lundi 13 juillet 2015

Les consistances de l’épreuve de Philosophie au Baccalauréat



Qu’est ce qu’on entend par «  les consistances d’une épreuve d’examen » 
L’élaboration des épreuves d’examen nécessite un référent qui détermine la nature de l’épreuve, et qui précise ses objectifs opérationnels, les capacités à évaluer, la nature du contenu, le nombre de questions, la durée, le coefficient, le barème de correction…

Les consistances permettent d’unifier le cadre de référence (certains diront le référentiel ou les termes de références), pour toutes les parties concernées : les candidats, les commissions d’élaboration des sujets, les enseignants qui préparent les élèves, et ceux qui sont appelés à évaluer et à corriger les copies.
Dans la littérature pédagogique, on rencontre plusieurs termes pour parler de ce référentiel[1] ; il change d’un pays à un autre, et d’une époque à l’autre ; on rencontre le concept de consistance[2] de l’épreuve, ou de contenu de l’épreuve, ou de nature de l’épreuve …
Qui prépare les consistances ?
La responsabilité de la préparation des consistances des épreuves du baccalauréat tunisien est du ressort de la direction chargée des programmes et des manuels scolaires, car les consistances sont considérées comme une partie intrinsèque du curriculum scolaire qui comprend les objectifs, les contenus, les capacités à évaluer chez les élèves, l’horaire, les différentes activités d’apprentissage et d’enseignement et l’évaluation des apprentissages.  
Cette option permet de garantir la cohérence entre toutes les composantes du curriculum scolaire et d’informer les enseignants, les élèves et les parents sur les moyens qui sont prévus pour évaluer les compétences , les capacités et les savoirs faire des élèves, soit en cours d’apprentissage ou à la fin du cycle et surtout à l’unique examen national comme le baccalauréat.
Dans le faits, l’élaboration des consistances des épreuves est une tâche à la charge des inspecteurs, selon les spécialités, en coordination étroite entre la direction des programmes et la direction des examens ; les consistances   dépendent de plusieurs facteurs, dont :
-     La place et le poids de l’épreuve dans la section ( matières spécifiques ou matières optionnelles), la durée de l’épreuve, son coefficient…c’est la raison pour laquelle on trouve pour la même matière une ou plusieurs consistances, comme c’est le cas pour la philosophie ou l’arabe, où on trouve des consistances réservées à la section lettres et d’autres pour les sections scientifiques et techniques.
-     Les directives relatives aux contenus des programmes et aux méthodes d’enseignement appliquées par la discipline, afin d’assurer la cohérence entre ces dernières et les outils d’évaluation
Les consistances, Pourquoi ? 
Les consistances des épreuves jouent un rôle important dans l’évaluation car :
-     elles sont le garant de l’unité de l’apprentissage et de l’évaluation ; l’évaluation se met au service de l’apprentissage et elle n’est pas une activité à part.
-     elles sont aussi la référence, en cas de litige ou de désaccord à propos de l’évaluation des apprentissages et des acquis des élèves.
Les consistances  sont , habituellement, publiées au journal officiel de la république tunisienne  avec l’arrêté d’organisation du baccalauréat soit intégrées dans le texte même soit sous la forme d’annexes ; mais depuis 1992 , l’article 7 de l’arrêté d’organisation avait stipulé que les consistances des épreuves feront  désormais l’objet d’un arrêté séparé[3] ; la dernière version publiée remonte à 1994 ( arrêté du 30 avril) [4], car depuis les consistances sont publiées dans un fascicule ( un document interne) 

Cette note s’intéresse à une matière emblématique, à savoir la philosophie, que tout élève de terminale attend avec beaucoup de curiosité, et parfois d’appréhension. Nous allons retracer l’évolution du statut de cette matière et de la consistance de son épreuve depuis le premier baccalauréat tunisien (1957) [5] jusqu’en 2008, date de la dernière réforme du baccalauréat.
I.      La période de 1957 à 1962

