lundi 27 mars 2017

Radioscopie sur l’évolution quantitative de l’enseignement en République Tunisienne : vue générale. Quatrième extrait : Le déséquilibre entre les régions




Le blog poursuit cette semaine la reproduction du rapport présenté par M° Chedly Ayari , en 1971 , alors qu’il occupait le poste de Ministre de l’éducation , et nous consacrons ce numéro au quatrième extrait dans lequel l’auteur évoque   le déséquilibre interrégional  . Pour revenir au premier extrait, CLIQUER ICI, au deuxième, CLIQUER ICI, et  au troisième, CLIQUER ICI.

Le système éducatif tunisien a connu à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix une période de gestation dans un climat politique crispé et une instabilité à la tête du département de l’éducation nationale[1] après le limogeage du Ministre Ahmed Ben Salah, c’est aussi une période de passage du modèle de développement socialiste au modèle libéral. 
Au cours de cette période, le secteur de l’éducation a connu un coup d’arrêt aux réformes lancées par Ben Salah et le démarrage d’une réflexion au niveau central et régional sur l’école  , c’est ainsi qu’on a vu la constitution de plusieurs commissions [2] et le lancement de nombreuses études et rapports [3] dont le but suprême était de concevoir les bases d’une nouvelle politique éducative différente de celle adoptée depuis l’indépendance qui s’est avérée très couteuse et faiblement performante.
Le blog pédagogique a souhaité présenter à ses lecteurs des extraits du rapport préparé par M°Chedly Ayari en avril 1971 pour les idées qu’il contient et qui peuvent nous aider à comprendre l’état de l’enseignement tunisien aujourd’hui. Pour ce faire, nous avons choisi de présenter les extraits choisis selon l’ordre suivant :
Le premier extrait : l’introduction du rapport ;
Le deuxième extrait : le déséquilibre selon les catégories d’âge.
Le troisième extrait : le déséquilibre selon le genre ;
Le quatrième extrait : le déséquilibre entre les régions.

4- a- Le déséquilibre entre les gouvernorats  au niveau de l'enseignement primaire
Tableau 11: Evolution des taux de scolarisation au niveau du primaire filles/garçons par gouvernorat pour les enfants entre 6 et 13 ans
Année scolaire
1966-1967
1967- 1968
1968-1969
Gouvernorat
en âge d'être scolarisé
scolarisé
%
en âge d'être scolarisé
scolarisé
%
en âge d'être scolarisé
scolarisé
%
Tunis
167276
144858
86,60%
175534
152356
86,80%
183670

