La correction des copies à l’examen du
baccalauréat est une opération aussi délicate qu’importante. Le sort des candidats
en dépend. C’est pour cette raison que les différents textes relatifs à l'organisation
de l’examen du baccalauréat lui accordent une attention particulière, afin
d'assurer l’objectivité et l’équité de l’évaluation des copies, la crédibilité
de l’examen, et la valeur du diplôme.
Les
autorités qui veillent sur cet examen accordent à la phase de la correction des
copies toute l’attention qu’elle mérite, en faisant appel à des professeurs
correcteurs compétents, intègres et probes, et en choisissant avec soin et
rigueur les responsables et les contrôleurs qui seront chargés de superviser
toute l’opération de la correction.
Comment se déroule la correction ? Quels sont les
différents types de correction adoptés ? Quelles sont les garanties
prévues par les dispositions légales dans le domaine de la correction ? Telles
sont les questions que nous allons essayer de traiter dans cette note.
I. les types de correction
Généralement, il existe cinq types de correction
des copies du baccalauréat :
1.
La correction unique ou individuelle, qui consiste à charger un enseignant
de l’évaluation ; les notes qu’il attribue sont, dans ce cas, définitives.
Ce type d’évaluation est le plus ancien (depuis le baccalauréat en 1957 et
probablement avant), et il continue à être utilisé pour l’évaluation de la
plupart des épreuves.
2.
La deuxième correction : elle consiste à confier à un deuxième
correcteur les copies qui ont obtenues au cours de la première évaluation une
note inférieure à un seuil donné ; par exemple 5 sur 20.
Les arrêtés, organisant l’examen
du baccalauréat, montrent comment gérer la deuxième correction et la manière de
calculer la note finale ; et nous y reviendrons dans le détail plus loin.
Ce deuxième type de correction a existé entre 1957et 1981.
3.
La double correction : elle consiste à évaluer toutes les copies par
deux de correcteurs séparément ; chacun attribue sa note sans laisser
aucune trace sur les copies qu’il corrige, (ni ratures, ni observations …) ;
il doit porter les notes et les observations sur un imprimé spécialement conçu
à cet effet ; il faut préciser que le deuxième correcteur ne doit pas se
concerter avec le premier correcteur.
La double correction est supervisée par
le chef de jury de correction ; celui-ci compare les notes attribuées et
classe les copies en deux groupes : un premier où l’écart entre les deux
évaluations est acceptable, et un autre où l’écart est excessif.
L’application de ce type de correction a
commencé depuis 1981, et continue à être pratiqué aujourd’hui ; les textes
des arrêtés expliquent la manière de traiter les différences ; nous y
reviendrons dans le détail plus loin.
4.
La troisième correction : ce type de correction est une
sorte de recours, lorsque l’écart entre les deux correcteurs est jugé excessif ;
le chef de jury de la correction désigne alors un troisième correcteur pour une
nouvelle évaluation ; ce type d’évaluation a débuté avec la double
correction en 1981, en vertu des dispositions de l’article 13 de l’arrêté
relatif à l’'organisation de l'examen du baccalauréat.
5.
La correction de régulation. Contrairement aux quatre types précédents, ce dernier type de correction a
une fonction formative, quand le chef de jury, lors de contrôle de la
double correction détecte des écarts excessifs qui dépassent six points ; il réunit les auteurs de
ces évaluations, car il ya un problème qui traduit peut- être des représentations différentes du
barème ou une divergence sur la réponse attendue ; le chef de jury se doit de
rectifier tout ceci car leurs persistances porteraient atteinte à la qualité de
l’évaluation et à l’équité. (paragraphe -c- de l’article 13 de l’arrêté de l’année 2000)
En plus de ces cinq types
de correction, on peut évoquer une autre procédure que
nous appelons procédure de " suivi et vérification de la correction ", qui
consiste à contrôler les copies corrigées individuellement, afin de s'assurer que le barème est bien
respecté , que toutes les parties ont été bien notées, qu’ il n'y avait pas
d’omissions , et que le total des points
partiels est correct . Cette tâche
" est assurée par « une commission consultative de contrôle »,
sous la direction du chef de jury ; ces commissions ont été créées dès
1981 (article 13 de l’arrêté 1981) .
