lundi 26 décembre 2016

Questions d’actualité : qu’ont-ils en commun les pays qui occupent la tête du peloton au dernier Pisa



Depuis une semaine, nous avons pu lire ou entendre des commentaires à propos des résultats des élèves tunisiens, à la dernière session de l’évaluation internationale Pisa. Nous n’allons pas reprendre ces analyses et ces différents commentaires, ni en faire d’autres ; le constat est éloquent, et il ne mérite pas davantage d’analyse.

 Le blog pédagogique a, par contre, voulu partager avec ses lecteurs des extraits d’une note élaborée par le centre national d’évaluation du système scolaire (CNESCO)[1] ; C’est la deuxième partie de la note qui nous a paru très intéressante, dans laquelle le CNESCO a essayé de décrire  les politiques scolaires des pays en tête des palmarès internationaux qui seraient  à l’origine - selon la note  -  des bons résultats des pays qui occupent, depuis quelques sessions, la tête du peloton ; la lecture de ces facteurs  devraient interpeller les responsables de l’école tunisienne[2] .

Mais, avant de reproduire l’extrait de la note, présentons brièvement Pisa et les résultats obtenus par nos élèves à la dernière session(2015).

Pisa : c’est quoi ?
PISA (acronyme pour « Program for International Student Assessment » en anglais, et pour « Programme international pour le suivi des acquis des élèves » en français), est un ensemble d'études menées par l'OCDE et visant à la mesure des performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres. Leur publication est triennale. La première étude fut menée en 2000.

Les enquêtes PISA concernent l’ensemble des élèves dont l’âge est compris entre 15 ans et trois mois et 16 ans et 2 mois, quelle que soit la place qu’ils occupent dans le système éducatif.

« L’enquête se concentre sur des matières clés des programmes scolaires, à savoir les sciences, la compréhension de l’écrit et les mathématiques. Depuis la session   2015, l’évaluation porte sur la résolution collaborative de problèmes. L’enquête PISA ne cherche pas simplement à évaluer la faculté des élèves à reproduire ce qu’ils ont appris, mais vise aussi à déterminer dans quelle mesure ils sont capables de se livrer à des extrapolations à partir de ce qu’ils ont appris, et d’utiliser leurs connaissances dans des situations qui ne leur sont pas familières, qu’elles soient ou non en rapport avec l’école. Cette approche reflète le fait que les économies modernes valorisent davantage la capacité des individus à utiliser leurs connaissances, plutôt que ces connaissances en tant que telles.

Les enquêtes PISA sont essentiellement destinées à informer les décideurs nationaux et à les aider à orienter leurs politiques éducatives». [3]  

La session 2015
Elle a concerné 540 000 élèves représentant 29millions d’élèves dans 72 pays.
Elle a enquêté dans les sciences comme domaine majeur et dans la compréhension de l’écrit et la culture secondairement ; après les corrections des tests, un score est attribué à chaque pays dans chaque domaine ; il s’ensuit un classement des pays en 6 niveaux de performance du plus performant (niveau 6) au moins performant (niveau 1) ; voici, par un exemple, l’échelle des niveaux de compétences en culture scientifique dans PISA 2012 :
Niveau 1 : les élèves ont des connaissances scientifiques limitées et ne peuvent les appliquer qu’à un petit nombre de situations familières.
Niveau 2 : les élèves ont les connaissances scientifiques qui leur permettent de fournir des explications cohérentes dans des contextes familiers.
Niveau 3 : les élèves peuvent utiliser et appliquer des concepts scientifiques. Ils commencent à maîtriser quelques étapes de la démarche scientifique et sont capables de choisir des données pour expliquer des phénomènes.

Niveau 4 : les élèves peuvent, à partir de situations explicites, faire des inférences sur le rôle de la science. Ils sélectionnent les connaissances scientifiques pertinentes pour les appliquer à une situation de la vie quotidienne.
Niveau 5 : les élèves peuvent appliquer des concepts scientifiques. Ils sont capables de mener une démarche scientifique et fournissent des explications ou des conclusions en argumentant.
Niveau 6 : les élèves sont capables d’identifier, expliquer et appliquer les connaissances scientifiques, dans une variété de situations complexes issues de la vie quotidienne. Ils maîtrisent la démarche scientifique et en connaissent toutes les étapes.

Les scores des élèves tunisiens en 2015
.


culture scientifique
compréhension de l’écrit
culture mathématique
score moyen OCDE
493
493
490
meilleur score
 (Singapour)
556
536
564
score Tunisie
386
361
364
évolution par rapport à la session précédente
0
-21 points
+ 4 points



% des élèves très performants
niveau 5 et 6
% des élèves très peu performants
niveau inférieur à 2
Moyenne OCDE
15.3%
13 %
Singapour
39.1%
4.8%
Tunisie
0.6%
57.3%

Source :http://www.oecd.org/pisa-fr/





Source : PISA 2015 à la loupe, http://www.oecd.org/pisa/pisa-2015-results-in-focus-FR.pdf



 

L’extrait de la note : les politiques scolaires des pays en tête des palmarès internationaux

Remarque : Nous avons opté pour la reproduction des facteurs dans l’ordre suivi par le document origine, en y ajoutant seulement les titres.

 

Caractère 1 : les pays en tête des palmarès internationaux partagent un ensemble large de politiques scolaires.
 « Les pays en tête des palmarès ne suivent pas tous les mêmes modèles philosophiques d’éducation (autonomie pour les uns ou gouvernance plus dirigiste pour les autres, concurrence entre les établissements ou collaboration…) mais partagent un ensemble large de politiques scolaires.
Quatre axes transversaux apparaissent majeurs dans ces politiques scolaires :
1. Une continuité dans les politiques scolaires grâce à un consensus trans-partisan et des politiques scolaires fondées sur la recherche sur les apprentissages ;
2. Le caractère systématique et cohérent des politiques scolaires : programmes scolaires, formations initiale mais surtout continue, matériaux pédagogiques développés, évaluations diagnostiques des élèves sont développés de façon concomitante et intensive pour impacter fortement les apprentissages des élèves dans la classe ;
3. Un soutien au travail des enseignants qui ne sont plus isolés dans leur classe : intervention d’enseignants spécialisés dans la didactique de certaines disciplines quand les enseignants rencontrent des difficultés avec certains élèves, mentorat entre enseignants dans les établissements pour développer les réflexions entre pairs, auto-évaluation dans les établissements qui peut être pratiquée avec l’aide de personnels ressources extérieurs aux établissements ;
4. Une centration sur la gestion de la difficulté scolaire et la différenciation : formations initiale et continue qui intègrent fortement ces dimensions pédagogiques, dispositifs spécifiques aidant les enseignants à repérer les élèves en difficultés en amont et à traiter ces difficultés au sein de la classe (ex : maître supplémentaire). »

Caractère 2 : les pays du peloton   connaissent « une continuité des politiques scolaires qui enjambent les alternances politiques.  »

 


 « La réussite éducative se construit sur le long terme, comme les apprentissages des élèves. Les pays en tête des palmarès se caractérisent par une continuité des politiques scolaires qui enjambent les alternances politiques.
La formation initiale en Finlande à l’université a été instituée dès 1979 et améliorée en continue depuis cette date.
Les politiques de numeracy et litteracy strategy en Angleterre sont quant à elles développées en continuité depuis les années 1990, d’abord dans le primaire, puis dans le secondaire. Ces politiques ont visé à définir des objectifs éducatifs précis dans des disciplines fondamentales et à fournir aux enseignants des documents pédagogiques très détaillés pour préparer leurs cours, les recommandations pédagogiques très précises étant en lien avec les résultats de la recherche.
À l’inverse, la Suède qui a rompu, à la fin des années 1990, avec une politique de lutte contre les inégalités sociales en mettant en place un modèle éducatif plus orienté sur la mise en concurrence des établissements et leur privatisation a vu ses résultats à PISA chuter dans les années 2000.
Caractère 3 : « Les pays champions suivent « des politiques qui intègrent les résultats de la recherche »

