lundi 2 juin 2014

Comment se déroule la correction des copies au Baccalauréat Tunisien ?

La correction des copies à l’examen du baccalauréat est une opération aussi délicate qu’importante. Le sort des candidats en dépend. C’est pour cette raison que les différents textes relatifs à l'organisation de l’examen du baccalauréat lui accordent une attention particulière, afin d'assurer l’objectivité et l’équité de l’évaluation des copies, la crédibilité de l’examen, et la valeur du diplôme.
Les autorités qui veillent sur  cet examen  accordent à la phase de la correction des copies toute l’attention qu’elle mérite, en faisant appel à des professeurs correcteurs compétents, intègres et probes, et en choisissant avec soin et rigueur les responsables et les contrôleurs qui seront chargés de superviser toute l’opération de la correction.
 Comment se déroule la correction ? Quels sont les différents types de correction adoptés ? Quelles sont les garanties prévues par les dispositions légales dans le domaine de la correction ? Telles sont les questions que nous allons essayer de traiter dans cette note.
I. les types de correction
Généralement, il existe cinq types de correction des copies du baccalauréat :
1.      La correction unique ou individuelle, qui consiste à charger un enseignant de l’évaluation ; les notes qu’il attribue sont, dans ce cas, définitives. Ce type d’évaluation est le plus ancien (depuis le baccalauréat en 1957 et probablement avant), et il continue à être utilisé pour l’évaluation de la plupart des épreuves.
2.      La deuxième correction : elle consiste à confier à un deuxième correcteur les copies qui ont obtenues au cours de la première évaluation une note inférieure à un seuil donné ; par exemple 5 sur 20.
Les arrêtés,  organisant l’examen du baccalauréat, montrent comment gérer la deuxième correction et la manière de calculer la note finale ; et nous y reviendrons dans le détail plus loin. Ce deuxième type de correction a existé entre 1957et 1981.
3.    La double correction : elle consiste à évaluer toutes les copies par deux de correcteurs séparément ; chacun attribue sa note sans laisser aucune trace sur les copies qu’il corrige, (ni ratures, ni observations …) ; il doit porter les notes et les observations sur un imprimé spécialement conçu à cet effet ; il faut préciser que le deuxième correcteur ne doit pas se concerter avec le premier   correcteur.
         La double correction est supervisée par le chef de jury de correction ; celui-ci compare les notes attribuées et classe les copies en deux groupes : un premier où l’écart entre les deux évaluations est acceptable, et un autre où l’écart est excessif.
L’application de ce type de correction a commencé depuis 1981, et continue à être pratiqué aujourd’hui ; les textes des arrêtés expliquent la manière de traiter les différences ; nous y reviendrons dans le détail plus loin.
4.               La troisième correction : ce type de correction est une sorte de recours, lorsque l’écart entre les deux correcteurs est jugé excessif ; le chef de jury de la correction désigne alors un troisième correcteur pour une nouvelle évaluation ; ce type d’évaluation a débuté avec la double correction en 1981, en vertu des dispositions de l’article 13 de l’arrêté relatif à l’'organisation de l'examen du baccalauréat.
5.                La correction de régulation. Contrairement aux quatre types  précédents, ce dernier type de correction a une fonction  formative,  quand le chef de jury, lors de contrôle de la double correction détecte des écarts excessifs qui dépassent  six points ; il réunit les auteurs de ces évaluations,   car il ya un problème qui traduit  peut- être des représentations différentes du barème ou une  divergence sur la réponse  attendue ; le chef de jury se doit de rectifier tout ceci car leurs persistances porteraient atteinte à la qualité de l’évaluation et à l’équité. (paragraphe -c- de l’article 13 de l’arrêté de l’année 2000)
En plus de ces cinq  types  de correction, on peut évoquer une autre procédure  que  nous appelons procédure de " suivi  et vérification de la correction ", qui consiste à contrôler les copies corrigées   individuellement,  afin de s'assurer que le barème est bien respecté , que toutes les parties ont été bien notées, qu’ il n'y avait pas d’omissions , et que le total  des points partiels est correct  . Cette tâche " est assurée par « une commission consultative de contrôle », sous la direction du chef de jury ; ces commissions ont été créées dès 1981 (article 13 de l’arrêté 1981) .
II. La correction et les structures d’accueil de la correction
Il semble que l’opération de la correction individuelle était perçue comme une tâche simple, qui va de soi, et qui n’a pas besoin ni d’un encadrement, ni d’explication ni de contrôle. Les premiers arrêtés d'organisation de l'examen du baccalauréat ne lui ont consacré que quelques lignes. Celui[1] de 1957 s’est limité à indiquer que   " les correcteurs des compositions ne doivent pas connaitre les noms des candidats dont ils corrigent les copies, ajoutant que" la valeur de chaque épreuve est exprimée par une note variant entre zéro et vingt ; cette note est multipliée par le coefficient attribué aux différentes épreuves" (articles 22 et 24).
En fait, la correction des copies du baccalauréat a connu une évolution au niveau de son organisation qui tendait à  lui assurer plus de rigueur et d’équité ; nous allons essayer de tracer cette évolution dans ce qui suit :
1.    De 1957 à 1980 : la correction était sans encadrement ou supervision pédagogique
Au début, l’organisation de la correction des copies était   rudimentaire ; le président du centre d’examen constitue des jurys composés par des enseignants des classes terminales ; chaque correcteur prend en charge un certain nombre de séries de sa spécialité ; les copies sont accompagnées des sujets de l’examen et de quelques indications (barème).
 Le professeur correcteur emporte chez lui les copies (la correction se faisait à la maison), qu’il remettra au centre de correction selon un calendrier préétabli.
 Le jour des délibérations, les différents jurys se réunissent pour reporter les notes sur les procès verbaux des examens et pour délibérer ; ils établissent les listes des résultats qui seront affichées au centre même.
2.    A partir de 1981 : la correction des copies s’effectue dans des centres de correction.
Depuis les années quatre-vingt, l’opération de la correction des copies a connu une évolution marquée par la distinction entre deux types de centres d'examen :[2]
a)    Des centres d’écrit où les candidats passent les épreuves écrites de l’examen.
b)   Des centres de correction qui abritent toutes les opérations en rapport avec la correction : Annexe1 comme le décachetage des copies (enlèvement des en-têtes qui portent des informations sur l’identité du candidat), la correction des copies sur place sous la supervision d’un responsable pédagogique (inspecteurs, conseillers pédagogiques, professeurs expérimentés), enfin les délibérations et la proclamation des résultats.
Le ministre de l’éducation désigne à la tête de chaque centre un président (parmi le corps des inspecteurs) qui est« responsable de toutes les opérations relatives à la correction des épreuves et le bon déroulement des délibérations des jurys d’admission », c'est-à-dire qu’il est chargé de veiller sur le bon déroulement de toutes les opérations en rapport avec la correction, comme :
·       La préparation des copies pour la correction pour en assurer l’anonymat (attribution de numéro secret à chaque série et à chaque candidat)
·       La constitution des jurys de correction et l’établissement d’un calendrier pour la correction.
·       L’organisation des délibérations : une fois la correction terminée, les correcteurs se transforment en jury d’admission ; ils se chargent d’établir les procès verbaux (versement des notes, calcul des moyennes) et de délibérer pour établir les résultats.
·       La proclamation des résultats et la préparation des diplômes.
Ainsi la correction des copies gagne en qualité grâce à l’encadrement pédagogique et scientifique ; l’opération est réalisée sur place ; les copies ne quittent plus le centre de correction ; les jurys de correction sont regroupés dans des centres de correction ; cette pratique s’est poursuivie jusqu’en 1991.
3.    Le nouvel arrêté 1992 relatif à l'examen du baccalauréat amène de nouvelles améliorations.
La réforme de 1991[3] a amené une réorganisation de toutes les opérations liées à la correction des épreuves du baccalauréat ; le nouvel arrêté[4] de 1992 amena deux principales innovations en rapport avec la correction des copies :
a.    La première est d’ordre organisationnel : il s’agit de la création de centres de collecte et de distribution, à côté des centres de correction et des centres d’écrit (L’idée de créer  des centres de ramassage  et de distribution  remonte à l’année scolaire 1988-1989, ils ont vu le jour  en juin 1990)[5]. Ces nouveaux centres collectent les copies à partir des centres d’écrit pour les traiter (décachetage), avant de les distribuer sur les centres de correction, selon un planning précis.
 Grâce à cette procédure, l’anonymat des copies est assuré totalement, puisque les centres de correction n’ont aucune possibilité de connaitre l’origine des copies et l’identité des candidats. Toutes les opérations : correction, délibération et résultats, sont réalisées en utilisant des codes. Il faut noter que l’une des causes qui serait à l’origine de cette mesure, ce sont les plaintes des candidats , de leurs parents et même de leurs enseignants (fondées ou non)  qui avancent que les correcteurs, avec l’ancienne organisation, arrivent à connaitre l’origine géographique des copies ; ce qui pourrait avoir des effets sur l’évaluation.
b.    La deuxième innovation était d’ordre pédagogique : il s’agit de la création de commissions ad hoc chargées de  " fixer les critères et les barèmes de correction au niveau national. «cela s’est traduit pratiquement par la mise en place de commissions nationales par discipline, pour valider le corrigé et le barème (préparés par la commission du choix des sujets) ; chaque commission est composée par les présidents des jurys de correction de tous les centres de correction   du pays.
 Chaque commission se réunit,   juste après la passation de l’épreuve qui la concerne, pour élaborer le corrigé et le barème, prenant en compte ce qui est attendu des candidats et les exigences du programme, pour assurer l’équité entre les candidats, dans tous les centres de correction, en rapprochant les points de vue des différents correcteurs.
 Au premier jour de la correction, le président du jury, qui a déjà participé aux travaux du Commission nationale, réunit tous les correcteurs, pour leur présenter le corrigé et le barème ; ils procèdent ensuite à les tester, en corrigeant quelques copies.  Ce n’est qu’après cette séance, qui peut prendre toute une matinée, que démarre la correction des copies sous la supervision du président du jury.
 Cette procédure, qui représente un progrès qualitatif dans la correction de l'examen national qui s’effectue dans des centres dédiés à cet effet, avec un encadrement pédagogique et scientifique, est fondée sur des barèmes nationaux appliqués par tous les correcteurs, dans tous les centres de correction.
La correction des épreuves se poursuit jusqu’à aujourd’hui selon cette même formule qui a connu quelques améliorations.
III - La deuxième correction et la double correction
Nous avons déjà indiqué que la deuxième correction et la double correction sont parmi les modes de correction appliqués dans l’évaluation des copies aux examens de baccalauréat tunisien (voir plus haut).  Dans cette troisième partie, on va essayer d’en faire l’histoire.
1.    La deuxième correction
La deuxième correction fut instituée en 1957[6] avec le premier arrêté relatif à l’organisation de l’examen du baccalauréat de l'enseignement secondaire. Son article 25 stipule qu’ une deuxième correction  est nécessaire , si la note  attribuée est égale ou inférieur à 6 sur 20 " ; cette mesure est limitée à trois matières seulement qui sont « la composition arabe, ( et la composition française  pour les séries  transitoires), pour toutes les séries  de la première partie  du baccalauréat , et la dissertation de  philosophie pour les séries  de la deuxième partie  ". Si les deux évaluations diffèrent, la note finale sera la moyenne des deux.
Ce système restera en vigueur pendant une longue période, de 1957 à 1980, avec quelques changements touchant les matières concernées par la deuxième correction ; comme :
-      L'ajout de l'histoire et de la géographie  qui étaient parmi les épreuves écrites dans toutes les séries ;  l’arrêté  de 1963[7] dont l’article 25 dit : "qu’ en ce qui concerne les épreuves écrites dans la composition d' arabe et de la composition française , la philosophie, l'histoire et la géographie , une deuxième correction  aura lieu si la note attribuée par  le premier correcteur est égale ou inférieure à 6 sur 20 ; le note finale sera  la moyenne  des deux notes " .
-      la suppression de la composition française (qui ne fait plus partie des épreuves écrites) et l’histoire et géographie en 1970
-      ou le changement du seuil à partir duquel la deuxième correction devient nécessaire ; il s’agit des notes égales ou en dessous de 5 sur 20 (article 12 de la nouvel arrêté de 1970 (
Le choix des matières qui faisaient l’objet d’une deuxième correction s’explique par deux raisons, à savoir :
- La nature des épreuves qui reposent sur la rédaction et la composition، et qui sont des épreuves difficiles à évaluer d’une manière objective .
-  L’existence de notes éliminatoires dans certaines de ces matières, telle que la composition arabe où la note  égale ou inférieure à 5 sur 20 entraine l’élimination du candidat.
2.    La double correction et la troisième correction
 Rappelons que la double correction consiste à l’évaluation de la même copie par deux correcteurs séparément ; chaque correcteur évalue, individuellement et sans concertation avec l'autre évaluateur (d’ailleurs ils ne sont pas censé se connaitre, L'objectif est de garantir une évaluation plus fiable et plus juste.
a)    Le terme de la double correction est apparu pour la première fois  en  1981, avec le  nouvel arrêté  relatif  l' examen du baccalauréat ; son article 13 précise que " pour les épreuves écrites relatives aux matières spécifiques de chaque section  , il est procédé à  une  double correction, ou   le cas échéant, on fait appel à  une commission  consultative de contrôle ; et si les notes attribuées par les deux correcteurs  diffèrent, la note de l’épreuve sera la moyenne arithmétique des deux notes ; toutefois  si l’écart est jugé excessif, il sera procédé à  une nouvelle correction de la copie  , et la note  attribuée sera définitive " .
Il est à noter le manque de précision et de clarté dans ce texte, en effet :
-      Il ne précise pas les  matières spécifiques qui sont concernées  par la double correction[8] , et celles  qui sont du ressort des commissions  consultatives de contrôle ( l’annexe de l’arrêté dressé la liste des matières spécifiques pour chaque section)  , et il n’y a aucune indication sur la nature de la tâche  des commissions  consultatives ; nous savons que dans la pratique , elle consistait à contrôler la correction individuelle,  comme  nous l'avons expliqué déjà en présentant ce premier type de correction .
-      L’arrêté a également laissé la porte ouverte pour estimer " l’écart excessif» qui nécessite une troisième correction.
b)   En 1992,  la double correction fut codifiée : l’application  de la double correction a connu au niveau de son application  de  nombreuses difficultés, obligeant le législateur à revoir le texte qui la  régissant. Cela a été fait avec la publication de textes d’application de la loi 65 de 1991 sur le système éducatif[9], et en particulier l’arrêté relatif à l’organisation du baccalauréat de 1992[10], qui a chargé le ministre de l’éducation de fixer les matières concernées par la double correction et les modes de calcul de la note finale par arrêté ministériel.
Depuis lors, la double correction a connu de nombreux changements, parmi lesquels on peut citer :
·       La publication du premier arrêté ministériel fixant la liste des matières concernées par la double correction et la procédure d'attribution des notes finales à l'examen du baccalauréat en 1994[11] ; l’arrêté a limité la double correction à deux matières : l’épreuve de littérature et de civilisation arabe (section lettres) et l’épreuve de philosophie (toutes sections), (art 1)
                          En outre, l’arrêté a estimé qu’un  écart qui  ne dépasse pas deux points entre les deux notes attribuées, est acceptable ; dans ce cas, la note finale sera la moyenne arithmétique des deux notes attribuées ; mais si l'écart est supérieur à deux points, la note finale sera celle que les deux professeurs correcteurs s'accordent d'attribuer après une discussion organisée à cet effet par le président de la commission de correction.
Au cas où cette discussion n'aboutit pas à un accord, la note finale sera la moyenne arithmétique des deux notes attribuées. Cette pratique, très critiquée par les correcteurs fut révisée après deux sessions.
·       L’ajout de l’épreuve d économie pour la section économie et gestion (arrêté 1996[12] ) à la liste des matières concernées par la double correction, après la décision de séparer les deux matières spécifiques  de cette section) , et l'adoption d'un nouveau système de traitement des écarts entre les deux évaluations qui stipule:
- Que, quand l’écart ne dépasse pas trois points, la note finale sera la moyenne arithmétique des deux notes.
-      Si l’écart dépasse ce seuil, la copie sera soumise à une évaluation par deux nouveaux correcteurs collectivement.
Cette procédure a, elle aussi, soulevé beaucoup de critiques dont la principale est l’ignorance des deux premières évaluations ; elle a été aussi à l’origine de l’augmentation du nombre des copies concernées pour atteindre parfois le tiers des copies ; ce qui alourdit la correction ; la procédure fut de nouveau modifiée après quatre sessions.
·          En 2000, une nouvelle procédure : l’arrêté de mars 2000 a introduit une nouvelle façon de traiter les écarts excessifs qui dépassent trois points ; elle consiste à :
-        L’Institution d’une troisième correction pour toutes les copies dont l’écart serait supérieure à 3 et inférieur à 6 ; la note finale sera la moyenne arithmétique de la note de la troisième correction et la meilleures des deux premières évaluations.
-      Et l’institution d’une évaluation de régulation pour les cas où l’écart dépasse 6 points ; ce nouveau type d’évaluation se fait sous la supervision du président de jury, parce que cet écart excessif  traduit un disfonctionnement quelque part qui nécessite une mise au point avec les deux correcteurs pour assurer le bon déroulement de l’évaluation du reste des copies.
Depuis, le système de la double correction s’est stabilisé ; elle concerne  les épreuves  d’arabe pour toutes les sections[13]  , malgré le changement de la consistance et   nature des épreuves   de philosophie  et celles d’arabe , pour les sections non littéraires , avec l’abandon  de la dissertation et l’adoption des sujets composés  qui nécessitent des réponses courtes , se rapprochant des questions objectives  qui ne nécessitent pas une double correction , et  qui peuvent se  suffire d’un contrôle par  des commissions  de suivi et de vérification.
Conclusion
Telles sont les caractéristiques du processus de correction des copies à l'examen du baccalauréat, Il nous semble que ces différentes mesures offrent une garantie quant à la qualité de l’évaluation. D'autre part, toutes ces procédures ont donné au processus d'évaluation des copies des candidats d’avantage de crédibilité et la fiabilité.
Néanmoins, il nous semble qu’il est nécessaire de faire évoluer ces procédures en modifiant l’article qui interdit l’accès aux copies des candidats et prévoir des délais de recours qui permettent d’éviter des injustices dont l’origine serait des défaillances matérielle telles que l’omission , les erreurs de calcul… de telles mesures ne font que renforcer la confiance des parents et des candidats.
Hédi bouhouch & Mongi Akrout , inspecteurs généraux de l’éducation.
Tunis Mai 2014
Voir comment se passe la correction ailleurs
En France
En Algérie



Annexe1 : évolution du nombre des centres de correction
La session
Nombre de candidats
Nombre de centres
1983
20505
7
1988
47267
13
1989
51146
16
2000
104361
29
2010
104361
31


.










[1] Arrêté du ministre de l’instruction du 17 avril 1957 relatif au régime du baccalauréat de l’enseignement 
[2] Arrêté du ministre de l’éducation nationale du16 avril 1981 relatif à l’organisation de l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire, jort n°28 du 24 avril 1981
[3] Loi n°91-65  du 29 juillet  1991relative au système éducatif.
[4] L’arrêté du 24 juin 1992, relatif au régime de l'examen du baccalauréat
[5] Rapport sur le déroulement des examens et des concours scolaires , 11 juillet  aout 1989
[6] Arrêté u ministre de l’instruction du 17 Avril 1957 , relatif à l’examen du baccalauréat  de l’enseignement secondaire
[7] Arrêté du 1 avril 1963 relatif au régime du baccalauréat de l’enseignement secondaire qui a remplacé l’arrêté du 17 avril 1957, Jort n°6 du 2 avril 1963.
[8] Ce manque  a été comblé par des notes de service qui a précisé que la double correction concernait seulement deux matières, l’épreuve de littérature arabe et celle de philosophie pour la section lettres , les  commissions  consultatives de contrôle  étaient chargées du suivi l’évaluation des  autres matières spécifiques.
[9] Vu la loi n° 91-65 du 29 juillet 1991 relative au système éducatif,
[10] L’arrêté relatif à l’organisation du baccalauréat de 1992 qui a abrogé et remplacé l’arrêté de 1981
[11] Arrêté du ministre de l'éducation et des sciences du 30 avril 1994, fixant la liste des matières concernées par la double correction et la procédure d'attribution des notes finales à l'examen du baccalauréat. Journal Officiel de la République Tunisienne N° 37 - 13 Mai 1994
[12] Arrêté du  ministre de l’éducation et de l’enseignement supérieur du 28 mars 1996 modifiant l’arrêté du 30 avril 1994.
[13] L’épreuve d’arabe fut généralisée à partir de la session 2008 (excepté la section sport)
Cliquez ici pour la version AR

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire