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Hédi Bouhouch |
Le blog
pédagogique poursuit cette semaine la publication des travaux de la commission
de réflexion sur l’état de l’école tunisienne et son devenir instituée par Al Massar[1] ,
après avoir présenté la communication de
M° Mcharek il y a deux semaines ( pour consulter cette communication, cliquer ICI ) , M° Mustapha Ben Naoua passe en
revue - cette semaine- les différentes
réformes éducatives en Tunisie.
Le Blog pédagogique remercie les responsables du parti pour la
confiance qu’ils nous ont accordée en nous permettant de publier les
travaux de la commission; nous
remercions particulièrement le professeur Hichem Skik d'avoir accepté de
rédiger l'avant-propos de présentation et pour son encouragement ( Pour
consulter la présentation , cliquer ICI).
- L’enseignement avant
l’indépendance : l’enseignement pour tous
ceux qui en ont les moyens.
Avant la réforme du système éducatif de 1958, plusieurs systèmes et régimes d’enseignement
coexistaient en Tunisie. En effet on trouvait des régimes scolaires et des
programmes d’enseignement qui différaient de par leur organisation, leurs
références et leurs finalités. A
coté des écoles coraniques qui étaient les plus nombreuses, on trouvait les écoles publiques (écoles françaises et
franco-arabes) qui dispensaient un enseignement moderne , il y avait des écoles
pour les autres communautés : les écoles pour Israélites, pour Maltais, pour Italiens,
ou des écoles congréganistes … ces institutions
étaient financées et gérées par des
associations communautaires ou des confréries religieuses.
La
plupart de ces régimes souffraient de plusieurs lacunes, telles
que :
§ l’hétérogénéité des sources de financement : Si le
financement de l’enseignement public est assuré par l’Etat colonial, le
financement de l’enseignement communautaire ;lui, est financé par les parents en général ou les
associations caritatives ou religieuses .
§ une hétérogénéité de l’encadrement scientifique et pédagogique.
De plus cet encadrement -quand il existait- était insuffisant et disparate.
§ les contenus d’apprentissage étaient sans liens réels avec le développement du pays .
§ les contenus des programmes et la nature des diplômes diffèrent
d’un régime à l’autre et sont hors du contrôle de l’état.
§ Les écoles franco arabes,
ou purement françaises qui appliquaient un système d’enseignement moderne
étaient au service du colonisateur et sans rapport réel avec les intérêts des
populations autochtones.
(Deux années après l’indépendance) :
II.
La réforme de novembre 1958 ou la scolarisation à la portée de
tous les enfants.
Les objectifs
de cette réforme étaient de :
1-pourvoir en cadres compétents, l’Etat nouvellement indépendant
2-permettre aux Tunisiens d’accéder
à l’école
La réforme de novembre 1958 était fondée sur de
nouveaux principes dont les plus importants étaient :
- l’équité
entre les citoyens quant à l’accès à l’enseignement ,
-
la gratuité de l’enseignement ,
- la réalisation
des objectifs nationaux du jeune Etat issu de l’Indépendance :C’est ainsi que l’article premier de cette réforme affirme que les objectifs de
l’éducation et de l’enseignement sont :
1.
le développement de la personnalité de tous les
enfants des deux sexes et de leurs aptitudes, sans
aucune distinction d’ordre religieux , social ou autre...
2.
la contribution au progrès de la science et de la
culture .
3.
le développement et l’épanouissement de la culture
nationale.
4.
La réparation des enfants à assumer avec succès leur
rôle de futurs citoyens .
En résumé, cette loi ouvre l’école à
tous les enfants à partir de six ans, et
elle institue clairement la gratuité de l’enseignement, la
loi parle aussi de l’enseignement obligatoire de six à douze ans , mais
aucun texte d’application n’est paru pour la mise en œuvre ainsi l’obligation est restée un simple vœu
qui ne s’est pas traduit dans la réalité , enfin la loi a permis
d’unifier le régime de l’enseignement primaire .
III.
La réforme de 1991 : l’enseignement
obligatoire pour tous
La nouvelle loi comporte 5 chapitres et
36 articles. Nous nous limitons à présenter le chapitre premier qui expose les
principes fondamentaux du nouveau système éducatif. Ces
principes sont les suivants:
1.
L’affirmation du devoir de l’état d’assurer un enseignement
public gratuit et ouvert à tous les enfants.
2.
L’institution d’un enseignement de base obligatoire de
6 à 16 ans
3-
Un énoncé des objectifs attendus de la généralisation de l’enseignement ;à
savoir une formation équilibrée de l’individu et la construction de la patrie.
4.
L’adoption d’une restructuration de l’enseignement qui se présente désormais, comme suit :
§ Un enseignement de base de 9 ans (un cycle
primaire de 6 ans et un cycle préparatoire de 3 ans), sanctionné par le diplôme
de fin d’étude de l’enseignement de
base.
§ L’arabisation
de l’enseignement de base. Toutes les disciplines sont enseignées en
langue arabe.
§ Un enseignement secondaire de 4 ans, sanctionné par l’examen du baccalauréat.
§ L’enseignement professionnel est détaché
du ministère de l’éducation, et placé sous la tutelle du ministère de la
formation professionnelle et de l’emploi.
§ L’enseignement secondaire est constitué
de deux cycles :
ü un premier cycle de 2 ans(ou tronc
commun) ayant pour objectif de parfaire la
formation générale de l’élève, reçue à l’EB et développer ses aptitudes à
suivre un enseignement général ,scientifique ou technologique
ü un deuxième cycle de 2 ans
ayant pour objectif la préparation à la
spécialisation en vue de l’accès l’université
Quant à l’enseignement préscolaire la
réforme de 1991s’est contentée d’encourager son institution, sans lui donner un
caractère obligatoire dans le système éducatif.
IV.
La réforme de 2002-
Dans l’introduction de la Loi
d’orientation sur l’éducation et l’enseignement 2002, il est précisé que cette
loi "constitue un développement
important dans la législation sur l’éducation dans notre pays quant à son
orientation ,ses contenus, et ses concepts, que cette loi fonde une école
tunisienne moderne, dans le cadre des acquis de notre système scolaire en
prenant en considération la nécessité de le faire évoluer ,,,à
une époque où l’éducation , l’enseignement et la formation représentent
les facteurs les plus puissants dans l’acquisition des savoir-faire qui
garantit la capacité à concurrencer les autres
nations".
La
consultation élargie, dans le cadre de « l’Ecole de demain »a mis en
relief la nécessité d’introduire davantage de cohérence et d’équilibre à
l’intérieur du système éducatif :
cohérence entre les objectifs du système éducatif et les besoins du pays
en cadres, entre les ressources
mobilisées , la qualité des acquis et les taux de réussite scolaire.
Quelles
nouveautés ,la réforme de 2002 a -t - elle
apportées par rapport à
celle de 1991 ?
La réforme de 2002 a abordé des thèmes qui étaient absents
dans les réformes précédentes ou qui ont été évoqués brièvement. Les principaux thèmes étaient :
a.
La place de l’éducation dans notre pays en tant que
pari sur l’avenir et choix
civilisationnel,
b.
La mission de l’éducation et les fonctions de l’école,
c.
La place centrale de l’élève dans l’acte
d’enseignement,
d.
La place de la famille éducative dans la vie scolaire,
e.
La place des parents en tant que partenaires de
l’école,
f.
Les passerelles entre l’école et la formation professionnelle,
g.
Le rôle de l’évaluation et de la recherche pédagogique dans la promotion
de la qualité de l’enseignement.
Les documents du MEN indiquent que la réforme de 2002
a réalisé un certain nombre d’objectifs, dont :
§ Le relèvement du taux de scolarisation,
§ La réduction des taux de redoublement,
§ La réduction des taux de décrochage entre 6 et 16 ans,
§ La baisse du taux d’encombrement dans les classes.
Des dysfonctionnements et des échecs
Seulement tout cela n’a pas résolu tous les problèmes qui
se posaient encore aujourd’hui, le S.E. continue à souffrir de
plusieurs insuffisances , telles :
§ La
fragilité des acquis scientifiques et des savoir-faire chez les apprenants ;
§ La dégradation de la vie scolaire
§ La persistance des écarts entre les écoles rurales et celles des
villes , entre les quartiers populaires et les quartiers favorisés , entre
les filles et les garçons …
§ Un
taux encore élevé de déperdition scolaire
sous toutes ses formes
§ La prédominance du quantitatif dans
l’acte d’enseigner et l’absence d’une
pédagogie de la résolution des problèmes
§ Le déficit de la formation scientifique
et professionnelle chez les enseignants et
son inadaptation aux méthodes modernes d’enseignement
§ L’absence de professionnalisation chez
une grande partie des enseignants et des cadres éducatifs en général.
§ Le faible engagement des parents dans le
soutien de l’école
§ Augmentation
des taux de décrochage chez les élèves.
§ Généralisation inquiétante des cours
particuliers et des pratiques illégales (fraudes, contestation …)
§ Extension de la violence, du tabagisme
et de la drogue parmi des élèves de plus en plus jeunes
Tous ces facteurs, et bien d’autres, expliquent la
faiblesse du rendement de l’institution éducative et mettent en relief les
problèmes qu’elle connaît aujourd’hui .Il est donc urgent d’engager
une évaluation affinée de notre
système éducatif afin d’identifier avec précision les aspects qui nécessitent des
réaménagements et de quelle ampleur.
Bien que le ministère n’ait pas publié
une évaluation de la qualité de l’enseignement en Tunisie et de la performance du SE en général , les avis des enseignants , des
experts, des acteurs de l’éducation et des parents sont d’accord pour
exprimer leur insatisfaction quant au
niveau des acquis scientifiques et de la
qualité de la formation des élèves et des étudiants de l’université .Cette
unanimité a une signification incontestableةc’est
que l’opinion publique est persuadée que
plusieurs objectifs de la réforme n’ont pas été
atteints à un niveau satisfaisant, pire encore ,certains y voient même
une régression de la formation des apprenants
avec le temps et surtout avec la baisse des ressources financières
allouées à l’éducation depuis que la crise financière mondiale a commencé a
toucher le pays entre 2003 et 2004 .
En dépit
de tout cela, il y a une vérité sur laquelle s’accordent tous ceux qui s’intéressent
à la question éducative dans notre pays,
c’est que le S .E. a réalisé indiscutablement des succès patents: telles
que la généralisation de la scolarisation , la baisse du taux d’analphabétisme, l’augmentation du taux de scolarisation des
filles en particulier en milieu rural, la couverture des besoins du pays en
spécialistes en nombre et en qualité dans tous les domaines de la vie .
Mais des dysfonctionnements
et des insuffisances persistent encore.
1.
Des problèmes persistants
En dépits
des nombreux succès du S.E. depuis 1958 , il reste encore aujourd’hui des problèmes
et des insuffisances qui marquent ce
système et qui nécessitent l’intervention rapide du ministère à plusieurs
niveaux :
a-
Le
rendement interne du S .E. est encore insatisfaisant c'est-à-dire que les acquis des apprenants
sont insuffisants et ou de mauvaise
qualité par rapport aux efforts investis.
b-
Les
taux de décrochage précoce et de redoublement restent à des niveaux
inacceptables
c- La qualité des acquis scientifiques et techniques est en deçà des exigences ;
ils ne correspondent pas totalement avec les besoins sociaux et professionnels
et dans la plupart des cas ils n’aident pas les jeunes à intégrer le monde du
travail moderne ou à poursuivre études supérieures avec succès. (plusieurs universitaires se plaignent du
niveau des nouveaux bacheliers)
d- La qualité des acquis est en deçà du niveau demandé
Et ces
acquis se caractérisent par :
§ Leur fragilité : retour rapide à l’analphabétisme par
exemple
§ Des taux de maitrise des savoirs et des savoir- faire en deçà des normes exigées sur le plan national et
international.
§ Les écarts entre les régions sont encore élevés .Cela se voit au niveau des examens et des
concours nationaux.
§ le caractère académique
et théorique reste dominant dans
l’enseignement qui reste souvent sans rapport direct avec les besoins de
l’économie et de la société.
§ Les pratiques d’enseignement sont encore en retard ;
aujourd’hui le monde se caractérise par
le recours intensif aux technologies modernes à tous les niveaux et cela
nécessite la modernisation continue des
contenus et des méthodes d’enseignement.
Des
problèmes nouveaux
Mais dès que les problèmes en instance et surtout celui de la scolarisation de tous les
enfants en âge d’être scolarisés, auront
été surmontés, l’école tunisienne se trouvera confrontée à des défis nouveaux .Et ces défis vont porter
sur les questions suivantes :
§ Changer les pratiques pédagogiques (enseignement / apprentissage
/ évaluation) pour les mettre en adéquation avec les possibilités offertes
par l’évolution des pratiques d’enseignement
dans le monde , et avec les aménagements nécessaires sur les contenus et les méthodes
d’enseignement.
§ Promouvoir une direction des établissements scolaires ayant des compétences
nouvelles adéquates pour un
système éducatif moderne et efficace
§ Promouvoir une vie
scolaire fondée sur la participation active de l’apprenant comme acteur dans la
construction de son avenir. et
associant tous les partenaires de
l’école.
§ Promouvoir le respect des principes et des valeurs universelles
qui constituent un héritage commun à tous les peuples.
§ Promouvoir des méthodes de gestion des établissements
scolaires selon le principe de la professionnalisation du rôle
de chef d’établissement.
§ Promouvoir la vie scolaire dans le
but d’améliorer le rendement de l’école, il conviendrait également
de :
-
promouvoir
une vie scolaire dynamique, participative et intégrative
-
réviser
le nombre d’heures de cours par
journalier, hebdomadaire et annuel, en comparaison avec les systèmes éducatifs
les plus performants,
-
mettre
en place un transport scolaire adapté ,et construire des internats, des lieux
de restauration scolaire, des salles de
révision pour lutter contre l’abandon scolaire en particulier celui des filles,
-
promouvoir
le rôle de l’école en tant qu’espace éducatif,
culturel et social.
-
diversifier
les parcours et les filières d’apprentissage en fonction des besoins de
l’économie , des désirs des élèves et de leurs aptitudes.
-
réorganiser
les apprentissages en faisant la distinction entre les apprentissages pour l’insertion sociale( ou
« apprentissages socle » :(savoir lire, savoir écrire, savoir
calculer et savoir utiliser l’outil informatique) et les apprentissage de spécialité au terme de
l’école de base et à l’entrée au lycée.
§ La formation
des personnels
ü La formation des enseignants et des
cadres de gestion en vue
d’atteindre le niveau de la spécialisation exigé par leur tâche
ü Faire évoluer le rôle de la direction des
écoles d’une gestion fondée sur les directives
-de haut vers le bas- vers une gestion
participative de l’établissement scolaire.
§ L’évaluation
-
Evaluer – de façon périodique tous les acteurs de
l’éducation à tous les niveaux (national ,régional ,local)
-
Fixer des normes de qualité pour tous les intervenants dans le système
éducatif.
§ Le financement
de la réforme
Toute réforme éducative, quelle que soit
la pertinence de ses choix, reste un vœu pieux si elle n’est pas concrétisée
sur le terrain pédagogique , et cela se fera par l’établissement d’un
calendrier adéquat pour la mise en œuvre des différentes propositions de la réforme
et par l’allocation des ressources
financières suffisantes pour les mettre en pratique,
Tous ces facteurs qui constitue le Système éducatif ( S.E.) contribuent
à
l’amélioration de son rendement ; et les responsables de l’éducation dans notre
pays doivent faire une évaluation périodique
rigoureuse des différentes composantes du
système éducatif pour connaitre l’impact de chacune d’entre elles sur le
rendement et la qualité de l’enseignement dans notre pays ,et planifier à temps ,
les interventions qui s’avèrent nécessaires .
Mustapha Ben Naoua , Inspecteur
principal de collèges et de lycées , Consultant en éducation et
communication
Mars 2017
Présentation et traduction Mongi Akrout , inspecteur général de
l’éducation et Brahim Ben Atig professeur principal hors classe , émérite
Rachid
Mcharek ( inspecteur principal de l’enseignement secondaire) - Omrane
Boukhari ( Expert en éducation, ancien directeur des programmes et de la
formation continue au ME) - Fatma Moussa Merrichko (Inspectrice
générale de l'éducation) - Amel Chouika Boukhari (Experte en éducation
et Inspectrice générale de l'éducation) - Mounira Bjaoui Hammami (Experte
en éducation et inspectrice générale de l'éducation)- Faouzia Charfi (Professeure
universitaire, ancienne directrice de l'Institut préparatoire pour les
études scientifiques et techniques- IPEST)- Nouressaid Ellouzi (Professeur
des écoles hors classe, chargé de la direction d'une école primaire) -
Abdessattar Fergani ( Professeur principal émérite hors classe) - Slim
Ben Arfa( Professeur principal émérite hors classe) - Salah Mannai ( professeur
principal hors classe) - Rached Haj Salem ( Enseignant-chercheur à
l'Enset) - Jounaidi Abdeljaoued (Enseignant-chercheur , ancien chef de
département des Mathématiques et d'informatique à l'Enset) - Radhia Bel Haj
Zekri (Conseillère principale d'orientation scolaire et universitaire et
activiste des droits de l'homme) - Feu Hédi Bouhouch (Inspecteur
général, ancien directeur général au M.E) - Mongi Akrout (Inspecteur
général, ancien directeur général au M.E) - Brahim Toumi(Expert en
formation professionnelle et technique, ancien directeur général de l'ATFP)-
Mustapha Ben Naoua ( Conseiller en éducation et communication, ancien
directeur au M.E)- Hichem Skik ( professeur universitaire, ancien chef
du département de langue et de
littérature françaises de la faculté des lettres de la Mannouba, coordinateur
de cette commission).
Ont
, en outre, participé aux travaux de la commission les collègues Amina Ajroud Ghannouchi et Nahed Mustapha ( Expertes
en éducation) et Najoua Ben Ali Sassi ( inspectrice générale de l’éducation.)
Thèmes étudiés par la commission :
-
La gouvernance du système éducatif : Omrane Boukhari
-
L'égalité des chances dans l'éducation et l'enseignement: Nahed Mustapha
-
La formation des enseignants et des différents corps éducatifs: Fatma
Merrichko, Amel Boukhari et Mounira Hammami
-
L'enseignement technique et la formation professionnelle: Brahim Toumi
-
L'école numérique : Faouzia Charfi
-
La vie scolaire: Radhia Belhaj Zekri
Dridi , Amina Ajroud Ghannouchi
-
Les systèmes d'évaluation des élèves : Feu Hédi Bouhouch et Mongi Akrout
-
Quoi de neuf dans la réforme scolaire de 2016 ? Najoua Ben Ali Sassi
- Les réformes, scolaires
en Tunisie depuis l'indépendance: Mustapha Ben Naoua
-
« Pour un sursaut national pour
sauver l'école tunisienne » : Hichem Skik
-
Brève analyse du parti Al Massar de l'état de l'école tunisienne et ses
propositions pour dépasser les difficultés qu'elle rencontre :Rachid Mcharek
les dysfonctionnements et les échecs ne reflètent, en réalité que l'échec des objectifs dits '' réalisés '' de la réforme de 2002. Les problèmes qui persistent encore demandent une volonté sincère de réformer une autre fois le système éducatif.
RépondreSupprimerLes documents du MEN nous ont menti sur la baisse du taux de l'encombrement dans les classes. Pourquoi cacher la vérité ? Pourquoi ne pas voir les lacunes objectivement pour pouvoir réparer ? Mentir au profit de qui ?
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