Rappel
Au début de l’indépendance les études secondaires duraient six ans. Et étaient couronnées par deux examens nationaux :
Le premier, appelé « examen de la première partie du baccalauréat », se tenait à la fin de la cinquième année en deux sessions, l’une au mois de juin et l’autre au mois d’octobre (à cette époque la rentrée scolaire était fixée au 1er octobre).Cet examen comportait des épreuves écrites et des épreuves orales, ces dernières ont été supprimées en 1963.
Le deuxième, appelé « examen de la deuxième partie du baccalauréat, puis  examen probatoire [6]», se passe  à la fin de la sixième année en deux sessions aussi et il comportait des épreuves écrites, pratiques et orales pour les candidats admissibles (l’oral est abandonné à partir de la session de juin 1976).



1.    Place et statut de la philosophie
A l’aube de l’indépendance, la philosophie avait deux composantes : la philosophie générale et la philosophie islamique ; la première était enseignée en langue française, et la deuxième enseignée en langue arabe, était bien présente à l’examen du baccalauréat ; en effet, tous les candidats devraient passer  une épreuve  écrite et orale de philosophie générale ; son importance varie selon les sections ( la philosophie accapare la moitié des coefficients de la section philo et un peu moins de la moitié dans la section sciences comme l’indique le tableau suivant ).
Quant à la philosophie islamique, elle concerne surtout la série philo avec une épreuve écrite et orale, alors que les candidats de la série « sciences » doivent passer une épreuve à l’oral, les candidats de la série « technique » en sont dispensés.
Tableau des horaires et des coefficients en 1957[7]
philosophie musulmane
philosophie générale 
Série
oral
épreuve écrite
oral
épreuve écrite
durée
coefficient
durée
coefficient
oui
3 h
1
oui
4h
3 sur un total de 6
philosophie
oui


oui
4h
3 sur un total de 7
sciences
oui


oui
3h
2 sur un total de 8
Mathématiques élémentaires



oui
3
1 sur un total de 8
Technique A


2.    La consistance de l’épreuve
"L’épreuve écrite de philosophie générale et celle la philosophie musulmane consiste en une dissertation philosophique sur un sujet du programme، les sujets doivent être différents selon les séries."
"L’épreuve orale de philosophie générale comporte obligatoirement une interrogation sur un auteur ou une question choisie par le candidat dans un programme d’option. L’épreuve la philosophie musulmane consiste en l’explication d’un texte philosophique d’un auteur du programme suivie d’une question sur l’histoire de la philosophie musulmane."
II.   La période de 1963 à 1975
1.    Place de la philosophie
Depuis la session de1963[8], la philosophie a connu un certain repli : l’épreuve orale de philosophie générale est supprimée, ainsi que l’épreuve écrite de la philosophie islamique. le coefficient est lui aussi revu à la baisse pour toutes les séries (voir le tableau ci-dessous(.

Tableau de la durée et des coefficients
Séries ou sections
 philosophie générale (Ecrit)
Pensée islamique (oral)
durée
coefficient
Lettres classiques
4 h
6 sur 14
oui
Lettres modernes
4
6 sur 15
oui
Mathématiques
3
3 sur 18
oui
Sciences
4
4 sur 11
oui
Mathématique Techniques
3
3 sur 18