II. La correction et les structures d’accueil de la
correction
Il semble que l’opération de la
correction individuelle était perçue comme une tâche simple, qui va de soi, et
qui n’a pas besoin ni d’un encadrement, ni d’explication ni de contrôle. Les
premiers arrêtés d'organisation de l'examen du baccalauréat ne lui ont consacré
que quelques lignes. Celui[1] de 1957 s’est limité à indiquer
que " les correcteurs des
compositions ne doivent pas connaitre les noms des candidats dont ils corrigent
les copies, ajoutant que" la valeur de chaque épreuve est exprimée par une
note variant entre zéro et vingt ; cette note est multipliée par le
coefficient attribué aux différentes épreuves" (articles 22 et 24).
En fait, la correction des copies du
baccalauréat a connu une évolution au niveau de son organisation qui tendait à lui assurer plus de rigueur et d’équité ;
nous allons essayer de tracer cette évolution dans ce qui suit :
1.
De 1957 à 1980 : la correction était
sans encadrement ou supervision pédagogique
Au début, l’organisation de la
correction des copies était rudimentaire ; le président du centre
d’examen constitue des jurys composés par des enseignants des
classes terminales ; chaque correcteur prend en charge un certain nombre
de séries de sa spécialité ; les copies sont accompagnées des sujets de
l’examen et de quelques indications (barème).
Le professeur correcteur emporte chez lui les copies (la
correction se faisait à la maison), qu’il remettra au centre de correction
selon un calendrier préétabli.
Le
jour des délibérations, les différents jurys se réunissent pour reporter les
notes sur les procès verbaux des examens et pour délibérer ; ils
établissent les listes des résultats qui seront affichées au centre même.
2.
A partir de 1981 : la correction
des copies s’effectue dans des centres de correction.
Depuis les années quatre-vingt,
l’opération de la correction des copies a connu une évolution marquée par la
distinction entre deux types de centres d'examen :[2]
a)
Des centres d’écrit où les candidats passent les
épreuves écrites de l’examen.
b)
Des centres de correction qui abritent toutes les
opérations en rapport avec la correction : Annexe1 comme le décachetage des copies (enlèvement des en-têtes
qui portent des informations sur l’identité du candidat), la correction des
copies sur place sous la supervision d’un responsable pédagogique (inspecteurs,
conseillers pédagogiques, professeurs expérimentés), enfin les délibérations et
la proclamation des résultats.
Le ministre de l’éducation désigne à la tête de chaque
centre un président (parmi le corps des inspecteurs) qui est« responsable
de toutes les opérations relatives à la correction des épreuves et le bon
déroulement des délibérations des jurys d’admission », c'est-à-dire qu’il
est chargé de veiller sur le bon déroulement de toutes les opérations en
rapport avec la correction, comme :
· La préparation des copies pour la correction
pour en assurer l’anonymat (attribution de numéro secret à chaque série et à
chaque candidat)
· La constitution des jurys de correction
et l’établissement d’un calendrier pour la correction.
· L’organisation des délibérations :
une fois la correction terminée, les correcteurs se transforment en jury
d’admission ; ils se chargent d’établir les procès verbaux (versement des
notes, calcul des moyennes) et de délibérer pour établir les résultats.
· La proclamation des résultats et la
préparation des diplômes.
Ainsi la correction des copies gagne en
qualité grâce à l’encadrement pédagogique et scientifique ; l’opération
est réalisée sur place ; les copies ne quittent plus le centre de correction ;
les jurys de correction sont regroupés dans des centres de correction ;
cette pratique s’est poursuivie jusqu’en 1991.
3.
Le nouvel arrêté 1992 relatif à l'examen
du baccalauréat amène de nouvelles améliorations.
La réforme de 1991[3] a amené une réorganisation
de toutes les opérations liées à la correction des épreuves du baccalauréat ; le nouvel arrêté[4] de 1992 amena deux
principales innovations en rapport avec la correction des copies :
a.
La première est d’ordre organisationnel :
il s’agit de la création de centres de
collecte et de distribution, à côté des centres de correction et des centres d’écrit
(L’idée de créer des centres de
ramassage et de distribution remonte à l’année scolaire 1988-1989, ils ont
vu le jour en juin 1990)[5]. Ces nouveaux centres
collectent les copies à partir des centres d’écrit pour les traiter (décachetage),
avant de les distribuer sur les centres de correction, selon un planning précis.
Grâce à cette procédure, l’anonymat des
copies est assuré totalement, puisque les centres de correction n’ont aucune possibilité
de connaitre l’origine des copies et l’identité des candidats. Toutes les opérations :
correction, délibération et résultats, sont réalisées en utilisant des codes.
Il faut noter que l’une des causes qui serait à l’origine de cette mesure, ce
sont les plaintes des candidats , de leurs parents et même de leurs enseignants
(fondées ou non) qui avancent que les
correcteurs, avec l’ancienne organisation, arrivent à connaitre l’origine
géographique des copies ; ce qui pourrait avoir des effets sur
l’évaluation.
b.
La deuxième innovation était d’ordre pédagogique : il s’agit de la création de commissions
ad hoc chargées de " fixer les
critères et les barèmes de correction au niveau national. «cela s’est traduit
pratiquement par la mise en place de commissions nationales par discipline,
pour valider le corrigé et le barème (préparés par la commission du choix des
sujets) ; chaque commission est composée par les présidents des
jurys de correction de tous les centres de correction du pays.
Chaque commission se réunit, juste
après la passation de l’épreuve qui la concerne, pour élaborer le corrigé et le
barème, prenant en compte ce qui est attendu des candidats et les exigences du
programme, pour assurer l’équité entre les candidats, dans tous les centres de correction,
en rapprochant les points de vue des différents correcteurs.
Au premier jour de la correction, le président du jury,
qui a déjà participé aux travaux du Commission nationale, réunit tous les correcteurs,
pour leur présenter le corrigé et le barème ; ils procèdent ensuite à les
tester, en corrigeant quelques copies. Ce
n’est qu’après cette séance, qui peut prendre toute une matinée, que démarre la
correction des copies sous la supervision du président du jury.
Cette procédure, qui représente un progrès qualitatif
dans la correction de l'examen national qui s’effectue dans des centres dédiés
à cet effet, avec un encadrement pédagogique et scientifique, est fondée sur
des barèmes nationaux appliqués par tous les correcteurs, dans tous les centres
de correction.
La correction des épreuves se poursuit
jusqu’à aujourd’hui selon cette même formule qui a connu quelques améliorations.
III - La deuxième correction et la double correction
Nous avons déjà indiqué que la deuxième
correction et la double correction sont parmi les modes de correction appliqués
dans l’évaluation des copies aux examens de baccalauréat tunisien (voir plus
haut). Dans cette troisième partie, on
va essayer d’en faire l’histoire.
1.
La deuxième correction
La deuxième correction fut instituée en
1957[6] avec le premier arrêté
relatif à l’organisation de l’examen du baccalauréat de l'enseignement
secondaire. Son article 25 stipule qu’ une deuxième correction est nécessaire , si la note attribuée est égale ou inférieur à 6 sur 20
" ; cette mesure est limitée à trois matières seulement qui sont « la
composition arabe, ( et la composition française pour les séries transitoires), pour toutes les séries de la première partie du baccalauréat , et la dissertation de philosophie pour les séries de la deuxième partie ". Si les deux évaluations
diffèrent, la note finale sera la moyenne des deux.
Ce système restera en vigueur pendant
une longue période, de 1957 à 1980, avec quelques changements touchant les matières
concernées par la deuxième correction ; comme :
-
L'ajout de l'histoire et de la géographie qui étaient parmi les épreuves écrites dans toutes les
séries ; l’arrêté de 1963[7] dont l’article 25 dit :
"qu’ en ce qui concerne les épreuves écrites dans la composition d' arabe
et de la composition française , la philosophie, l'histoire et la géographie ,
une deuxième correction aura lieu si la
note attribuée par le premier correcteur
est égale ou inférieure à 6 sur 20 ; le note finale sera la moyenne des deux notes " .
-
la suppression de la composition française (qui ne
fait plus partie des épreuves écrites) et l’histoire et
géographie en 1970
-
ou le changement du seuil à partir duquel la deuxième
correction devient nécessaire ; il s’agit des notes égales ou en dessous
de 5 sur 20 (article 12 de la nouvel arrêté de 1970 (
Le choix des matières qui faisaient l’objet d’une
deuxième correction s’explique par deux raisons, à savoir :
- La nature des épreuves qui reposent sur
la rédaction et la composition، et qui sont
des épreuves difficiles à évaluer d’une manière objective .
- L’existence de notes éliminatoires dans
certaines de ces matières, telle que la composition arabe où la note égale ou inférieure à 5 sur 20 entraine l’élimination
du candidat.
2.
La double correction et la troisième correction
Rappelons que la double correction consiste à
l’évaluation de la même copie par deux correcteurs séparément ; chaque
correcteur évalue, individuellement et sans concertation avec l'autre
évaluateur (d’ailleurs ils ne sont pas censé se connaitre, L'objectif est de
garantir une évaluation plus fiable et plus juste.
a)
Le terme de la double correction est apparu pour la première fois en 1981, avec le nouvel arrêté relatif l' examen du baccalauréat ; son article 13
précise que " pour les épreuves écrites relatives aux matières spécifiques
de chaque section , il est procédé
à une double correction, ou le cas
échéant, on fait appel à une commission consultative de contrôle ; et si les
notes attribuées par les deux correcteurs diffèrent, la note de l’épreuve sera la
moyenne arithmétique des deux notes ; toutefois si l’écart est jugé excessif, il sera procédé
à une nouvelle correction de la copie , et la note attribuée sera définitive " .
Il est à noter le manque de précision et de clarté dans ce texte, en effet :
-
Il ne précise pas les
matières spécifiques qui sont concernées
par la double correction[8] , et celles qui sont du ressort des commissions consultatives de contrôle ( l’annexe de
l’arrêté dressé la liste des matières spécifiques pour chaque section) , et il n’y a aucune indication sur la nature
de la tâche des commissions consultatives ; nous savons que dans la
pratique , elle consistait à contrôler la correction individuelle, comme nous l'avons expliqué déjà en présentant ce
premier type de correction .
-
L’arrêté a également laissé la porte ouverte pour
estimer " l’écart excessif» qui nécessite une troisième correction.
b)
En 1992, la double
correction fut codifiée : l’application de la double
correction a connu au niveau de son application
de nombreuses difficultés,
obligeant le législateur à revoir le texte qui la régissant. Cela a été fait avec la publication
de textes d’application de la loi 65 de 1991 sur le système éducatif[9], et en particulier l’arrêté relatif à
l’organisation du baccalauréat de 1992[10], qui a chargé le ministre de
l’éducation de fixer les matières concernées par la double correction et les
modes de calcul de la note finale par arrêté ministériel.
Depuis lors, la double correction a connu de nombreux changements,
parmi lesquels on peut citer :
· La publication du premier arrêté ministériel
fixant la liste des matières concernées par la double correction et la
procédure d'attribution des notes finales à l'examen du baccalauréat en 1994[11] ; l’arrêté a limité
la double correction à deux matières : l’épreuve de littérature et de
civilisation arabe (section lettres) et
l’épreuve de philosophie (toutes sections), (art 1)
En outre, l’arrêté a
estimé qu’un écart qui ne dépasse pas deux points entre les deux
notes attribuées, est acceptable ; dans ce cas, la note finale sera la
moyenne arithmétique des deux notes attribuées ; mais si l'écart est
supérieur à deux points, la note finale sera celle que les deux professeurs
correcteurs s'accordent d'attribuer après une discussion organisée à cet effet
par le président de la commission de correction.
Au cas où cette
discussion n'aboutit pas à un accord, la note finale sera la moyenne
arithmétique des deux notes attribuées. Cette pratique, très critiquée par les
correcteurs fut révisée après deux sessions.
·
L’ajout
de l’épreuve d économie pour la section économie et gestion (arrêté 1996[12] ) à
la liste des matières concernées par la double correction, après la décision de séparer
les deux matières spécifiques de cette section)
, et l'adoption d'un nouveau système de traitement des écarts entre les deux
évaluations qui stipule:
- Que, quand l’écart ne dépasse pas trois points, la note finale
sera la moyenne arithmétique des deux notes.
-
Si
l’écart dépasse ce seuil, la copie sera soumise à une évaluation par deux
nouveaux correcteurs collectivement.
Cette
procédure a, elle aussi, soulevé beaucoup de critiques dont la principale est
l’ignorance des deux premières évaluations ; elle a été aussi à l’origine
de l’augmentation du nombre des copies concernées pour atteindre parfois le
tiers des copies ; ce qui alourdit la correction ; la procédure fut
de nouveau modifiée après quatre sessions.
·
En
2000, une nouvelle procédure : l’arrêté
de mars 2000 a introduit une nouvelle façon de traiter les écarts excessifs qui
dépassent trois points ; elle consiste à :
-
L’Institution
d’une troisième correction pour toutes les copies dont l’écart serait supérieure
à 3 et inférieur à 6 ; la note finale sera la moyenne arithmétique de la
note de la troisième correction et la meilleures des deux premières
évaluations.
-
Et
l’institution d’une évaluation de régulation pour les cas où l’écart dépasse 6
points ; ce nouveau type d’évaluation se fait sous la supervision du
président de jury, parce que cet écart excessif
traduit un disfonctionnement quelque part qui nécessite une mise au
point avec les deux correcteurs pour assurer le bon déroulement de l’évaluation
du reste des copies.
Depuis, le système de la double
correction s’est stabilisé ; elle concerne les épreuves d’arabe pour toutes les sections[13] , malgré le changement de la consistance
et nature des épreuves de philosophie
et celles d’arabe , pour les sections non
littéraires , avec l’abandon de la
dissertation et l’adoption des sujets composés qui nécessitent des réponses courtes , se
rapprochant des questions objectives qui
ne nécessitent pas une double correction , et qui peuvent se suffire d’un contrôle par des commissions de suivi et de vérification.
Conclusion
Telles sont
les caractéristiques du processus de correction des copies à l'examen du baccalauréat,
Il nous semble que ces différentes mesures offrent une garantie quant à la
qualité de l’évaluation. D'autre part, toutes ces procédures ont donné au
processus d'évaluation des copies des candidats d’avantage de crédibilité et la
fiabilité.
Néanmoins, il
nous semble qu’il est nécessaire de faire évoluer ces procédures en modifiant
l’article qui interdit l’accès aux copies des candidats et prévoir des délais
de recours qui permettent d’éviter des injustices dont l’origine serait des défaillances
matérielle telles que l’omission , les erreurs de calcul… de telles mesures ne
font que renforcer la confiance des parents et des candidats.
Hédi bouhouch & Mongi Akrout , inspecteurs
généraux de l’éducation.
Tunis Mai 2014
Voir comment se passe la correction ailleurs
En France
En Algérie
Correction
du bac : comment ça se passe, les enseignants évaluent et le logiciel délibère
Annexe1 : évolution du nombre des centres de
correction
La session
|
Nombre de candidats
|
Nombre de centres
|
1983
|
20505
|
7
|
1988
|
47267
|
13
|
1989
|
51146
|
16
|
2000
|
104361
|
29
|
2010
|
104361
|
31
|
.
[1] Arrêté du ministre de l’instruction du 17 avril 1957 relatif au
régime du baccalauréat de l’enseignement
[2] Arrêté du ministre de l’éducation nationale du16 avril 1981
relatif à l’organisation de l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire,
jort n°28 du 24 avril 1981
[4] L’arrêté du 24 juin 1992,
relatif au régime de l'examen du baccalauréat
[6] Arrêté u ministre de l’instruction du 17 Avril 1957 , relatif à
l’examen du baccalauréat de
l’enseignement secondaire
[7] Arrêté du 1 avril 1963 relatif au régime du baccalauréat de
l’enseignement secondaire qui a remplacé l’arrêté du 17 avril 1957, Jort n°6 du
2 avril 1963.
[8] Ce
manque a été comblé par des notes de
service qui a précisé que la double correction concernait seulement deux
matières, l’épreuve de littérature arabe et celle de philosophie pour la
section lettres , les commissions consultatives de contrôle étaient chargées
du suivi l’évaluation des autres matières
spécifiques.
[10] L’arrêté relatif à l’organisation du baccalauréat de 1992 qui a
abrogé et remplacé l’arrêté de 1981
[11] Arrêté du ministre de l'éducation et des sciences du 30 avril
1994, fixant la liste des matières concernées par la double correction et la
procédure d'attribution des notes finales à l'examen du baccalauréat. Journal
Officiel de la République Tunisienne N° 37 - 13 Mai 1994
[12] Arrêté du ministre de
l’éducation et de l’enseignement supérieur du 28 mars 1996 modifiant l’arrêté
du 30 avril 1994.
[13] L’épreuve d’arabe fut généralisée à partir de la session 2008 (excepté
la section sport)
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