dimanche 20 mars 2022

Présentation et extraits du rapport national relatif à l'évaluation des compétences fondamentales en lecture (EGRA Tunisie 2021)

 


 

Hédi Bouhouch

EGRA ((Early Grade Reading Assessment,) " est une  évaluation orale de 15 mn visant les premières années de  l’apprentissage, qui vise à vérifier les prérequis liés au déchiffrage ainsi que la  compréhension orale et écrite"

 L'objectif poursuivi par  cette évaluation  est»  de  générer  des données fiables sur les acquis des élèves du primaire en vue de permettre  d’améliorer les pratiques pédagogiques et l’environnement de  l’apprentissage de la lecture ». Cette action s'inscrit «dans le cadre du Projet de Renforcement  des Fondations pour l’Apprentissage (PREFAT)

Le travail, réalisé sur le terrain  par une équipe mixte ( experts étrangers et experts tunisiens), est d'une qualité certaine et renferme des informations de grande importance sur les acquis des élèves  en arabe ( élèves de 3ème)  et en français ( élèves de 4ème ) mais aussi sur les pratiques des éducateurs (instituteurs et directeurs)  et sur leur profils .

L'évaluation a utilisé 3 outils : des tests oraux auprès des élèves, l'observation des classes et des questionnaires pour les élèves et des instituteurs (70 questions) administrés oralement par l’observateur pendant  20 minutes.

vu l'importance des données et des conclusions  de cette étude qui a été mise à notre disposition par notre collègue Mme Chédia Mhirsi (qu'elle soit chaleureusement remerciée), le blog pédagogique a voulu présenter  des extraits à ses lectrices et ces lecteurs.

Nous proposons deux billets successifs : le premier sera consacré aux performances des élèves et le deuxième aux instituteurs.

 

 

 

 

 

PRESENTATION DU  RAPPORT



 

La table des matières du rapport

 


Introduction.................................................................................................................. 11
Chapitre 1 – Cadre général : le système éducatif tunisien …………………………..13
Chapitre 2 – EGRA pour l’amélioration de l’apprentissage de la lecture en  Tunisie..........................................................................................................................18
Chapitre 3 – Méthodologie de l’enquête .. …………………………………………..27
Chapitre 4 – Les résultats aux tests  …………………………………………………40
Chapitre 5 - Les caractéristiques des élèves et leurs pratiques de lecture …………..50
Chapitre 6 – Les caractéristiques des enseignants, leurs pratiques et leurs représentations d’après leurs déclarations…………………………………………… 60

Chapitre 7 – Observation de classe en séance de lecture………….………………... 82
Chapitre 8 – Les équipements et services des écoles, les caractéristiques et pratiques des directeurs d’école  ………………………………………………………………..91
Chapitre 9 – Les facteurs liés aux acquisitions scolaires…………… …     …...…99
Conclusion  …………………………………………………………...………… 105
Recommandation …………………………………………………………..………108
Bibliographie…………………………………………………………………..…....
111
Sitographie  ………………………………………………..………………….. ….
112
Annexes  ……………………………………………………..……………………. .113
Annexe 1 : Noms et fonction des participants à l’étude    
Liste des cartes
Liste des tableaux
Liste des graphiques

 

 

Les outils utilisés par l'enquête

 

Le recueil des données repose sur trois composantes:
a)  Des tests pour l’évaluation de la fluidité du déchiffrage et de la compréhension en lecture ;
b)  Des questionnaires effectués en présentiel ;
c)  Des grilles d’observation des pratiques enseignantes en classe et des équipements de l’école.