Sciences économiques
4
3 sur 15
oui

1.  Consistance de l’épreuve
L’épreuve de philosophie générale consiste « en une dissertation philosophique portant sur un sujet choisi par le candidat parmi trois proposés ». Remarquons que le principe du choix entre trois sujets proposés aux candidats est institué à l’occasion de la publication des consistances de 1963, le principe est encore en vigueur aujourd’hui.
L’épreuve orale de l’étude de la pensée islamique « peut porter soit sur une question du programme soit consister en une explication de texte d’un auteur du programme, dans les deux cas l’épreuve doit donner lieu à exposé du candidat qui permet d’apprécier ses qualités de l’expression, sa réflexion et ses connaissances ».  
III.                      La période 1976 à 1991
1.    Place de la philosophie
Dès la session de 1976[9] , le baccalauréat a connu  une nouvelle organisation (instauration d’une session unique suivie d’épreuves de contrôle, la suppression  des épreuves orales  et l’introduction des matières à option, réduction  du nombre de sections ou de séries  à  trois au lieu des cinq sections précédemment,  la section « lettres »,  la section  « Mathématiques -Sciences » et  la section « Mathématiques - techniques ».[10] )
Cette nouvelle organisation a eu des répercussions sur la philosophie. C’est ainsi que,  depuis  1976 , la philosophie générale avait  le statut de matière spécifique pour la section « lettres » et le statut de matière obligatoire  dans les  sections «  sciences économiques »[11] , et «  mathématiques sciences » , et le statut de matière à option pour la section « technique mathématiques ».
Cela s’est répercuté sur la durée et les coefficients de la matière comme l’indique le tableau ci-dessous.
Quant à « l’étude de la pensée islamique », elle est devenue une matière à option pour les candidats de la section « Lettres », depuis la disparition des épreuves orales. 

Tableau de la durée et des coefficients  entre 1976 et 1991

section
coefficient
durée
lettres   Matière spécifique
4 sur 17
4
mathématiques sciences * Matière obligatoire
2 sur 14

3
mathématiques techniques Matière  à option
1 sur 15
sciences économiques* *Matière obligatoire
2 sur 11
*   en 1991 cette section a été scindée en deux : mathématiques sciences (spécialité Mathématiques) et mathématiques sciences (spécialité sciences expérimentales)
** La section sciences économiques a disparu en 1981
2.    La consistance de l’épreuve
§  Dans les consistances parues en 1975, l’épreuve obligatoire  «  consiste … à traiter un des trois sujets proposés, et dont l’un devra être un commentaire de texte orienté par un questionnaire » ; cette dernière indication a disparu des consistances de 1981[12] et de celles de 1988 ;[13] en contrepartie, elles ont précisé la nature du texte en ajoutant le qualificatif «  texte philosophique » ;  il faudrait signaler qu’elles ont omis de préciser clairement la nature des deux autres sujets ; il parait que les commissions d’élaboration des sujets ont continué à travailler selon les consistances de 1963 en proposant  aux candidats deux dissertations.
§  L’épreuve optionnelle est constituée d’un seul sujet, qui a pris la forme « d’un commentaire de texte orienté par un questionnaire ».
A cette période , comme le conseil des ministre a décidé l’arabisation de l’enseignement de la philosophie,[14] ( dans une ambiance de lutte idéologique et politique) , les consistances  de la circulaire de 1975 avaient précis que :  «  les  candidats ont la faculté de  traiter le sujet de Philo soit en arabe, soit en français » ; c’était le signe que le processus  de l’arabisation n’était pas encore totalement achevé ; les consistances   parues avec l’arrêté de 1981 ne comportaient pas cette dérogation , la langue arabe est devenue la langue de l’examen sauf pour des cas particuliers qui concernent les enfants ayant vécu  et fait  leurs études à l’étranger pendant une longue période qui couvre tous l’enseignement primaire et une partie de l’enseignement secondaire.
IV.     La période de 1992 à 2008
1.   La place de la discipline depuis la réforme de 1991
La réforme de 1991, dans le cadre de la recherche d’assurer aux élèves une formation équilibrée, il a été décidé de généraliser l’épreuve obligatoire de philosophie à tous les candidats au baccalauréat ; mais si la discipline a gardé son poids dans la section « lettres », elle a vu son coefficient baisser dans les autres sections. 
Tableau de l’horaire et des coefficients entre 1992 et 2008
section
1992 - 2007
section
2008
Coef
Durée
Coef
Durée
Lettres 
4 sur 16
4
Lettres   
4
4
mathématiques

