dimanche 5 juillet 2015

L’épreuve de Mathématiques au Baccalauréat Tunisien


Qu’est ce qu’on entend par «  les consistances d’une épreuve d’examen » 

L’élaboration des épreuves d’examen nécessite un référent qui détermine la nature de l’épreuve, et qui précise ses objectifs opérationnels, les capacités à évaluer, la nature du contenu, le nombre de questions, la durée, le coefficient, le barème de correction…

Les consistances permettent d’unifier le cadre de référence (certains diront le référentiel ou les termes de références), pour toutes les parties concernées : les candidats, les commissions d’élaboration des sujets, les enseignants qui préparent les élèves, et ceux qui sont appelés à évaluer et à corriger les copies.
Dans la littérature pédagogique, on rencontre plusieurs termes pour parler de ce référentiel[1] ; il change d’un pays à un autre, et d’une époque à l’autre ; on rencontre le concept de consistance[2] de l’épreuve, ou de contenu de l’épreuve, ou de nature de l’épreuve …
Qui prépare les consistances ?
La responsabilité de la préparation des consistances des épreuves du baccalauréat tunisien est du ressort de la direction chargée des programmes et des manuels scolaires, car les consistances sont considérées comme une partie intrinsèque du curriculum scolaire qui comprend les objectifs, les contenus, les capacités à évaluer chez les élèves, l’horaire, les différentes activités d’apprentissage et d’enseignement et l’évaluation des apprentissages.  
Cette option permet de garantir la cohérence entre toutes les composantes du curriculum scolaire et d’informer les enseignants, les élèves et les parents sur les moyens qui sont prévus pour évaluer les compétences , les capacités et les savoirs faire des élèves, soit en cours d’apprentissage ou à la fin du cycle et surtout à l’unique examen national comme le baccalauréat.
Dans le faits, l’élaboration des consistances des épreuves est une tâche à la charge des inspecteurs, selon les spécialités, en coordination étroite entre la direction des programmes et la direction des examens ; les consistances   dépendent de plusieurs facteurs, dont :
-     La place et le poids de l’épreuve dans la section ( matières spécifiques ou matières optionnelles), la durée de l’épreuve, son coefficient…c’est la raison pour laquelle on trouve pour la même matière une ou plusieurs consistances, comme c’est le cas pour la philosophie ou l’arabe, où on trouve des consistances réservées à la section lettres et d’autres pour les sections scientifiques et techniques.
-     Les directives relatives aux contenus des programmes et aux méthodes d’enseignement appliquées par la discipline, afin d’assurer la cohérence entre ces dernières et les outils d’évaluation

Les consistances, Pourquoi ? 
Les consistances des épreuves jouent un rôle important dans l’évaluation car :
-     elles sont le garant de l’unité de l’apprentissage et de l’évaluation ; l’évaluation se met au service de l’apprentissage et elle n’est pas une activité à part.
-     elles sont aussi la référence, en cas de litige ou de désaccord à propos de l’évaluation des apprentissages et des acquis des élèves.
Les consistances  sont , habituellement, publiées au journal officiel de la république tunisienne  avec l’arrêté d’organisation du baccalauréat soit intégrées dans le texte même soit sous la forme d’annexes ; mais depuis 1992 , l’article 7 de l’arrêté d’organisation avait stipulé que les consistances des épreuves feront  désormais l’objet d’un arrêté séparé[3] ; la dernière version publiée remonte à 1994 ( arrêté du 30 avril) [4], car depuis les consistances sont publiées dans un fascicule ( un document interne) 

Les mathématiques ont occupés une place importante dans les épreuves de l’examen du baccalauréat tunisien depuis 1957 ; nous allons essayer de suivre son évolution chronologique en distinguant quatre grandes périodes.
I.      La période de 1957 à 1969

