lundi 16 janvier 2017

L’exercice de la rédaction pour la section -B[1] - du premier cycle de l’enseignement secondaire



Les collèges et les lycées secondaires avaient vécu, au cours des premières années qui avaient suivi la réforme de 1958, une période faste et riche en activités pédagogiques ; ce fut une période de recherche, de réflexion, d’observation et de découverte de moyens qui vont faciliter l’œuvre de tunisification au niveau des pratiques ; c’est dans cette optique que le secrétaire d’état, Mahmoud Messadi,  avait appelé à «  la constitution de commission de recherches  pédagogiques[1]… dont l’objectif était de nouer des liens permanents entre les enseignants du même lycée, ou de différents lycées, et de leur permettre de réfléchir et de débattre de questions de pédagogie générale, ou de questions en rapport avec leur discipline… ».

Messadi avait voulu que ces réunions soient  «  pour l’enseignant, l’occasion  d’exercer  son esprit critique et ses capacités à décortiquer les méthodes pédagogiques qui font l’objet des débats, ou celles qui sont mises en pratique,  et de proposer les amendements et les modifications qu’il serait préférable ou nécessaire d’y apporter ; ces rencontres sont aussi une occasion pour chaque enseignant pour confronter sa propre expérience  et ses propres idées avec celles de ses collègues ; ces commissions sont, en outre, un puissant moyen pour unifier et coordonner les efforts des enseignants ; en plus de tout ce qui a précédé, elles ont permis de remplacer  l’état d’isolement  professionnel et de solitude dans lequel vivait tout professeur , par un état de solidarité intellectuelle et morale  qui résulte des travaux collectifs qui est la base de la noblesse de la profession de l’enseignant.[3]
Le blog pédagogique a choisi de présenter, cette semaine, à ses lecteurs, le compte rendu des travaux de l’une de ces commissions de recherches pédagogiques qui a travaillé sur la question - combien importante - de l’exercice de la rédaction arabe dans le premier cycle de l’enseignement secondaire (l’équivalent de l’actuel collège) ; la commission a fait le tour de la question en essayant de répondre aux questions suivantes : quels types de sujets à poser et sous quelle forme ? Comment évaluer le travail de l’élève ? Quelle place pour le contenu ? Et quelle place pour la forme ?  Enfin, comment faire la correction ?
C’est un document très riche qui pose des questions qui sont encore d’actualité ; certaines d’entre elles continuent à être présentes dans les débats sur l’évaluation de l’écrit dans nos écoles.
Voici, le rapport de la commission tel qu’il est paru dans le BPSD.

L’exercice de la rédaction pour la section -B[4] - du premier cycle de l’enseignement secondaire
Les membres de la commission se sont mis d’accord sur la méthode de travail ; et ils ont opté pour le débat collectif et non pour la conférence faite par une seule personne.
1.               Le choix du sujet
La discussion a démarré par la question suivante posée par le professeur Khalfallah: Est-ce-que le sujet doit être choisi parmi les textes étudiés et expliqués en classe,  ou bien simplement en rapport avec le thème des textes étudiés? Les professeurs Ben Ammou, Sghaier et  Al Hachmi pensent que se limiter aux  seuls textes étudiés en classe, c’est restreindre la liberté de l’élève et l’empêcher  de s’initier à la création, bien que ce choix va lui permettre de s’exprimer correctement grâce au lexique linguistique qu’il a assimilé à partir de ces textes ; alors que si le sujet se rapporte seulement au centre d’intérêt de ces textes , cela va permettre à l’élève de traiter le sujet avec plus de liberté, et il peut parfois arriver à exceller grâce à son  imagination  créatrice ;  seulement dans ce cas, il sera peut-être handicapé au niveau de l’expression, car si le champ de sa pensée s’est élargi, son bagage linguistique est encore limité ; c’est pour cette raison  que tous les membres  la commission se sont mis d’accord pour  que le choix du sujet  de la rédaction doit  être en rapport avec le centre d’intérêt des textes expliqués en classe,  et qu’il ait lien très étroit avec ces textes.
Ensuite, le professeur Amari a posé la question suivante : est-ce que le libellé sujet doit annoncer les éléments de la réponse, ou bien doit-il être sous une forme générale,   ( les différentes parties du sujets ne seront définies qu’au cours de son analyse avec la participation des élèves ? le professeur Sghaier pense qu’il serait mieux  que le sujet soit sous une forme générale et large, pour laisser la liberté à l’élève quand il commence à l’analyser et à le traiter ;  et il donne  comme exemple  le sujet suivant : « description d’une promenade sur la plage » , pour les professeurs Khalfallah, Amari, Ben Ammou, Al Hachmi, et Mme Lassoued, il serait plus utile de préciser clairement les éléments dans le sujet même , comme le montre l’exemple suivant :
Se préparant à partir à la Mecque, un monsieur est allé réserver sa place chez une agence de voyage ; le responsable de l’agence lui a proposé trois choix : voyager par voie aérienne, terrestre ou maritime ; le monsieur ne savait plus que faire, et il s’est mis à réfléchir au meilleur moyen de voyage. Dites ce qui ??… son esprit et quel fut son dernier choix.
A la fin, tout le mode s’est mis d’accord sur la forme de sujet qui annonce toujours les éléments de la réponse, et ceci n’empêche pas leur clarification avec les élèves.
Puis, la question suivante est soumise au débat : Comment traiter le sujet ? Autrement dit, quel est le cœur du sujet ? et quels sont ses éléments ? Tous les présents pensent qu’il faut une introduction, des parties pour le corps du sujet, et une conclusion.
Le professeur Khalfallah pense qu’il faut pousser les élèves à éviter les introductions « bateau », qui sont valables pour tout sujet, et il pense que la meilleure introduction est celle qui est la plus concise. Quant au corps du sujet, il faudrait entrainer les élèves à bien faire la véritable transition au niveau du sens et au niveau de l’expression, tout en sachant  que ce sera difficile au début; pour la conclusion, il ne faudrait pas qu’elle soit  seulement un résumé du sujet, mais elle doit être une solution naturelle pour les problèmes posés par le sujet, ou qu’elle ouvre de larges horizons à partir du sujet traité.
2.               La correction du devoir à la maison
Le professeur Sakly a posé la question suivante : sur quelle base doit se référer le professeur lors de la correction ? De l’avis de tous, la réponse à ce questionnement était qu’il faudrait tenir compte des deux éléments suivants :
-                    Le premier est   le niveau de la réflexion, c'est-à-dire le plan proposé, et l’analyse détaillée de tous les aspects du sujet ;
-                    Le deuxième est l’expression quat à la consistance de la langue, la qualité de la rédaction et le respect des règles de grammaires et de conjugaison.
C’est pour cela qu’il faut mettre dans la marge des observations relatives aux bonnes idées et aux bonnes expressions, en plus des erreurs et de la remarque générale.
Ce ci d’une part, d’autre part est-ce que la correction des fautes doit être effectuée par l’enseignant lui-même, ou bien doit-il se limiter à les souligner et les signaler dans la marge ?  Le professeur Sakly pense que la deuxième proposition est la méthode idéale, car elle permet aux élèves de corriger par eux-mêmes leurs fautes, et de se rappeler des règles de grammaire et de conjugaison. Le professeur Ben Ammou  a fait remarquer que cette méthode est très difficile à appliquer  surtout en première année, et il propose de charger les élèves de corriger seulement les fautes dont les règles ont été déjà étudiées en classe ;  pour le reste, ils seraient incapables de l’assurer ; la question ne fut pas trancher et les participants se sont mis d’accord pour laisser le soin de trancher à l’initiative de l’enseignant.
A la fin, sur quelle base la note sera attribuée ? Le professeur Ben Ammou pense qu’il faut donner deux notes : l’unee pour la réflexion, et l’autre pour l’expression.  Quant au professeur Sakly, il propose de donner la note à la composition, en la considérant exempte de fautes, puis on retranche des points en fonction des fautes commises ; et il pense que cette méthode est plus utile, car elle pousse l’élève à  accorder une pleine attention à sa rédaction. Les autres membres n’étaient  pas de ces deux avis ; ils sont d’avis qu’il faudrait donner une seule note,  car l’exercice de rédaction est un tout qui est constitué par la réflexion ( le fond)  et par l’expression ( la forme) ;  et la remarque générale qui accompagne la note suffit pour estimer la valeur des deux composantes de la production de l’élève ; toutefois, le professeur Al Hachmi pense qu’il faut accorder la priorité à l’expression en 1er année, et à la réflexion en 3ème , et  en 2ème,  on donnerait aux deux composantes la même valeur.
3.                La remise des copies
Que doit prendre en compte la remarque générale sur  la production de l’élève ?
La remarque générale doit être la synthèse résumée des remarques portées dans la marge de la copie ; elle doit montrer clairement le défaut au niveau des deux composantes du travail, et elle doit mettre en valeur ses bons cotés. 
Au sujet du style de la correction collective, Mme la directrice voit qu’il faudrait écrire au tableau la phrase incorrecte ou défectueuse par exemple, puis procéder à sa correction avec la participation des élèves ; et on procèdera de la même manière pour les autres fautes ; puis on remettra les copies pour engager les corrections individuelles en classe, sous le contrôle du professeur.
Le rapporteur : Le Professeur Mongi Al Hachmi

Commentaire :
En regardant de près les   questions que la commission de Sousse s’était posée, nous constatons qu’il s’agit des mêmes questionnements que s’étaient posés les différentes générations d’enseignants de langue arabe  en Tunisie chaque fois qu’ils avaient abordé l’exercice de la rédaction d’arabe, ces questionnements tournent autour des thèmes suivants :
Le premier questionnement tourne autour du rapport de cet exercice avec l’activité de la lecture expliquée ou de l’explication de textes, la question  était de savoir si  le sujet de la rédaction devrait se rapporter   aux textes expliqués en classe dans le cadre d’un thème prévu dans le programme  ou être seulement en rapport avec le thème prévu par les programmes indépendamment des textes vus en classe ?
Le second questionnement  tourne autour de la démarche méthodologique à suivre au niveau de la conception des sujets de la rédaction , fallait-il opter pour  les sujets d’ordre général avec une  formulation courte ou bien pour une formulation plus détaillée qui annonce les principaux axes ou les principales parties autour desquelles doit s’articuler la rédaction et qui  devraient guider l’élève dans son travail ?
Le troisième questionnement s’intéresse à un aspect opérationnel et pratique qui couvre plusieurs champs à la fois qui sont :
§      Les critères de l’évaluation : en évaluant la rédaction est-ce qu’il faudrait privilégier la forme ou le fond, les idées ou l’expression et le style , le plan du travail et la démarche ou bien les idées … ?
§      La technique la mieux adaptée  pour corriger les fautes individuelles  et les fautes collectives les plus répandues dans les copies des élèves.
§      La fonction de la remarque générale que le professeur devrait porter sur la copie de l’élève, comment doit-elle être rédiger ? Quel est son rapport avec la note attribuée à la copie ?
Il nous  semble que les réponses proposées à tous ces questionnements  reflètent sans aucun doute les pratiques effectives des professeurs d’arabe  de la région de Sousse à cette époque, lesquelles pratiques  étaient le fruit de leurs expériences et nous pensons qu’elles ne diffèrent pas trop des pratiques de la plupart des professeurs du pays.
         A la première question (rapport du sujet de la rédaction  avec les textes vus en classe)  , les membres de la commission ont opté pour une position consensuelle  entre les deux positions ainsi ils proposent que le sujet soit en rapport avec le thème étudié et les textes expliqués en classe, la première position donne la priorité au thème et considère  donc que les textes choisis par les auteurs du manuel   et expliqués en classe ne peuvent être représenter qu’un aspect du thème que l’élève doit enrichir par son effort  et ses lectures , alors que la deuxième  position était plus modeste puisque elle proposait de limiter le sujet aux textes expliqués en classe , l’élève est appelé à utiliser ce qu’il a vu en classe  uniquement , en réalité les deux positions traduisent deux conceptions différentes de la mission d’enseigner , la première est une conception utilitaire ,  immédiate et aux horizons limités , la deuxième vise  plutôt le développement des aptitudes de l’apprenant et la libération de ses initiatives
A la deuxième question, s’il semble que les membres de la commission étaient  d’accord sur la nécessité que le sujet proposé aux élèves doit suggérer les éléments et le plan de la rédaction, ce qui permet de focaliser  l’intérêt des élèves et leur évite de tomber dans le tort le plus fréquent qui est celui du hors sujet, les membres  se sont limités à confirmer  le cadre général de la construction de la rédaction avec ses trois parties ( introduction, corps du sujet et conclusion) en occultant un aspect méthodologique essentiel à savoir le plan du corps du sujet de la rédaction et la méthode de la construction de ses différentes composantes, d’ailleurs c’est cet aspect qui constitue la plus grande difficulté que rencontrent en général les élèves , faute d’initiation et d’entrainement.

A  la troisième question, les membres de la commission n’ont pas eu de difficultés pour se mettre d’accord, en recommandant de tenir compte des deux critères à la fois ( le fond et la forme), mais ils ont trouvé des difficultés pour trancher sur le mode d’application , car si les uns étaient pour avantager l’un des deux critères  selon le niveau scolaire donné alors les autres étaient pour les deux critères à la fois en classe de 3ème, dans tous les cas la démarche ne nous parait pas convaincante , car nous ne voyons guère de raison pour avantager tel ou tel critère à un niveau donné
Quant aux aspects opérationnels (correction des copies en classe, et correction des erreurs  de langue ou méthodologique … la commission n’a pas recommandé une méthode donnée, elle s’est limitée à une simple énumération des différentes techniques pratiquées.
Synthèse
Ce rapport est un premier pas vers le rapprochement entre les différents points de vue à propos de l’exercice phare en langue arabe , la rédaction , un exercice que tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit d’un exercice difficile qui mobilise des compétences variées ( linguistiques, méthodologiques, intellectuelles)   lesquelles ne sont pas toujours acquises par les élèves, les programmes officiels d’arabe[5]  considèrent cet exercice comme «  l’essence de l’enseignement de l’arabe, et la finalité de l’effort fourni , car c’est à travers la rédaction qu’on perçoit la capacité d’analyse, d’organisation et d’expression de l’élève ». il est très probable    que la première difficulté qui se présente aux apprenants est due au fait que l’exercice de rédaction mobilise des compétences variées et nombreuses (faire un plan, décomposer un sujet, construire et synthétiser, rédiger correctement…)  alors qu’au cours des séances d’explication de textes  l’élève est initié seulement  à la décomposition,  à l’analyse et s’occuper des détails, c’est pour cela que nous voyons les élèves en difficulté au niveau de la méthodologie du travail de rédaction et au niveau de l’expression et de l’écriture , or cette situation n’est que le résultat du manque d’entrainement sur ce type d’exercice qui permet la développement de ces compétences complexes.
Une deuxième difficulté provient de l’approche adoptée par les programmes de la lecture expliquée au 1er cycle  qui est conçue sur le principe des centres d’intérêt ou de thèmes , alors que le  programme du second cycle est construit selon les genres et les époques littéraires…   Les programmes officiels de langue arabe ont arrêté cette approche sans définir le thème et sans préciser sa nature et ses limites, est-ce le thème est choisi pour traiter un contenu essentiellement ou posait-il une question intellectuelle, ou encore traitera-t-il une problématique à deux dimensions , une première  dimension de contenu et une deuxième d’ordre méthodologique et intellectuelle ? il est probable que les concepteurs des premiers programmes pensaient beaucoup plus à la langue[6] et aux contenus  qu’aux genres littéraires qui étaient se trouvaient dans les textes choisis pour illustrer les centres d’intérêt,  c’est cela qui expliquerait peut être le choix des membres de la commission d’opter pour   la forme externe  de la rédaction sans le relier à un genre de texte quel qu’il soit.
Nous pensons , que  malgré les efforts des commissions de recherches pédagogiques pour rapprocher les points de vue des professeurs ,  les pratiques de ces derniers au sujet de l’exercice de la rédaction n’avait guère progressé au cours des années soixante, on a pour preuve les recommandations officielles relatives à la rédaction arabe dans les programmes officiels du second cycle parus en 1969 , qui ont constitué un progrès au niveau de la didactique de la rédaction arabe , qui s’est traduit par :  
§    Une règlementation des rapports de l’exercice de la rédaction avec les thèmes de la lecture expliquée, les directives stipulaient «  qu’il que les sujets qu’on donne aux élèves du premier cycle soient inspirés des thèmes des textes expliqués sans qu’ils soient de simples paraphrases de ces textes et qu’ils ne poussent pas les élèves à  les résumer ou à  en reproduire des phrases ou des paragraphes »[7] (pp 21/22).
§     La programmation de séances d’initiation et d’entrainement au cours des trois premiers mois de la première année afin «  d’entrainer les élèves à rédiger des paragraphes  sur des sujets qui sont en rapport avec des centres d’intérêt, qui doivent comprendre un ensemble de structures linguistiques » (p 23), « puis au début de second trimestre , le professeur devrait les entrainer   à rédiger de brèves  introductions et conclusions ».(p 25).
§    La mise au point de l’aspect opérationnel quant aux  différentes étapes de la séance de la correction et de la remise des copies , et à la grille des symboles que le correcteurs doit utiliser lors de la correction et les techniques de corrections des erreurs communes  et individuelles » (p 29).
La deuxième phase de l’évolution de la didactique de la rédaction arabe  fut la généralisation de la séance d’initiation  pour les trois niveaux du premier cycle en programmant une heure mensuelle,  cette  mesure traduit l’intérêt accordé à l’aspect méthodologique qui   a continue à présenter une réelle difficulté pour l’élève.
Les  années quatre-vingt dix vont enregistrer un changement radical au niveau de l’entrée adoptée dans la conception des programmes de la lecture expliquée ou l’explication de textes au deuxième cycle de l’enseignement de base, lorsque la commission sectorielle avait décidé d’abandonner  l’enseignement selon les centres d’intérêt pour le remplacer par l’enseignement des genres de textes, selon le niveau scolaire ainsi  en 7ème année on étudie le genre narratif, en 8ème année   le genre descriptif et en 9ème année   le genre argumentatif , ce choix  a entrainé des changements radicaux qui avaient touché la didactique de l’explication de texte ainsi que la didactique de l’initiation à la rédaction, ainsi de nouvelles conceptions  de la production écrite ont vu le jour, ainsi que de nouvelles répartition qui avaient permis de promouvoir l’exercice de rédaction au second cycle de l’enseignement de base.
Pour conclure , on peut dire que la lecture de ce type de rapport produit par les différentes commissions de recherches pédagogiques initiées par Mahmoud Messadi  pour      accompagner la première réforme éducative , nous offre l’opportunité de mesurer le chemin parcouru depuis par l’école tunisienne.

Présentation et commentaire  Hédi Bouhouch & Mongi Akrout , Inspecteurs généraux de l’éducation retraités.
Tunis, Décembre 2016








[1]  Au cours de la ère année de la réforme de 1958, coexistaient 3 filières : la section A (section unilingue d’arabe), la section B (bilingue) et la section C (unilingue français)
[2] Ces commissions ont été créées en janvier 1961 sur instruction du secrétaire d’état et les travaux furent publiés dans le bulletin pédagogique du second degré.
[3]  Extrait de l’éditorial du premier numéro du bulletin pédagogique du second degré paru au mois de mai 1961 de la plume du professeur Mahmoud Messadi, Secrétaire d’état à l’éducation.
[4]  Au cours de la 1ère année de la réforme de 1958, coexistaient 3 filières : la section A (section unilingue d’arabe), la section B (bilingue) et la section C (unilingue français)
[5]  Voir le programme officiel du second cycle , fascicule 1 , discipline : l’Arabe, Secrétariat de l’éducation nationale , 1969, STD , pp 21/31
[6]  On lit dans la page 3 du programme  de 1969 ceci :   «  ainsi il faut chercher dans tous les niveaux du 2er cycle  à développer la langue  qu’utilise l’élève et à lui permettre de maîtriser ses styles et ses tournures et à l’utiliser avec aisance »
[7]  Le programme officiel a mis 4 conditions, on s’est limité à reproduire la 4ème condition qui est en rapport avec la question traitée par la commission.

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