Avant
propos
Qu’est ce qu’on entend par « les
consistances d’une épreuve d’examen »
Ce sont les référents qui déterminent la nature de l’épreuve, et qui précisent ses objectifs
opérationnels, les capacités à évaluer, la nature du contenu, le nombre de questions,
la durée, le coefficient, le barème de correction…
Les consistances permettent d’unifier le cadre de
référence (certains diront le référentiel ou les termes de références), pour
toutes les parties concernées : les candidats, les commissions
d’élaboration des sujets, les enseignants qui préparent les élèves, et ceux qui
sont appelés à évaluer et à corriger les copies.
Dans la littérature pédagogique, on rencontre
plusieurs termes pour parler de ce référentiel[1] ; il change d’un
pays à un autre, et d’une époque à l’autre ; on rencontre le concept de
consistance[2]
de l’épreuve, ou de contenu de l’épreuve, ou de nature de l’épreuve …
Qui prépare les consistances ?
La responsabilité de la préparation des consistances
des épreuves du baccalauréat tunisien est du ressort de la direction chargée
des programmes et des manuels scolaires, car les consistances sont
considérées comme une partie intrinsèque du curriculum scolaire qui comprend les
objectifs, les contenus, les capacités à évaluer chez les élèves, l’horaire,
les différentes activités d’apprentissage et d’enseignement et l’évaluation
des apprentissages.
Cette option permet de garantir la cohérence entre
toutes les composantes du curriculum scolaire et d’informer les enseignants,
les élèves et les parents sur les moyens qui sont prévus pour évaluer les
compétences , les capacités et les savoirs faire des élèves, soit en cours
d’apprentissage ou à la fin du cycle et surtout à l’unique examen national comme
le baccalauréat.
Dans le faits, l’élaboration des consistances des
épreuves est une tâche à la charge des inspecteurs, selon les spécialités, en
coordination étroite entre la direction des programmes et la direction des
examens ; les consistances dépendent de plusieurs facteurs, dont :
-
La place et le poids de l’épreuve dans la section (
matières spécifiques ou matières optionnelles), la durée de l’épreuve, son
coefficient…c’est la raison pour laquelle on trouve pour la même matière une
ou plusieurs consistances, comme c’est le cas pour la philosophie ou l’arabe,
où on trouve des consistances réservées à la section lettres et d’autres pour
les sections scientifiques et techniques.
- Les
directives relatives aux contenus des programmes et aux méthodes
d’enseignement appliquées par la discipline, afin d’assurer la cohérence
entre ces dernières et les outils d’évaluation
Les consistances, Pourquoi ?
Les consistances des épreuves jouent un rôle important
dans l’évaluation car :
-
elles sont le garant de l’unité de l’apprentissage
et de l’évaluation ; l’évaluation se met au service de l’apprentissage
et elle n’est pas une activité à part.
-
elles sont aussi la référence, en cas de litige ou
de désaccord à propos de l’évaluation des apprentissages et des acquis des
élèves.
Les consistances sont , habituellement, publiées au journal
officiel de la république tunisienne
avec l’arrêté d’organisation du baccalauréat soit intégrées dans le
texte même soit sous la forme d’annexes ; mais depuis 1992 , l’article 7
de l’arrêté d’organisation avait stipulé que les consistances des épreuves
feront désormais l’objet d’un arrêté
séparé[3] ; la dernière
version publiée remonte à 1994 ( arrêté du 30 avril) [4], car depuis les
consistances sont publiées dans un fascicule ( un document interne)
Pour
étudier ces consistances, nous avons opté pour le choix de quelques disciplines
parmi les langues, les sciences sociales, et les sciences exactes.
|
Introduction
Si l’on excepte la série « Lettres », la
langue arabe n’a pas eu le statut et la place qu’elle se doit d’avoir dans les
épreuves du plus important diplôme en Tunisie : le baccalauréat.
Il a fallu attendre un peu plus d’un demi-siècle,
depuis la naissance du premier baccalauréat tunisien après l’indépendance en
1957, pour qu’une épreuve d’arabe devienne obligatoire pour tous les candidats
au baccalauréat (depuis 2008).
Nous allons essayer de suivre l’évolution du statut de
la langue arabe et de la consistance de son épreuve, depuis 1957 jusqu’en 2008,
date de la dernière réforme du baccalauréat, en distinguant trois grandes
périodes.
I. La première période
de 1957 à 1975
1.
La place de la langue arabe
Le premier baccalauréat de 1957[5] s’étalait sur deux années scolaires ;
les élèves passent, à la fin de la cinquième année secondaire, la première
partie du baccalauréat (elle portera le nom d’examen probatoire depuis 1963) ;
les élèves admis passent en sixième et subissent les épreuves de la deuxième
partie à la fin de l’année.
A cette époque, la langue arabe figurait parmi les
épreuves écrites et orales de la première partie, pour toutes les sections,
mais avec des coefficients différents, comme l’indique le tableau suivant :
section ou série
|
écrit
|
oral
|
|
durée
|
coefficient
|
coefficient
|
|
Lettres
|
3
|
3
|
2
|
sciences
|
2,5
|
1
|
|
technique
|
2
|
1
|
Il faudrait
attendre 1963[6] pour voir l’entrée d’une épreuve
d’arabe à la deuxième partie du baccalauréat lettres classiques et lettres modernes ;
les candidats de ces deux sections doivent passer une épreuve d’arabe à l’écrit (coefficient 2), et à
l’oral ( coefficient 1), quant aux candidats de la série économique, ils ont
une épreuve d’arabe à l’oral uniquement ( coefficient 2).
En même temps, l’épreuve écrite d’arabe est maintenue
pour tous les candidats à l’examen probatoire, anciennement dénommé la première
partie (voir tableau ci-dessous)
Avec la suppression de l’examen probatoire en 1970,[7] la langue arabe disparait des épreuves des
baccalauréats scientifiques et techniques, jusqu’en 2008 ; seuls les
candidats de la série « Lettres » devraient subir une épreuve d’arabe
à l’écrit et à l’oral avec le même
coefficient et la même durée ,
alors que les candidats de la section économique n’avaient qu’une épreuve orale
jusqu’en 1975, date à laquelle les épreuves orales ne figuraient plus à
l’examen du baccalauréat .( voir le tableau ci-dessous)
Tableau
2 : durée et coefficients de l’épreuve d’arabe
Au
baccalauréat entre 1963 et 1975
examen
du baccalauréat
|
examen
probatoire(*)
|
section ou
série
|
|||
oral
|
écrit
|
écrit
|
|||
coefficient
|
coefficient
|
durée
|
coefficient
|
durée
|
|
1
|
2
|
3
|
5
|
3
|
Lettres
modernes
|
1
|
2
|
3
|
6(**)
|
Lettres
classiques
|
|
3
|
sciences
|
||||
mathématiques
|
|||||
2
|
économique
|
||||
technique
mathématiques
|
(*) L’examen probatoire a été supprimé en
1970 (Arrêté du ministre de l’éducation, de la
jeunesse et du sport modifiant l’arrêté du secrétaire d’état à l’éducation nationale
du 1 avril 1963 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire.
(**) en 1964, le coefficient est unifié pour les deux sections (Coef 5) et deviennent section Philosophie lettres classiques et philosophie
lettres modernes.
2.
La consistance de l’épreuve
En passant en revue les différents
textes qui organisent le baccalauréat, et surtout les arrêtés ministériels, on
constate que la consistance de l’épreuve d’arabe a très peu changé, tant sur le
plan de la forme qu’au niveau du fond, malgré la succession des réformes et les
changements des programmes.
§ L’arrêté de 1957[8] a défini la nature de l’épreuve d’arabe
dans les termes suivant « l’épreuve
écrite de composition arabe est une dissertation littéraire sur un auteur ou
sur une question du programme ».
Le terme dissertation, en plus de sa signification
usuelle, a une signification particulière dans le monde scolaire : le
lexique de la langue arabe la définit
comme « un morceau de paroles
qui explique un avis ou un jugement » ; Certains pédagogues l’ont
définie comme « un message
ou un discours entre un émetteur ( l’élève)
et un récepteur ( l’enseignant) dont l’objet se rapporte à une question
littéraire ( un auteur, une œuvre ,un genre littéraire ), le message
peut appartenir au genre analytique[9] ou au genre argumentatif. »
Quant à l’épreuve orale, « elle consiste en l’explication d’un
texte choisi dans un auteur du programme suivi de questions relatives à la
langue et à la littérature arabe »[10].