Au début de l’indépendance, les études secondaires duraient six ans ; et étaient couronnées par deux examens nationaux :
 Le premier, appelé « examen de la première partie du baccalauréat » ou probatoire, se tenait à la fin de la cinquième année, en deux sessions, l’une au mois de juin et l’autre au mois d’octobre (à cette époque la rentrée scolaire était fixée au premier octobre).Cet examen comportait des épreuves écrites et des épreuves orales ; ces dernières ont été supprimées en 1963.
Le deuxième, appelé « examen de la deuxième partie du baccalauréat, puis examen probatoire [5]», se passe à la fin de la sixième année, en deux sessions aussi, et il comportait des épreuves écrites, pratiques et orales pour les candidats admissibles (l’oral est abandonné à partir de la session de juin 1976).
1.    La place des mathématiques 
Au cours de cette première période, les mathématiques faisaient partie des épreuves écrites de la première partie du baccalauréat pour tous les candidats ; dans la deuxième partie,  elles  ne figuraient  que dans certaines sections ou séries.
a.     Les mathématiques au baccalauréat de 1957.
§  Dans la 1ère partie : tous les candidats passent une épreuve écrite de mathématiques avec la même durée, mais des coefficients légèrement différents ; les élèves admis à l’écrit doivent passer une épreuve de mathématiques à l’oral.
Tableau de la durée et des coefficients de l’épreuve de mathématiques à la première partie 
Séries ou sections
Durée
coefficient
Lettres
3

1.5
Sciences
2
Techniques A

§  Dans la deuxième partie
 Sur les quatre séries que comptait la deuxième partie du baccalauréat, les mathématiques ne figuraient que  parmi les épreuves de l’examen  de la série  «  mathématiques » et la série  « technique », où elles occupent une place importante  avec  coefficient 3 sur un total de 8.  (Voir tableau suivant)
Tableau de la durée et des coefficients de l’épreuve de mathématiques au baccalauréat
Séries ou sections
Durée
coefficient
Philosophie
il n’ya pas d’épreuve de math
Sciences
Mathématiques
4 heures
3 sur un total de 8
Techniques A

b.    La place des mathématiques au baccalauréat de 1963
§  Au probatoire (cette appellation a remplacé l’ancienne appellation de 1ère partie du baccalauréat)
Tableau de la durée et des coefficients de l’épreuve de mathématiques au probatoire
Séries ou sections
Durée
coefficient
Lettres classiques
2
2.5 sur un total de 20
Lettres modernes
Mathématiques
4 heures
6 sur un total de 19
Sciences
5 sur un total de 20
Techniques Mathématiques
6 sur un total de 22
Sciences Economiques
3 heures
4 sur un total de 21

§  Au baccalauréat

Séries ou sections
Durée
coefficient
philo Lettres classiques
il n’ya pas d’épreuves à l’écrit, les candidats admis à l’écrit passent une épreuve orale
philo Lettres modernes
Mathématiques
3 heures
7 sur un total de 18
Sciences
4 sur un total de 17
Technique Mathématique
5 sur un total de 18
Sciences économiques
3 sur un total de 15

1.                     La consistance de l’épreuve de mathématiques de 1957 à 1975
a.     Dans La première partie du baccalauréat
Selon l’arrêté de 1957[6], organisant l'examen du baccalauréat ", l’épreuve écrite  consiste en :«  une question de cours choisie parmi trois questions proposées, et un problème  obligatoire qui ne  comportera pas plus de 3 ou 4 parties ; la  première constitue un guide acheminant  l’élève  à la solution  des dernières » ; l’arrêté de 1957 n’a pas fait de distinction entre les différentes  sections ou séries ; cette omission a été rectifiée par le nouvel arrêté de 1963[7], qui a  distingué entre les sections ; c’est ainsi que:
-  Pour les séries «Lettres classiques» et «lettres modernes» l’épreuve «consiste en une question de cours (1/5 des points)، un exercice d’algèbre (2/5 des points) et un exercice de géométrie (2/5 des points). » 
 -Pour la série «sciences» et la série «sciences économiques»، l’épreuve consiste «en deux exercices et un problème qui   ne doit pas comporter plus de trois ou quatre questions». 
- Pour la série « Mathématiques » et la série « mathématiques Technique », l’épreuve consiste en « deux problèmes, l’un d’algèbre et l’autre de géométrie qui ne comportent pas plus de trois questions chacun ».
L’arrêté de 1963 a en outre abandonné le principe du choix qui était prévu en 1957.
A partir de 1970[8], l’examen probatoire est supprimée et le diplôme du baccalauréat est désormais organisé en un seul examen, cette nouvelle configuration a contribué à la disparition de l’épreuve de mathématiques du baccalauréat littéraire, et n’a pas manqué d’avoir un impact négatif sur la place des mathématiques dans l'enseignement secondaire en général.
b.    La deuxième partie du baccalauréat
l’arrêté de 1957  a consacré une seule phrase pour les consistances des épreuves de Mathématiques, se contentant  de  souligner que «  l’épreuve écrite de mathématiques consiste en une question de cours  et  deux problèmes » ;  quant à l’arrêté  de 1963, il s’est limité à reconduire les mêmes consistances que celles de l’examen probatoire (voir ci-dessus)
II.        La période de 1976 à 1991 : l'abandon des épreuves orales et de la session d’octobre
1.     La place des Mathématiques au baccalauréat
Cette période a connu des changements importants dans l’organisation du baccalauréat, dont notamment :
§   L’instauration d’une session principale suivie d’épreuves de contrôle, la suppression des épreuves orales et l’introduction des matières à option...
§   La réduction du nombre de sections ou de séries à trois, au lieu des cinq sections précédemment, la section « lettres », la section « Mathématiques -Sciences » et la section « Mathématiques - techniques ».[9]
Ces aménagements n’ont pas touché le statut  des mathématiques ;   elles ont  gardées leur statut  d’épreuve  obligatoire, limitée aux  deux séries scientifiques  et techniques ;  en 1991, elle s’est étendue à trois  sections  suite au scindement  de la série « mathématiques -sciences » en deux  pour donner la série mathématiques sciences «  spécialité sciences expérimentales, et la série mathématiques sciences « spécialité Mathématiques ».
La nouvelle organisation affecte à l'épreuve de mathématiques un coefficient élevé (voir tableau ci-dessous). C’est la période d'or des matières scientifiques, car le système éducatif avait fixé comme finalité le renforcement de la dimension scientifique et technique et l’encouragement des élèves à s’inscrire dans les filières scientifiques et techniques.
Depuis 1976, les candidats de la section « lettres » avaient la possibilité de choisir les mathématiques comme une matière optionnelle.
Tableau de la durée et des coefficients de l’épreuve de mathématiques au bac en 1991
Séries ou sections
Durée
coefficient
Lettres (option)
      1.30

Mathématiques sciences : spécialité mathématiques (1)
4
5
Mathématique Techniques
Mathématiques sciences : spécialité Sciences expérimentales(2)
3
4
(1) (2) cette appellation date depuis 1991 avant cela les deux séries étaient confondues
1.    Consistance de l’épreuve depuis 1976
En 1976, l’épreuve  de mathématiques  a pris une nouvelle forme qui s’est maintenue jusqu’en 2008 (soit  durant plus de 30 sessions) ;  la forme et le contenu de l’épreuve  étaient communs  aux sections  « Mathématiques sciences », avec ses deux spécialités et  la section «  Mathématiques techniques » ; l’épreuve  se composait de deux parties:
§  Deux exercices , « chaque exercice se réfère à des connaissances qui s’inscrivent ordinairement dans le cadre d’un seul chapitre du programme ( l’amendement de 1991[10]  a élargi  le choix en précisant que l’exercice peut porte sur un ou deux chapitres au maximum , mais chaque exercice doit porter sur une partie différente de l’autre) ; chaque exercice  est  une application directe du cours , mais il peut dépasser plus ou moins la simple application d’une formule , il peut comporter, dans cet esprit, une  question ou plusieurs  questions brèves  et liées entre elles. Les deux exercices sont notés sur 8 sur 20 ( 1/5 des points chacun) », l’arrêté de 1991 a relevé la part des deux exercices à 10 points ( la moitié des points)[11].
§  Un problème «  qui doit normalement faire appel à divers chapitres du programme soit dans une même rubrique, soit de préférence dans des rubriques variées » ; l’amendement de 1991 a amené quelques précisions d’importance sur les compétences visées par le problème qui  doit «  permettre d’évaluer la capacité du candidat à appliquer les connaissances acquises , en les exploitant dans de nouvelles situations » ; le problème était noté sur 12 jusqu’en 1991 quand sa part devient égale aux exercices.
2. Les objectifs de l’épreuve de mathématiques
Entre 1976 et 1990, les consistances ne faisaient aucune référence  aux capacités ou aux objectifs visés  par l’épreuve de mathématiques ; ce n’est qu’en 1991 qu’elles  vont les  intégrer dans des termes clairs et faisant la distinction entre les exercice  dont l’objectif est "l'évaluation de la capacité à appliquer et exploiter les connaissances acquises » et les problèmes dont l’objectif est « d’évaluer la capacité du candidat à appliquer les connaissances acquises , en les exploitant dans de nouvelles situations »
Ainsi la partie exercice est destinée à évaluer les capacités et les compétences simples et de niveau élémentaire, à savoir l’application directe, tandis que la partie problème est destinée à évaluer les capacités et les compétences supérieures, comme l’analyse, la synthèse et de transfert.