 

Le test EGRA comporte

a. Des tâches chronométrées
Les performances des élèves sont mesurées par le nombre d’items corrects par minute pour évaluer si les élèves ont atteint un niveau souhaité d'automaticité au niveau de :
* L’identification des lettres/ graphèmes.
- La lecture de mots familiers.
- La lecture de pseudo-mots (pour évaluer les capacités de déchiffrage sans compter sur l’image graphique du mot).
*La lecture à haute voix d’un court texte d’une soixantaine de mots pour mesurer le nombre de mots correctement lus en une minute (MCLM), ou la fluidité de la lecture. ..la fluidité se mesure par la vitesse et l’exactitude de la lecture à voix haute.

b. Des tâches non chronométrées


L’exercice de compréhension écrite porte sur le texte lu par l’élève. Celui de compréhension orale, réalisé à partir d’un texte lu par l’administrateur de test repose sur le nombre de réponses correctes.

Le texte lu par l’administrateur ou celui à lire par l’élève se rapportent à une thématique familière : un récit avec des mots usuels figurant pour la plupart dans les manuels scolaires du niveau visé. A noter que les textes sont propres à chaque langue et n’ont pas été traduits d’une langue à l’autre, de même que les mots familiers.

 

L' échantillon

L’évaluation a touché 120 écoles primaires reparties sur les six zones géographiques[1] et appartenant aux 26  commissariat régional de l'éducation (CRE).

Deux autres strates ont été prises: les écoles primaires communales (urbaines) et les écoles primaires non-communales (rurales),des écoles du secteur public/ privé ( L’échantillon se limite à 10 écoles privées sachant que ce secteur représente 10% de l’effectif global des élèves du primaire.

Dans chaque école concernée par l’évaluation EGRA, une sélection au hasard a été opérée sur les classes appartenant au grade ciblé pour retenir une seule classe par grade :  une classe d’arabe de 3ème année et une classe de français de 4ème année,  l’évaluation a ciblé 10 élèves par classe soit 2400 élèves  choisis de manière aléatoire et anonyme, les questionnaires ont touché 240 enseignants et 120 directeurs ( voir  les détails  dans le tableau ci-dessous) .

 


Public-cible de l’évaluation EGRA

 

1

26 Commissariats régionaux de l’éducation (CRE)

2

120 écoles primaires

3

120 classes de 3ème année de l’enseignement de base

4

120 classes de 4ème année de l’enseignement de base

5

1 200 élèves de la classe d’arabe de 3ème année

6

1 200 élèves de la classe de français de 4ème année

7

120 enseignants d’arabe des classes EGRA

8

120 enseignants de français des classes EGRA

9

120 chefs d’établissement des écoles EGRA

 


Extrait 1 - Les prérequis des élèves de 3ème et de 4ème  liés au déchiffrage ainsi que la  compréhension orale et écrite

 

Commentaire

Le rapport trace un état des lieux descriptif  avec des statistiques à l'appui qui viennent confirmer ce que disent les différents acteurs de l'éducation, on est tenté de dire  qu'il n’apprend rien  de nouveaux,  ni aux enseignants, ni aux décideurs ni aux parents non plus. Qui ne sait pas que le niveau de nos élèves est faible en lecture ? 

L'analyse des facteurs liés aux acquisitions scolaires (Chapitre 9, p.99) , l'étude a distingué  entre  des "facteurs contextuels" (Caractéristiques et pratiques de l'enfant, l'effet de l’école)  et  des  " facteurs scolaires" qui influent  sur la qualité des acquisitions scolaires ( caractéristiques de l'enseignant, et leurs pratiques).

   Après le constat très alarmant , nous espérons tout de même que des remèdes pédagogiques seront trouvés et proposés au ministère de tutelle pour les mettre en application afin de nous dégager de la situation lamentable dans laquelle nous nous trouvons.