Facteur

« Les pays performants aux enquêtes internationales partagent le fait d’incorporer à tous les stades des politiques scolaires les résultats de la recherche sur les apprentissages des élèves, notamment dans la production des programmes scolaires et la formation continue des enseignants.
En tête de tous les palmarès PISA et TIMSS, Singapour a misé sur la recherche pour faire progresser les élèves. Un centre commun, le National Institute of Education, développe la recherche en éducation et forme les enseignants.

Ce centre étant chargé de la formation des enseignants, celle-ci  est toujours composée  de résultats étayés scientifiquement. La singularité de cette institution permet de plus une réelle collaboration entre le monde de la recherche et les politiques publiques engagées. Il existe un dialogue fort entre les décideurs politiques, les chercheurs et les praticiens. Cela a notamment abouti à la transformation du système singapourien d’un modèle éducatif fondé exclusivement sur la transmission de connaissances à un modèle plus axé sur la créativité et l’apprentissage autonome ; cela a conduit aussi à l’observation des pratiques dans la classe et leur évaluation en vue d’adapter les politiques publiques. Cela implique que les pouvoirs publics donnent les moyens aux praticiens d’appliquer les réformes qui sont mises en place : aucune politique publique n’est lancée sans un plan prévoyant la façon dont elle sera mise en œuvre. En aval, le gouvernement veille particulièrement à l’alignement des politiques publiques et des pratiques, via l’évaluation des mises en œuvre notamment.
En France, le travail d’élaboration des programmes scolaires a permis, sous l’égide du Conseil supérieur des programmes scolaires (CSP), d’associer davantage la communauté scientifique à l’élaboration des programmes scolaires, aux côtés des praticiens.
Caractère 4 : les pays du peloton accorde une place de choix à la formation initiale des enseignants :
 « Les pays qui réussissent le mieux ont créé une solide formation initiale, fondée sur la recherche mais aussi l’exercice pratique de l’enseignement notamment dans des écoles modèles en lien avec les universités. Ils mettent aussi en place un suivi très vigilant des néo titulaires lors de leurs premières années d’entrée dans le métier

 La Finlande propose une formation initiale sélective aux métiers de l’éducation, c’est-à-
dire dédiée aux lycéens présentant les meilleurs résultats. Elle se pratique à l’université pendant 5 ans et permet aux étudiants d’être diplômés en éducation et dans une discipline particulière (dont ils suivent les cours dans les facultés disciplinaires). Durant la formation pratique suivie dans des écoles professionnelles modèles, liées aux universités les étudiants suivent des expériences plus particulièrement orientées sur la différenciation pédagogique. Cette politique a accru la reconnaissance des enseignants dans la société et a encouragé les étudiants à s’orienter vers le professorat, ce qui a permis une plus grande sélectivité des candidats. Aujourd’hui, grand nombre d’enseignants sont détenteurs d’un doctorat. L’OCDE (TALIS, 2014) souligne que ces enseignants sont davantage capables d’avoir une pratique réflexive. Ils sont capables de développer leurs méthodes et leurs compétences professionnelles en tant qu’enseignants mais aussi en tant que chercheurs, grâce à leur parcours de formation en recherche.
Au-delà de la formation initiale, de plus en plus de pays développent des programmes de mentorat entre enseignants. C’est notamment le cas en Écosse. Les temps de cours des néo titulaires sont limités à 70 % du temps normal obligatoire, les 30 % restant étant consacrés à leur développement professionnel (développement des approches pédagogiques, participation à des séminaires…). Les « mentors », pour leur part, voient leur temps de cours hebdomadaire réduit de 3h30, afin de pouvoir aider les néo titulaires dans leur intégration.
En France, la création des Espé[4] a permis d’amorcer le redéveloppement d’une formation initiale des enseignants. Une meilleure entrée dans le métier devra toutefois être assurée dans les années à venir.

