dimanche 1 avril 2018

La réforme de 2016 ... quels apports ?

Hédi Bouhouch

On constate que les deux textes de loi se ressemblent beaucoup tant au niveau de la forme qu’au niveau du contenu; ainsi la nouvelle loi a repris la plupart des articles de la loi de 2002, si bien qu’il y a lieu de préciser l’aspect innovant.

Le blog pédagogique poursuit cette semaine la publication des travaux de la commission de réflexion sur l’état de l’école tunisienne et son devenir  instituée par Al Massar[1] ,  après avoir présenté la communication de M° Mcharek   il y a deux semaines ( pour consulter cette communication, cliquer ICI ) ,  et celle de M° Mustapha Ben Naoua ( pour consulter cette communication, cliquer ICI )  ,  vient le tour de la communication de Mme Najoua Ben Ali Sassi ,Inspectrice Générale de l’Education qui fait une lecture critique du projet de réforme de 2016  , se demandant quels sont ses apports par rapport à la réforme de 2002  .
Le Blog pédagogique renouvelle ses remerciements pour les responsables du Al Massar  pour la confiance qu’ils nous ont accordée en nous permettant de publier les travaux  de la commission; nous remercions particulièrement le Professeur Hichem Skik d'avoir accepté de rédiger l'avant-propos de présentation et pour son encouragement ( Pour consulter la présentation , cliquer ICI).
L'éducation constitue un domaine vital et stratégique dans notre pays. Elle détermine l'avenir de la nation en tant que facteur de changement et levier du développement global attendu, et comme pour tout domaine vital pour lequel le progrès est inéluctable, notre système éducatif a depuis l'indépendance été dynamique et en évolution afin de suivre les dernières innovations  dans  le monde et s’inscrire dans la civilisation technologique comme l'a confirmé le rapport de la Conférence mondiale sur l’éducation.  (Genève, 1984) sur l'évolution de l'éducation en Tunisie.
En Tunisie les réformes en éducation se sont succédées depuis l'indépendance, dont les plus marquantes celles de 1991et de 2002,  en plus des différentes mesures lors des années soixante-dix et des années quatre-vingt qui avaient permis le changement et la rénovation du  système éducatif  comme la finalisation des textes sur les statuts des différents personnels de l'éducation, en 1973 et la  création d'un ministère de l'enseignement supérieur en 1978. On note par ailleurs l'introduction du concept de la qualité depuis le milieu des années soixante par la création de l'Inspection pédagogique, et par la mise en place en 1977 du projet expérimental de la 7ème et de la 8ème années afin d’assurer l'acquisition d'un socle de compétences et réduire l'abandon et de faciliter l'intégration les jeunes élèves dans la vie économique. Cet ensemble de mesures a préfiguré la réforme de 1991 qui a institué un enseignement de base de 9 ans; en plus d'autres décisions-décrets et arrêtés- outre celles précitées, conçues en dehors d'une réforme globale qui ont pourtant développé le système éducatif ainsi que d'autres domaines.
Tout cela fut réalisé grâce à l'esprit réformateur et progressiste qui s'était manifesté en Tunisie depuis des siècles; ainsi, le pays a pu se doter de compétences et des personnalités nationales qui ont contribué à l’essor de la nation. Cet élan  s’est consolidé  grâce au projet de société porté par l'école publique dès le lendemain de l'indépendance; une société où le savoir est glorifié et  où l'école publique est considérée comme un ascenseur social qui a permis à toutes les composantes de la société sans distinction aucune de réussir dans la vie; ce fut là une consécration du principe de l'équité et de l'égalité des chances qui fonde notre école et une belle réussite de la démocratisation de l’enseignement dans la Tunisie indépendante.