III.                      La période de 1992 à 2007
1.    Le statut des mathématiques au cours de cette période
Avec la réforme 1991, les mathématiques sont devenues une matière spécifique pour trois sections, et elles ont enregistré une baisse au niveau des coefficients de 5 à 4 pour la section mathématiques et à 3 pour la section technique et de 4 à 3 pour la section « sciences expérimentales », comme le montre le tableau suivant :
Tableau de la durée et des coefficients de l’épreuve de mathématiques au bac en 1992 -2007
Séries ou sections
Durée
coefficient
1991[12]
1992
1991
1992
Lettres (option)
1.30
1.30
1
1
Mathématiques (matière spécifique)
4
4
5
4
Technique  (matière spécifique)
4
3
5
3
Sciences expérimentales
3
3
4
3
Economie gestion (matière spécifique)

3

2

1.    Consistance de l’épreuve
L’arrêté de 1992[13] n’a pas réservé une partie aux consistances ; cela suppose que les commissions ont du travailler sur la base des celles de 1991 ;  et  il a fallu attendre l'année 1994[14] pour voir la publication d’un arrêté spécial consacré aux consistances des épreuves du baccalauréat ; cet arrêté a reproduit presque celles de 1991 , en  faisant la distinction entre les sections :
a.     Pour les sections mathématiques, Sciences expérimentales, et Technique, les mêmes consistances en vigueur depuis déjà longtemps sont reconduites, l’épreuve comporte deux parties :
§  deux exercices notés 10 sur 20 se rapportant chacun   à une ou deux parties du programme.
§  Un problème noté 10 sur 20 se rapportant   à une ou plusieurs parties du programme.
b.    Pour la section Economie Gestion, l’épreuve comporte deux parties :
§  deux exercices notés 12 sur 20 se rapportant chacun   à une ou deux parties du programme, l’un des exercices pourra être une question de cours suivie d’une application directe.
§  Un problème noté 8 sur 20 se rapportant à une ou plusieurs parties du programme
c.     La section Lettres : les consistances sont une reproduction intégrale de celles de 1991   qui stipulaient que « l’épreuve consiste en trois exercices, chaque exercice est une application directe du cours, il peut comporter une ou plusieurs questions brèves et liées entre elles »
Donc, nous constatons qu’à part les consistances relatives à la nouvelle section « Economie Gestion », l’arrêté de 1994 n’a apporté aucun changement ; au contraire, nous notons la disparition des indications relatives aux compétences visées qui avaient caractérisé les consistances de 1991.
Cette période correspond à la mise en place de la deuxième réforme de l'éducation, qui s’était donné comme objectif d’assurer une formation équilibrée, d’où l’abaissement du coefficient de l’épreuve des mathématiques au baccalauréat ; mais  malgré l’adoption de nouveaux programmes et de nouvelles finalités, les consistances des épreuves sont restées  sans changement  comme on l’a déjà vu plus haut. Il va de même quant aux objectifs des épreuves qui étaient totalement absents dans l’arrêté de 1994 ; cette situation est paradoxale, puisque la réforme de 1991 a adopté dans la conception des programmes, dans les méthodes pédagogiques et dans la formation continue des enseignants, l’approche par objectifs (en vogue à cette époque). Est-ce que cela signifie que l’examen du Baccalauréat est resté en marge de cette tendance, choisissant le conservatisme ?
IV.                      La période de 2008 à 2015 :
1.    Le statut des mathématiques :
La réforme du baccalauréat de 2008[15] a amené des changements au niveau de la place des mathématiques et au niveau de la consistance de ses épreuves
Tableau de la durée et des coefficients de l’épreuve de mathématiques au bac depuis 2007
Séries ou sections
Durée
coefficient
Lettres (option)
1.30

Mathématiques (matière spécifique)
4
4
Sciences Techniques (matière spécifique)
3
3
Sciences expérimentale
3
3
Economie gestion
2
2
Sciences informatiques (matière spécifique)
3
3

2.    Les consistances des épreuves
L’article  8 de l’arrêté 2008[16] relatif à l'examen du baccalauréat précise que " « les consistances des épreuves  feront l’objet d’un arrêté du ministre de l'Éducation et de la Formation » ; cependant,  cet arrêté n'a pas jamais vu le jour ; les  commissions  d’élaboration des sujets  du baccalauréat se réfèrent à un document[17] produit  par la Direction générale  des programmes et de la formation continue et la direction générale des examens,  publié  en 2008,  avec l’entrée en vigueur des nouveaux baccalauréat .
L’étude de ce document permet de constater,  pour l’épreuve de mathématiques, des changements  dont la plus grande manifestation est le début d’abandon de la composition classique  de l’épreuve des  des sections scientifiques et techniques qui comprenait, depuis toujours,  deux exercices et un problème ; en effet, la nouvelle consistance offre deux possibilités  pour la section « Mathématiques », l’épreuve consiste en 4 ou 5  exercices ou en 3 exercices et un problème, dans ce dernier cas le problème sera noté sur 8  points et les trois exercices sur 12 points.
En réalité, il semble que ce fut là une étape transitoire pour abandonner définitivement le problème, puisque dès  2012, la nouvelle consistance abandonne le problème et l’épreuve se compose désormais d’exercices seulement ( entre trois et cinq)   qui  peuvent avoir des formes différentes,  dont des questions à choix multiples , pour évaluer  trois capacités importantes qui sont la restitution , l'application et de l'analyse et la synthèse, selon des proportions  qui varient en fonction des sections  , mais qui accordent aux capacités supérieures la  plus grande place ; à titre d’exemple pour la section « Mathématiques », la répartition des questions doit respecter les proportions suivantes :  de 10 à 20% pour la restitution  , de 40 à 50% pour l’application et de 30 à 40% pour l'analyse et la synthèse.
Conclusion
On peut dire que les mathématiques ont été parmi les rares disciplines qui avaient réussi à rénover  les consistances de ses épreuves , en abandonnant le sacro saint menu ( exercices + 1 problème) par une série d’exercices et en programmant des questions à choix multiples dans certaines sections, cette évolution dénote la volonté des inspecteurs de la discipline  d’être réactifs par rapport  à  l’évolution de la réalité éducative, nous sommes dans l’attente de l’évaluation de ces innovations  entrées en vigueur depuis déjà quelques années.