Caractère 5 : les systèmes les plus performants assurent à leurs enseignants une formation continue systématique

 « …Chaque année, les enseignants de Singapour reçoivent 100 heures de formation continue, très en lien avec le monde de la recherche. Ainsi, selon TIMSS, 81 % des enseignants en quatrième année de primaire ont suivi, sur la période 2013-2015, une formation en didactique des mathématiques (contre 30 % en France) et 62 % ont bénéficié d’une formation en évaluation des mathématiques (contre 3 % en France). »
Caractère 6 : les pays les mieux classé ont institué un suivi individualisé pour remédier aux retards et aux difficultés d’apprentissage à temps
« Suivre plus efficacement chacun des élèves dans le primaire et le secondaire obligatoire, dans l’équivalent du collège unique, est central, et peut prendre des formes variées. Ces pédagogies fondées sur la différenciation pédagogique sont systématiquement enseignées en formations initiale et continue.
À Singapour, les efforts se concentrent sur les élèves susceptibles de présenter dès le début du primaire des difficultés d’apprentissage en mathématiques (programme Learning Support for Maths (LSM)). Ces élèves sont identifiés à travers un test spécifique au début de l’équivalent du CP. Ils reçoivent un soutien spécifique d’enseignants spécialisés lors de 4 à 8 sessions par semaine selon leurs difficultés scolaires. Ces enseignants LSM sont affectés à chaque école. Ils ont reçu une formation spécifique ainsi que des ressources pédagogiques destinées aux élèves en difficulté. En 2013, ce programme a été étendu, au-delà du primaire. Il couvre désormais l’ensemble de la scolarité obligatoire.
Le Japon a également développé le principe d’une pédagogique coopérative, favorisant l’apprentissage entre et par les pairs, dans des classes nombreuses.
En France, le dispositif Plus de maîtres que de classes au primaire et certains postes d’enseignants visant l’installation de dispositifs pédagogiquement plus différenciés au collège vont dans le sens d’un meilleur suivi des élèves. Pour permettre une meilleure efficacité de ces ressources, il est nécessaire de consacrer davantage d’actions de formation continue à la didactique et à la pédagogie.
Caractère  7 : Mise à la disposition  des enseignants les matériaux et les techniques dont l’efficacité est confirmées par la recherche

 

« Le Japon propose aux enseignants des programmes scolaires et des documents d’accompagnement très détaillés tout au long des années du primaire et du collège.
En Angleterre, le programme Numeracy and litteracy strategies, mis en place depuis 1997, est fondé sur des travaux de recherche et sur des résultats d’évaluations nationales et internationales (notamment TIMSS). Par exemple, en mathématiques, il repose sur quatre principes : séances de mathématiques quotidiennes, « enseignement direct », différenciation pédagogique et calcul mental. Il a ainsi permis d’accompagner les enseignants dans leur travail, en les guidant dans les leçons, structurées par un cadre national très précis comprenant un planning de progression. Il a aussi proposé des formes de pratiques et de consolidation, avec notamment des rappels en début de chaque séance, aides ou petits défis pour les élèves. Des « référents » en mathématiques ont été désignés au sein de chaque école, localité et région. Les enseignants ont également pu assister à des démonstrations de « bonnes pratiques » et profiter de nombreuses ressources mises à leur disposition. »

Caractère 8 : les systèmes performants ont une politique d’accompagnement pour leurs établissements 

 

 Les enseignants bénéficient d’un collectif de proximité solide interne ou externe à l’établissement pour analyser les forces de leurs établissements et les points à améliorer. Ce sont les auto-évaluations qui fondent les plans de formation. Selon les pays, ces évaluations d’établissements sont publiées ou non.
Le principe de « lesson Study » est un protocole de formation des enseignants par les pairs qui vient du Japon. Dans une première phase, pour répondre à une difficulté des élèves de leur établissement, des enseignants construisent ensemble, à partir des résultats de la recherche, une séance d’enseignement. Dans un deuxième temps, l’un d’entre eux la mette en œuvre avec les élèves de sa classe. Après observation et analyse de la séance, les enseignants se réunissent à nouveau : celui qui l’a animée s’exprime le premier, puis ses collègues présentent chacun à leur tour leurs propres analyses. Le groupe prend alors en compte les retours effectués afin d’améliorer la séance dans un nouveau processus collectif, ou tout simplement appliquer individuellement les enseignements tirés.

Ce type de formation entre pairs permet d’abord de partager des savoirs et des objectifs pédagogiques, d’envisager des variabilités dans les scénarios (comment concevoir une séance) et de bien gérer les déroulements (comment la séance se passe effectivement) en anticipant sur les réactions ou les difficultés des élèves. Il permet ensuite de diffuser des « bonnes pratiques » dans les écoles ou établissements voisins.
En France, le nouveau PPCR de 2016 (Parcours professionnels, carrières et rémunérations) vise à mettre en place un collectif au sein des établissements avec le soutien des inspecteurs. »

Caractère 9 : les pays du peloton recourent aux évaluations diagnostics systématiquement

 

 « Les enseignants reçoivent à la fois des repères précis en termes de résultats à atteindre par leurs élèves (annuellement ou par cycle) et des outils qu’ils peuvent utiliser pour vérifier les progrès de leurs élèves, en référence avec des attentes nationales précises.


En Écosse, le ministère a mis à disposition des enseignants des bases de données de questions standardisées pour réaliser des diagnostics sur les acquis des élèves. C’est l’enseignant qui, en fonction de l’avancée de son cours, décide du moment de réalisation du test.
La Communauté flamande de Belgique fournit des retours sur leurs performances à toutes les écoles qui font partie des échantillons des évaluations nationales et internationales. Elle offre également aux écoles qui ne font pas partie de ces échantillons la possibilité de participer aux évaluations. Dans un processus d’auto-évaluation, chaque école peut ainsi comparer ses résultats aux résultats moyens de la Communauté flamande, et à ceux d’écoles ayant des caractéristiques similaires »
Commentaires  en guise de conclusion
Comparer les politiques éducatives suivies par notre pays  (  des changements très fréquents au niveau des  choix depuis 1969 et les réformes successives dont la nouvelle renie souvent l’ancienne, le recrutement anarchique  de personnes sans qualification à qui on confie la tâche de former les jeunes, des réformes qui mettent en avant le  développement  des compétences, de l’évaluation diagnostic,   de  l’enseignement différencié, et des pratiques qui font tout le contraire : primauté de l’enseignement basé sur les connaissances et la restitution , une évaluation sommative sélective, un enseignement à plusieurs vitesse) , devant tout cela les résultats de nos élèves ne doivent pas nous surprendre , espérons que  ces résultats  puissent «  aider les décideurs nationaux à orienter leurs politiques éducatives[5] »

Hédi Bouhouch & Mongi Akrout ; Inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis, Décembre 2016.

 

 





 







[1]  Cnesco est un organisme français dont la mission est d’assurer une évaluation indépendante   du système scolaire français, il fut créé par la Loi d’orientation et de programmation pour la Refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013, Le CNESCO vient de publier le 15 décembre 2016 une note intitulée : Enquêtes PISA et TIMSS : que retenir sur l'état de l'école française ?
[2] https://www.cnesco.fr/fr/pisa-et-timss-que-retenir-sur-letat-de-lecole-francaise/
[3] Acquis des élèves : comprendre les évaluations internationales PISA1 et TIMSS2
Analyse comparative des contenus en mathématiques et en sciences - rapport du Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco), nov. 2016- http://www.cnesco.fr/wp-content/uploads/2016/11/161129_RapportPISATIMSSvolume1.pdf
[4] Espe :école supérieure  de professorat et de l’éducation

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire