en particulier, a
besoin d’évaluer les acquis des élèves périodiquement, par une évaluation externe ;
elles ont aussi besoin d’évaluer les performances du système éducatif ; il
n’est guère de l’intérêt de la société ni de l’école d’attendre la fin des
études au lycée, c'est-à-dire l’examen du baccalauréat, pour avoir une idée sur
l’état de son enseignement , car, à ce moment, c’est trop tard pour tenter de remédier
aux lacunes et aux insuffisances constatées.
b.
L’existence des évaluations certificatives de fin de
cycles comme l’examen d’entrée en 7° année ou le DFEEB ont toujours joué le
rôle de catalyseur et de motivation pour les enseignants, les élèves et leurs
parents ; c’est ainsi qu’on voyait les directeurs choisir les meilleurs
enseignants pour leur confier les classes terminales ( 6° et 9°) ; on
voyait aussi les instituteurs s’investir d’une façon particulière afin
d’assurer le meilleur taux de réussite avec
leurs classes, ce qui représente pour eux une véritable consécration
morale et professionnelle ; or cette ambiance est devenue très rare depuis
la disparition des évaluations externes évoquées précédemment.
2.
Le système éducatif a besoin de filtres
pour gérer les flux
Les partisans d’un retour aux évaluations
externes (particulièrement de la sixième) justifient leur point de vue en
affirmant que le système éducatif a besoin de filtres pour trier les produit de
l’école,, selon des critères précis et connus par tout le monde ;ces filtres
ont en général deux fonctions :
a.
S’assurer et vérifier que le système éducatif a bien
rempli sa mission qui consiste dans le cas tunisien à « garantir une
formation solide et équilibrée et aider les élèves à acquérir les savoirs et
les compétences nécessaires »[5]
b.
Classer les élèves en fonction de leurs compétences et
leurs capacités, ce qui permet de gérer « les flux des élèves » qui
arrivent au niveau scolaire supérieur, tel le passage de l’école primaire à
l’école préparatoire, ou de celle-ci au lycée. On entend généralement par le
contrôle des flux deux aspects :
§ Le premier, c’est d’éviter le passage
d’élèves aux niveaux supérieurs sans qu’ils aient acquis les compétences
requises qui leurs permettraient de poursuivre les études avec succès.
§ Le deuxième, c’est d’orienter les élèves
vers les formations ou les sections les mieux adaptées à leurs profils et leurs
moyens.
C’était la
fonction du concours de la sixième au cours des années soixante et soixante-dix ;
en effet, ce concours excluait un grand nombre d’élèves et leurs fermait les
portes de l’enseignement secondaire, d’une part ; et d’autre part, il
assurait la gestion des flux des heureux admis en orientant les plus âgés vers
l’enseignement secondaire court , et vers l’enseignement secondaire long pour
les plus jeunes.
Les flux des élèves de la sixième année
primaire
Orientés au secondaire court
|
Orientés au secondaire long
|
Admis
|
Inscrit en 6°
|
Année scolaire
|
||
%
|
nbre
|
%
|
nbre
|
nbre
|
||
38,56%
|
11944
|
61,44%
|
19033
|
30977
|
140067
|
1971-72
|
27,83%
|
9438
|
72,17%
|
24480
|
33918
|
160320
|
1974-75
|
31,95%
|
20246
|
68,05%
|
431116
|
63362
|
170648
|
1981-82
|
3.
L’échec du système d’évaluation adopté
depuis la suppression de la sixième et de la neuvième
Depuis la réforme de 1992, le ministère a décidé d’accorder une place
centrale à l’évaluation interne au niveau de l’école primaire,(réalisée par l’enseignant dans sa classe, dans le cadre du contrôle continu) ;
et c’est sur la base de cette évaluation que se décide le passage de l’école
primaire au deuxième cycle de l’enseignement de base (les écoles préparatoires) ;
dès 2001, ce système s’étend aussi pour le passage des élèves des écoles
préparatoires vers les lycées.
C’est ainsi que le contrôle continu et l’évaluation interne sont devenus
les principaux leviers de commandes des flux des élèves ; seulement, et
d’après les partisans du retour aux anciennes pratiques, le nouveau système a montré ses limites, et ce fut un échec,
touché par des pratiques malsaines: (cours particuliers consacrés à préparer les
examens du lendemain , notes de complaisance) ; ce système est de plus en plus
contesté par les élèves et leurs parents ; et pour étayer ces conclusions
, les partisans du retour aux évaluations externes s’appuient sur les décisions
du ministère lui-même, qui a institué un concours pour orienter les élèves vers
les collèges pilotes depuis 2007, refusant de se fier aux évaluations internes ;
ou encore, quand le ministère avait décidé la même année de mettre en place une évaluation régionale
externe au niveau de la quatrième année de l’école primaire[6], dans le but d’avoir une idée plus exacte
sur le niveau des élèves, afin de corriger les lacunes éventuelles ; et
enfin, quand le ministère a recommandé d’organiser des devoirs communs au
niveau des écoles ou de la circonscription pédagogique, pensant rehausser par
cette mesure la qualité des tests d’évaluation.
