lundi 26 mars 2018

Les réformes éducatives en Tunisie


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Hédi Bouhouch

Le blog pédagogique poursuit cette semaine la publication des travaux de la commission de réflexion sur l’état de l’école tunisienne et son devenir  instituée par Al Massar[1] ,  après avoir présenté la communication de M° Mcharek   il y a deux semaines ( pour consulter cette communication, cliquer ICI ) , M° Mustapha Ben Naoua passe en revue - cette semaine-   les différentes réformes éducatives en Tunisie.

Le Blog pédagogique remercie les responsables du parti pour la confiance qu’ils nous ont accordée en nous permettant de publier les travaux  de la commission; nous remercions particulièrement le professeur Hichem Skik d'avoir accepté de rédiger l'avant-propos de présentation et pour son encouragement ( Pour consulter la présentation , cliquer ICI).

  1. L’enseignement avant l’indépendance : l’enseignement pour tous ceux  qui en ont les moyens.
Avant la réforme du système éducatif de 1958,  plusieurs systèmes et régimes d’enseignement coexistaient en Tunisie. En effet on trouvait des régimes scolaires et des programmes d’enseignement qui différaient de par leur organisation, leurs références et leurs finalités.                                        A coté des écoles coraniques qui étaient les plus nombreuses, on trouvait les écoles publiques  (écoles françaises et franco-arabes) qui dispensaient un enseignement moderne , il y avait des écoles pour les autres communautés : les écoles  pour Israélites, pour Maltais, pour Italiens, ou des écoles congréganistes … ces  institutions étaient   financées et gérées par des associations communautaires ou des confréries religieuses.
La plupart de ces régimes  souffraient de plusieurs lacunes, telles que :
§  l’hétérogénéité des sources de financement : Si le financement de l’enseignement public est assuré par l’Etat colonial, le financement de l’enseignement communautaire ;lui,  est financé par les parents en général ou les associations caritatives ou religieuses  .
§  une hétérogénéité de l’encadrement scientifique et pédagogique. De plus cet encadrement -quand il existait- était insuffisant et disparate.
§  les contenus d’apprentissage étaient sans liens réels avec  le développement du pays .
§  les contenus des programmes et la nature des diplômes diffèrent d’un régime à l’autre et sont hors du contrôle de l’état.
§  Les  écoles franco arabes, ou purement françaises qui appliquaient un système d’enseignement moderne étaient au service du colonisateur et sans rapport réel avec les intérêts des populations autochtones. 

(Deux années après l’indépendance) : 

   II.       La réforme de novembre 1958 ou la scolarisation à la portée de tous les enfants.                                                                   
 Les objectifs  de cette réforme étaient de :
1-pourvoir en cadres compétents, l’Etat nouvellement indépendant
2-permettre aux Tunisiens  d’accéder à l’école
La réforme de novembre 1958 était fondée sur de nouveaux principes dont les plus importants étaient :                                                                                             
 - l’équité entre les citoyens quant à l’accès à l’enseignement ,  
-  la gratuité de l’enseignement ,
-  la réalisation des objectifs nationaux du jeune Etat issu de l’Indépendance :C’est ainsi que  l’article premier de cette  réforme affirme que les objectifs de l’éducation et de l’enseignement sont :

1.    le développement de la personnalité de tous les enfants des deux sexes et de leurs aptitudes, sans aucune distinction d’ordre religieux , social ou autre...
2.    la contribution au progrès de la science et de la culture .
3.    le développement et l’épanouissement de la culture nationale.
4.    La réparation des enfants à assumer avec succès leur rôle de futurs citoyens .
En résumé, cette loi ouvre l’école à tous les enfants à partir de six ans, et  elle  institue  clairement la gratuité de l’enseignement, la loi parle aussi de l’enseignement obligatoire de six à douze ans , mais aucun texte d’application n’est paru pour la mise en œuvre  ainsi l’obligation est restée un simple vœu qui ne  s’est pas traduit  dans la réalité , enfin la loi a permis d’unifier le régime de l’enseignement primaire .

III.       La réforme de 1991 : l’enseignement obligatoire pour tous
La nouvelle loi comporte 5 chapitres et 36 articles. Nous nous limitons à présenter le chapitre premier qui expose les principes fondamentaux du nouveau système éducatif.    Ces principes sont  les suivants:

1.    L’affirmation du devoir de l’état d’assurer un enseignement public gratuit et ouvert à tous les enfants.
2.    L’institution d’un enseignement de base obligatoire de 6 à 16 ans
3- Un énoncé des objectifs attendus de la généralisation de   l’enseignement ;à savoir une formation équilibrée de l’individu et la construction de la patrie.
4.    L’adoption d’une restructuration de l’enseignement  qui se présente désormais, comme suit :
§  Un enseignement de base de 9 ans (un cycle primaire de 6 ans et un cycle préparatoire de 3 ans), sanctionné par le diplôme  de fin d’étude de l’enseignement de base.
§   L’arabisation  de l’enseignement de base. Toutes les disciplines sont enseignées en langue arabe.
§  Un enseignement secondaire  de 4 ans, sanctionné par l’examen du baccalauréat.
§  L’enseignement professionnel est détaché du ministère de l’éducation, et placé sous la tutelle du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi.

§  L’enseignement secondaire est constitué de deux cycles :
ü un premier cycle  de 2 ans(ou tronc commun) ayant  pour objectif de parfaire la formation générale de l’élève, reçue à l’EB et développer ses aptitudes à suivre un enseignement général ,scientifique ou technologique
ü un deuxième cycle de 2 ans ayant  pour objectif la préparation à la spécialisation en vue de l’accès l’université
Quant à l’enseignement préscolaire la réforme de 1991s’est contentée d’encourager son institution, sans lui donner un caractère obligatoire dans le système éducatif.     
IV.            La réforme de 2002- 

Dans l’introduction de la Loi d’orientation sur l’éducation et l’enseignement 2002, il est précisé que cette loi "constitue un développement important dans la législation  sur l’éducation dans notre pays quant à son orientation ,ses contenus, et ses concepts, que cette loi fonde une école tunisienne moderne, dans le cadre des acquis de notre système scolaire en prenant en considération la nécessité de le faire évoluer ,,,à une époque où l’éducation , l’enseignement et la formation représentent les facteurs les plus puissants dans l’acquisition des savoir-faire qui garantit la capacité à concurrencer  les autres nations".
La consultation élargie, dans le cadre de « l’Ecole de demain »a mis en relief la nécessité d’introduire davantage de cohérence et d’équilibre à l’intérieur du système éducatif :  cohérence entre les objectifs du système éducatif et les besoins du pays en cadres,     entre les ressources mobilisées , la qualité des acquis et les taux de réussite scolaire.                                                                                                                                
Quelles nouveautés ,la réforme de 2002  a -t - elle apportées par rapport à celle de 1991 ?                                                                                                               La réforme de 2002 a  abordé des thèmes qui étaient absents dans les réformes précédentes ou qui ont été évoqués  brièvement. Les principaux thèmes étaient :
a.     La place de l’éducation dans notre pays en tant que pari sur l’avenir  et choix civilisationnel,       
b.    La mission de l’éducation et les fonctions de l’école,
c.     La place centrale de l’élève dans l’acte d’enseignement,
d.    La place de la famille éducative dans la vie scolaire,
e.     La place des parents en tant que partenaires de l’école,
f.      Les passerelles entre l’école et la formation professionnelle,
g.     Le rôle de l’évaluation et  de la recherche pédagogique dans la promotion de la qualité de l’enseignement.
Les documents du MEN indiquent que la réforme de 2002 a réalisé un certain nombre d’objectifs, dont :
§  Le relèvement du taux de scolarisation,
§  La réduction des taux de redoublement,
§  La réduction des taux de décrochage  entre 6 et 16 ans,
§  La baisse du taux d’encombrement dans les classes.
      
Des dysfonctionnements et des échecs
Seulement tout cela n’a pas résolu tous les problèmes qui  se posaient encore  aujourd’hui, le S.E. continue à souffrir de plusieurs insuffisances , telles :
§   La fragilité des acquis scientifiques et des savoir-faire chez les apprenants ;
§  La dégradation de la vie scolaire
§  La persistance des  écarts entre les écoles rurales et celles des villes , entre les quartiers populaires et les quartiers favorisés , entre les filles et les garçons …
§   Un taux  encore élevé de déperdition scolaire sous toutes ses formes

§  La prédominance du quantitatif dans l’acte d’enseigner  et l’absence d’une pédagogie de la résolution des problèmes
§  Le déficit de la formation scientifique et professionnelle  chez les enseignants et son inadaptation aux méthodes modernes d’enseignement
§  L’absence de professionnalisation chez une grande partie des enseignants et des cadres éducatifs  en général.
§  Le faible engagement des parents dans le soutien de l’école
§   Augmentation des taux de décrochage chez les élèves.
§  Généralisation inquiétante des cours particuliers et des pratiques illégales (fraudes, contestation …)
§  Extension de la violence, du tabagisme et de la drogue parmi des élèves de plus en plus jeunes

Tous ces facteurs, et bien d’autres, expliquent la faiblesse du rendement de l’institution éducative et mettent en relief les problèmes qu’elle connaît aujourd’hui .Il est donc urgent  d’engager  une évaluation  affinée de notre système éducatif afin d’identifier avec précision les aspects qui nécessitent des réaménagements et de quelle ampleur.

Bien que le ministère n’ait pas publié une évaluation de la qualité de l’enseignement en Tunisie  et de la performance du SE  en général , les avis des enseignants , des experts, des acteurs de l’éducation et des parents sont d’accord pour exprimer  leur insatisfaction quant au niveau des acquis  scientifiques et de la qualité de la formation des élèves et des étudiants de l’université .Cette unanimité a une signification incontestableةc’est que l’opinion publique est persuadée  que plusieurs objectifs de la réforme n’ont pas été  atteints à un niveau satisfaisant, pire encore ,certains y voient même une régression de la formation des apprenants  avec le temps et surtout avec la baisse des ressources financières allouées à l’éducation depuis que la crise financière mondiale a commencé a toucher le pays  entre 2003 et 2004 .
En dépit  de tout cela, il y a une vérité  sur laquelle s’accordent tous ceux qui s’intéressent à la question éducative  dans notre pays, c’est que le S .E. a réalisé indiscutablement des succès patents: telles que la généralisation de la scolarisation , la baisse du taux d’analphabétisme,  l’augmentation du taux de scolarisation des filles en particulier en milieu rural, la couverture des besoins du pays en spécialistes en nombre et en qualité  dans  tous les domaines de la vie . 
Mais des dysfonctionnements et des insuffisances persistent encore.

1.    Des problèmes persistants

En dépits des nombreux succès du S.E. depuis 1958 , il reste encore aujourd’hui des problèmes et des insuffisances qui marquent  ce système et qui nécessitent  l’intervention rapide du ministère à plusieurs niveaux :
a-    Le rendement interne du S .E. est encore insatisfaisant  c'est-à-dire que les acquis des apprenants sont  insuffisants et ou de mauvaise qualité  par rapport aux efforts investis.
b-   Les taux de décrochage précoce et de redoublement restent à des niveaux inacceptables
c-    La qualité des acquis scientifiques  et techniques est en deçà des exigences ; ils ne correspondent pas totalement avec les besoins sociaux et professionnels et dans la plupart des cas ils n’aident pas les jeunes à intégrer le monde du travail moderne ou à poursuivre études supérieures avec succès.  (plusieurs universitaires se plaignent du niveau des nouveaux bacheliers)
d-   La qualité des acquis est en deçà du niveau demandé
Et ces acquis se caractérisent par :
§  Leur fragilité : retour rapide à l’analphabétisme par exemple
§  Des taux de maitrise des savoirs et des savoir- faire en deçà  des normes exigées sur le plan national et international.
§  Les écarts entre les régions sont encore élevés  .Cela se voit au niveau des examens et des concours nationaux.
§  le caractère académique  et théorique  reste dominant dans l’enseignement qui reste souvent sans rapport direct avec les besoins de l’économie et de la société.
§  Les pratiques  d’enseignement sont encore en retard ; aujourd’hui le monde  se caractérise par le recours intensif aux technologies modernes à tous les niveaux et cela nécessite la modernisation continue   des contenus et des méthodes d’enseignement.  