 

 

Pourquoi cette évaluation ? l'importance de l'acquisition de la compétence de la lecture

 

Les auteurs de l'évaluation justifie cette recherche  par la place et l'importance de l'acquisition de la compétence de la lecture , en affirmant ce ci « La capacité à lire et comprendre un texte simple est l’une des compétences les plus fondamentales qu’un enfant puisse apprendre. Pourtant, dans de nombreux pays, les étudiants inscrits à l’école pendant au moins six ans sont incapables de lire et de comprendre des textes simples, comme le montrent par exemple des évaluations régionales telles que le Laboratoire latino-américain d’évaluation de la qualité de l’éducation (LLECE), le Programme des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC)[2] et du Consortium pour le suivi de la qualité de l'éducation en Afrique australe et orientale (SACMEQ). L'alphabétisation dans les premières années du primaire est cruciale, parce que le faire devient plus difficile dans les classes futures, pour ceux qui sont à la traîne.» et en ajoutant « qu'au 21ème siècle, la lecture constitue une compétence fondamentale pour  l’accès au numérique. Elle est la première  compétence à acquérir pour assurer à l’élève la possibilité de poursuivre sa  scolarité et au futur citoyen l’accès à toute forme d’information écrite.

 La  lecture est une porte d'entrée pour l'apprentissage au fur et à mesure que l'enfant progresse à l'école et inversement, une incapacité à lire ferme la  porte. »  

Partant de ces affirmations la recherche voulait évaluer le niveau des élèves tunisiens en lecture dans les deux langues utilisées à l'école primaire , la langue arabe et la langue française.

L'état des lieux : une portion importante d'élèves tunisiens en grande difficulté 

«D’après l’enquête MICS [3]de 2018 citée dans le rapport de l’UNICEF (2020), la grande majorité des enfants de 7 à 14 ans ne disposent pas des compétences  de base généralement acquises au niveau de la 2ème année du primaire, en  lecture-compréhension, avec un taux de 33%‘’. La plupart des jeunes ne possèdent pas les aptitudes de base en lecture et  en calcul, qui constituent un prérequis pour l’accès à l’emploi. Ils ne possèdent  pas non plus les compétences de vie (qualités humaines et relationnelles)  nécessaires à leur insertion et à leur maintien dans le milieu du travail.» (UNICEF, 2020, p,117).

Ce constat confirme les analyses du Programme international pour le suivi des  acquis des élèves (PISA), qui mesure l’apprentissage des enfants scolarisés de  15 ans. La session 2015 a montré une régression de la performance des élèves  tunisiens en lecture, sciences et mathématiques entre 2012 et 2015 (assez forte  dans le cas de la lecture). A noter en outre que PISA 2012 signale que les  élèves des zones rurales ont une année de retard par rapport à ceux des  zones urbaines, entre autres en lecture.»

L'évaluation EGRA Tunisie 2021 cherchait à connaitre la situation et le niveau de maîtrise  des compétences fondamentale en lecture chez les élèves de l'école primaire

Résultats des élèves de 3ème année en langue arabe

 

Première  compétence visée : Décodage mesuré par le nombre de mots lus correctement par minute

 

 

Ecoles publiques rurales

Ecoles publiques urbaines

Ecoles privées

total

Sons de la lettre

54

67

79

64

Mots familiers

23

35

46

32

Mots inventés

18

25

33

24

Mots d'un texte

31

48

60

43

 

 

La deuxième compétence visée : La compréhension  mesurée en pourcentage des questions réussies sur 5

 

 

 

Ecoles publiques rurales

Ecoles publiques urbaines

Ecoles privées

total

Sons de la lettre

65%

69%

80%

68%

Mots familiers

41%

51%

71%

50%

Nombre d'élèves

363

700

101

1164

Les deux tableaux ci-dessus montrent ce ci :

- La vitesse moyenne de décodage des mots c'est-à-dire correctement lus est de 43 mots par minute,  elle est en deçà de  la barre minimale est fixée à 45 mots.

-Il existe un écart significatif entre les écoles , si la vitesse moyenne  est de 48 mots correctement lus par minute (MCLM) dans les écoles publiques urbaines, là où se concentrent la moitié des élèves d’après notre échantillon, elle descend à 31 mots chez les élèves des écoles publiques situées dans le milieu rural  qui représentent 10% de l’échantillon, alors que les élèves des écoles privées affichent un score  de loin meilleur avec 60 mots correctement lus par minute.