Hédi bouhouch & Mongi Akrout
Le texte a été révisé  et enrichi par Ali Rahmouni, Inspecteur général de l’éducation
Tunis en Avril à 2015


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l’épreuve de langue française au baccalauréat tunisien

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[1] Termes de référence (Cahier des charges) : Document écrit présentant le but et le champ de l’évaluation, les méthodes à utiliser, les références permettant d’apprécier la performance ou de conduire les analyses, les ressources et le temps nécessaires, ainsi que les conditions de présentation des résultats, une autre expression parfois utilisée avec la   même signification est le « mandat »
Glossaire des principaux termes relatifs à l’évaluation et la gestion axée sur les résultats. http://www.reflectlearn.org/fr/glossary/term/587
[2]  Le terme consistance intègre plusieurs concepts comme la cohérence, la solidité, le poids de quelques chose, qui a du crédit, de la considération. Quelque chose consiste à désigner une chose divisible, considérée dans ses parties constitutives] Être formé, constitué par (certains éléments).  Comporter, se composer (de), comprendre … http://www.cnrtl.fr/definition/consister - http://www.cnrtl.fr/definition/consistance


[3]  Voir arrêté du 24 juin 1992

[4] arrêté du 30 juin 1994 relatifs aux contenus des épreuves du baccalauréats ,   et l’arrêté du 28 mars  1996 qui  l’a  modifié
[5]  L’examen probatoire est supprimé en 1970 et remplacé par un examen de passage  normal  :  art 3 ( nouveau : nul ne peut se présenter aux épreuves de l’examen du baccalauréat … s’il n’a pas subi avec succès les épreuves de l’examen de passage de la 5ème à la 6ème année),  Arrêté du ministre de l’éducation,  de la jeunesse et du sport  du 14 avril 1970  modifiant l’arrêté  du secrétaire d’état à l’éducation nationale  du 1 avril 1963 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire.

[6] Arrêté du Ministre de l’éducation nationale en date du 17 avril 1957 relatif à l’organisation du baccalauréat de l’enseignement secondaire, jort n° 41 du 21 mai 1957

[7]  Arrêté  du secrétaire d’état à l’éducation nationale  du 1 avril 1963 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire.
[8]  Arrêté du ministre de l’éducation,  de la jeunesse et du sport  du 14 avril 1970  modifiant l’arrêté  du secrétaire d’état à l’éducation nationale  du 1 avril 1963 relatif à l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire.

[9]  Cette nouvelle configuration remonte à 1972 , suite à la fusion des deux anciennes séries «  philosophie lettres classiques et lettres modernes »  dans une seule série appelée la série   «  Lettres » et la fusion de la série sciences et la série Mathématiques en une seule série «  la série Mathématiques et Sciences, et le changement de nom pour l’ancienne série technique mathématiques qui s’appelle désormais la série Mathématiques technique , en fin la série économique disparait.

[10] Arrêté du ministre de ‘éducation et des sciences  du 23 mars 1991 modifiant l’arrêté du 27 aout 1988 relatif au baccalauréat de l’enseignement secondaire, jort n° 24  du 5 - 9 avril 1991
[11] Opt cité
[12] Arrêté du Ministre de l’éducation et des sciences  du 23 mars 1991 modifiant l’arrêté du 27 aout 1988 relatif à l’examen du baccalauréat.
[13] Arrêté du Ministre de l’éducation et des sciences  du 24 juin 1992 relatif à l’examen du baccalauréat. JORT n° 41 du 26 juin 1992
[14] Arrêté du Ministre de l’éducation et des sciences  du 30 avril 1994 fixant les consistances des épreuves de l’examen du baccalauréat.

[15] La session de  juin 2008  fut marquée par l’organisation de deux baccalauréat : le baccalauréat « ancien régime » pour les redoublants et le baccalauréat « nouveau régime » qui est encore en cours aujourd’hui  
[16] L’arrêté  du ministre de l’éducation et de la formation    du 24 avril 2008 relatif au régime de l’examen du baccalauréat, jort n° 34  du 25 avril 2008.
[17] Les consistances de 2008  ont été publiées dans un livret  de 58 pages par la direction générale des programmes et de la formation continue  et la direction générale des examens, sous le titre : les épreuves de l’examen du baccalauréat, la quatrième année de l’enseignement secondaire, nouveau régime, année scolaire 2007-2008

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