    Des problèmes nouveaux
Mais dès que les problèmes  en instance et surtout  celui de la scolarisation de tous les enfants  en âge d’être scolarisés, auront été surmontés, l’école tunisienne se trouvera confrontée  à des défis nouveaux .Et ces défis vont porter sur les questions suivantes :
§  Changer les pratiques pédagogiques (enseignement  / apprentissage  /  évaluation)  pour les mettre  en adéquation avec les possibilités offertes par l’évolution  des pratiques d’enseignement dans le monde , et avec les aménagements nécessaires  sur les contenus et les méthodes d’enseignement.
§  Promouvoir une direction des établissements scolaires ayant des compétences nouvelles  adéquates  pour  un système éducatif moderne et efficace
§  Promouvoir  une vie scolaire fondée sur la participation active de l’apprenant comme acteur dans la construction de  son avenir. et associant  tous les partenaires de l’école.
§  Promouvoir le respect des principes et des valeurs universelles qui constituent un héritage commun à tous les peuples.
§  Promouvoir des méthodes de gestion des établissements scolaires  selon  le principe de la professionnalisation du rôle de chef d’établissement.
§  Promouvoir la vie scolaire  dans le but d’améliorer le rendement de l’école, il conviendrait également de :                    
-         promouvoir une vie scolaire dynamique, participative et intégrative                                            
-         réviser le nombre d’heures de cours  par journalier, hebdomadaire et annuel, en comparaison avec les systèmes éducatifs les plus performants,
-         mettre en place un transport scolaire adapté ,et construire des internats, des lieux de restauration  scolaire, des salles de révision pour lutter contre l’abandon scolaire en particulier celui des filles,
-         promouvoir le rôle  de l’école en tant qu’espace éducatif, culturel et social.
-         diversifier les parcours et les filières d’apprentissage en fonction des besoins de l’économie , des désirs des élèves et de leurs aptitudes.
-         réorganiser les apprentissages en  faisant la distinction  entre les apprentissages  pour l’insertion sociale( ou « apprentissages socle » :(savoir lire, savoir écrire, savoir calculer et savoir utiliser l’outil informatique)  et les apprentissage de spécialité au terme de l’école de base et à l’entrée au lycée.

§  La formation des personnels
ü La formation des enseignants et des cadres de gestion    en vue d’atteindre le niveau de la spécialisation exigé par leur tâche
ü Faire évoluer le rôle de la direction des écoles d’une  gestion fondée sur les directives -de haut vers le bas-  vers une gestion participative de l’établissement scolaire.

§  L’évaluation
-         Evaluer – de façon périodique tous les acteurs de l’éducation à tous les niveaux (national ,régional ,local)
-         Fixer des normes de qualité  pour tous les intervenants dans le système éducatif.            

§  Le financement de la réforme
Toute réforme éducative, quelle que soit la pertinence de ses choix, reste un vœu pieux si elle n’est pas concrétisée sur le terrain pédagogique , et cela se fera par l’établissement d’un calendrier adéquat pour la mise en œuvre des différentes propositions de la réforme et par l’allocation  des ressources financières suffisantes pour les mettre en pratique,


Tous  ces facteurs  qui constitue le Système éducatif ( S.E.) contribuent  à l’amélioration  de son  rendement ;  et les responsables de l’éducation dans notre pays doivent  faire une évaluation périodique rigoureuse  des différentes composantes du système éducatif pour connaitre l’impact de chacune d’entre elles sur le rendement et la qualité de l’enseignement dans notre pays ,et planifier à temps , les interventions qui s’avèrent nécessaires .

Mustapha Ben Naoua , Inspecteur principal de collèges et de lycées , Consultant en éducation et communication
Mars 2017

Présentation et traduction  Mongi Akrout , inspecteur général de l’éducation  et Brahim Ben Atig  professeur principal hors classe  , émérite




[1] La commission  était constituée de Mesdames et Messieurs:
Rachid Mcharek ( inspecteur principal de l’enseignement secondaire) - Omrane Boukhari ( Expert en éducation, ancien directeur des programmes et de la formation continue au ME) - Fatma Moussa Merrichko (Inspectrice générale de l'éducation) - Amel Chouika Boukhari (Experte en éducation et Inspectrice générale de l'éducation) - Mounira Bjaoui Hammami (Experte en éducation et inspectrice générale de l'éducation)- Faouzia Charfi (Professeure universitaire, ancienne directrice de l'Institut préparatoire pour les études scientifiques et techniques- IPEST)- Nouressaid Ellouzi (Professeur des écoles hors classe, chargé de la direction d'une école primaire) - Abdessattar Fergani ( Professeur principal émérite hors classe) - Slim Ben Arfa( Professeur principal émérite hors classe) - Salah Mannai ( professeur principal hors classe) - Rached Haj Salem ( Enseignant-chercheur à l'Enset) - Jounaidi Abdeljaoued (Enseignant-chercheur , ancien chef de département des Mathématiques et d'informatique à l'Enset) - Radhia Bel Haj Zekri (Conseillère principale d'orientation scolaire et universitaire et activiste des droits de l'homme) - Feu Hédi Bouhouch (Inspecteur général, ancien directeur général au M.E) - Mongi Akrout (Inspecteur général, ancien directeur général au M.E) - Brahim Toumi(Expert en formation professionnelle et technique, ancien directeur général de l'ATFP)- Mustapha Ben Naoua ( Conseiller en éducation et communication, ancien directeur au M.E)- Hichem Skik ( professeur universitaire, ancien chef du département de  langue et de littérature françaises de la faculté des lettres de la Mannouba, coordinateur de cette commission).
Ont , en outre, participé aux travaux de la commission les collègues Amina Ajroud Ghannouchi et Nahed Mustapha ( Expertes en éducation) et Najoua Ben Ali Sassi  ( inspectrice générale de l’éducation.)
Thèmes étudiés par la commission :
- La gouvernance du système éducatif : Omrane Boukhari
- L'égalité des chances dans l'éducation et l'enseignement: Nahed Mustapha
- La formation des enseignants et des différents corps éducatifs: Fatma Merrichko, Amel Boukhari et Mounira Hammami
- L'enseignement technique et la formation professionnelle: Brahim Toumi
- L'école numérique : Faouzia Charfi
- La vie scolaire: Radhia  Belhaj Zekri Dridi , Amina Ajroud Ghannouchi
- Les systèmes d'évaluation des élèves : Feu Hédi Bouhouch et Mongi Akrout
- Quoi de neuf dans la réforme scolaire de 2016 ? Najoua Ben Ali Sassi
- Les réformes,  scolaires  en Tunisie depuis l'indépendance: Mustapha Ben Naoua
- « Pour un sursaut national  pour sauver l'école tunisienne »  : Hichem Skik
- Brève analyse du parti Al Massar de l'état de l'école tunisienne et ses propositions pour dépasser les difficultés qu'elle rencontre :Rachid Mcharek



2 commentaires:

  1. les dysfonctionnements et les échecs ne reflètent, en réalité que l'échec des objectifs dits '' réalisés '' de la réforme de 2002. Les problèmes qui persistent encore demandent une volonté sincère de réformer une autre fois le système éducatif.

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  2. Les documents du MEN nous ont menti sur la baisse du taux de l'encombrement dans les classes. Pourquoi cacher la vérité ? Pourquoi ne pas voir les lacunes objectivement pour pouvoir réparer ? Mentir au profit de qui ?

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