0,00%
Bizerte
76456
59400
77,69%
77639
61427
79,12%
73754

0,00%
Béja
78332
49616
63,34%
79229
50869
64,21%
79934

0,00%
Jendouba
64024
35318
55,16%
64507
37155
57,60%
65232

0,00%
Kef
76864
49231
64,05%
77695
50170
64,57%
78646

0,00%
Kasserine
49589
25658
51,74%
49994
26723
53,45%
50445

0,00%
Gafsa
76354
50261
65,83%
78113
52293
66,95%
79712

0,00%
Mednine
55859
40185
71,94%
56678
43117
76,07%
57343

0,00%
Gabès
47442
36133
76,16%
48182
37810
78,47%
48854

0,00%
Sfax
99407
79771
80,25%
101610
82448
81,14%
103633

0,00%
Kairouan
63806
40859
64,04%
64357
42354
65,81%
65018

0,00%
Sousse
124970
105349
84,30%
127688
110081
86,21%
130228

0,00%
Nabeul
74971
61047
81,43%
76728
63992
83,40%
78507

0,00%
Total
1055350
777686
73,69%
1077954
810795
75,22%
1094976

0,00%

L'étude des déséquilibres dans l'augmentation de la diffusion de l’enseignement  au niveau des gouvernorats du pays nécessite un découpage  précis  du territoire tunisien en villes, villages et groupements  ruraux ... car une analyse au niveau des gouvernorats  quelle que soit sa facilité ne nous permet pas de préciser le type de déséquilibre dans l'augmentation de la diffusion de l'enseignement  et de ses causes au niveau régional,  en effet entre l’entame de la construction  du bâtiment et l’attitude   des différents groupes sociaux et professionnels vis-à-vis  de la diffusion de l'enseignement,  la question de  l’augmentation de la diffusion de l'enseignement reste  soumise à divers facteurs locaux que nous devons connaitre.
Partant de ces remarques, nous reconnaissons que l'analyse que nous ferons, reste insuffisante  car l'unité territoriale «le gouvernorat» ne reflète pas suffisamment  la réalité géographique et ni les réalités géo- économiques et géo-humaines qui peuvent  impacter  la diffusion de l’enseignement. Ainsi, le tableau 11 nous montre que la dispersion des taux  de diffusion de l'enseignement entre tous les gouvernorats  de la République est élevé -  en effet s’il est vrai que tous les gouvernorats  avaient enregistré des progrès dans le déploiement de l'enseignement au cours des dernières années, la différence est restée significative entre le gouvernorat de Tunis (91,73%) et  celui de Jendouba (64.55 %) - il y a six gouvernorats parmi les treize qui ont des taux plus faibles que la moyenne nationale (80,16%) , parmi ces six gouvernorats  cinq sont situés au  centre et à l'ouest  du pays , il s’agit  de Beja , Jendouba , le  Kef , Kasserine et Kairouan - le sixième est le gouvernorat de Gafsa.
Et contrairement à ce que l’on croyait, le sud tunisien à l’exception du gouvernorat de Gafsa n’est pas dans cette situation et, c’est plutôt  le centre et l'ouest de la république, qui sont caractérisés par plus de retard dans la diffusion de l’enseignement, alors que les gouvernorats du nord et du nord-est (Tunis - Bizerte - Nabeul),  et du Sahel (Sousse et Sfax ) jouissent relativement de  plus de chance à ce niveau.
Nous ne trouvons pas de  difficultés  pour affirmer l’existence  d'une solide relation entre le niveau de la diffusion de l’enseignement   d'une part et le niveau du développement économique et culturel de l'autre.
Mais là aussi, une analyse plus précise pourrait, peut être,  nous éclairer  plus nettement sur la structure  de la diffusion de l'enseignement  au sein des groupes socioprofessionnels pour chaque gouvernorat.
D'autre part, la distribution des ratios de la diffusion de l’enseignement entre  les garçons et les filles  au niveau des gouvernorats  peut nous révéler une autre face  du déséquilibre , en effet  le tableau  11 nous permet de relever  que :
Premièrement, que 7 des 13 gouvernorats  ont un rapport dans la diffusion de l'éducation chez les hommes de moins que la moyenne nationale (85,52%), parmi ces  sept gouvernorats six  sont  situés à l'ouest et au  centre que nous avons déjà mentionnés .
Deuxièmement, on peut observer le même phénomène au niveau de la diffusion de l'éducation chez les filles ,en effet  les sept gouvernorats  parmi les  13 enregistrent  des taux en dessous du taux moyen national (58,82%), parmi les  six gouvernorats  mentionnés précédemment ,   Mais qu’on  peut ajouter  c’est que  l’écart   entre les gouvernorats est plus important  au niveau  de  la diffusion de l'éducation des jeunes filles .
On pourrait œuvrer  d'abord pour éviter ce retard pour les garçons, mais étant donné que l'enseignement primaire est un droit  que tous les citoyens peuvent  exiger  , une politique qui vise à combler ces retards  aussi bien  pour les garçons  que  les  jeunes filles est nécessaire , bien que  l’attitude de certains parents  à l'égard de la diffusion de l'éducation des filles  n’aide  pas  à combler  dans plusieurs années.
Donc, nous sommes en face  d’un  effort  pressant que nous devons faire pour promouvoir l'éducation au profit de certains gouvernorats  qui souffrent d’un retard dans ce domaine.

