lundi 15 juin 2015

L’épreuve de littérature et de civilisation arabe au baccalauréat tunisien



Avant propos

Qu’est ce qu’on entend par «  les consistances d’une épreuve d’examen » 
Ce sont  les   référents qui déterminent la nature de l’épreuve, et qui précisent ses objectifs opérationnels, les capacités à évaluer, la nature du contenu, le nombre de questions, la durée, le coefficient, le barème de correction…

Les consistances permettent d’unifier le cadre de référence (certains diront le référentiel ou les termes de références), pour toutes les parties concernées : les candidats, les commissions d’élaboration des sujets, les enseignants qui préparent les élèves, et ceux qui sont appelés à évaluer et à corriger les copies.
Dans la littérature pédagogique, on rencontre plusieurs termes pour parler de ce référentiel[1] ; il change d’un pays à un autre, et d’une époque à l’autre ; on rencontre le concept de consistance[2] de l’épreuve, ou de contenu de l’épreuve, ou de nature de l’épreuve …
Qui prépare les consistances ?
La responsabilité de la préparation des consistances des épreuves du baccalauréat tunisien est du ressort de la direction chargée des programmes et des manuels scolaires, car les consistances sont considérées comme une partie intrinsèque du curriculum scolaire qui comprend les objectifs, les contenus, les capacités à évaluer chez les élèves, l’horaire, les différentes activités d’apprentissage et d’enseignement et l’évaluation des apprentissages.   
Cette option permet de garantir la cohérence entre toutes les composantes du curriculum scolaire et d’informer les enseignants, les élèves et les parents sur les moyens qui sont prévus pour évaluer les compétences , les capacités et les savoirs faire des élèves, soit en cours d’apprentissage ou à la fin du cycle et surtout à l’unique examen national comme le baccalauréat.
Dans le faits, l’élaboration des consistances des épreuves est une tâche à la charge des inspecteurs, selon les spécialités, en coordination étroite entre la direction des programmes et la direction des examens ; les consistances   dépendent de plusieurs facteurs, dont :
-     La place et le poids de l’épreuve dans la section ( matières spécifiques ou matières optionnelles), la durée de l’épreuve, son coefficient…c’est la raison pour laquelle on trouve pour la même matière une ou plusieurs consistances, comme c’est le cas pour la philosophie ou l’arabe, où on trouve des consistances réservées à la section lettres et d’autres pour les sections scientifiques et techniques.
-      Les directives relatives aux contenus des programmes et aux méthodes d’enseignement appliquées par la discipline, afin d’assurer la cohérence entre ces dernières et les outils d’évaluation

Les consistances, Pourquoi ?  
Les consistances des épreuves jouent un rôle important dans l’évaluation car :
-     elles sont le garant de l’unité de l’apprentissage et de l’évaluation ; l’évaluation se met au service de l’apprentissage et elle n’est pas une activité à part.
-     elles sont aussi la référence, en cas de litige ou de désaccord à propos de l’évaluation des apprentissages et des acquis des élèves.
Les consistances  sont , habituellement, publiées au journal officiel de la république tunisienne  avec l’arrêté d’organisation du baccalauréat soit intégrées dans le texte même soit sous la forme d’annexes ; mais depuis 1992 , l’article 7 de l’arrêté d’organisation avait stipulé que les consistances des épreuves feront  désormais l’objet d’un arrêté séparé[3] ; la dernière version publiée remonte à 1994 ( arrêté du 30 avril) [4], car depuis les consistances sont publiées dans un fascicule ( un document interne) 
Pour étudier ces consistances, nous avons opté pour le choix de quelques disciplines parmi les langues, les sciences sociales, et les sciences exactes. 


Introduction
Si l’on excepte la série « Lettres », la langue arabe n’a pas eu le statut et la place qu’elle se doit d’avoir dans les épreuves du plus important diplôme en Tunisie : le baccalauréat.
Il a fallu attendre un peu plus d’un demi-siècle, depuis la naissance du premier baccalauréat tunisien après l’indépendance en 1957, pour qu’une épreuve d’arabe devienne obligatoire pour tous les candidats au baccalauréat (depuis 2008).    
Nous allons essayer de suivre l’évolution du statut de la langue arabe et de la consistance de son épreuve, depuis 1957 jusqu’en 2008, date de la dernière réforme du baccalauréat, en distinguant trois grandes périodes.
I.    La première période de 1957 à 1975
1.   La place de la langue arabe
Le premier baccalauréat de 1957[5] s’étalait sur deux années scolaires ; les élèves passent, à la fin de la cinquième année secondaire, la première partie du baccalauréat (elle portera le nom d’examen probatoire depuis 1963) ; les élèves admis passent en sixième et subissent les épreuves de la deuxième partie à la fin de l’année.
A cette époque, la langue arabe figurait parmi les épreuves écrites et orales de la première partie, pour toutes les sections, mais avec des coefficients différents, comme l’indique le tableau suivant :
section ou série
écrit
oral
durée
coefficient
coefficient
Lettres
3
3
2
sciences
2,5
1
technique
2
1