§ Dès la session
de 1963, la langue
arabe fait son entrée à l’examen du baccalauréat proprement dit ( la 2ème
partie) dans les deux séries
Lettres, tout en se maintenant aux épreuves de l’examen probatoire, et la
consistance de l’épreuve a connu, à cette occasion, quelques changements , dont
les plus importants étaient les suivants :
L’adoption du principe du choix : d’après l’arrêté de 1963, «
le candidat doit traiter un sujet choisi
parmi les trois( 3) proposés » ;. L’épreuve de l’examen probatoire « consiste, pour toutes les séries,
en une composition littéraire ayant un caractère général et portant sur les
programmes de 4ème et de 5ème », alors que pour du baccalauréat proprement dit, « l’épreuve consiste en une
dissertation littéraire portant sur le programme de 6ème
année »/
Une dérogation est accordée des candidats issus de la section « C »[11] , à qui on propose , à titre transitoire, en remplacement de la dissertation, « une étude d’un texte choisi dans le
programme de 5ème ; le texte proposé sera suivi de questions
relatives à la grammaire et aux idées ; l’une des questions sera de nature
à amener le candidat à composer un paragraphe d’une dizaine de lignes ,
permettant de juger sa capacité à s’exprimer en arabe » ; pour ces candidats , un seul sujet est proposé ;
en 1964,[12] un exercice de traduction
est ajouté pour ces candidats.
Pour l’épreuve orale, les consistances de 1957 sont reconduites
sans changement par les nouveaux textes.
Les consistances de 1963 vont rester en vigueur
jusqu’en 1975, sans changements significatifs ; elles furent reconduites
par l’arrêté de 1970[13] qui a résumé la consistance relative à la section « C » en
enlevant tous les détails concernant les questions, et se limitant à indiquer
qu’il s’agit « d’un
commentaire de texte orienté par des questions ».
II. La période de
1976 à 2007
1.
La place de la langue arabe
Avec la réforme du baccalauréat qui est entrée en
vigueur en 1976[14], la présence de la langue arabe est
désormais limitée à la section « Lettres » ; elle
constituait avec la philosophie les deux matières spécifiques de la section ;
elle bénéficie d’un coefficient important ( 4),
entre 1976 et 1991 ; la réforme de 1991 l’a réduit à trois seulement ( le lobby des philosophes très puissant à
l’époque en est pour quelque chose) ; quant à la durée de l’épreuve, elle
est restée sans changement ( 3 heures).
1.
Les consistances de l’épreuve
La consistance
de l’épreuve d’arabe a connu au cours de cette deuxième période quelques
changements dont les plus importants étaient :
§ La disparition de la « dissertation littéraire»
qui était à l’honneur au cours de la période précédente. La circulaire de 1975
s’était limitée à dire que « le candidat traitera au choix l’un des trois sujets se
rapportant au programme de la septième année, dont l’un est une analyse
littéraire dirigée par des questions, les deuxième et troisième sujets proposés
peuvent être une rédaction littéraire, ou une rédaction à caractère littéraire
et civilisationnel.
Les consistances parues en 1981[15] et en 1988[16] ont passé sous silence la nature du
deuxième et troisième sujet ; la formulation était très vague ; on y
lit ceci : « l’épreuve
consiste à traiter l’un des trois sujets proposés dont l’un est un commentaire
de texte littéraire. » Il semble donc que c’est la « rédaction » qui a pris la place
de la dissertation littéraire, c'est-à-dire que le caractère littéraire n’est
plus exigé dans la production des candidats : lexique riche et varié,
rhétorique… On tend plutôt vers une production qui respecte la démarche
méthodique et la cohérence interne ; il n’était plus question de recherche
stylistique, mais il s’agit de réussir à transmettre un message clair et de
communiquer avec l’autre, dans une langue fonctionnelle.
Cette approche ou cette conception est en rapport avec
le courant pédagogique pragmatique et la pédagogie fonctionnelle qui fut à la
base de la conception des nouveaux programmes scolaires de 1976 ; cette
approche a rompu avec l’enseignement de la littérature selon les auteurs et
selon la chronologie, la nouvelle orientation
construit les programmes selon une approche thématique (des thèmes
littéraires ou sociaux ou des questions de civilisation en rapport avec
l’époque actuelle et la technologie).
Et, malgré le retour en 1991 à l’enseignement de la
littérature et l’abandon des « questions de civilisation », telle
qu’elles étaient traitées auparavant, et le changement radical de la méthode
d’explication des textes en accordant
d’avantage d’attention aux structures et aux intentions des auteurs, on ne relève aucun effet de tout cela sur la
consistance de l’épreuve qui est restée
telle quelle . Celle de 1988 a été reconduite en 1994[17] presque dans les mêmes termes : « l’épreuve consiste à traiter l’un des
trois sujets proposés dont l’un est un commentaire de texte suivi de questions
et les deux autres des dissertations ».
§ L’apparition
d’un nouveau genre d’épreuve : il s’agit de l’épreuve de commentaire de texte ;
les nouvelles consistances de 1976
proposaient aux candidats : « le choix entre trois sujets …dont
l’un est une analyse littéraire orientée par des questions » ; il faut signaler que la formulation
manquait de précision, car le terme de
texte n’est pas utilisé ; la
nouvelle formulation de 1981 a permis de rectifier les choses, en remplaçant le
terme « analyse littéraire » par le terme de « commentaire de
texte littéraire », sans préciser
si le commentaire de texte est orienté par des questions ou non ; ce n’est
qu’avec les consistances de 1994 qu’on
trouve une formulation moins ambigüe, puisqu’elles précisaient que l’une des trois
questions « est un commentaire de texte
suivi de questions » ;
notons, au passage, que le qualificatif de littéraire a disparu dans cette
dernière version , on ne sait pour quelle raison.
Ce
nouveau genre d’épreuves nécessite la mobilisation d’un savoir
faire supérieur qui fait appel à plusieurs capacités comme l’analyse, la
synthèse et l’évaluation ; il impose une méthodologie différente de celle
de la dissertation.
III. La période de 2008
à 2015
L’année 2008 annonce l’entrée en application de la
réforme du baccalauréat qui a touché plusieurs aspects (coefficients, matières
à option, nouvelles sections … La réforme a entrainé aussi un changement du
statut de la langue arabe au baccalauréat, et l’élaboration d’une nouvelle
version des consistances des épreuves.
1.
Le statut de la langue arabe depuis 2008
La réforme de 2008 a amené deux importants changements
concernant l’épreuve d’arabe au baccalauréat qui est :
§
La revalorisation du coefficient de l’épreuve de la
littérature et civilisation arabe pour la section « lettres » qui
retrouve le coefficient 4 d’avant 1992, (à égalité avec la deuxième matière
spécifique de la section : la philosophie).
§
L’introduction d’une épreuve d’arabe pour les
candidats de toutes les autres sections (avec un coefficient 1 et une durée de
deux heures).
2.
Les consistances des deux épreuves
a.
la section « Lettres » : l’épreuve de littérature
et civilisation arabe n’a pas changé au niveau du fond ; les anciennes
formes d’épreuves sont confirmées ; la seule nouveauté consiste à limiter
le genre de production demandée au texte argumentatif, bien structuré, cohérent
et écrit dans une langue saine, bien que certains thèmes du programme ne se
prêtent pas à ce type de production.
C’est au niveau de la forme que le changement était
très significatif ; les consistances de 2008 sont nettement mieux développées : elles précisent les
objectifs de chaque type d’épreuve, les critères de formulation, les
caractéristiques du texte ( nature , taille, appareillage pédagogique…) ;
à ce niveau, la nouvelle version constitue un véritable progrès.
b.
Les autres sections
Après une absence de plus d’un demi-siècle, la langue
arabe a retrouvé sa place parmi les épreuves du baccalauréat des sections
scientifiques, techniques et économiques.[18]
Les consistances de 2008[19] proposent, pour ces sections, un genre
d’épreuve différent de l’épreuve de la section « lettres » » :
il s’agit d’une étude de texte orientée par 6 ou 8 questions portant sur le texte,
et la production d’un texte argumentatif ou explicatif :
(Environ 15 lignes).
Cette forme d’épreuve constitue une innovation ;
seulement elle est trop centrée sur le contenu du texte, et elle néglige une
partie importante des apprentissages de la langue (la grammaire, …)
Conclusion
L’étude des différentes versions des
consistances des épreuves de la langue arabe au baccalauréat révèle
curieusement l’absence de toute référence aux objectifs de l’épreuve (à
l’exception de la version de 2008), c'est-à-dire les différents savoirs et savoirs faire que
l’épreuve visent à évaluer ; et si cette absence pourrait être justifier
pour la période d’avant la réforme de 1992 , elle devient injustifiable
pour la période suivante, car les nouveaux programmes de 1992 étaient bâtis
selon la pédagogie par objectifs ; cette absence est encore moins justifiable
depuis la réforme de 2002 dont les
programmes ont été bâtis selon l’approche par compétences ; il a fallu
attendre 2008 pour voir apparaitre dans les consistances des concepts comme :
« les compétentes visées ou attendues sans pour autant atteindre un
niveau de précision qui devrait faciliter la tâches des enseignants et celles
des commissions chargées d’élaborer les sujets.