Si la finalité des différentes réformes est le changement et l'innovation, elles n'ont jamais perdu de vue les principes fondateurs et les choix fondamentaux tels que la réalisation du développement, la volonté de conserver les valeurs républicaines et culturelles  tout en  s'ouvrant sur les autres civilisations humaines pour rattraper le convoi du développement. Ce choix n'a jamais constitué une contradiction ni un antagonisme dans notre politique éducative ; bien au contraire, il a facilité notre harmonie avec les progrès dans le monde. Nous  pouvons ainsi conclure que la finalité de toute réforme ou innovation est l’élévation de l'Homme afin de promouvoir la société ; et delà le développement  de la pensée et la conscience dans un rapport dialectique, permanent et évolutif.
En dépit de tous les progrès enregistrés, en Tunisie, comme ailleurs, plusieurs problèmes attendent des solutions, tel que l’indique le rapport de l'UNESCO (2017) sur la qualité et la redevabilité en éducation,  dans un monde qui connait la déscolarisation de 264 millions d'enfants dans le monde dont  plus de 100000  en Tunisie; en plus du taux de chômage des diplômés dû à l'inadéquation entre les profils   des diplômés  et les exigences du marché de l'emploi d'un côté et la qualité des acquis en rapport avec les normes internationales affirmée par les évaluations internationales d'un autre côté.
Ceci nous amène au projet  actuel de réforme afin d’en évoquer certaines problématiques en commençant  par le  contexte  de ce projet et sa méthodologie pour arriver à ses apports ; tout en soulignant l’impossibilité d’une analyse profonde vu le cadre de cette intervention. Néanmoins nous allons soulever quelques questions et appelons à une réflexion et un débat autour d'elles. 
Le concept de réforme
Les chercheurs et les experts  s'accordent sur l'importance de définir le dispositif conceptuel dans tout domaine ou projet de recherche surtout quand il s'agit d'un changement profond dans un domaine  public et stratégique comme l’éducation. Nous savons  tous et surtout les linguistes parmi nous que la signification des concepts pour les personnes diffère en fonction de leurs représentations, expériences  et connaissances.
Le concept de réforme  comme l'indiquent les dictionnaires  porte  en lui l'idée d’un retour au passé ou bien le commencement d'une page blanche faisant table rase de l'existant jugé non valable, une définition  adopté par les partis religieux passéistes afin d’instaurer un système éducatif à partir de zéro ; ce qui leur permet de fonder un nouveau projet de société  entièrement différent de ce que la Tunisie avait connu et avec tout ce que cela engendre comme significations dangereuses liées aux agendas obscurantistes et à un moment historique scatif ts et le commencemnt  fonction des représentationsde notre pays; d’autant plus que nous savons tous que le changement n’est pas une création ex nihilo  mais plutôt  le résultat d'une accumulation d'expériences et de  connaissances en évolution avec le temps. Le changement est un devenir inachevé qui se construit sur les acquis et les succès, et qui cherche à les  rectifier, les  actualiser et les améliorer  afin qu'ils soient adaptés à une réalité en perpétuelle mutation. Ainsi donc, il faudrait faire attention à la terminologie dans les documents officiels comme "réforme radicale" dans un domaine qui a des répercussions sérieuses sur le projet sociétal.         
Les contextes de la réforme
La réforme éducative actuelle s'inscrit dans un contexte international qui se caractérise par l'accélération du rythme de la production du savoir  et par la forte compétitivité au niveau de  l'amélioration du rendement  du système éducatif (Total Quality Management). Quant au contexte local, cette réforme survient en phase de transition post révolutionnaire caractérisée par  un enthousiasme  fougueux propre  aux  révolutions à travers l’histoire. Seulement cet enthousiasme pour rompre avec le passé n'est pas compatible avec la logique des réformes éducatives lesquelles ont besoin de réflexion posée, de rationalité, et de débat dépassionné entre les parties prenantes. La  meilleure preuve de ce que nous venons d'avancer est ce que nous observons comme tiraillements et conflits, aussi nombreux que complexes,  d'ordre idéologique, politique, sectoriel et social qui ont provoqué panne et parfois même des ruptures entre les parties associées à la réflexion sur la réforme du système éducatif.  Cette situation  s’explique par une mésestimation du timing du changement / de la réforme et du mauvais choix du moment favorable; en effet, Colson(2005) affirme dans son étude « la conduite du changement » que tous les moments ne sont pas appropriés au changement. On en déduit que le changement et la réforme de par leur nature et leurs interactions ont leur propre temps interne qui diffère du temps externe et objectif  prévu par le plan d’exécution. Les chercheurs connaissent bien l’effet des variables et ce qu’elles peuvent engendrer comme résultats qui infirment parfois les hypothèses et les objectifs, sans parler du processus de la réforme qui fait qu’elle reste une œuvre toujours inachevée en raison  des révisions ou des remaniements et des évaluations qui l’accompagnent. Par ailleurs, la réforme et le changement dans le domaine éducatif ont leur propre logique interne qui peut sembler paradoxale  car bien que l’éducation soit la locomotive du développement et du renouveau,  elle est de par sa nature conservatrice  et donc son  temps de changement  se caractérise par sa lenteur.
Pour illustrer la mésestimation du timing de l’actuelle réforme, nous pouvons citer comme  exemple la décision hâtive de changer les rythmes scolaires ; une décision prise sans réflexion posée ni étude approfondie  sur  une question aussi complexe qu’essentielle. Le résultat  fut une marche arrière de la part du ministère causant plus de perturbations aussi bien de la vie des familles que dans la vie scolaire; sachant  que le débat autour de la question du temps scolaire  a commencé dès 2000-et peut être bien avant-dans le cadre de journées d’études, de conférences et de consultations nationales et régionales qui n’ont  pas dégagé de consensus significatif  car à chaque fois, on se heurtait à la difficulté de concilier entre des temps liés et antinomiques comme le temps biologique et le temps de l’éveil cognitif sans oublier le temps social, et professionnel des parents.
La méthodologie de la réforme
Quand on  regarde de près  les documents de la réforme et qu’on analyse  la méthodologie adoptée, on  relève rapidement  les insuffisances qui la marquent. On lit  par exemple dans ces documents  que le ministère a suivi une approche systémique, mais la réalité montre que cette affirmation relève plus d’un simple vœu pieux puisque la vision et l’approche sont restées partielles et incomplètes,  On en a pour preuve  l’absence de deux cycles importants dans le parcours scolaire et éducatif, à savoir : le cycle préscolaire (3 à 5 ans) et le cycle supérieur.  Alors que les pays qui aspirent à un système éducatif de qualité et cohérent intègrent  l’éducation préscolaire  dans le cursus scolaire officiel de l’enfant, ce cycle  primordial dans l’éducation de l’enfant est livré en Tunisie au hasard et dangers des partis religieux qui cherchent plus à  confisquer les esprits et à endoctriner les enfants dès leurs plus jeunes âges qu’à leur apprendre les principes sur lesquelles est fondée notre constitution.
Un autre exemple  de l’incohérence  de la méthodologie de la réforme, est la mise à l’écart de l’enseignement supérieur de la réforme car mené séparément. Nous nous demandons  jusqu’à quand, notre système éducatif va-t-il continuer à souffrir d’absence d’articulation entre les cycles d’enseignement? Et jusqu’à quand les profils  des diplômés de nos institutions scolaires et universitaires vont-ils demeurer inadaptés aux besoins  du marché de l’emploi ? Et jusqu’à quand allons-nous continuer à nous lancer des  accusations à propos de la baisse du niveau des diplômés sans prendre le soin de réfléchir  et de planifier ensemble  pour un système cohérent et interconnecté ?
On constate aussi que la vision de a formation professionnelle manque de cohérence à cause de l’éparpillement des structures de  formation et du manque de coordination entre elles, ce qui se répercute négativement sur le coût de la formation et freine la bonne gouvernance, l’un des mots d’ordre de cette réforme.