 Il faudrait attendre 1963[6] pour voir l’entrée d’une épreuve d’arabe à la deuxième partie du baccalauréat lettres classiques et lettres modernes ; les candidats de ces deux sections doivent passer une épreuve d’arabe à l’écrit (coefficient 2), et à l’oral ( coefficient 1), quant aux candidats de la série économique, ils ont une épreuve d’arabe à l’oral uniquement ( coefficient 2).
En même temps, l’épreuve écrite d’arabe est maintenue pour tous les candidats à l’examen probatoire, anciennement dénommé la première partie (voir tableau ci-dessous)
Avec la suppression de l’examen probatoire en 1970,[7] la langue arabe disparait des épreuves des baccalauréats scientifiques et techniques, jusqu’en 2008 ; seuls les candidats de la série « Lettres » devraient subir une épreuve d’arabe à l’écrit et à l’oral avec le même  coefficient  et la même durée , alors que les candidats de la section économique n’avaient qu’une épreuve orale jusqu’en 1975, date à laquelle les épreuves orales ne figuraient plus à l’examen du baccalauréat .( voir le tableau ci-dessous)

Tableau 2 : durée et coefficients de l’épreuve d’arabe
Au baccalauréat entre 1963 et 1975

examen du baccalauréat 
examen probatoire(*)
section ou
série
oral
écrit
écrit
coefficient
coefficient
durée
coefficient
durée
1
2
3
5
3
Lettres modernes
1
2
3
6(**)
Lettres classiques



3
sciences



mathématiques
2


économique



technique mathématiques

(*)  L’examen probatoire a été supprimé en 1970 (Arrêté du ministre de l’éducation, de la jeunesse et du sport modifiant l’arrêté du secrétaire d’état à l’éducation nationale du 1 avril 1963 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire.
(**)  en 1964, le coefficient est unifié pour les deux sections (Coef 5) et deviennent section Philosophie lettres classiques et philosophie lettres modernes.    