4.
Le système éducatif a besoin de données
objectives pour assurer le suivi, l’évaluation et la réforme.
Tous les systèmes éducatifs ,de part le monde, ont besoin d’avoir des
données statistiques objectives pour évaluer leurs rendements ; or, les
résultats des évaluations certificatives
externes périodiques des élèves
constituent un élément essentiel pour les chercheurs en éducation, quand il
s’agit d’évaluer le rendement du système ou de concevoir des réformes au niveau
des structures de l’enseignement ou des programmes ou encore des méthodes et
des pratiques pédagogiques et des programmes de formations des enseignants ;
or l’absence de telles données constitue un handicap pour le système tunisien.
Telles sont les preuves qu’avancent des partisans du retour aux
évaluations classiques pour sauver l’école tunisienne, et puis, n’est-ce pas ce
que ne cessent de revendiquer les instituteurs et surtout les professeurs des
collèges et des lycées, disent les partisans du retour des évaluations externes.
Deuxième
partie : le camp des opposants au retour des évaluations externes telles
que la « sixième »
En face des partisans du retour aux évaluations externes certificatives
à la fin de chaque cycle, les voix des opposants à ce retour n’ont pas baissé
le ton, réfutant les justifications de l’autre camp ; en effet pour ceux-
là :
1.
les évaluations externes n’entraineraient pas
forcément une amélioration du niveau des acquis des élèves.
Pour ces opposants, il serait naïf de croire que le rétablissement de la
sixième et de la neuvième va contribuer à améliorer et à relever le niveau des
élèves, et va garantir la qualité de l’enseignement ; et pour preuve, ils
avancent deux situations concrètes :
§ la première est relative à l’absence de
ce type d’évaluation dans la plupart des systèmes éducatifs de par le monde
développé ; et pourtant, ces systèmes sont loin d’être des systèmes en
état d’échec ; bien au contraire, certains d’entre eux sont considérés
comme des modèles de réussite et d’efficacité et sont devenus la destination
préférée des responsables politiques et des spécialistes en éducation de tous
les pays, tel le système éducatif finlandais dont les règlements bannissent
toute forme de sélection au moment de l’accession à l’école et tout au long de
l’enseignement de base ; ses règlements interdisent aussi le recours aux
examens externes au terme de l’enseignement de base[7].
En 2010, un homme politique français[8] a cru bon de rétablir la sixième en France,
en proposant de « " défendre
une idée forte : l’entrée au collège ne doit se faire que pour l’enfant
qui maîtrise totalement les savoirs fondamentaux ". " Mon idée – ajoute-t-il – est de créer un examen de fin de CM2, d’évaluation des enfants.
Ce serait un examen de passage en sixième ".
La
proposition a provoqué des réactions très virulentes de la part des
associations des parents et des spécialistes en éducation qui n’ont vu dans cette proposition qu’
« un dispositif passéiste qui ne résout rien » et va « à contre-courant des tendances actuelles des
experts qui consistent à réduire au maximum le hiatus primaire-collège »
§
la deuxième est puisée
dans l’histoire de l’école tunisienne qui nous apprend que le concours d’entrée
à l’enseignement secondaire a continué à exister jusqu’au début des années quatre-vingt
dix , et pourtant le niveau des élèves n’était pas brillant ; il suffit de
lire le rapport de la commission [9] qui fut chargée en 1967 , d’évaluer
les résultats de la première décennie de la réforme de 1958 , pour s’en
convaincre ; on y lit notamment que « les résultats de l’enseignement
primaire laissaient à désirer. Le nombre des élèves qui accèdent aux cycles
secondaire et moyen ne dépasse pas en effet 40% de l’effectif total, en dépit
de la complaisance manifestée dans certains cas[10]… un pourcentage considérable d’élèves du cycle primaire ne réussit pas à
suivre l’enseignement moyen »[11]
2.
le rétablissement de
l’examen de la sixième signifie le retour à la sélection et l’élitisme et la
remise en question de l’unité de l’enseignement de base obligatoire.