Répartition du nombre de mots correctement  lus par minute ( élèves de 3ème  - langue arabe  


« L’histogramme montre une grande hétérogénéité avec  une forte proportion d’élèves en grande difficulté (moins de 30 mots lus par minute) mais aussi une proportion importante d’élèves qui lisent avec une fluidité minimum (45 mots par minute). Ces résultats pour l’ensemble des élèves se déclinent par milieu et type d’école.

Ainsi, près de 50% des élèves des écoles publiques rurales lisent moins de 30 mots par minute et sont en grande difficulté alors les trois quarts  des élèves du secteur privé sont au-delà de 45 mots par minute. … La proportion d’élèves de 3ème année (arabe) dans le milieu urbain lisant correctement plus de 45 mots par minute représente plus du double (58%) des élèves dans le milieu rural (25 %). C’est l’inverse pour la catégorie d’élèves lisant moins de 30 mots par minute : 48 % des élèves de milieu rural contre 19 % de milieu urbain.  »

La proportion d’élèves de 3ème année (arabe) dans le milieu urbain lisant correctement plus de 45 mots par minute représente plus du double (58%) des élèves dans le milieu rural (25 %). C’est l’inverse pour la catégorie d’élèves lisant moins de 30 mots par minute : 48 % des élèves de milieu rural contre 19 % de milieu urbain.  ».

Les filles sont plus performantes

 «Les filles réussissent mieux que les garçons et lisent en moyenne 7 mots par minute de plus. On relève également qu’elles ont de meilleurs scores en compréhension de l’écrit, avec un écart de 8 mots par minute

Résultats des élèves de 4ème année en langue française

«En français ,un quart des élèves lisent moins de 10 mots par minute, quant au taux de compréhension orale il est extrêmement faible; il est le même  dans les zones urbaines que dans les zones rurales, soit 25% . Dans les écoles rurales les élèves sont dans l'incapacité d'accéder à la compréhension , que ce soit à l'oral ou à l'écrit

Répartition du nombre de mots correctement  lus par minute  - élève de 4ème année - langue française



«L’allure de l’histogramme des résultats des élèves en français est différente de celle en arabe. On trouve davantage d’élèves en grande difficulté avec des scores proches de zéro, ce qui veut dire qu’ils n’ont pu déchiffrer aucun mot du texte ou très peu. On trouve aussi une grande disparité avec des élèves lisant avec une très bonne vitesse à plus de 100 mots par minute. On note également une proportion d’élèves qui lisent relativement vite, plus de 100 mots par minute, proche des standards attendus en 4ème année [4]. »

Des scores trop faibles en milieu rural

«75 % des élèves des écoles rurales  lisent moins de 35 mots par minute et le reste lisent moins de 10 mots par minute tandis que 75 % des élèves des écoles privées  font  plus de 60 mots par minute, l'écart est immense »

Résultats par région

« Les inégalités régionales sont encore plus prononcées en français. On note que le Centre Est et le Sud Est affichent des résultats différents de ceux de l’arabe avec des performances limitées. L’hétérogénéité est plus marquée tant au niveau d’une même région qu’entre les régions avec des moyennes basses dans les zones Ouest.»

 

Conclusion

Le plus préoccupant, c’est que les faibles compétences de compréhension de l’écrit sont généralisées, touchant à des degrés divers, tous les types d’écoles.

 

Des résultats marqués par de fortes disparités, avec des élèves en grande difficulté notamment dans les zones rurales.
Dans les écoles publiques urbaines, là où se concentrent la moitié des élèves, les performances sont de 48 mots par minute en moyenne pour l’arabe. Aux extrêmes, se trouvent les écoles rurales qui ont des résultats très faibles (31 mots) d’un côté et de l’autre les écoles privées avec une moyenne de 60 mots.
Ces performances sont insuffisantes dans les écoles publiques eu égard au niveau scolaire qui a été évalué, s’agissant d’élèves qui apprennent la langue depuis trois ans. Les résultats des élèves sont néanmoins à considérer en tenant compte du contexte COVID qui a occasionné une perte d’apprentissage.