2.    La consistance de l’épreuve
En passant en revue les différents textes qui organisent le baccalauréat, et surtout les arrêtés ministériels, on constate que la consistance de l’épreuve d’arabe a très peu changé, tant sur le plan de la forme qu’au niveau du fond, malgré la succession des réformes et les changements des programmes.
§  L’arrêté de 1957[8] a défini la nature de l’épreuve d’arabe dans les termes suivant « l’épreuve écrite de composition arabe est une dissertation littéraire sur un auteur ou sur une question du programme ».
Le terme dissertation, en plus de sa signification usuelle, a une signification particulière dans le monde scolaire : le lexique de la langue arabe la définit  comme  « un morceau de paroles qui explique un avis ou un jugement » ; Certains pédagogues l’ont définie comme   «  un message ou un discours entre un émetteur ( l’élève)  et un récepteur ( l’enseignant) dont l’objet se rapporte à une question littéraire ( un auteur, une œuvre ,un genre littéraire ), le message peut appartenir au genre  analytique[9] ou au genre argumentatif. »
Quant à l’épreuve orale, « elle consiste en l’explication d’un texte choisi dans un auteur du programme suivi de questions relatives à la langue et à la littérature arabe »[10].
§  Dès la session de 1963, la langue arabe fait son entrée à l’examen du baccalauréat proprement dit ( la 2ème partie) dans les  deux séries Lettres, tout en se maintenant aux épreuves de l’examen probatoire, et la consistance de l’épreuve a connu, à cette occasion, quelques changements , dont les plus importants étaient les suivants :
   L’adoption du principe du choix : d’après l’arrêté de 1963, «  le candidat doit traiter un sujet choisi parmi les trois( 3) proposés » ;. L’épreuve de l’examen probatoire « consiste, pour toutes les séries, en une composition littéraire ayant un caractère général et portant sur les programmes de 4ème et de 5ème », alors que pour du baccalauréat proprement dit, « l’épreuve consiste en une dissertation littéraire portant sur le programme de 6ème année »/
  Une dérogation  est accordée   des  candidats issus de la section « C »[11] ,  à qui on propose ,  à titre transitoire,  en remplacement de la dissertation, «  une étude d’un texte choisi dans le programme de 5ème ; le texte proposé sera suivi de questions relatives à la grammaire et aux idées ; l’une des questions sera de nature à amener le candidat à composer un paragraphe d’une dizaine de lignes , permettant de juger sa capacité à s’exprimer en arabe » ;  pour ces candidats , un seul sujet est proposé ; en 1964,[12] un exercice  de traduction est ajouté pour ces candidats.
Pour l’épreuve orale, les consistances de 1957 sont reconduites sans changement par les nouveaux textes.
Les consistances de 1963 vont rester en vigueur jusqu’en 1975, sans changements significatifs ; elles furent reconduites par l’arrêté de 1970[13] qui a résumé la consistance relative à la section « C » en enlevant tous les détails concernant les questions, et se limitant à indiquer qu’il s’agit « d’un commentaire de texte orienté par des questions ».
II.   La période de 1976 à 2007
1.    La place de la langue arabe
Avec la réforme du baccalauréat qui est entrée en vigueur en 1976[14], la présence de la langue arabe est désormais limitée à la section « Lettres » ;  elle constituait avec la philosophie les deux matières spécifiques de la section ; elle bénéficie d’un coefficient important ( 4),  entre 1976 et 1991 ; la réforme de 1991 l’a réduit  à trois seulement  ( le lobby des philosophes très puissant à l’époque en est pour quelque chose) ; quant à la durée de l’épreuve, elle est restée sans changement ( 3 heures).
1.    Les consistances de l’épreuve
La consistance de l’épreuve d’arabe a connu au cours de cette deuxième période quelques changements dont les plus importants étaient :
§  La disparition de la « dissertation littéraire» qui était à l’honneur au cours de la période précédente. La circulaire de 1975 s’était limitée à dire que « le candidat traitera au choix l’un des trois sujets se rapportant au programme de la septième année, dont l’un est une analyse littéraire dirigée par des questions, les deuxième et troisième sujets proposés peuvent être une rédaction littéraire, ou une rédaction à caractère littéraire et civilisationnel.
Les consistances parues en 1981[15] et en 1988[16] ont passé sous silence la nature du deuxième et troisième sujet ; la formulation était très vague ; on y lit ceci : « l’épreuve consiste à traiter l’un des trois sujets proposés dont l’un est un commentaire de texte littéraire. » Il semble donc que c’est la « rédaction » qui a pris la place de la dissertation littéraire, c'est-à-dire que le caractère littéraire n’est plus exigé dans la production des candidats : lexique riche et varié, rhétorique… On tend plutôt vers une production qui respecte la démarche méthodique et la cohérence interne ; il n’était plus question de recherche stylistique, mais il s’agit de réussir à transmettre un message clair et de communiquer avec l’autre, dans une langue fonctionnelle.
Cette approche ou cette conception est en rapport avec le courant pédagogique pragmatique et la pédagogie fonctionnelle qui fut à la base de la conception des nouveaux programmes scolaires de 1976 ; cette approche a rompu avec l’enseignement de la littérature selon les auteurs et selon la chronologie, la nouvelle orientation  construit les programmes selon une approche thématique (des thèmes littéraires ou sociaux ou des questions de civilisation en rapport avec l’époque  actuelle et la technologie).

Et, malgré le retour en 1991 à l’enseignement de la littérature et l’abandon des « questions de civilisation », telle qu’elles étaient traitées auparavant, et le changement radical de la méthode d’explication  des textes en accordant d’avantage d’attention aux structures et aux intentions des auteurs,  on ne relève aucun effet de tout cela sur la consistance de l’épreuve  qui est restée telle quelle . Celle de 1988 a été reconduite en 1994[17]   presque dans les mêmes termes : « l’épreuve consiste à traiter l’un des trois sujets proposés dont l’un est un commentaire de texte suivi de questions et les deux autres des dissertations ».

§  L’apparition d’un nouveau genre d’épreuve : il s’agit de l’épreuve de commentaire de texte ; les nouvelles consistances  de 1976  proposaient aux candidats :  «  le choix entre trois sujets …dont l’un est une analyse littéraire orientée par des questions » ; il faut signaler que la formulation manquait de précision,  car le terme de texte n’est pas utilisé ;  la nouvelle formulation de 1981 a permis de rectifier les choses, en remplaçant le terme « analyse littéraire » par le terme de « commentaire de texte littéraire », sans  préciser si le commentaire de texte est orienté par des questions ou non ; ce n’est qu’avec les consistances de 1994  qu’on trouve une formulation moins ambigüe,  puisqu’elles précisaient que  l’une des trois questions   «  est un commentaire de texte suivi de questions » ; notons, au passage, que le qualificatif de littéraire a disparu dans cette dernière version , on ne sait pour quelle raison. 
Ce nouveau genre d’épreuves nécessite la mobilisation d’un   savoir faire supérieur qui fait appel à   plusieurs capacités comme l’analyse, la synthèse et l’évaluation ; il impose une méthodologie différente de celle de la dissertation.

III.      La période de 2008 à 2015
L’année 2008 annonce l’entrée en application de la réforme du baccalauréat qui a touché plusieurs aspects (coefficients, matières à option, nouvelles sections … La réforme a entrainé aussi un changement du statut de la langue arabe au baccalauréat, et l’élaboration d’une nouvelle version des consistances des épreuves.
1.    Le statut de la langue arabe depuis 2008
La réforme de 2008 a amené deux importants changements concernant l’épreuve d’arabe au baccalauréat qui est :
§    La revalorisation du coefficient de l’épreuve de la littérature et civilisation arabe pour la section « lettres » qui retrouve le coefficient 4 d’avant 1992, (à égalité avec la deuxième matière spécifique de la section : la philosophie).
§    L’introduction d’une épreuve d’arabe pour les candidats de toutes les autres sections (avec un coefficient 1 et une durée de deux heures).

2.    Les consistances des deux épreuves
a.            la section « Lettres » : l’épreuve de littérature et civilisation arabe n’a pas changé au niveau du fond ; les anciennes formes d’épreuves sont confirmées ; la seule nouveauté consiste à limiter le genre de production demandée au texte argumentatif, bien structuré, cohérent et écrit dans une langue saine, bien que certains thèmes du programme ne se prêtent pas à ce type de production.
C’est au niveau de la forme que le changement était très significatif ; les consistances de 2008  sont nettement mieux  développées : elles précisent les objectifs de chaque type d’épreuve, les critères de formulation, les caractéristiques du texte ( nature , taille, appareillage pédagogique…) ; à ce niveau, la nouvelle version constitue un véritable progrès.  
b.    Les autres sections

Après une absence de plus d’un demi-siècle, la langue arabe a retrouvé sa place parmi les épreuves du baccalauréat des sections scientifiques, techniques et économiques.[18]
Les consistances de 2008[19] proposent, pour ces sections, un genre d’épreuve différent de l’épreuve de la section « lettres » » : il s’agit d’une étude de texte orientée par 6 ou 8 questions portant sur le texte, et la production d’un texte argumentatif ou explicatif :
 (Environ 15 lignes).
Cette forme d’épreuve constitue une innovation ; seulement elle est trop centrée sur le contenu du texte, et elle néglige une partie importante des apprentissages de la langue (la grammaire, …)

Conclusion
L’étude des différentes versions des consistances des épreuves de la langue arabe au baccalauréat révèle curieusement l’absence de toute référence aux objectifs de l’épreuve (à l’exception de la version de 2008), c'est-à-dire les  différents savoirs et savoirs faire que l’épreuve visent à évaluer ; et si cette absence pourrait être justifier pour la période d’avant la réforme de 1992 , elle devient injustifiable pour la période suivante, car les nouveaux programmes de 1992 étaient bâtis selon la pédagogie par objectifs ; cette absence est encore moins justifiable depuis la réforme de 2002  dont les programmes ont été bâtis selon l’approche par compétences ; il a fallu attendre 2008 pour voir apparaitre dans les consistances des concepts comme : «  les compétentes visées ou attendues sans pour autant atteindre un niveau de précision qui devrait faciliter la tâches des enseignants et celles des commissions chargées d’élaborer les sujets.


Hédi Bouhouch & Mongi Akrout
Inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis , Juin 2015




[1] Termes de référence (Cahier des charges) : Document écrit présentant le but et le champ de l’évaluation, les méthodes à utiliser, les références permettant d’apprécier la performance ou de conduire les analyses, les ressources et le temps nécessaires, ainsi que les conditions de présentation des résultats, une autre expression parfois utilisée avec la   même signification est le « mandat »
Glossaire des principaux termes relatifs à l’évaluation et la gestion axée sur les résultats. http://www.reflectlearn.org/fr/glossary/term/587
[2]  Le terme consistance intègre plusieurs concepts comme la cohérence, la solidité, le poids de quelques chose, qui a du crédit, de la considération. Quelque chose consiste à désigner une chose divisible, considérée dans ses parties constitutives] Être formé, constitué par (certains éléments).  Comporter, se composer (de), comprendre … http://www.cnrtl.fr/definition/consister - http://www.cnrtl.fr/definition/consistance
[3]  Voir arrêté du 24 juin 1992
[4] arrêté du 30 juin 1994 relatifs aux contenus des épreuves du baccalauréats ,   et l’arrêté du 28 mars  1996 qui  l’a  modifié
[5] «  Il est institué un nouvel examen dit : baccalauréat de l’enseignement secondaire, ce diplôme comporte une première et une deuxième partie ; la première partie se tient à la fin de la 5ème année de l’enseignement secondaire, et la deuxième à la fin de la sixième année qui était l’année terminale, car l’enseignement secondaire durait à cette époque six ans. » (Décret du 17 avril 1957).
[6]  Arrêté du secrétaire d’état à l’éducation nationale du 1 avril 1963 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire.
[7]  Arrêté du ministre de l’éducation, de la jeunesse et du sport modifiant l’arrêté  du secrétaire d’état à l’éducation nationale  du 1 avril 1963 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire 
[8]  Arrêté du Ministre  de l’éducation nationale en date du 17 avril 1957  relatif à l’organisation du baccalauréat de l’enseignement secondaire , jort  n° 41 du 21 mai 1957
[9]   Dans la taxonomie  Bloom L’analyse se situe au 4ème niveau et  elle comprend trois opérations cognitives qui sont la recherche des éléments qui constituent le tout , puis  la recherche des relations entre ces différents éléments et enfin la recherche de la logique d’organisation de l’ensemble, l’analyse s'oppose à la synthèse qui se situe au 5ème niveau de la taxonomie de Bloom , elle consiste à la production d’un travail personnel , suivant un plan pré établi et …….. 
[10]  Arrêté de 1957 déjà cité ( article 13)
[11]  La section « C »  était une section transitoire réservée aux élèves qui avaient poursuivi leurs études en langue française, leur niveau en arabe est en dessous des élèves de la section « A »  ou arabe  et la section   «  B » ou bilingue.
[12]  Arrêté du secrétaire d’état à l’éducation nationale du 15 avril 1964 modifiant l’Arrêté  du 1  avril 1964 relatif aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire , jort n° 20 du 17 au 21 avril 1964
[13]  Arrêté du ministre de l’éducation, de la jeunesse et du sport modifiant l’arrêté  du secrétaire d’état à l’éducation nationale  du 1 avril 1963 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire.
[14]  Le nouveau régime du baccalauréat  a été institué par une simple circulaire (la circulaire de la  direction de l’enseignement secondaire n° 239   du 3 décembre 1975 , « les principaux réaménagements  étaient : l’instauration à partir de 1975 - 1976 d’une session unique suivie d’ épreuves de contrôle et par la suppression des épreuves orales, l’introduction des matières à option et la réduction du nombre de sections au bac à 4 au lieu de 6 , il s’agit des sections  math-sciences,  math- technique, lettres et sciences économiques.
[15]  Arrêté du ministre  de l’éducation  nationale  du 16 avril 1981 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire, jort n°28 du 24 avril 1981.

[16] Arrê du  ministre  de l’éducation  nationale  du 27 aout 1988  modifiant  l’arrê du  ministre  de l’éducation  nationale  du 16 avril 1981 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire  , jort n° 60 du 13 septembre 1988.

[17] Arrêté du ministre de l’éducation et des sciences du 30 avril 1994 fixant les consistances des épreuves à l’examen du baccalauréat, jort n° 37  du 13 mai 1994.
[18]  En 2008, le bac tunisien comptait 7 sections qui sont : les  sections lettres, mathématiques, sciences expérimentales, économie et gestion, sciences techniques, sciences informatiques et la section sport.
[19] Les consistances de 2008  ont été publiées dans un livret  de 58 pages par la direction générale des programmes et de la formation continue  et la direction générale des examens, sous le titre : les épreuves de l’examen du baccalauréat, la quatrième année de l’enseignement secondaire, nouveau régime, année scolaire 2007-2008 

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