dimanche 14 septembre 2014

Est-il utile de ressusciter le concours de la sixième ?

Introduction
Ces dernières semaines, et à l’occasion de la tenue d’un atelier de travail autour du système des examens scolaires en Tunisie[1], le Ministre de l’éducation a évoqué la possibilité de rétablir les évaluations à la fin de chaque cycle de l’enseignement de base ; c'est-à-dire à la fin de la sixième année et à la fin de la neuvième année.


Le 9 août, le journal électronique « Assabah news» avait rapporté sous le titre « le retour de la sixième » une déclaration du ministre à ce sujet, affirmant « que tout le système des examens pourrait changer et que le concours de la sixième pourrait être rétabli ...le ministère tend à introduire de grandes réformes sur le système éducatif en général et sur le système des examens en particulier ; ces réformes visent l’amélioration du système éducatif et l’intérêt de l’élève ».
Trois semaines après cette déclaration, le ministre de l’éducation annonça au cours d’une conférence de presse, tenue le 27 août 2014, au palais du gouvernement, une série de mesures décidées par le conseil des ministres au cours de sa réunion le jour même , parmi lesquelles « le rétablissement du caractère obligatoire de l’examen de sixième dès la prochaine année scolaire 2014 - 2015 et de l’examen de neuvième à partir  de l’ année scolaire 2017 - 2018 »[2] .
En réalité, on ne compte plus les voix qui n’ont pas cessé d’expliquer la baisse du niveau des élèves par l’absence des évaluations certificatives extérieures, appelant au rétablissement de ce type d’évaluation[3] ,et cela depuis qu’on a décidé de se passer du certificat d’études primaires en 1968, puis de l’examen d’entrée en première année secondaire ( connu sous le nom de sixième) en 1992 et son remplacement par un examen régional où les résultats du contrôle continu comptent pour 50% dans la décision de passage.
Des voix ont ensuite dénoncé la décision de finir avec l’examen régional, (en dépit de ses insuffisances), et de se limiter aux résultats du contrôle continu pour le passage en septième année de l’école de base, à la fin de l’année 2000- 2001 ; par la suite, le diplôme de fin d’études de l’enseignement de base, ( plus connu sous le nom de neuvième), a connu  le même sort, quand il est devenu un examen facultatif[4] , puisque le passage du collège au lycée se faisait désormais sur la base des résultats du contrôle continu.
Face à ce premier groupe, les voix des partisans de la suppression de la sixième s’étaient élevées, pour dénoncer son caractère sélectif et injuste, et ses effets négatifs sur des enfants encore très jeunes, en nuançant l’effet de cause à effet ente la suppression de cet examen et la baisse du niveau des élèves.   
Face à ce débat entre les deux camps, ravivé depuis la dernière conférence de presse du ministre de l’éducation, nous avons voulu analyser les deux points de vue en présence, pour essayer de saisir les raisons et les aboutissements de chaque point de vue et contribuer par ce moyen à enrichir le débat.
Première partie : le camp des supporters de l’idée du rétablissement des évaluations certificatives externes à la fin de chaque cycle.
Ce premier camp, favorable au retour de l’évaluation certificative externe, avance souvent quatre justificatifs pour défendre son point de vue ; ces justificatifs sont :
1.    La société et l’école ont besoin d’évaluation certificative à la fin de chaque cycle.
Les partisans du rétablissement des évaluations des élèves à la fin de chaque cycle et du concours de sixième en particulier affirment que :
a.     La société en général, et l’école en particulier, a besoin d’évaluer les acquis des élèves périodiquement, par une évaluation externe ; elles ont aussi besoin d’évaluer les performances du système éducatif ; il n’est guère de l’intérêt de la société ni de l’école d’attendre la fin des études au lycée, c'est-à-dire l’examen du baccalauréat, pour avoir une idée sur l’état de son enseignement , car, à ce moment, c’est trop tard pour tenter de remédier aux lacunes et aux insuffisances constatées.
b.    L’existence des évaluations certificatives de fin de cycles comme l’examen d’entrée en 7° année ou le DFEEB ont toujours joué le rôle de catalyseur et de motivation pour les enseignants, les élèves et leurs parents ; c’est ainsi qu’on voyait les directeurs choisir les meilleurs enseignants pour leur confier les classes terminales ( 6° et 9°) ; on voyait aussi les instituteurs s’investir d’une façon particulière afin d’assurer le meilleur taux de réussite avec  leurs classes, ce qui représente pour eux une véritable consécration morale et professionnelle ; or cette ambiance est devenue très rare depuis la disparition des évaluations externes évoquées précédemment.
2.    Le système éducatif a besoin de filtres pour gérer les flux
Les partisans d’un retour aux évaluations externes (particulièrement de la sixième) justifient leur point de vue en affirmant que le système éducatif a besoin de filtres pour trier les produit de l’école,, selon des critères précis et connus par tout le monde ;ces filtres ont en général deux fonctions :
a.     S’assurer et vérifier que le système éducatif a bien rempli sa mission qui consiste dans le cas tunisien à « garantir une formation solide et équilibrée et aider les élèves à acquérir les savoirs et les compétences nécessaires »[5]
b.    Classer les élèves en fonction de leurs compétences et leurs capacités, ce qui permet de gérer « les flux des élèves » qui arrivent au niveau scolaire supérieur, tel le passage de l’école primaire à l’école préparatoire, ou de celle-ci au lycée. On entend généralement par le contrôle des flux deux aspects :
§  Le premier, c’est d’éviter le passage d’élèves aux niveaux supérieurs sans qu’ils aient acquis les compétences requises qui leurs permettraient de poursuivre les études avec succès.
§  Le deuxième, c’est d’orienter les élèves vers les formations ou les sections les mieux adaptées à leurs profils et leurs moyens.
C’était la fonction du concours de la sixième au cours des années soixante et soixante-dix ; en effet, ce concours excluait un grand nombre d’élèves et leurs fermait les portes de l’enseignement secondaire, d’une part ; et d’autre part, il assurait la gestion des flux des heureux admis en orientant les plus âgés vers l’enseignement secondaire court , et vers l’enseignement secondaire long pour les plus jeunes.
     
                          Les flux des élèves de la sixième année primaire
Orientés au secondaire court
Orientés au secondaire long
Admis
Inscrit en 6°
Année scolaire
%
nbre
%
nbre
nbre
38,56%
11944
61,44%
19033
30977
140067
1971-72
27,83%
9438
72,17%
24480
33918
160320
1974-75
31,95%
20246
68,05%
431116
63362
170648
1981-82
3.    L’échec du système d’évaluation adopté depuis la suppression de la sixième et de la neuvième
Depuis la réforme de 1992, le ministère a décidé d’accorder une place centrale à l’évaluation interne au niveau de l’école primaire,(réalisée par l’enseignant dans sa classe, dans le cadre du contrôle continu) ; et c’est sur la base de cette évaluation que se décide le passage de l’école primaire au deuxième cycle de l’enseignement de base (les écoles préparatoires) ; dès 2001, ce système s’étend aussi pour le passage des élèves des écoles préparatoires vers les lycées.
C’est ainsi que le contrôle continu et l’évaluation interne sont devenus les principaux leviers de commandes des flux des élèves ; seulement, et d’après les partisans du retour aux anciennes pratiques, le nouveau système  a montré ses limites, et ce fut un échec, touché par des pratiques malsaines: (cours particuliers consacrés à préparer les examens du lendemain , notes de complaisance) ; ce système est de plus en plus contesté par les élèves et leurs parents ; et pour étayer ces conclusions , les partisans du retour aux évaluations externes s’appuient sur les décisions du ministère lui-même, qui a institué un concours pour orienter les élèves vers les collèges pilotes depuis 2007, refusant de se fier aux évaluations internes ; ou encore, quand le ministère avait décidé la même année  de mettre en place une évaluation régionale externe au niveau de la quatrième année de l’école primaire[6], dans le but d’avoir une idée plus exacte sur le niveau des élèves, afin de corriger les lacunes éventuelles ; et enfin, quand le ministère a recommandé d’organiser des devoirs communs au niveau des écoles ou de la circonscription pédagogique, pensant rehausser par cette mesure la qualité des tests d’évaluation.
4.    Le système éducatif a besoin de données objectives pour assurer le suivi, l’évaluation et la réforme.
Tous les systèmes éducatifs ,de part le monde, ont besoin d’avoir des données statistiques objectives pour évaluer leurs rendements ; or, les résultats des évaluations  certificatives externes  périodiques des élèves constituent un élément essentiel pour les chercheurs en éducation, quand il s’agit d’évaluer le rendement du système ou de concevoir des réformes au niveau des structures de l’enseignement ou des programmes ou encore des méthodes et des pratiques pédagogiques et des programmes de formations des enseignants ; or l’absence de telles données constitue un handicap pour le système tunisien.
Telles sont les preuves qu’avancent des partisans du retour aux évaluations classiques pour sauver l’école tunisienne, et puis, n’est-ce pas ce que ne cessent de revendiquer les instituteurs et surtout les professeurs des collèges et des lycées, disent les partisans du retour des évaluations externes.
Deuxième partie : le camp des opposants au retour des évaluations externes telles que la « sixième »
En face des partisans du retour aux évaluations externes certificatives à la fin de chaque cycle, les voix des opposants à ce retour n’ont pas baissé le ton, réfutant les justifications de l’autre camp ; en effet pour ceux- là :