 4- b- Le déséquilibre entre les gouvernorats au niveau de l’enseignement secondaire

Le degré de diffusion de l'enseignement secondaire varie considérablement d'un gouvernorat  à l'autre, et surtout si on  le regarde en termes de répartition  entre les  garçons  et les filles par gouvernorat.
Tableau 17 : Taux garçons et filles par Gouvernorat des élèves du secondaire en 1969/1970
Gouvernorat
Garçons
Filles
total
pourcentage
garçons
filles
Tunis
22580
13918
36498
61,87%
38,13%
Bizerte
6288
2661
8949
70,26%
29,74%
Béja
5887
1641
7528
78,20%
21,80%
Jendouba
4117
909
5026
81,91%
18,09%
Kef
5467
1220
6687
81,76%
18,24%
Kasserine
3699
413
4112
89,96%
10,04%
Gafsa
6942
1162
8104
85,66%
14,34%
Mednine
5763
977
6740
85,50%
14,50%
Gabès
5548
1199
6747
82,23%
17,77%
Sfax
16087
6794
22881
70,31%
29,69%
Kairouan
7004
1435
8439
83,00%
17,00%
Sousse
20325
7811
28136
72,24%
27,76%
Nabeul
8238
3297
11535
71,42%
28,58%
Total
117945
43437
161382
73,08%
26,92%

Le tableau  17 montre en  toute évidence la grande dispersion entre les gouvernorats, mais cette dispersion a des caractéristiques différentes par rapport à ce que nous avons pu  observer pour l'enseignement primaire.
En effet , au sujet de la diffusion de l’enseignement  parmi les garçons , on note d'abord que, parmi les treize gouvernorats,   cinq ont  des taux en dessous de la moyenne nationale (73,08%) il s’agit des gouvernorats  de Tunis , Bizerte , Sfax , Sousse et Nabeul, tandis que les plus forts  taux de  diffusion parmi les garçons  sont détenus par les gouvernorats  de  Kasserine ,Médenine , Gabès , El Kef , Jendouba et Kairouan. Cette situation est contraire à ce que nous avons observé dans l'enseignement primaire. Qu’est ce que cela peut-il signifier?
La supériorité des taux de diffusion de l’enseignement  parmi les garçons  dans les gouvernorats  dans une telle situation matérielle , signifie entre autre que le déploiement de l'enseignement secondaire dans ces régions a connu une véritable  " explosion" grâce à la prolifération des écoles secondaires et des écoles de premier cycle ( collèges)  dans toutes les délégations[4]  dans le centre et le sud, tandis que les Gouvernorats du nord et de la côte et Sfax ont effectué avant et après les années 1969-1970 les structures les plus importantes en termes de bâtiments - et donc les gouvernorats du centre et de l'ouest, qui ont commencé à un niveau très faible dans le déploiement de l'enseignement secondaire entre les hommes ont atteint grâce à l’ouverture d’un grand nombre de collèges et lycées une hausse significative du nombre au cours des trois dernières années, en particulier dans les premières années de l'enseignement secondaire.
On peut citer à titre d’exemple  le cas du gouvernorat du Kef où furent  construites six écoles secondaires entre 1964 et 1969, alors qu’il n’y avait   que seulement trois écoles secondaires en 1964.