1.5 sur 13.5
3
mathématiques

1
3
sciences expérimentales

1.5  sur 15.5
3
sciences expérimentales

1
3
math techniques

1.5  sur 15.5
3
 sc .techniques

1
3
éco gestion

2 sur 16
3
éco gestion

1
3



sc. informatiques
1
3



sport*
1.5
3
* la section «  sport » a démarré en juin 2004
2.    Consistances de l’épreuve
a.     La réforme de 91 n’a eu aucun effet sur la consistance de l’épreuve de philosophie ; on continua à se référer à celle d’avant ; mêmes les consistances parues en 1994 [15] n’ont amené que quelques précisions sur l’ancienne formulation, comme l’indication que le texte à commenter doit être accompagné de questions, ou les indications sur la nature des deux autres sujets ; on y lit  que :«  l’épreuve consiste à traiter l’un des trois sujets proposés dont l’un est un commentaire de texte philosophique suivi de questions et les deux autres sont des dissertations »  .
En 2004, la première promotion de la nouvelle section « sport » se présente au bac ; à cette occasion, la commission des inspecteurs de philo a conçu des consistances adaptées au profil de cette population.
L’épreuve de philo de la section « sport » diffère beaucoup de celles en vigueur depuis des générations pour les autres sections ;  elle « comporte deux parties :
- des questions en rapport étroit avec un texte court qui évaluent les connaissances philosophiques du candidat et certaines de ses capacités méthodologiques, l’élève répond à chaque question séparément.
- une question invitant à une réflexion personnelle sur le thème développé dans le texte ou sur un thème différent inscrit au programme, pour répondre, le candidat est appelé à rédiger un paragraphe d’environ 10 lignes. »[16]
C’est ainsi que la philosophie a rompu avec le genre classique et adopte le genre de sujet composé qui allie des questions qui nécessitent des réponses courtes et des questions qui appellent à la rédaction d’un texte écrit continu.
b. La réforme du Bac de 2008 a amené de nouvelles consistances [17]:
§  Pour la section « Lettres », les nouvelles consistances n’ont pas changé la nature de l’épreuve ; elles ont reconduit celles d’avant ; par contre, au niveau de la forme, les nouvelles consistances étaient plus développées avec des précisions quant aux capacités visées par l’évaluation et aux critères de la formulation des sujets et du choix des textes et des questions qui devaient l’accompagner.
§  Pour les autres sections, les nouvelles consistances ont introduit un nouveau genre d’épreuves qui abandonne l’habituelle dissertation ou le commentaire de texte classique ; l’épreuve appartient à la catégorie des sujets composés,  « elle comporte deux parties :
-     Une première partie (sur 10 points) « qui comprend trois exercices vise à évaluer les capacités spécifiques en rapport avec l’écriture philosophique chez le candidat … le troisième exercice consiste en un travail sur texte court pour effectuer des tâches comme par exemple : formuler   la problématique du texte ou extraire la thèse de l’auteur…
-     Une deuxième partie (sur 10 points) demande au candidat d’écrire sur une question du programme (indépendante du texte de la première partie), le candidat choisira entre deux questions qui lui seront proposées ».

Hédi bouhouch & Mongi Akrout , inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis en Avril à 2015






Articles  du blog sur des questions voisines

Les sections du baccalauréat tunisien depuis 197

















[1] Termes de référence (Cahier des charges) : Document écrit présentant le but et le champ de l’évaluation, les méthodes à utiliser, les références permettant d’apprécier la performance ou de conduire les analyses, les ressources et le temps nécessaires, ainsi que les conditions de présentation des résultats, une autre expression parfois utilisée avec la   même signification est le « mandat »
Glossaire des principaux termes relatifs à l’évaluation et la gestion axée sur les résultats. http://www.reflectlearn.org/fr/glossary/term/587
[2]  Le terme consistance intègre plusieurs concepts comme la cohérence, la solidité, le poids de quelques chose, qui a du crédit, de la considération. Quelque chose consiste à désigner une chose divisible, considérée dans ses parties constitutives] Être formé, constitué par (certains éléments).  Comporter, se composer (de), comprendre … http://www.cnrtl.fr/definition/consister - http://www.cnrtl.fr/definition/consistance


[3]  Voir arrêté du 24 juin 1992

[4] arrêté du 30 juin 1994 relatifs aux contenus des épreuves du baccalauréats ,   et l’arrêté du 28 mars  1996 qui  l’a  modifié
[5] Décret du premier ministre, président du conseil du 17 avril 1957, instituant un nouvel examen dit  «  Baccalauréat  de l’enseignement secondaire, jort n° 32 du 19 avril 1957

[6]  L’examen probatoire est supprimé en 1970 et remplacé par un examen de passage  normal  :  art 3 ( nouveau : nul ne peut se présenter aux épreuves de l’examen du baccalauréat … s’il n’a pas subi avec succès les épreuves de l’examen de passage de la 5ème à la 6ème année),  Arrêté du ministre de l’éducation,  de la jeunesse et du sport  du 14 avril 1970  modifiant l’arrêté  du secrétaire d’état à l’éducation nationale  du 1 avril 1963 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire.

[7] Arrêté du Ministre  de l’éducation nationale en date du 17 avril 1957  relatif à l’organisation du baccalauréat de l’enseignement secondaire, jort n° 32 du 19 avril 1957

            [8]Arrêté  du secrétaire d’état à l’éducation nationale  du 1 avril 1963 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire. jort n° 16 du 2 avril 1963     
                                                                    
           [9] Le nouveau régime du baccalauréat  a été institué par une simple circulaire (la circulaire de la  direction de l’enseignement secondaire n° 239   du 3 décembre 1975 , « les principaux réaménagements  étaient : l’instauration à partir de 1975 - 1976 d’une session unique suivie d’ épreuves de contrôle et par la suppression des épreuves orales, l’introduction des matières à option et la réduction du nombre de sections au bac à 4 au lieu de 6 , il s’agit des sections  math-sciences,  math- technique, lettres et sciences économiques.
[10]  Cette nouvelle configuration remonte à 1972 , suite à la fusion des deux anciennes séries «  philosophie lettres classiques et lettres modernes »  dans une seule série appelée la série   «  Lettres » et la fusion de la série sciences et la série Mathématiques en une seule série «  la série Mathématiques et Sciences, et le changement de nom pour l’ancienne série technique mathématiques qui s’appelle désormais la série Mathématiques technique , en fin la série économique disparait.

[11]  La section sciences économique va disparaître en 1981
[12]  Arrêté du  ministre  de l’éducation  nationale  du 16 avril 1981 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire, jort n°28 du 24 avril 1981.

[13] Arrêté du  ministre  de l’éducation  nationale  du 27 aout 1988  modifiant  l’arrêté du  ministre  de l’éducation  nationale  du 16 avril 1981 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire  , jort n° 60 du 13 septembre 1988.

[14]  L’arabisation de la philosophie a été entamée à partir d’octobre 1975 (le mouvement éducatif tunisien, 1975 - 1976, rapport présentée à la XXXVI ème  session de la conférence internationale de l’éducation- Genève 1977. République Tunisienne, Ministère de l’éducation nationale)
[15] Arrêté du Ministre de l’éducation et des sciences  du 30 avril 1994 fixant les consistances des épreuves de l’examen du baccalauréat. jort n° 37  du 13 mai 1994.

[16]  L’arrêté  du ministre de l’éducation et de la formation    du 10 mai  2004   fixant les consistances des épreuves de l’examen du baccalauréat sport . jort n° 39  du 14 mai 2004.

[17] Les consistances de 2008  ont été publiées dans un livret  de 58 pages par la direction générale des programmes et de la formation continue  et la direction générale des examens, sous le titre : les épreuves de l’examen du baccalauréat, la quatrième année de l’enseignement secondaire, nouveau régime, année scolaire 2007-2008

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