Il serait, peut être utile, de rappeler
que l’abandon de l’examen d’entrée en 1° année de l’enseignement secondaire ( équivalent de la 7 ° année
actuelle) s’inscrivait dans le cadre de la mise en place de l’enseignement de
base, avec ses deux cycles complémentaires ( primaire et préparatoire), et que
l’enfant ne peut quitter avant l’âge de 16 ans .Les opposants au retour de la
sixième pensent que ce retour va briser l’unité de l’enseignement de base et va
exclure un nombre très important d’élèves, avant l’âge de l’enseignement obligatoire ,
comme ce fut le cas avant ( voir le tableau ci-dessous), et va activer le
marché des écoles privées qui vont récupérer les « rejetés » de
l’école publique, comme ce fut le cas au cours des années soixante- dix et les
années quatre- vingt.
Résultats de la sixième (Moyenne
calculée pour la période 1963-1971)
38%
|
Taux d’admission
|
43%
|
Taux de redoublement
|
19%
|
Taux d’abandon
|
3.
les systèmes éducatifs
n’ont pas besoin d’ évaluations certificatives externes pour évaluer leur
rendement ; en effet, il existe d’autres moyens et d’autres mécanismes qui
peuvent remplir cette mission avec beaucoup d’efficacité ; d’ailleurs, la
loi d’orientation sur l’éducation et l’enseignement scolaire[13] avait prévu, dans son
article 60, ceci « Sont organisées périodiquement, au niveau nationale
des évaluations qui concernent un échantillon d’élèves de différents niveaux
d’enseignement. Ces évaluations ont pour objectif de vérifier le degré
d’atteinte des objectifs fixés relativement à la qualité des apprentissages
réalisés et à la valeur des acquis de l’élève.C’est la preuve que ,quand le
minitère avait décidé de se passer des évaluations certificatives en fin de
cycle, il a prévu d’autres mécanismes ; seulement, il faudrait reconnaitre
que ces mécanismes n’ont pas été sollicités régulièrement[14] ; le ministère a,
par contre, décidé de prendre part aux évaluations des acquis des élèves
organisées par des organismes internationaux comme PISA[15] ,Tims[16].
4.
Le rétablissement des évaluations externes et
le contrôle continu : Enfin , pour les
opposants ,le retour à la sixième ne
pourrait guère ,à lui seul, résoudre les problèmes de l’évaluation interne et
les dérives des pratiques du système de
contrôle continu ; au contaire, ce
retour va donner un coup de pouce au marché des cours particuliers et au
bachotage au niveau des classes terminales , et va
exacerber les inégalités des chances puisque les élèves issus de milieu modeste
seront incapables de faire face au coût de ces cours particuliers.
Épilogue :
Le débat entre les deux
camps , très ancien mais ravivé ces derniers jours, est en réalité un débat
entre les partisans d’une école élitiste et sélective et les partisans d’une
école démocratique, ouverte à tous les enfants, sans exclusions et sans
barrières.
Ce type de débat est, aujourd’hui, dépassé à l’échelle internationale ; la plupart des systèmes
éducatifs l’ont tranché. Qu’il continue à être posé dans notre pays , nous
parait être le signe de notre incapacité à concevoir des nouvelles solutions
et de nouveaux remèdes aux nouveaux défis de l’école tunisienne ; si les
réussites sont nombreuses, la liste de nos échecs est aussi longue :succès mitigé de
l’approche par compétences,l’abandon de l’évaluation critériée des compétences à l’école primaire et le retour aux notes ,
aux moyennes et au classement.
Enfin, nous voulons
terminer ce papier par deux remarques ; la première concerne le fond et la
deuxième concerne la forme.
Au niveau du fond , il
nous semble que l’appel à un retour aux anciennes pratiques d’évaluation telles
que le concours de la sixième ( entre
autre) relève, plutôt , de la nostalgie d’un passé ( récent) glorifié à tort ;
ce retour n’est pas la bonne solution , car il a tendance à réduire les
problèmes de l’école tunisienne à la
question du système d’évaluation , considérée comme la solution miracle ;
or, nous pensons qu’un tel rétablissement pourrait compliquer l’état des choses
en jetant à la rue des milliers de jeunes, généralement de milieu modeste, de quartiers
et de régions défavorisés, avant d’avoir pu achever leur scolarité de base.
Sur le plan de la forme
, nous avons cru ( et espéré) que les méthodes et les pratiques ont changé, et
que les décideurs ont tiré les leçons
des échecs des réformes éducatives précédentes, dont les causes étaient entre
autre, les décisions d’en haut , le manque de préparation du terrain, l’absence
des études d’impact à court et moyen terme; mais le cours des choses et les
réactions qu’on lit dans les journaux nous rendent sceptiques quant à l’avenir
de cette dernière réforme.
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout
Tunis
le 4 septembre 2014
Articles sur le même
thème
[3] En 2010 la
commission de la qualité de l’enseignement constituée par plusieurs parties (
députés ,syndicats, enseignants, inspecteurs, directeurs et assistants
pédagogiques) avait proposé dans son rapport final l’institution d’une
évaluation à la fin de la sixième de l’enseignement de base , mais cette
proposition ne fut pas retenue car le taux de passage risquait de dégringoler.
[4] Le DFEEB est
devenu un examen facultatif depuis 2002
avec le ministre Moncer Rouissi , il a changé de fonction pour
devenir un concours d’accès aux lycées pilotes essentiellement et
secondairement pour repêcher les élèves
qui n’ont pas obtenu la moyenne annuelle et qui sont obligés de redoubler la
classe de neuvième. Depuis cette date le taux de participation à cet examen n’a
pas dépassé 50% des inscrits en 9° année.
[6] C’est en février 2007 ( le ministre Sadok Korbi) que fut décidé cet examen , la première
session eu lieu la même année !! trois ans plus tard il fut abandonné ( en 2010) avec le ministre
Hatem ben Salem
[9] Au mois de janvier 1967 la commission de l’éducation
issue de la commission des études socialistes du parti socialiste destourien ,présidé
par Ahmed ben Salah fut chargée d’évaluer l’état de l’école primaire et de proposer
des réformes , après 4 mois de consultations et de discussions avec une large
participation, la commission a présenté son rapport qui a comporté plusieurs
recommandations dont certaines ont été approuvées et appliquées dès la rentrée 1967 -68 par le ministre Mahmoud Messadi ,
d’autres réformes ont été appliquées plus tard par son successeur Ahmed ben
Salah.
[10] Le
président Bourguiba a évoqué la question dans un discours devant la commission de l’enseignement le 1° mars1967 « un grand nombre d’élèves sont admis au
secondaire et au moyen sans avoir obtenu la moyenne règlementaire . je me suis
laissé dire qu’on
a parfois racheté des élèves qui n’ont eu qu’une moyenne de 6 sur 20 , comment
un élève peut-il suivre utilement l’enseignement des lycées et des collèges avec
une moyenne si basse ? » l’action 3/3/67.
[11] Extrait
du rapport de la commission de l’enseignement primaire , le journal l’action du
4 juin 1967, Annuaire de l’Afrique du nord, vol VI -1967 - Paris 1977.
[12] Bousnina, M. (1991). Développement
scolaire et disparités régionales en Tunisie. Tunis: Publication de
l'Université de Tunis I.
[13] la loi d'orientation n°
2002-80 du 23 juillet 2002, relative à l'éducation et à l'enseignement scolaire http://www.edunet.tn/ressources/site_etab/regional/association/doc_ref/orientation.pdf
[14] Il ya eu une seule
évaluation au niveau de la 4° année primaire dont les résultats n’ont jamais
été publié.
[15] Pisa : Program
for International Student Assessment ou Programme international pour
le suivi des acquis des élèves évaluation menées par l'OCDE qui
visant à mesurer les performances des
systèmes éducatifs des pays membres et non membres. Elle se fait tous les trois
ans. La première étude fut menée en 2000
[16] TIMSS : Tendances
internationale sur les mathématiques et les sciences est une d'évaluations
internationales de la mathématique et la connaissance des étudiants du monde entier. Les
étudiants participants proviennent d'un ensemble diversifié de systèmes
éducatifs (pays ou juridictions régionales de pays) en termes de développement
économique, la situation géographique et la taille de la population. Dans
chacun des systèmes d'enseignement participant, un minimum de 4.500 à 5.000
étudiants sont évalués la Tunisie a participé en 2007 et 2011
Vaut mieux evsluer vos decosions mal etidiees avant de projeter vos echec de votre sysyem educatif sur nos petits
RépondreSupprimerCorriger le system , puis penser a l evaluation.
RépondreSupprimerLa correction doit etre a partir de la premiere annee.
Je pense pas qu on est plus developpe que la france ou la finland.
C vraiment des decisions mal etudiees de gens quo ne comrennent rien
Pouvez vous me dire ou est votre role et votre responsibilite dans cette decisions ?
RépondreSupprimerMonsieurs les inspecteurs, on veut entendre et voir vos reactions. Vous a qui on a confie l avenir de nos petits. Comment accepteriez vous tel decisions?
comment accepteriez vous d etre depasser?
vous n etes pas les mieux places a ameliorer notre systeme et a prendre les bonnes decisions?qu est ce qui vous cablent?
Ca gait mal au coeur de vous voir a la placw des spectateurs alors que vous devez eyres les decideurs et arreter ces decisions et corriger correctement le system avant de penser a l evaluation.
Je ne suis pas d accord sur cette decision plutot je refuse catégoriquement La correction doit etre a partir de la premiere annee..
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