Quant à la procédure, on relève des défaillances au niveau de la validité et fiabilité des résultats du dialogue national. En effet, on peut regretter que ce dialogue ait été boycotté par plusieurs parties dont la participation est primordiale, telles que les parents d’élèves ou l’organisation patronale. Par ailleurs, on note que le diagnostic de la situation du secteur éducatif manquait de rigueur puisque on ne trouve pas de trace des instruments de recherche utilisés ni des données brutes collectées dans le cadre du dialogue national. Par conséquent, l’analyse des données demeure intuitive et ne dépasse pas  les impressions et des lieux communs.
Les apports de la réforme éducative (2016-2020)
Parmi les questions qui commençaient à se poser depuis la parution des documents synthétisant  les travaux des commissions de la réforme, notamment «le Plan quinquennal de la réforme 2016/2020» et «le Projet de loi d’orientation», celle se rapportant aux apports de l’actuelle réforme. Afin de répondre à cette question, nous avons fait une lecture critique du projet de la loi d’orientation 2017  pour voir les  différents aspects de  réforme, de changement et d’innovation  par rapport à la loi d’orientation de 2002. On constate que les deux textes de loi se ressemblent beaucoup tant au niveau de la forme qu’au niveau du contenu; ainsi la nouvelle loi a repris la plupart des articles de la loi de 2002, si bien qu’il y a lieu de préciser l’aspect innovant.
Les apports les plus importants de la nouvelle réforme concernent les points  les suivants :
§ L’obligation et la gratuité de l’année préscolaire  dès l’âge de cinq ans (art. 35); cette année sera assurée par les écoles primaires. Ainsi l’obligation scolaire gratuite va de 5 ans  jusqu’à 16 ans.
§   La révision de la carte scolaire dans le but  de concrétiser les principes de l’équité et de l’égalité des chances.
§  La création de l’office des œuvres scolaires pour améliorer les services dans les internats et pour permettre aux élèves nécessiteux de bénéficier d’une bourse.
§  La création d’un master d’éducation et d’enseignement pour former les enseignants du secondaire (abrogée en 2018).
§  La création de facultés de l’éducation pour former les enseignants des écoles primaires (notons que malgré la pertinence de cette décision, le nombre de facultés créées dépasse de loin les besoins du pays, cela ne manquerait pas de provoquer un chômage des diplômés de ces facultés dans quelques années)
§  L’abandon du système trimestriel et de la semaine bloquée et la mise en place du régime semestriel: chaque semestre est découpé en 5 semaines de cours suivies d’une semaine de vacances. De l’avis d’une grande majorité de l’opinion publique,   cette décision était hâtive et inadéquate vu les problèmes qu’elle a engendré pour les parents et pour l’administration; mais la  marche arrière qui s’en suivit  constitue une menace pour toute réforme. Tout cela sans parler du système d’évaluation des élèves  qui n’est pas adapté au régime semestriel (le contrôle continu a connu au cours de l’année scolaire 2016/2017 des perturbations énormes; enseignants, élèves et parents s’en sont plaints).
§  La gouvernance : la bonne gouvernance est la pierre angulaire de notre époque, pour développer n’importe quel secteur, le projet de loi lui a consacré un chapitre, mais qui s’est limité aux niveaux de la gouvernance et de la gestion du système éducatif, nous notons que ce chapitre pose deux problèmes :
Le premier est qu’il s’est limité à citer les instances de la gestion et a omis de citer les autres composantes essentielles de la gouvernance comme l’approche qualité, le leadership, la professionnalisation, la compétence, la responsabilisation, l’audit et l’éthique professionnelle.
Le deuxième problème est relatif à la gestion du système éducatif, l’article 75 stipule que la gestion du système éducatif se fait à quatre niveaux: central, départemental, régional et local. Cet article représente un danger bien qu’il soit en accord avec la constitution car il menace l’unité du système éducatif et delà l’unité de l’Etat et de la nation.
Quant au réalisme de la réforme actuelle et de sa faisabilité, le problème reste posé surtout que son coût financier est très élevé à   un moment où le pays traverse une crise financière suffocante; il fallait le préciser pour attirer l’attention à cet aspect tout en signalant que plusieurs mesures  sans grandes répercussions financières, telles celles susmentionnées,  sont  déjà  entrées en application par voie de décrets ou par arrêtés.
En conclusion, nous rappelons qu’il ne peut y avoir de succès pour toute réforme ou changement  dans un climat  tendu  et instable où  prévalent  les intérêts sectoriels, qui font fi des impératifs  éducatifs et de l’intérêt des élèves qui, faut-il encore le rappeler, sont les garants de l’avenir du pays. Comme au départ, nous finissons par nous interroger sur la capacité de cette réforme de combler l’écart  qui continue à caractériser notre vécu  par rapport au reste du monde développé, nous parlons  de la fracture digitale, le gap du développement, du savoir et des acquis des sortants de notre système.

Najoua Ben Ali Sassi
Inspectrice Générale de l’Education
Présentation et traduction  Mongi Akrout , inspecteur général de l’éducation  et Brahim Ben Atig  professeur principal hors classe  , émérite










[1] La commission  était constituée de Mesdames et Messieurs:
Rachid Mcharek ( inspecteur principal de l’enseignement secondaire) - Omrane Boukhari ( Expert en éducation, ancien directeur des programmes et de la formation continue au ME) - Fatma Moussa Merrichko (Inspectrice générale de l'éducation) - Amel Chouika Boukhari (Experte en éducation et Inspectrice générale de l'éducation) - Mounira Bjaoui Hammami (Experte en éducation et inspectrice générale de l'éducation)- Faouzia Charfi (Professeure universitaire, ancienne directrice de l'Institut préparatoire pour les études scientifiques et techniques- IPEST)- Nouressaid Ellouzi (Professeur des écoles hors classe, chargé de la direction d'une école primaire) - Abdessattar Fergani ( Professeur principal émérite hors classe) - Slim Ben Arfa( Professeur principal émérite hors classe) - Salah Mannai ( professeur principal hors classe) - Rached Haj Salem ( Enseignant-chercheur à l'Enset) - Jounaidi Abdeljaoued (Enseignant-chercheur , ancien chef de département des Mathématiques et d'informatique à l'Enset) - Radhia Bel Haj Zekri (Conseillère principale d'orientation scolaire et universitaire et activiste des droits de l'homme) - Feu Hédi Bouhouch (Inspecteur général, ancien directeur général au M.E) - Mongi Akrout (Inspecteur général, ancien directeur général au M.E) - Brahim Toumi(Expert en formation professionnelle et technique, ancien directeur général de l'ATFP)- Mustapha Ben Naoua ( Conseiller en éducation et communication, ancien directeur au M.E)- Hichem Skik ( professeur universitaire, ancien chef du département de  langue et de littérature françaises de la faculté des lettres de la Mannouba, coordinateur de cette commission).
Ont , en outre, participé aux travaux de la commission les collègues Amina Ajroud Ghannouchi et Nahed Mustapha ( Expertes en éducation) et Najoua Ben Ali Sassi  ( inspectrice générale de l’éducation.)
Thèmes étudiés par la commission :
- La gouvernance du système éducatif : Omrane Boukhari
- L'égalité des chances dans l'éducation et l'enseignement: Nahed Mustapha
- La formation des enseignants et des différents corps éducatifs: Fatma Merrichko, Amel Boukhari et Mounira Hammami
- L'enseignement technique et la formation professionnelle: Brahim Toumi
- L'école numérique : Faouzia Charfi
- La vie scolaire: Radhia  Belhaj Zekri Dridi , Amina Ajroud Ghannouchi
- Les systèmes d'évaluation des élèves : Feu Hédi Bouhouch et Mongi Akrout
- Quoi de neuf dans la réforme scolaire de 2016 ? Najoua Ben Ali Sassi
- Les réformes,  scolaires  en Tunisie depuis l'indépendance: Mustapha Ben Naoua
- « Pour un sursaut national  pour sauver l'école tunisienne »  : Hichem Skik
- Brève analyse du parti Al Massar de l'état de l'école tunisienne et ses propositions pour dépasser les difficultés qu'elle rencontre :Rachid Mcharek



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