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout
Inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis , Juin 2015
[1] Termes de
référence (Cahier des charges) : Document écrit présentant le but et le champ
de l’évaluation, les méthodes à utiliser, les références permettant d’apprécier
la performance ou de conduire les analyses, les ressources et le temps
nécessaires, ainsi que les conditions de présentation des résultats, une autre
expression parfois utilisée avec la
même signification est le « mandat »
Glossaire
des principaux termes relatifs à l’évaluation et la gestion axée sur les
résultats. http://www.reflectlearn.org/fr/glossary/term/587
[2] Le terme consistance intègre plusieurs
concepts comme la cohérence, la solidité, le poids de quelques chose, qui a du crédit,
de la considération. Quelque chose consiste à désigner une chose divisible,
considérée dans ses parties constitutives] Être formé, constitué par
(certains éléments). Comporter, se composer (de), comprendre … http://www.cnrtl.fr/definition/consister
- http://www.cnrtl.fr/definition/consistance
[3] Voir
arrêté du 24 juin 1992
[4] arrêté du 30 juin 1994 relatifs aux contenus
des épreuves du baccalauréats , et
l’arrêté du 28 mars 1996 qui l’a
modifié
[5] « Il est institué un nouvel examen dit :
baccalauréat de l’enseignement secondaire, ce diplôme comporte une première et
une deuxième partie ; la première partie se tient à la fin de la 5ème année de l’enseignement
secondaire, et la deuxième à la fin de la sixième
année qui était l’année terminale,
car l’enseignement secondaire durait à cette époque six ans. » (Décret du 17 avril 1957).
[6] Arrêté du secrétaire
d’état à l’éducation nationale du 1 avril 1963 relatif à l’examen du
baccalauréat de l’enseignement secondaire.
[7] Arrêté du ministre de l’éducation, de la
jeunesse et du sport modifiant l’arrêté
du secrétaire d’état à l’éducation nationale du 1 avril 1963 relatif à l’examen du
baccalauréat de l’enseignement secondaire
[8]
Arrêté du Ministre de l’éducation
nationale en date du 17 avril 1957 relatif
à l’organisation du baccalauréat de l’enseignement secondaire , jort n° 41 du 21 mai 1957
[9]
Dans la taxonomie Bloom L’analyse se situe au 4ème
niveau et elle comprend trois opérations
cognitives qui sont la recherche des éléments qui constituent le tout ,
puis la recherche des relations entre
ces différents éléments et enfin la recherche de la logique d’organisation de
l’ensemble, l’analyse s'oppose à la synthèse
qui se situe au 5ème niveau de la taxonomie de Bloom , elle consiste
à la production d’un travail personnel , suivant un plan pré établi et
……..
[11] La section « C » était une section transitoire réservée aux
élèves qui avaient poursuivi leurs études en langue française, leur niveau en
arabe est en dessous des élèves de la section « A » ou arabe et la section « B » ou bilingue.
[12] Arrêté du secrétaire d’état à l’éducation
nationale du 15 avril 1964 modifiant l’Arrêté
du 1 avril 1964 relatif aux
examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire , jort n° 20 du 17 au 21
avril 1964
[13] Arrêté du ministre de l’éducation, de la
jeunesse et du sport modifiant l’arrêté
du secrétaire d’état à l’éducation nationale du 1 avril 1963 relatif à l’examen du
baccalauréat de l’enseignement secondaire.
[14] Le nouveau régime du baccalauréat a été institué par une simple circulaire (la
circulaire de la direction de
l’enseignement secondaire n° 239 du 3
décembre 1975 , « les principaux réaménagements étaient : l’instauration à partir de
1975 - 1976 d’une session unique suivie d’ épreuves de contrôle et par la
suppression des épreuves orales, l’introduction des matières à option et la
réduction du nombre de sections au bac à 4 au lieu de 6 , il s’agit des
sections math-sciences, math- technique, lettres et sciences
économiques.
[15] Arrêté du ministre de
l’éducation nationale du 16 avril 1981 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire, jort n°28 du 24
avril 1981.
[16] Arrêté du ministre
de l’éducation nationale du 27 aout 1988 modifiant l’arrêté du ministre
de l’éducation nationale du 16 avril 1981 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement
secondaire , jort n° 60 du 13 septembre 1988.
[17] Arrêté du ministre
de l’éducation et des sciences du 30 avril 1994 fixant les consistances des épreuves
à l’examen du baccalauréat, jort n° 37
du 13 mai 1994.
[18] En 2008, le bac tunisien comptait 7 sections
qui sont : les sections lettres,
mathématiques, sciences expérimentales, économie et gestion, sciences
techniques, sciences informatiques et la section sport.
[19] Les consistances de
2008 ont été publiées dans un livret de 58 pages par la direction générale des
programmes et de la formation continue
et la direction générale des examens, sous le titre : les épreuves
de l’examen du baccalauréat, la quatrième année de l’enseignement secondaire,
nouveau régime, année scolaire 2007-2008
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