1.    les évaluations externes n’entraineraient pas forcément une amélioration du niveau des acquis des élèves.
Pour ces opposants, il serait naïf de croire que le rétablissement de la sixième et de la neuvième va contribuer à améliorer et à relever le niveau des élèves, et va garantir la qualité de l’enseignement ; et pour preuve, ils avancent deux situations concrètes :
§  la première est relative à l’absence de ce type d’évaluation dans la plupart des systèmes éducatifs de par le monde développé ; et pourtant, ces systèmes sont loin d’être des systèmes en état d’échec ; bien au contraire, certains d’entre eux sont considérés comme des modèles de réussite et d’efficacité et sont devenus la destination préférée des responsables politiques et des spécialistes en éducation de tous les pays, tel le système éducatif finlandais dont les règlements bannissent toute forme de sélection au moment de l’accession à l’école et tout au long de l’enseignement de base ; ses règlements interdisent aussi  le recours   aux examens externes au terme de l’enseignement de base[7].
           En 2010, un homme politique français[8] a cru bon de rétablir la sixième en France, en proposant de « défendre une idée forte : l’entrée au collège ne doit se faire que pour l’enfant qui maîtrise totalement les savoirs fondamentaux ". " Mon idée – ajoute-t-il – est de créer un examen de fin de CM2, d’évaluation des enfants. Ce serait un examen de passage en sixième ".
 La proposition a provoqué des réactions très virulentes de la part des associations des parents et des spécialistes en éducation qui n’ont vu dans cette proposition qu’ « un dispositif passéiste qui ne résout rien » et va « à contre-courant des tendances actuelles des experts qui consistent à réduire au maximum le hiatus primaire-collège »
§  la deuxième est puisée dans l’histoire de l’école tunisienne qui nous apprend que le concours d’entrée à l’enseignement secondaire a continué à exister jusqu’au début des années quatre-vingt dix , et pourtant le niveau des élèves n’était pas brillant ; il suffit de lire le rapport de la commission [9]  qui fut chargée en 1967 , d’évaluer les résultats de la première décennie de la réforme de 1958 , pour s’en convaincre ; on y lit notamment que  «  les résultats de l’enseignement primaire laissaient à désirer. Le nombre des élèves qui accèdent aux cycles secondaire et moyen ne dépasse pas en effet 40% de l’effectif total, en dépit de la complaisance manifestée dans certains cas[10]… un pourcentage considérable d’élèves du cycle primaire ne réussit pas à suivre l’enseignement moyen »[11]
2.    le rétablissement de l’examen de la sixième signifie le retour à la sélection et l’élitisme et la remise en question de l’unité de l’enseignement de base obligatoire.
Il serait, peut être utile, de rappeler que l’abandon de l’examen d’entrée en 1° année de l’enseignement  secondaire ( équivalent de la 7 ° année actuelle) s’inscrivait dans le cadre de la mise en place de l’enseignement de base, avec ses deux cycles complémentaires ( primaire et préparatoire), et que l’enfant ne peut quitter avant l’âge de 16 ans .Les opposants au retour de la sixième pensent que ce retour va briser l’unité de l’enseignement de base et va exclure un nombre très important d’élèves,  avant l’âge de l’enseignement obligatoire , comme ce fut le cas avant ( voir le tableau ci-dessous), et va activer le marché des écoles privées qui vont récupérer les « rejetés » de l’école publique, comme ce fut le cas au cours des années soixante- dix et les années quatre- vingt.  

Résultats de la sixième (Moyenne calculée pour la période 1963-1971)

38%
Taux d’admission
43%
Taux de redoublement
19%
Taux d’abandon
 (Bousnina, 1991)[12]
3.    les systèmes éducatifs n’ont pas besoin d’ évaluations certificatives externes pour évaluer leur rendement ; en effet, il existe d’autres moyens et d’autres mécanismes qui peuvent remplir cette mission avec beaucoup d’efficacité ; d’ailleurs, la loi d’orientation sur l’éducation et l’enseignement scolaire[13] avait prévu, dans son article 60, ceci «  Sont organisées périodiquement, au niveau nationale des évaluations qui concernent un échantillon d’élèves de différents niveaux d’enseignement. Ces évaluations ont pour objectif de vérifier le degré d’atteinte des objectifs fixés relativement à la qualité des apprentissages réalisés et à la valeur des acquis de l’élève.C’est la preuve que ,quand le minitère avait décidé de se passer des évaluations certificatives en fin de cycle, il a prévu d’autres mécanismes ; seulement, il faudrait reconnaitre que ces mécanismes n’ont pas été sollicités régulièrement[14] ; le ministère a, par contre, décidé de prendre part aux évaluations des acquis des élèves organisées  par des organismes internationaux comme PISA[15] ,Tims[16].
4.     Le rétablissement des évaluations externes et le contrôle continu :  Enfin , pour les opposants ,le retour à la sixième  ne pourrait guère ,à lui seul, résoudre les problèmes de l’évaluation interne et les dérives des pratiques  du système de contrôle continu ; au contaire,  ce retour va donner un coup de pouce au marché des cours particuliers et au bachotage au niveau des classes terminales , et va exacerber les inégalités des chances puisque les élèves issus de milieu modeste seront incapables de faire face au coût de ces cours particuliers.
Épilogue :
Le débat entre les deux camps , très ancien mais ravivé ces derniers jours, est en réalité un débat entre les partisans d’une école élitiste et sélective et les partisans d’une école démocratique, ouverte à tous les enfants, sans exclusions et sans barrières.
Ce type de débat est, aujourd’hui, dépassé à l’échelle internationale ; la plupart des systèmes éducatifs l’ont tranché. Qu’il continue à être posé dans notre pays , nous parait être le signe de notre incapacité à concevoir des nouvelles solutions et de nouveaux remèdes aux nouveaux défis de l’école tunisienne ; si les réussites sont nombreuses, la liste de nos  échecs est aussi longue :succès mitigé de l’approche par compétences,l’abandon de l’évaluation  critériée des compétences  à l’école primaire et le retour aux notes , aux moyennes et au classement.
Enfin, nous voulons terminer ce papier par deux remarques ; la première concerne le fond et la deuxième concerne la forme. 
Au niveau du fond , il nous semble que l’appel à un retour aux anciennes pratiques d’évaluation telles que le concours de la sixième  ( entre autre) relève, plutôt , de la nostalgie d’un passé ( récent) glorifié à tort ; ce retour n’est pas la bonne solution , car il a tendance à réduire les problèmes de l’école tunisienne  à la question du système d’évaluation , considérée comme la solution miracle ; or, nous pensons qu’un tel rétablissement pourrait compliquer l’état des choses en jetant à la rue des milliers de jeunes, généralement de milieu modeste, de quartiers et de régions défavorisés, avant d’avoir pu achever leur scolarité de base.  
Sur le plan de la forme , nous avons cru ( et espéré) que les méthodes et les pratiques ont changé, et que les décideurs  ont tiré les leçons des échecs des réformes éducatives précédentes, dont les causes étaient entre autre, les décisions d’en haut , le manque de préparation du terrain, l’absence des études d’impact à court et moyen terme; mais le cours des choses et les réactions qu’on lit dans les journaux nous rendent sceptiques quant à l’avenir de cette dernière réforme.
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout
Tunis  le 4 septembre 2014  
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[1] La journée de réflexion s’est tenue le 9 août 2014 au CENAFE de Carthage
[2] Bouhlel .S. les nouvelles mesures éducatives - Assabah , vendredi 29 août 2014
[3] En 2010 la commission de la qualité de l’enseignement constituée par plusieurs parties ( députés ,syndicats, enseignants, inspecteurs, directeurs et assistants pédagogiques) avait proposé dans son rapport final l’institution d’une évaluation à la fin de la sixième de l’enseignement de base , mais cette proposition ne fut pas retenue  car le taux de passage risquait  de dégringoler.

[4] Le DFEEB est devenu un examen facultatif depuis 2002  avec le ministre Moncer Rouissi , il a changé de fonction pour devenir un concours d’accès aux lycées pilotes essentiellement et secondairement pour repêcher  les élèves qui n’ont pas obtenu la moyenne annuelle et qui sont obligés de redoubler la classe de neuvième. Depuis cette date le taux de participation à cet examen n’a pas dépassé 50% des inscrits en 9° année.
[5] L’article 48 de la loi d’orientation de l’éducation et de l’enseignement scolaire  de 2002.           
[6] C’est en février  2007 ( le ministre Sadok Korbi)  que fut décidé cet examen , la première session eu lieu la même année !! trois ans plus tard  il fut abandonné ( en 2010) avec le ministre Hatem ben Salem

[7] Paul Robert - la Finlande : un modèle éducatif pour la France. Esf éditeur ,2008 ; pp 29-34
[8] Il s’agit de Jean-François Copé , président de l’Unp   (24 octobre2010)
[9] Au mois de janvier 1967 la commission de l’éducation issue de la commission des études socialistes du parti socialiste destourien ,présidé par Ahmed ben Salah fut chargée d’évaluer l’état de l’école primaire et de proposer des réformes , après 4 mois de consultations et de discussions avec une large participation, la commission a présenté son rapport qui a comporté plusieurs recommandations dont certaines ont été approuvées et appliquées dès la rentrée  1967 -68 par le ministre Mahmoud Messadi , d’autres réformes ont été appliquées plus tard par son successeur Ahmed ben Salah.
[10]  Le président Bourguiba a évoqué la question dans un discours devant la commission de l’enseignement   le  1° mars1967   « un grand nombre d’élèves sont admis au secondaire et au moyen sans avoir obtenu la moyenne règlementaire . je me suis laissé dire qu’on a parfois racheté des élèves qui n’ont eu qu’une moyenne de 6 sur 20 , comment un élève peut-il suivre utilement l’enseignement des lycées et des collèges  avec une moyenne si basse ? » l’action 3/3/67.
[11] Extrait du rapport de la commission de l’enseignement primaire , le journal l’action du 4 juin 1967, Annuaire de l’Afrique du nord, vol VI -1967 - Paris 1977.


[12] Bousnina, M. (1991). Développement scolaire et disparités régionales en Tunisie. Tunis: Publication de l'Université de Tunis I.
[13] la loi d'orientation n° 2002-80 du 23 juillet 2002, relative à l'éducation et à l'enseignement scolaire   http://www.edunet.tn/ressources/site_etab/regional/association/doc_ref/orientation.pdf
[14] Il ya eu une seule évaluation au niveau de la 4° année primaire dont les résultats n’ont jamais été publié.
[15] Pisa : Program for International Student Assessment ou Programme international pour le suivi des acquis des élèves  évaluation  menées par l'OCDE qui visant à  mesurer les performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres. Elle se fait tous les trois ans. La première étude fut menée en 2000
[16] TIMSS : Tendances internationale sur les mathématiques et les sciences est une d'évaluations internationales de la mathématique et la connaissance des étudiants du monde entier. Les étudiants participants proviennent d'un ensemble diversifié de systèmes éducatifs (pays ou juridictions régionales de pays) en termes de développement économique, la situation géographique et la taille de la population. Dans chacun des systèmes d'enseignement participant, un minimum de 4.500 à 5.000 étudiants sont évalués la Tunisie a participé en 2007 et 2011

4 commentaires:

  1. Vaut mieux evsluer vos decosions mal etidiees avant de projeter vos echec de votre sysyem educatif sur nos petits

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  2. Corriger le system , puis penser a l evaluation.
    La correction doit etre a partir de la premiere annee.
    Je pense pas qu on est plus developpe que la france ou la finland.
    C vraiment des decisions mal etudiees de gens quo ne comrennent rien

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  3. Pouvez vous me dire ou est votre role et votre responsibilite dans cette decisions ?
    Monsieurs les inspecteurs, on veut entendre et voir vos reactions. Vous a qui on a confie l avenir de nos petits. Comment accepteriez vous tel decisions?
    comment accepteriez vous d etre depasser?
    vous n etes pas les mieux places a ameliorer notre systeme et a prendre les bonnes decisions?qu est ce qui vous cablent?
    Ca gait mal au coeur de vous voir a la placw des spectateurs alors que vous devez eyres les decideurs et arreter ces decisions et corriger correctement le system avant de penser a l evaluation.

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  4. Je ne suis pas d accord sur cette decision plutot je refuse catégoriquement La correction doit etre a partir de la premiere annee..

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