En français, après moins de deux années d’études, les résultats de la lecture de texte dans les écoles publiques urbaines sont également de 48 mots par minute. On trouve dans les écoles rurales une moyenne qui avoisine les 30 mots (28). En revanche, au niveau des écoles privées, on atteint les 95 mots. Plusieurs raisons peuvent être avancées, parmi lesquelles l’enseignement précoce du français dès le préscolaire.
Contrairement à une opinion répandue, l’enquête montre que les cours particuliers n’ont pas une influence significative sur les apprentissages. Des différences sont perceptibles au niveau du genre, les filles obtiennent de meilleurs résultats en arabe et les élèves ayant des femmes comme enseignantes aussi.

Globalement, la moyenne des mots lus par minute est proche du seuil minimum recommandé à savoir 45 mots par minute. Cependant les moyennes cachent de grandes disparités dues au milieu de résidence, au statut socio- économique et au type d’école. En arabe, les élèves des écoles privées lisent presque deux fois plus de mots que les élèves des écoles publiques rurales et 3 fois plus de mots pour les élèves testés en français.

Au niveau de la compréhension orale, la différence entre les écoles rurales et les écoles urbaines n’est pas significative, avec respectivement des taux de 65% et 69% en arabe. Seuls les élèves des écoles privées atteignent les 80% de bonnes réponses, le niveau seuil pour une compréhension effective du texte.


La compréhension orale bénéficie en arabe de la relative proximité de la darija avec l’arabe classique enseigné à l’école. En français, cependant, le taux de compréhension orale est le même dans les zones urbaines que dans les zones rurales, soit 25%, ce qui signifie que les élèves sont dans l’impossibilité de comprendre ce qu’on leur lit. Aucune catégorie d’écoles n’atteint le taux de 80% en matière de compréhension de l’écrit, soit 4 réponses correctes sur 5. Le plus préoccupant, c’est que les faibles compétences de compréhension de l’écrit sont généralisées, touchant à des degrés divers, tous les types d’écoles».

 

Présentation et commentaire Mongi Akrout et Abdessalam Bouzid, Inspecteurs généraux de l'éducation retraités

Tunis, mars 2022

Pour accéder à la version AR, Cliquer ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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[1] nord est (Tunis 1; Tunis 2; Manouba; Ariana ; Ben Arous; Bizerte ;Zaghouan ; Nabeul). - nord ouest- (Siliana ; Le Kef ; Jendouba ; Béjà) centre est - (Mahdia ; Monastir ; Sousse ; Sfax1 ; Sfax2) .centre ouest - ( Kairouan ; Kasserine ; Sidi Bouzid.)  sud est Gabes ; Médenine ; Tataouine. ) - sud ouest (Kébili ; Tozeur ; Gafsa).

 

[2] Programme d'analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC)  CONFEMEN  

[3] Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) 2018 Rapport Final des Résultats Février 2019, L’Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) de la Tunisie a été réalisée en 2018 par l'Institut National de la Statistique en collaboration avec le Ministère du Développement de l’Investissement et de la Coopération Internationale (MDICI

Institut National de la Statistique et UNICEF, 2019 Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS), 2018, Rapport Final. Tunisie: le Ministère du Développement de l’Investissement et de la Coopération Internationale (MDICI).

Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) 2018 Rapport Final des Résultats

file:///C:/Users/admin/Downloads/Tunisia-2018-MICS-report.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

[4] Dans les écoles publiques les élèves apprennent le français à partir de la 3ème année, avec une familiarisation avec la langue en deuxième année. Les élèves qui ont des acquis antérieurs progressent plus vite que les autres.C’est souvent le cas dans les jardins d’enfants et les écoles du secteur privé qui pratiquent un apprentissage précoce du français notamment
https://www.readnaturally.com/knowledgebase/how-to/9/59

 

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