lundi 2 janvier 2017

Le blog pédagogique fête, cette semaine, son troisième anniversaire


Le blog pédagogique fête, cette semaine, son troisième anniversaire. En effet, c’était le 29 décembre 2013 que nous avions annoncé sa naissance, et le 30 décembre 2013 nous avions publié le premier point de vue que nous avions voulu un hommage à la politique tunisienne au sujet de la scolarisation des jeunes filles.

 Aujourd’hui, nous sommes à la 150 ème note ; le blog pédagogique a été régulier ; tous les lundis matin, il offre à ses fidèles une nouvelle publication hebdomadaire ; mais cette semaine, on va faire l’exception ; nous allons reproduire les deux premiers textes de cette belle aventure ; il s’agit de l’éditorial, et d’un point de vue intitulé le secret de la suprématie des filles dans les études.
Nous souhaitons longue vie au blog pédagogique ; et puisse Dieu nous accorder la force et l’énergie pour continuer ce passionnant travail, et merci à tous nos fidèles lecteurs et Bonne année 2017
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout

Le texte publié le 29 décembre 2013 qui avait annoncé la naissance du blog.

Editorial

A l'occasion de la nouvelle année 2014, nous avons créé ce blog, et nous aspirons à atteindre trois objectifs :

Le premier : la mise en place d'un espace numérique où nous abordons des questions éducatives et pédagogiques qui concernent l'école tunisienne et qui interpellent les enseignants des différents degrés d’enseignement, et l'opinion publique.
Le deuxième : amorcer un échange et un dialogue avec les composantes de la famille éducative élargie, y compris les parents, et avec les chercheurs et les spécialistes de l'éducation
Le troisième : répondre au devoir de mémoire en présentant les contributions des générations d’éducateurs et en leur rendant un hommage   pour les services qu’ils ont rendus à l’éducation dans notre pays.
Nous allons démarrer avec trois rubriques, la première sera intitulée «notes» et la seconde « points de vue», et la troisième «mémoire de l'éducation», d’autres rubriques pourraient voir le jour plus tard.

Nous invitons ceux qui s'intéressent à l'éducation et à la pédagogie dans notre pays  et ailleurs  à visiter  notre blog et  à réagir à ce qu’il  présente en envoyant des commentaires ou en rédigeant des textes   pour présenter d’autres visions ,  d'autres approches  , ils peuvent proposer des papiers qui  traitent des questions qu'ils jugent capable de faire progresser la réflexion notre système éducatif , nous nous engageons de les publier sur le blog.

 Hédi Bouhouch  &  Mongi Akrout
Tunis le 29 décembre 2013

La première production du blog, publié le 30 décembre 2013


la suprématie des filles dans les études ?
La fille tunisienne est plus présente à l’école que les garçons, et elle réussit beaucoup mieux. Alors, comment peut-on expliquer ce phénomène ? S'agit-il d’un phénomène local, spécifique au système éducatif tunisien, ou est-ce un phénomène mondial ?
I: les manifestations de la présence de filles et de leur supériorité.
La présence des filles et leur supériorité se manifestent dans de nombreux aspects, dont :
1  . Une croissance numérique remarquable
Aujourd’hui, les filles représentent plus de la moitié des élèves des établissements scolaires ,( les écoles primaires , les collèges et les  lycées) , soit 50,69 %[1] , alors qu’elles ne représentaient , au début du siècle dernier, ( 1903) que 1,31 %, soit quelques dizaines (39 ) sur 2959 élèves  inscrits ; en bref, les statistiques montrent que les filles  représentent aujourd'hui la majorité des inscrits, après avoir été presque absente de la scène scolaire , il faut noter que la tendance est vers une consolidation de cette supériorité numérique .
Seulement il faudrait préciser que la présence de la fille varie selon les différents degrés de l’enseignement :
A l’école primaire les garçons représentent encore la majorité des inscrits avec 51,94 %, mais leur proportion connait une baisse alors que celle de fille tend vers la hausse, elle s'élevait à 48,06% au cours de l'année scolaire 2011 - 2012, alors qu’elle n’était que de  44,07 %  au cours de l'année scolaire 1984-1985. (Voir annexe : Tableau 1).
Graphique 1 : Evolution des effectifs de l’école primaire par genre



Aux collèges et aux lycées la proportion des filles a dépassé, depuis l'année scolaire 1997 - 1998, celle des garçons, elle était au cours de l'année scolaire 2011-2012 de 53,59 %.(voir annexe : Tableau 2).
Graphique 2 : Evolution des effectifs des collèges et des lycées par genre


2 – Supériorité des filles au niveau du rendement et les résultats scolaires
Tous les indicateurs retenus par les institutions concernées par l'étude de ce phénomène démontrent la suprématie des filles. Parmi ces indicateurs, nous citons le taux d’obtention du diplôme ; le taux de décrochage ou d’abandon, le taux d'achèvement de la scolarité et taux de réussite aux examens nationaux (diplôme de fin des études de l’enseignement de base ou le baccalauréat).
En effet, les filles enregistrent des taux de réussite supérieurs à ceux des garçons, à tous les niveaux d’enseignement, la différence entre les deux taux dépassent les 15 points au collège, qui est considéré comme une étape  très délicate pour les garçons. (Voir annexe : Tableau 3)


Figure 3: taux de passage par cycle
Les filles s'accrochent plus que les garçons, leur taux de décrochage est toujours inférieur à celui des garçons. Bien que la différence entre les sexes fût insignifiante, à l'école primaire, (0,3 points), elle dépasse les 6 points au collège et 4 points au lycée, ce qui explique la supériorité numérique des filles à ce niveau. ( voir annexe : Tableau 4)


Figure 4: Taux d'abandon par cycle ( 2011-2012)
Le ratio de filles est supérieur au ratio de garçons, tant au niveau des candidats qu’au niveau de la réussite aux examens nationaux .Si nous prenons la session 2011 du Baccalauréat, par exemple nous constatons que les filles ont :
   représenté 57,3% des candidats. ce taux grimpe à 61,22 % si on considère les candidats des institutions publiques uniquement,
   formé la majorité des bacheliers (60,54 %) du total des bacheliers et 61,87 % des bacheliers des institutions publiques.
   réalisé au cours de cette session, comme lors des sessions précédentes, un taux de réussite meilleur que celui les garçons (67,48 %, contre 59,07 % pour les garçons), soit un écart de plus de 8 points. L’écart persiste, quoique dans une moindre marge, même si l'on ne considère que dans les élèves de l’enseignement public (72,76 % contre 70,78 %)
Au concours d’entrée aux collèges pilotes de 2013, par exemple, les filles représentaient 57,08 % des reçus à ce concours.
   Le taux d’achèvement des études secondaires avec succès était en 2004 pour les filles de 35,3%, contre 24,2 pour les garçons d’après une étude réalisée par l'Institut tunisien de la concurrence et des études quantitatives[2] qui nous fait remarquer note que ce taux[3] a triplé depuis 1984.
Avec ces indicateurs, la Tunisie a réalisé le cinquième but des objectifs de Dakar émanant de la Conférence mondiale sur l'éducation 2000, qui vise à « éliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire et secondaire dans le courant l'année 2005 et l’instauration de l'égalité entre les filles et les garçons d'ici 2015, en garantissant le libre accès des filles à une éducation de qualité et les chances de succès[4].
Section II : tentatives d'explication du phénomène et ses conséquences
1.    La supériorité les filles est un phénomène mondial
Le phénomène de la supériorité des filles à l’école est un phénomène répandu dans de nombreux pays, le rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur l'éducation pour l'année 2012[5]  rapporte que « dans la plupart des pays de l’OCDE, le pourcentage de filles qui terminent leurs études secondaires, dans les délais prévus est 74 %, alors qu’il n’est que de 66 % chez les garçons ». Une étude française[6] a montré " que les filles réussissent mieux à tous les niveaux dans le système scolaire.... Il y a près de 8 filles sur 10 atteignent le niveau du baccalauréat ; alors qu’il n’y a que 6 garçons sur 10.. Et le taux de réussite des filles au Baccalauréat est de 84,4 % contre 79,9% chez les garçons, un garçon sur 5 quitte le système éducatif sans diplôme, alors que ce chiffre tombe à 1 sur 7 pour les filles. " (Statistiques de 2006)
2.    intérêt croissant des chercheurs
La propagation du phénomène a attiré l’attention de beaucoup de chercheurs dans le domaine de l'éducation et de la sociologie, et plusieurs lectures furent avancées, la plupart ont convenu que ​​la disparité entre les sexes à l’école n'est pas due à des raisons biologiques ou génétiques, mais elle est le résultat de facteurs sociaux, psychologiques et pédagogiques.
a.    Les facteurs explicatifs de la supériorité des filles
Le rapport de l'OCDE précédemment cité avance une série de facteurs qui expliquent le taux d'abandon scolaire élevé chez les garçons, ce sont : la pauvreté, l'attractivité du marché du travail, l’environnement scolaire, les comportements des enseignants et la piètre performance des garçons en lecture. )
La pauvreté et le besoin et l'attractivité du marché de l'emploi : au Honduras par exemple 6 garçons sur 10, âgés entre 15 et 17 ans, exercent un travail payé, seuls deux d'entre eux continuent d'étudier, le rapport pour les filles est de deux jeunes filles sur 10. Cette situation ne s'applique pas dans les sociétés riches et développées, et au cas où elle existerait elle reste limitée aux classes les plus pauvres.
L’environnement scolaire et l’attitude des enseignants dont les comportements diffèrent selon le sexe des élèves, ce qui pousse nombre de garçons à déserter l’école. Cette explication, toutefois, ne résiste pas à l'expérience : en effet quelques pays anglo-saxons, ont formé des classes non mixtes et ont constitué des classes par niveau, les performances des élèves n’ont pas enregistré des modifications significatives.
Mauvaise performance des garçons en lecture dans les évaluations internationales et locales par rapport aux filles : Les résultats de l'évaluation PISA[7] 2009 ont montré" que les filles manifestent une nette avance dans le domaine compréhension de l’écrit " sur les garçons de 39 points en moyenne, ce qui correspond à une année scolaire complète. "  cette faiblesse expliquerait peut-être l’interruption précoce des études par les garçons.
D'autre part, un chercheur français dans un livre[8] sur la question a avancé un certain nombre de facteurs pour expliquer la différence entre les sexes, parmi lesquels :
·       les représentations  sociales et les mentalités, qui croient que les enfants mâles peuvent intégrer le marché du travail (travail manuel) facilement, même en cas d’échec à l'école alors que les filles - elles- sont obligées de réussir pour trouver un travail, ce qui pousse la famille à  s’occuper d’avantage de leur scolarité.
·       Décalage de l’âge de maturité entre les sexes : La fille atteint généralement la maturité avant que le garçon, alors qu'ils partagent la même classe et cela à un grand impact sur leurs motivations respectives et sur leur projet professionnel futur.
·       l'impact de la forte proportion de femmes dans les professions de l'éducation en France : Depuis la deuxième année de leur vie  les enfants sont pris en charge par des enseignants et des cadres dominés par l'élément féminin , donnant à la jeune fille une référence et un modèle, contrairement aux garçons , toutes les professions qu’ils connaissent sont occupées par des femmes , et où  ils ne se voient pas , réduisant ainsi  sa motivation pour le travail et la réussite .
·        le  rôle négatif de la stimulation  par l’exemple du bon élève qui est  souvent une jeune fille,  le garçon ,en situation d' échec , n’est pas tenté de suivre la brillante jeune fille , et voit dans  cela une atteinte à sa virilité, en particulier au niveau du collège et le début de l'adolescence, et  il a  plutôt tendance à imiter un élève du même sexe , même si ses résultats étaient faibles, et il entre ainsi dans la spirale de l’échec.
·        adoption des mêmes méthodes pédagogiques par les enseignants dans les classes mixtes, bien que les chercheurs insistent sur les différences des modes d’apprentissage et celle des approches selon le sexe[9]
          En ce qui concerne les facteurs qui expliqueraient la supériorité des filles dans les études en Tunisie, et bien que nous n’ayons pas eu connaissance d’études portant sur le sujet, on pourrait en plus des facteurs déjà étudiés évoquer les facteurs des spécifiques au cas tunisiens, à savoir :
·       L’ancienneté de l'éducation des filles en Tunisie : en effet,  les premières  écoles de l'ère moderne ont vu le jour depuis la première moitié du XIXe siècle (1840)[10], avec les missionnaires chrétiens et des exilés italiens, et la première école pour filles à ouvert  ses portes en 1900 avec cinq jeunes  filles, leur nombre atteint  1045  filles en1950[11]. Ainsi la scolarisation des filles n'était pas un phénomène tardif, et ce qui peut expliquer son accélération, après l'indépendance, conformément aux revendications du mouvement des « jeunes tunisiens », depuis le début du XIX° siècle.
·       Le soutien institutionnel et familial : Depuis l’indépendance, l'Etat tunisien a annoncé son intention d'investir dans l'éducation, pour les garçons et les filles sans discrimination (généralisation, obligation, et gratuité), et  généralisation des bourses  pour tous les étudiants et les étudiantes dans un premier temps , et  les parents se sont engagés à ce projet – il est vrai après un début difficile , l'éducation des enfants des deux sexes  est devenue parmi les priorités de la famille tunisienne .
·       L’auto motivation : les jeunes filles et un grand nombre de parents ont pris conscience que la seule garantie et la seule façon d’émancipation la jeune fille passe, par le succès avec brio dans les études, car ceci permet de vaincre les réserves de la famille, quant à la poursuite des études de la jeune fille, même loin de son village ou de sa ville natale et de sa famille.
Conclusion
En résumé, les  multiples recherches  multidisciplinaires , ont confirmé que le phénomène de la supériorité  des jeunes filles qui tend à devenir un phénomène mondial, en dépit  des spécificités des systèmes éducatifs, et que les facteurs qui l’expliquent  sont complexes et très variés ; certains sont d’ordre  institutionnel ; d’autres d’ordre sociétal lié aux représentations, à l’emploi et au progrès  social ; certains sont d’ordre pédagogique en rapport avec  le comportement des enseignants et leurs rapports  avec les  élèves  des deux sexes, ainsi que les approches  pédagogiques adoptées .

Si   l'Etat tunisien  a gagné le pari de la scolarisation pour les filles et les garçons, sans discrimination fondée sur le sexe , chose qui permis la libération  de  la  femme de l'analphabétisme et de l'ignorance   et d’occuper  une place considérée dans la société,  ce succès ne doit pas occulter la situation scolaire des garçons  qui sont de plus en plus  nombreux à décrocher et déserter les bancs de l’école pour la rue et ses institutions (cours / cafés / salons de thé ... ) . Comment la société pourrait-elle réconcilier les garçons avec l'école et assurer leur retour  à l’école, et comment pourrait elle  les motiver à apprendre, et les aider  ainsi à assumer pleinement les rôles sociaux et économiques qui leur sont assignés ?
Annexes
Tableau n°1 : Evolution de la population scolaire par sexe au 1° cycle de l’école de base

Année scolaire
garçons
filles
% des filles
Total
1996-1997
759 930
681 213
47,27%
1441143
1997-1998
759 084
681 395
47,30%
1440479
2008-2009
523477
483011
47,99%
1006488
2009-2010
524402
484198
48,01%
1008600
2010-2011
520884
482113
48,07%
1002997
2011-2012
527117
487719
48,06%
1014836
2012-2013
534 674
494885
48,07%
1029559
2013- 2014
543982
505195
48,15%
1049177
2014- 2015
552522
513971
48,19%
1066493
2015-2016
558154
520847
48,30%
1079001



Tableau n°1 : Evolution de la population scolaire par sexe au 2° cycle de l’école de base et au lycée

Année scolaire
garçons
filles
% des filles
Total
1996-1997
399 333
390 287
49,43%
789 620
1997-1998
414963
418409
50,21%
833372
2008-2009
467328
538815
53,55%
1006143
2009-2010
447369
520337
53,77%
967706
2010-2011
433814
502584
53,67%
936398
2011-2012
428109
494349
53,59%
922458
2012-2013
418498
490102
53,94%
908600
2013- 2014
390292
497153
56,02%
887445
2014- 2015
402896
473815
54,04%
876711
2015-2016
410515
482833
54,05%
893348



Tableau 3 : taux de passage, de redoublement et d’abandon au 1° et 2° cycle de l’école de base et au lycée
 ( année scolaire 2010-2011)

abandon
redoublement
Passage

filles
Garçons
filles
Garçons
filles
Garçons

8
16,6
17
27,8
75
55,6
5,2
9,8
12,4
20,1
82,3
70,2
3,9
6,8
8,8
14,2
87,3
79
5,9
12,1
13,1
22,1
81
65,8
Total collège
11,5
17,3
17
21,4
71,5
61,3
6,6
10,9
11,1
16,9
82,2
72,2
4,4
8,7
6,7
10,9
88,9
80,4
9,1
11,7
19,2
19,7
71,6
68,6
8,2
12,7
13,8
17,7
78
69,5
Total lycée
7,1
12,4
13,5
20,1
79,4
67,5
Total général




Tableau 4 : taux de passage et d’abandon par cycle et par sexe( année scolaire 2010-2011)


cycle

filles
garçons
écart
1er CYCLE DE L’EB
taux de passage
93,6
89,9
3,7
taux d’abandon
0,8
1,1
-0,3
2er CYCLE DE L’EB
taux de passage
81
65,8
15,2
taux d’abandon
5,9
12,1
-6,2
SECONDAIRE
taux de passage
78
69,5
8,5
taux d’abandon
8,2
12,7
-4,5


Source : Statistiques scolaires   ; Ministère de l’éducation tunisien , 2010  -2011  

Hédi bouhouch et Mongi Akrout ,Inspecteurs Généraux de L’Education  retraités  
Tunis . juin 2013






[1] Source : statistiques scolaires – Ministère de l’Education – Année scolaire 2011- 2012 et l’annuaire statistique annuel  de l’Institut national de statistique
[2]  Le système éducatif tunisien : Enjeux et défis ; Institut Tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ) ;Septembre 2011- www.ieq.nat.tn/upload/files/.../education_medpr_final_syn_finale-F.pdf
[3]  Le taux d’achèvement des études est un taux brut obtenu en divisant le nombre d’admis à la fin d’un cycle donné sans considérer l’âge règlementaire à la fin du cycle ( voir opt cité)

[4] Roser.Cusso : L’impact des politiques de scolarisation des filles ;Mauritanie, Tunisie, Inde, Bangladesh et Sénégal ;Institut international de planification de l’éducation / l’Unesco  http://www.unesco.org/iiep/PDF/G113.pdf consulté 16 /O5/2013
[5] OCDE, Regards sur l’éducation.2012- Les indicateurs de l’OCDE. www.oecd.org/fr/edu/rse2012.ht
[6] Auduc .Jean-Louis : filles et garçons dans le système éducatif français. Une fracture sexuée. www.cafepedagogique.net › L'expresso.
[7] Résultats du PISA 2009 : Synthèse- www.oecd.org/pisa/46624382.pd  PISA est une enquête menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les 34 pays membres de l'OCDE
[8]  Auduc, Jean-Louis, Sauvons les garçons, Descartes, 2009 ,Paris ,102 pages- Dossier : S.O.S. Garçons ! - Entretien avec Jean-Louis Auduc   Par Jarraud, François.
[9] Fize Michel : les pièges de la mixité scolaire. Éd. Presse de la renaissance, 2003 (274 p.)
[10]  Mizouri  Laroussi : L’enseignement européen en Tunisie ; Actes du V° congrès d’histoire et de civilisation du Maghreb. Les cahiers de Tunisie N° 157 - 158 ; 1991.FSHST

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