Le
« Certificat d'Etudes Elémentaires CEE » ou «Certificat
d’Etudes Primaires Elémentaires CEPE» fut, pendant des années, le sacrement
des études à l’école primaire de la Tunisie. Il a occupé une place de choix
dans la mémoire populaire des
générations précédentes, alors que rares ceux de la génération actuelle qui le connaissent.
A Quand remonte cet examen? Comment a-t-il été introduit dans notre pays ? Et
quand est ce qu’il a disparu ?
Première
partie : Le certificat à l’époque du protectorat
Le
certificat élémentaire est arrivé dans notre pays avec le protectorat français ; des documents attestent
son existence depuis 1881[1].
Un décret beylical publié en 1956 l’a
confirmé en tant que mécanisme d’évaluation de l'enseignement primaire.
Et il a continué d’exister jusqu’en 1968.
1 – un ou plusieurs
certificats ?
La
diversité des systèmes scolaires qui coexistaient
dans le pays à l’époque du protectorat a engendré une variété de certificats
d'études primaires ; parmi lesquels on peut citer :
Un
certificat délivré par les écoles françaises en Tunisie, qui
appliquent les programmes scolaires selon les règlements de la législation de
l'éducation en vigueur en France.
Un
certificat délivré par les écoles franco
- Arabes de garçons ou de filles, mises en place Louis Machuel[2],
en1883, qui appliquent le même système d’évaluation que les écoles françaises,
avec un léger remaniement dans les
programmes d’'histoire et de géographie, et l’introduction de l'enseignement de
la langue arabe.
Un
certificat délivré par les écoles privées coraniques,
connu sous la dénomination du certificat
«arabe».
Enfin,
un certificat délivré par les écoles de filles musulmanes, connu sous le
nom du «certificat des études des écoles
coraniques ou islamiques» ; l’une des plus illustres et la plus ancienne
de ces écoles des filles musulmanes fut
sans doute l’École rue El Pacha[3]
à Tunis.
2 – Examen facultatif,
régional et organisé en une seule session.
La
participation à l'examen du certificat d’études primaires était facultative ;
elle était ouverte à tous les élèves des
écoles publiques et privées, ainsi
qu’aux candidats à titre individuel âgés - au moins - de 11 ans (par la suite cette
limite fut portée à 12 ans)[4].
L’organisation
de l'examen du certificat est du ressort de la Direction de l'enseignement public (DEP)[5]
, qui fixe chaque année les dates d’examens ; ainsi que les localités dans
lesquelles sont instituées des centres régionaux d’examen ; elle choisit les
sujets et nomme les commissions d’examen et délivre les attestations de réussite. L'examen est
organisé en une seule session à la fin de l'année scolaire.
Cette
règle a été violée , en 1936[6]
, quand il a été décidé d'organiser une session
de rattrapage en Octobre pour palier à la
faiblesse des résultats de la session de juin ; les élèves ayant obtenu au moins un score égal au cinq
sixième ( 5/6 ) du total , requis pour
la réussite aux épreuves écrites , étaient autorisés à repasser l'examen.
L'examen
de certificat n’était pas un examen unique ;
il ne se déroulait pas au même moment
dans tous les centres d’examen de la régence, les dates variaient selon les
centres et le sexe (filles / garçons), et aussi selon la provenance des
candidats (rural / urbain). L’examen de la session de Juin 1944, par exemple, s’est étalé du 15 mai au 10 Juin.
Néanmoins,
la direction de l’enseignement a
décidé d'organiser en 1890 un examen
unique pour tous les candidats pour
procéder à une comparaison entre les
écoles et pour évaluer le niveau de l'enseignement dans le pays[7].
3
– Epreuves et Conditions de réussite à l’examen.
L’examen
du certificat d’étude élémentaire a
connu une évolution tant au niveau des ses épreuves qu’au niveau des conditions
d’admission.
Au
début (Arrêté de 1887), l’examen comportait deux séries d’épreuves, toutes en
langue française, sauf la partie optionnelle, qui comprend une épreuve d’arabe
et une autre d’italien.
ü La première série ou les épreuves
d'admissibilité est composée de quatre épreuves écrites à savoir une
dictée et une épreuve d’écriture, une rédaction
et une épreuve de calcul auxquelles s’ajoute une épreuve pratique de couture pour les filles.
ü La deuxième série, ou les épreuves d’admission finale
est aussi composée elle aussi de quatre épreuves orales dont la durée est de 25
mn; il s’agit d’une lecture expliquée ; de l’analyse d’une
phrase de la lecture ou une phrase écrite au tableau noir ;d’une
interrogation sur des éléments de l’histoire et de la géographie de France ;
et enfin de questions d’application pratique sur le calcul et le système
métrique .
Les
épreuves sont notées au moyen d’un
chiffre ente 0 et 10 ; Ne sont admis, pour passer l’oral que les candidats qui ont obtenu pour la 1° série
d’épreuves au moins 20 pts pour les
garçons et 25 pour les filles ; mais
Tout candidat ayant fait plus de 7 fautes dans la dictée est éliminé et la nullité d’une épreuve
entraine l’élimination si elle est validée par le jury d’examen.
Nul
n’est admis définitivement s’il n’a pas
obtenu la moitié au moins du total
maximum des points accordés pour les 2 séries d’épreuves soit 40 points pour
les garçons et 45 points pour les filles. (Annexe 1)
L’arrêté
1944 introduit des modifications au niveau des épreuves de
l'examen et des conditions d’admission, ces modifications sont :
ü L'introduction d’épreuves obligatoires en langue arabe pour les élèves
qui sont inscrits dans les écoles qui assuraient
des cours en arabe régulièrement
ü Le regroupement de toutes les épreuves de l’examen en
une seule série, c'est-à-dire qu’il n'y a plus une série d’amissibilité et une d’admission définitive. (Annexe 2)
ü L’adoption du principe des coefficients ; par exemple,
on a affecté le coefficient 3 au
calcul et le coefficient 1 à l’épreuve d’écriture.
ü Le maintien de la condition de la moyenne générale
pour l’admission (95 points pour les candidats astreints aux épreuves
d’arabe et 70 points pour les
autres) ; mais de nouveaux cas d'élimination
sont institués c’est ainsi que « tout candidat n’ayant pas obtenu un
total minimum de 18 points le total à 50 épreuves en français (rédaction,
orthographe et questions) sera éliminé. »
De même lorsqu’un candidat fait
de 5 à 7 fautes dans la dictée
française ; il sera éliminé si le jury confirme la note zéro.
4-
L’évolution du nombre de candidats à l’examen du CEPE
Les
autorités coloniales françaises encourageaient
les jeunes tunisiens à intégrer le
nouveau système scolaire et de participer à l’examen du CEPE. C’est
dans cette optique que fut adoptée la
loi du 12 Janvier 1892 qui exemptait du service militaire tout jeune tunisien qui décroche le certificat d’études
primaires élémentaires. Surtout que la participation était, au début, très modeste ; elle ne dépasse pas ; en 1884 ; l'examen
de 44 élèves et malgré l’augmentation du nombre de participants à l'examen plus
tard ; l’examen du certificat est resté un examen élitiste.( Annexe 3)
Données
statistiques relatives au certificat temps du
protectorat
Admis tunisiens
musulmans
|
Candidats tunisiens
musulmans
|
Total admis
|
Total candidats
|
Session
|
||||
total
|
fille
|
garçon
|
total
|
fille
|
garçon
|
|||
44
|
1884
|
|||||||
168
|
303
|
1890
|
||||||
275
|
311
|
1892
|
||||||
303
|
4
|
299
|
615
|
5
|
610
|
1363
|
2344
|
1923
|
2281
|
226
|
2055
|
7743
|
544
|
7199
|
4130
|
11150
|
1953
|
statistiques
générales de Tunisie année 1923, B O op cité ; et rapport Machuel , op cité.
Sur
la base de certaines statistiques que la participation des filles et qui était très
faible en comparaison de celle des garçons ; mais les filles étaient
chanceuses :
En 1945, sur 298 filles musulmanes inscrites aux écoles franco - Arabes
qui ont participé aux examens du certificat, 200 d'entre elles ont obtenu le CEPE, soit un taux de réussite de
67,1 [8]℅ .
La
même année, 714 candidates issues des
écoles des filles musulmanes s’étaient présentées à l'examen de certificat, 359 d'entre elles l’ont
réussi, une soit un de taux de 50,2 ℅, tandis que le taux de réussite des
garçons était de 39,1 ℅ .
Et
quand on compare le taux de réussite des filles musulmanes aux taux des filles des autres communautés,
on remarque le taux de réussite des
candidates musulmanes tunisiennes est similaire à celui
des tunisiennes israélites (51,5 ℅ ) , mais ce taux était inférieur au
taux de Françaises qui était de 60,6 ℅.
Quelques
célébrités tunisiennes qui ont obtenu le
CEPE à l’époque du protectorat
Date d’obtention du CEPE
|
Nom et prénom
|
Date d’obtention du CEPE
|
Nom et prénom
|
1922
|
Tawhida
Ben Echeikh
1°
médecin tunisienne
|
1899
|
Hassan
Hosni Abdelwaheb
( historien
)
|
1934
|
Radhia Haddad
( présidente de
l’UNFT)
|
1913
|
Habib
Bourguiba
1° président tunisien
|
1939
|
Fathia Mzali( 1°
femme tunisienne ministre)
|
1926
|
Mohamed
Jamoussi
Poète
et musicien
|
1927
|
Mohamed
Souissi
Docteur
es lettres
|
||
1929
|
Farhat
Hached
Fondateur
de l’UGTT
|
Deuxième Partie :
le certificat depuis l’indépendance
Avec l’indépendance, le système scolaire
tunisien a Conservé le certificat en changeant son nom ; il
est désormais appelé certificat de fin des études primaires (CFEP), et en
introduisant quelques modifications afin
de tunisifier, le certificat est devenu pour des décennies - un instrument d’évaluation des
acquis des élèves de l'école primaire.
1- Le certificat est
outil d'évaluation de l’école primaire
Le
décret du 26 Avril 1956[9],
a institué l’examen de fin d’études primaires, le premier article du dit décret précise qu’
« en attendant la refonte des programmes d'enseignement en Tunisie, et
à titre transitoire , Les études primaires seront sanctionnées par un examen de fin d’études ,donnant lieu
,en cas de succès ,à la délivrance d’un diplôme dit : certificat de
fin des études primaires .
Ce certificat comportera les trois types suivants :
ü type A réservé aux candidats issus des classes où
l’enseignement est donné dans les deux
langues (arabe et français)
ü Le type B
réservé aux candidates issues des
écoles des filles musulmanes.
ü type C réservé aux candidats issus des classes où
l’enseignement est donné uniquement en
langue française.
Le décret ajouta que
son effet avec la session de Mai – Juin 1956 et qu’un arrêté du ministre de l’éducation précise
les modalités d’organisation de l’examen
La loi[10]
58 n’a pas évoqué ce diplôme, c’est le décret 1961 relatif à l’enseignement
primaire[11] qui s’en
est chargé dans l’article 24 qui stipule que « les études primaires sont
sanctionnées par l’examen de fin d’études primaires, dont l’organisation est
fixée par arrêté du Secrétaire d’état à l’éducation »
Or l’arrêté d’organisation n’est paru qu’en avril
1959[12]
(c’est-à-dire trois ans après le décret beylical qui a institué l’examen.) en faisant référence à l’article 9 de la loi 58.
L’arrêté
reprend la définition du décret beylical
de 1956 « Les études primaires seront sanctionnées par un examen de fin d’études, donnant lieu,
en cas de succès, à la délivrance d’un diplôme dit : certificat de
fin des études primaires. » C’est-à-dire que qu’on a organisé 3 sessions (de
1956 à 1959) avant la parution de l’arrêté
d’organisation ; On n’a pas de données
pour expliquer ce « désordre juridique » il n’en reste pas moins que ce certificat est
reconnu en tant que diplôme qui sanctionne le cycle primaire.
Eu
égard à la fonction du certificat dans la vie sociale et professionnelle , l’arrêté d’organisation a permis
aux candidats qui n’étaient inscrits ni dans les écoles
publiques ni dans les écoles privées , de se présenter à l’examen à titre individuels , à condition de présenter une attestation qu’ils
ont le niveau requis de l’examen et d’avoir aux moins 12 ans le 31 décembre de l’année de l’examen.
2
- Organisation de l'examen: les épreuves et les conditions d’admission.
Les
épreuves : l’examen a Conservé au point de vue de l’organisation et des épreuves et les conditions d’admission presque l'ancienne
organisation , l'examen est organisé en
une seule session à la fin de chaque année scolaire
L’examen comprenaient
une seule série d’épreuves écrites et orales, l’arrêté d’organisation a prévu,
pour une période transitoire qui prendrait fin en Juin 1959, des épreuves adaptées
aux candidats issus des classes où l’enseignement est donné uniquement en langue française et aux candidates issues des écoles des filles
musulmanes. . (L’annexe 4).
Les
conditions de réussite : L’arrêté d’organisation a
reconduit pratiquement les mêmes
principes et les mêmes conditions d’admission qui étaient en vigueur à l’époque du
protectorat avec quelques modifications mineures ; ces conditions
étaient :
ü Obtenir, au moins, la moitié des points (55 points sur
110 );
ü Avoir au moins une note égale ou supérieure à trois en rédaction arabe ; remarquons que la
rédaction arabe a remplacé l’épreuve de Français pour la note éliminatoire à
l’examen) ;
ü commettre moins de 10 fautes en dictée française. (Le total de
fautes éliminatoire était de 5 à 7).
Ces
conditions ont été revues par le nouvel arrêté de 1963[13],
puisque les notes éliminatoires ont été purement et simplement abandonnées ;
nous pensons que c’était dans le but de faciliter les conditions d’admission.
La
correction des copies et les épreuves orales se passent dans des centres de correction,
ouverts dans tous le pays ; le président du centre et les jurys de tous
les centres délibèrent puis
proclament les résultats par voie d’affichage sans passer par l'administration centrale.
En
1963, l’arrêté déjà cité a mis en place une nouvelle organisation de l’examen du CFEP ; celle-ci a combiné l’examen du Certificat et
l’examen du concours d’ entrée en
première année de l'enseignement moyen et l'enseignement secondaire , pour n’en faire un seul examen , qui comprend deux
parties (L’annexe 5):
ü Une partie commune, qui comprend les épreuves d’arabe,
de français et de calcul.
ü Et une partie réservée
au certificat qui comprend les
épreuves écrites d’histoire et de géographie, de dessin et de calcul mental.
"
Avec
cette nouvelle organisation, dictée peut être par des raisons matérielles, la
participation à l’examen du certificat n’est plus facultative de facto,
car tous les élèves étaient obligés de passer par le concours pour accéder aux
collèges ou aux lycées, et il n’était pas rare de trouver des situations où le ou
la candidate est proclamé(e) admis (e) à l’un des deux examens et recalé(e)
dans l’autre.
Le
système continua de fonctionner jusqu’en 1968[14],
quand on a décidé de mettre fin[15]
à l’examen du certificat de fin d’études primaires après un peu moins d’un
siècle d’existence.
Conclusion
l’année
1968 a vu la fin d’une véritable
institution ,qui occupait une place très importante dans la
société tunisienne, pour les parents ce
diplôme , non seulement , évitait à
leurs enfants mâles le service militaire
dans l'armée française et les risques d'une participation dans les guerres
coloniales ,mais aussi parce qu’il leur ouvrait les portes de l'administration
ou l'enseignement .C’est pourquoi nos
parents et grands parents l’évoquaient avec beaucoup de nostalgie et respect.
Tunis,
Septembre 2013
Hédi
Bouhouch & Mongi Akrout ; Inspecteurs Généraux de l’Education
Annexe 1 : Les
épreuves du CEPE d'après l'arrêté du 14 mars
1887
Epreuve
|
durée
|
Note
|
1° série d'admissibilité
|
||
Rédaction
|
1h
|
10
|
Ecriture
|
10
|
|
Dictée
|
10
|
|
Calcul
|
1 h
|
10
|
Couture
pour les jeunes filles
|
1h
|
10
|
2° série : Oral
|
25 mn
|
|
Lecture
|
10
|
|
Analyse
d'une phrase de la lecture ou écrite au tableau
|
10
|
|
Eléments de l'histoire et de la géographie de la France
|
10
|
|
Calcul
|
10
|
|
Matières facultatives
|
||
Dessin
, question d'agriculture, Arabe ,Italien
|
||
Pour les
matières facultatives seules les notes de 5 seront portées sur le certificat
Source : Bulletin Officiel
de l’instruction publique - N° 6 du 15 mars 1887.
p 117 ,118 ,119.
Annexe 2 : Les
épreuves du CEPE d'après l'arrêté de Février 1944
Epreuves
|
durée
|
note
|
Français
|
||
Rédaction
|
50 mn
|
20
|
Ecriture
|
10
|
|
Dictée et questions
|
40 mn
|
20
|
Calcul
|
50 mn
|
30
|
Histoire, géographie et sciences
|
30 mn
|
20
|
Langue Arabe
|
1h 10
|
30
|
Rédaction
|
||
Texte dont les élèves
indiquent les désinences casuelles manquantes et la justification
|
||
2 questions de vocabulaire et de langue
|
||
Dessin et Couture
|
50 mn
|
10
|
Oral
|
||
Lecture et récitation en Français
|
20
|
|
Lecture et récitation en Arabe
|
20
|
Remarque : les épreuves
d'arabes sont obligatoires pour les élèves qui ont suivi l'enseignement de
l'arabe dans les établissements où l'enseignement de cette langue est
régulièrement organisé.
Source :B.O. de la
direction de l'instruction publique et des beaux arts, décembre 1942 à Janvier
1944 N°9 ,57° Année.
Annexe
3 : Statistique des candidats
tunisiens musulmans à l’examen du CEPE à l’époque du protectorat
Session
|
Présentés
|
Admis
|
1946
|
2560
|
1160
|
1950
|
5193
|
2365
|
1951
|
7732
|
2741
|
1952
|
6371
|
2003
|
1953
|
7743
|
2281
|
1954
|
8501
|
3406
|
1923
|
2344
|
1363
|
Note
|
durée
|
Epreuves
|
Epreuves de
langue arabe
|
10
|
50mn
|
Rédaction simple
|
|
5
|
Ecriture
|
||
10
10
|
25mn
|
Texte à reproduire :
Mettre la désinence casuelle à
&o mots soulignés avec
justification entre parenthèses ( sujet, verbe …)
3 questions sur le texte de compréhension,
de vocabulaire et de morphologie
|
Note
|
durée
|
Epreuves
|
Epreuves de langue Française
|
10
|
25 mn
|
dictée
|
|
5
|
Questions sur la dictée (grammaire et conjugaison)
|
||
10
|
30 mn
|
Court développement
|
|
5
|
Ecriture sur le développement
|
Note
|
durée
|
Epreuves
|
|
10
|
20 mn
|
Connaissances usuelles
ou
Histoire et géographie«
|
«le choix est effectué par le Secrétariat d’Etat de l’Education à la fin
du deuxième trimestre.
Note
|
durée
|
Epreuves
|
|
8
12
5
|
50 mn
|
3
questions
Un problème
Calcul mental
|
Calcul
|
Epreuves orales
5
5
|
Lecture et récitation arabe
Lecture et récitation française
|
Annexe
5 : Les épreuves selon l’arrêté 1963
Les épreuves de la première série
Durée
|
coefficient
|
Epreuves de langue Arabe
|
20 mn
|
½
|
Voyellation
|
20 mn
|
2
|
questions
|
50 mn
|
2 et ½
|
Rédaction
|
Epreuves de langue française
|
||
20 mn
|
1
|
Dictée
|
½
|
1
|
Questions
|
1
|
Développement
|
|
60 mn
|
2
|
Calcul
|
Les épreuves de la deuxième série
Durée
|
coefficient
|
|
30 mn
|
1
|
Connaissances usuelles
|
30 mn
|
1
|
Histoire et géographie
|
30 mn
|
1
|
Dessin
|
½
|
calcul mental
|
[1] Un document manuscrit de la Direction des Examens ;
archives des diplômes nationaux ,daté du 16 novembre 1983 ,diplôme n°10
[2] Louis Machuel : 1848 – 1908- Premier Directeur de l'instruction
publique en Tunisie, après l'établissement du Protectorat. Très attaché au
bilinguisme, il fut le créateur des écoles franco-arabes.
[3] Bakalti ;Souad,La femme tunisienne au temps de la
colonisation 1881- 1956 ; l’Harmattan
1996 ;307 PAGES .
[4] Dispositions règlementaires
concernant le certificat d’études élémentaires applicables en Tunisie ; 14mars 1887
.Bulletin Officiel de l’instruction publique. N°6. 15
mars 1887.
[5] La direction de l’enseignement public (DEP) changea de nom, elle devient la
direction de l’instruction publique ( DIP)
[7]
Rapport remis au résident général de France, à
Tunis, sur l’examen du Certificat d’études primaires (année scolaire
1889-90) par Machuel le Directeur de l’Instruction
Publique en Tunisie - Bulletin officiel de l’instruction publique – Août 1890
N°37, 4° année, p. 510.
[8] Bakalti,op cité
[9] Décret du bey Mohamed Lamine bey du 26 avril 1956 portant institution d’un examen de fin
d’études primaires ; Jort n°34 – 74 année ; daté du 27 avril 1956
[10] La loi 58 n’a
évoqué que les diplômes qui sanctionnent
l’enseignement moyen et l’enseignement secondaire
[11] Décret 14 –
1961 du 3 janvier 1961 relatif à l’enseignement primaire ; Jort n°1 , daté
du 3 – 6 janvier 1961
[12] Arrêté daté du
15 avril et publié au journal officiel n°22
daté du 17 avril 1959
[13] Arrêté daté 31 mai 1963, Jort n° 27 du 4-7 Juin 1963
[14] - Le certificat de fin d’études primaire a cessé
d’exister sur décision du Secrétaire d’état au plan , à l’économie et
l’éducation qui l’avait annoncé , le 14 avril 1968 ,au cours d’une réunion avec les directeurs régionaux de
l’enseignement ; et ce qui était anecdotique c’est que les raisons invoquées par le
Secrétaire d’état n’avaient pas de rapport avec l’éducation ; « En
ce qui concerne le certificat de fin d’études primaires , il ya lieu de
remarquer que les journaux passait près de 3 mois !! à publier les
résultats de ce certificat. Cette opération dénote, à mon avis, une mentalité rétrograde,
revêt un caractère purement commercial. On pourrait donc se passer de ce
certificat qui n’a plus sa raison d’être » Discours de M° Ahmed ben Salah ;
publication du secrétariat d’état à l’éducation.
[15]- Le certificat d’études primaires a été suspendu par le décret du 28 Août 1987, la décision
est devenue effective le premier Janvier 1991.
Merci pour les informations
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