Quant au gouvernorat de Kasserine qui n'avait  aucune école secondaire  jusqu'en 1963, il avait  enregistré la construction de six écoles depuis cette date, ce fut de même pour  Medenine, où six écoles ont vu le jour depuis 1964 et  Gabes, où il y avait trois écoles secondaires avant 1964 , on y compte  aujourd'hui huit lycées.
Et dans le gouvernorat de  Kairouan on a construit depuis 1966  cinq des sept lycées  que compte  aujourd’hui le gouvernorat ; enfin  à Gafsa parmi  les 12 lycées  secondaires que compte le gouvernorat, six constructions furent construit  entre 1966 et 1969.
Et cette vitesse à laquelle fut réalisé  les  constructions  des écoles  dans ces gouvernorats dépasse celle  à laquelle furent réalisées les  constructions à Tunis, par exemple, à Sfax et à Sousse ,  sachant que tous les autres phénomènes étaient similaires.
D’autre part la situation dans le premier groupe de gouvernorat  se caractérise également par la prédominance  des élèves qui poursuivaient leurs études dans les premières années  de  l’enseignement secondaire
Prenons par exemple le cas du gouvernorat de Kasserine (voir le tableau 18), 83% des élèves de sexe masculin étaient  en  première , deuxième ou en  troisième année , on retrouve le même phénomène à Jendouba où il y a 3504 élèves pour les trois premières années (85%) pour un  total de  4117 élèves. Alors que dans le gouvernorat de Tunis  on ne compte que 14 689 élèves (60%) dans les trois premières années sur un total de  22580 élèves  de sexe masculin.
Mais en termes de diffusion de l’enseignement, il est connu que les gouvernorats  du Nord ,du Sahel et  de Sfax profitent d’une bien meilleure situation.
D’autre part , et en ce qui concerne la diffusion de l'éducation des filles, la situation est différente, en  effet huit gouvernorats sur 13 ont un taux de diffusion  de l’enseignement  chez les filles  inférieur  à la moyenne nationale (26,92%). Et il est à noter ici que l’écart  entre eux est très fort ,  les taux  varient de 38.13% (Tunis) à 10,04% (Kasserine). D'autre part, parmi les huit gouvernorats  mentionnés, cinq se trouvent  situés au centre et à l’ouest du pays , il s’agit des gouvernorats de  Beja , Jendouba , Le Kef , Kasserine et Kairouan, auxquels on devrait ajouter trois gouvernorats du sud , c'est-à-dire  Gafsa , Médenine et Gabes.
On peut donc dire que le manque de diffusion de l'éducation des filles est très clair  dans les gouvernorats qui sont considérés en retard au niveau de la diffusion  de l'enseignement  en général, malgré le boum  qui a eu lieu pour la diffusion de l'éducation dans les rangs des garçons.
4- c - L’origine des étudiants de l’enseignement supérieur par gouvernorat.
Tableau 19 : Répartition des étudiants par filière et par gouvernorat
Gouvernorats
Béja
Bizerte
Gabès
Gafsa
Jendouba
Kairouan
les institutions
G
F
G
F
G
F
G
F
G
F
G
F
Faculté des lettres
57
22
88
42
82
12
81
17
47
12
67
32
faculté de droit
40
3
58
18
54
4
44
3
45
4
63
30
faculté des sciences
58
12
81
23
45
9
83
6
51
2
72
7
faculté de médecine
10
2
15
4
16
1
18
2
5
1
16
4
faculté des sc. Religieuses
37

48

72

82

13

53
5
E. N. des professeurs adjoints
18
6
27
16
26
4
21
4
19
2
19
6
E. N. I.T
9

8

9

11

8
1
5

I.S.de droit
6
1
8

10

16

4

5
1
IHEC
6

4



4



5
1
ISGE
1
1
2



1



1

Total
242
47
339
103
314
30
361
32
192
22
306
86
GouvernoratS
kasserin
Kef
Mednin
Nabeul
Sfax
Sousse
Tunis
Total
les institutions
G
F
G
F
G
F
G
F
G
F
G
F
G
F
G
F
Faculté des lettres
47
2
65
25
118
18
164
65
241
113
298
137
312
424
1667
921
faculté de droit
14
4
79
11
58
1
95
8
249
23
404
44
481
155
1684
308
faculté des sciences
35
1
62
7
85
11
143
49
363
83
359
92
261
166
1698
468
faculté de médecine
9
1
15
2
18
2
41
5
92
15
100
20
128
47
483
106
faculté des sc. Religieuses
19

48

98

101

96

136
2
94
11
897
18
E. N. des professeurs adjoints
15
1
18
2
25
2
40
25
115
16
86
36
37
24
472
144
E. N. I.T
3

12

10
1
16

45
2
57
4
41
4
234
112
I.S.de droit
1

8
1
12

17
1
37
2
22
1
40
2
186
9
IHEC


3

3

4

19
2
27
5
15
7
90
16
ISGE




1

2

6

10

7
2
34
3
Total
143
9
310
48
428
35
623
153
1263
256
1499
341
1416
842
7445
2105


La répartition des étudiants en fonction de leurs gouvernorats d'origine, nous permet de   saisir  le  niveau de la renaissance de chaque gouvernorat  dans le domaine culturel et  social  et d’étudier par la suite la possibilité de parvenir à une décentralisation partielle de l’Université tunisienne.
Le tableau 19 nous montre que 60% des étudiants universitaires viennent des gouvernorats  de Tunis, de Sousse et de Sfax et d’autre part  70% des étudiantes proviennent de ces trois gouvernorats. Les deux pourcentages  traduisent  clairement  le déséquilibre en termes de l'origine géographique des étudiants universitaires.
Mais il y a une autre remarque : c’est que les cinq gouvernorats du Sahel  et du Sud           ( Sousse ,Sfax , Médenine , Gabès et Gafsa ) regroupent  4.500 étudiants,  soit environ 50% de l’ensemble des étudiants universitaires ,  les deux gouvernorats  de Sousse et Sfax comptent à eux seuls 3365 soit  75 % du total des étudiants que compte le Sahel et le  Sud. À cet égard, les gouvernorats du Nord, y compris la capitale Tunis et le Centre et le Centre-Ouest  semblent être plus en retard dans le domaine universitaire par rapport  aux régions du  Sud et du Sahel, surtout si nous citons, par exemple, le cas du gouvernorat de  Tunis, qui ne compte  que 2258 étudiants seulement pour une population  de 944 000 personnes ( soit 2 ,39 étudiants pour 1000 habitants)  , alors que le gouvernorat de  Sousse  compte 1840 étudiants  pour une population de 576.000 personnes ( soit 3,19 étudiants pour 1000 habitants ) et le gouvernorat  de Sfax 1529 étudiants  pour une population de 471.000 personnes.( 3.2 étudiants pour 1000 habitants)
Ainsi donc , le Sahel et le Sud  ont tous les deux une «dynamique universitaire » qui n’est en réalité un fait nouveau , nous pouvons  l’alimenter et  l’encourager au niveau régional par la création d'un noyau de vie universitaire et scientifique dans ces gouvernorats  qui aura un impact positif  sur la  vie économique et sociale dans ces contrées  et  permet de décongestionner la capitale  Tunis[5].



Fin du quatrième extrait 

Présentation et traduction Hédi bouhouch , Mongi Akrout Inspecteurs généraux de l’éducation, et Brahim Ben Atig, Professeur Principal émérite.
Tunis , mars 2017





[1] Entre 1968 et 1971 , le département de l’éducation nationale a vu se succéder 5 Ministres :  Ahmed Ben Salah ( Aout 1968 - novembre 1969 = 1 an 7 mois  )-  Ahmed Noureddine ( Août -novembre 1969 = 4 mois) - Mohamed Mzali ( décembre 1969- juin 1970 = 7 mois) Chedly Ayari ( juin 1970-octobre 1971 = 1an 4mois) - Mohamed Mzali (octobre 1971 - mars 1973 = 1an 5mois  )
[2] Une commission ministérielle et des commissions permanentes spécialisées ( été 1970)  et plusieurs  commissions techniques  comme les commissions régionales formées par le Parti socialiste destourien au  pouvoir , et des sous commissions pour chaque cycle ( primaire- secondaire - supérieur)
[3]  Rapport sur le coût et la situation de l’enseignement tunisien, par Mahmoud Seklani ( non publié) - l’étude  de l’institut international de planification  de l'éducation (IIPE) -  Etude  sur l’évolution quantitative de l’enseignement en République tunisienne par Chedly Ayari -  les principales orientations de la réforme des structures  et de l’organisation de l’enseignement primaire , juin 1972 - les principales orientations de la réforme des structures  et de l’organisation de l’enseignement primaire , juin 1972

[4]  C’est le fruit d’une politique mise en œuvre par l’administration précédente  qui visait à créer une école secondaire dans chaque délégation, cette politique visait à réduire le nombre d’internats et une plus grande répartition des écoles secondaire , mais le résultat  ne fut pas au niveau des attentes.

[5] Il ya une commission qui étudie la question de la création d’une annexe de l’Université tunisienne à Sfax.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire