Je crois que la grande importance que la plupart des tunisiens attachent au baccalauréat vient du fait qu'ils ont pris pleinement conscience que les clés du changement ne sont plus entre leurs mains et que toutes les richesses, qui les ont nourris de la faim pendant des décennies, sont devenues, aujourd'hui de simples « glands », qui suffisent à peine à garantir les salaires et les traitements de la fin du mois.