Hédi Bouhouch |
On
constate que les deux textes de loi se ressemblent beaucoup tant au niveau de
la forme qu’au niveau du contenu; ainsi la nouvelle loi a repris la plupart
des articles de la loi de 2002, si bien qu’il y a lieu de préciser l’aspect
innovant.
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Le blog pédagogique poursuit cette semaine la publication des travaux
de la commission de réflexion sur l’état de l’école tunisienne et son
devenir instituée par Al Massar[1] ,
après avoir présenté la communication de
M° Mcharek il y a deux semaines ( pour consulter cette communication, cliquer ICI ) , et celle de M° Mustapha Ben Naoua ( pour consulter cette communication, cliquer ICI ) , vient
le tour de la communication de Mme Najoua Ben Ali Sassi ,Inspectrice
Générale de l’Education qui fait une lecture critique du projet de réforme de
2016 , se demandant quels sont ses
apports par rapport à la réforme de 2002 .
Le Blog pédagogique renouvelle ses remerciements pour les
responsables du Al Massar pour la
confiance qu’ils nous ont accordée en nous permettant de publier les
travaux de la commission; nous
remercions particulièrement le Professeur Hichem Skik d'avoir accepté de
rédiger l'avant-propos de présentation et pour son encouragement ( Pour consulter la présentation , cliquer ICI).
L'éducation constitue un domaine vital et stratégique
dans notre pays. Elle détermine l'avenir de la nation en tant que
facteur de changement et levier du développement global attendu, et comme pour
tout domaine vital pour lequel le progrès est inéluctable, notre système
éducatif a depuis l'indépendance été dynamique et en évolution afin de suivre
les dernières innovations dans le monde et s’inscrire dans la civilisation
technologique comme l'a confirmé le rapport de la Conférence mondiale sur
l’éducation. (Genève, 1984) sur
l'évolution de l'éducation en Tunisie.
En Tunisie les réformes en éducation se sont succédées
depuis l'indépendance, dont les plus marquantes celles de 1991et de 2002, en plus des différentes mesures lors des
années soixante-dix et des années quatre-vingt qui avaient permis le changement
et la rénovation du système
éducatif comme la finalisation des
textes sur les statuts des différents personnels de l'éducation, en 1973 et
la création d'un ministère de l'enseignement
supérieur en 1978. On note par ailleurs l'introduction du concept de la qualité
depuis le milieu des années soixante par la création de l'Inspection
pédagogique, et par la mise en place en 1977 du projet expérimental de la 7ème
et de la 8ème années afin d’assurer l'acquisition d'un socle de
compétences et réduire l'abandon et de faciliter l'intégration les jeunes élèves
dans la vie économique. Cet ensemble de mesures a préfiguré la réforme de 1991
qui a institué un enseignement de base de 9 ans; en plus d'autres décisions-décrets
et arrêtés- outre celles précitées, conçues en dehors d'une réforme globale qui
ont pourtant développé le système éducatif ainsi que d'autres domaines.
Tout cela fut réalisé grâce à l'esprit réformateur et
progressiste qui s'était manifesté en Tunisie depuis des siècles; ainsi, le
pays a pu se doter de compétences et des personnalités nationales qui ont contribué
à l’essor de la nation. Cet élan s’est
consolidé grâce au projet de société
porté par l'école publique dès le lendemain de l'indépendance; une société où
le savoir est glorifié et où l'école
publique est considérée comme un ascenseur social qui a permis à toutes les
composantes de la société sans distinction aucune de réussir dans la vie; ce
fut là une consécration du principe de l'équité et de l'égalité des chances qui
fonde notre école et une belle réussite de la démocratisation de l’enseignement
dans la Tunisie indépendante.
Si la finalité des différentes réformes est le
changement et l'innovation, elles n'ont jamais perdu de vue les principes fondateurs
et les choix fondamentaux tels que la réalisation du développement, la volonté
de conserver les valeurs républicaines et culturelles tout en
s'ouvrant sur les autres civilisations humaines pour rattraper le convoi
du développement. Ce choix n'a jamais constitué une contradiction ni un
antagonisme dans notre politique éducative ; bien au contraire, il a
facilité notre harmonie avec les progrès dans le monde. Nous pouvons ainsi conclure que la finalité de
toute réforme ou innovation est l’élévation de l'Homme afin de promouvoir la société ;
et delà le développement de la pensée et
la conscience dans un rapport dialectique, permanent et évolutif.
En dépit de tous les progrès enregistrés, en Tunisie,
comme ailleurs, plusieurs problèmes attendent des solutions, tel que l’indique
le rapport de l'UNESCO (2017) sur la qualité et la redevabilité en éducation, dans un monde qui connait la déscolarisation
de 264 millions d'enfants dans le monde dont
plus de 100000 en Tunisie; en
plus du taux de chômage des diplômés dû à l'inadéquation entre les profils des diplômés
et les exigences du marché de l'emploi d'un côté et la qualité des
acquis en rapport avec les normes internationales affirmée par les évaluations
internationales d'un autre côté.
Ceci nous amène au projet actuel de réforme afin d’en évoquer certaines
problématiques en commençant par le contexte
de ce projet et sa méthodologie pour arriver à ses apports ; tout
en soulignant l’impossibilité d’une analyse profonde vu le cadre de cette
intervention. Néanmoins nous allons soulever quelques questions et appelons à
une réflexion et un débat autour d'elles.
Le concept de réforme
Les chercheurs et les experts s'accordent sur l'importance de définir le
dispositif conceptuel dans tout domaine ou projet de recherche surtout quand il
s'agit d'un changement profond dans un domaine
public et stratégique comme l’éducation. Nous savons tous et surtout les linguistes parmi nous que
la signification des concepts pour les personnes diffère en fonction de leurs
représentations, expériences et
connaissances.
Le concept de réforme
comme l'indiquent les dictionnaires
porte en lui l'idée d’un retour
au passé ou bien le commencement d'une page blanche faisant table rase de
l'existant jugé non valable, une définition
adopté par les partis religieux passéistes afin d’instaurer un système
éducatif à partir de zéro ; ce qui leur permet de fonder un nouveau projet
de société entièrement différent de ce
que la Tunisie avait connu et avec tout ce que cela engendre comme significations
dangereuses liées aux agendas obscurantistes et à un moment historique de notre
pays; d’autant plus que nous savons tous que le changement n’est pas une
création ex nihilo mais plutôt le résultat d'une accumulation d'expériences
et de connaissances en évolution avec le
temps. Le changement est un devenir inachevé qui se construit sur les acquis et
les succès, et qui cherche à les rectifier,
les actualiser et les améliorer afin qu'ils soient adaptés à une réalité en
perpétuelle mutation. Ainsi donc, il faudrait faire attention à la terminologie
dans les documents officiels comme "réforme radicale" dans un domaine
qui a des répercussions sérieuses sur le projet sociétal.
Les contextes de la réforme
La réforme éducative actuelle
s'inscrit dans un contexte international qui se caractérise par l'accélération
du rythme de la production du savoir et
par la forte compétitivité au niveau de
l'amélioration du rendement du
système éducatif (Total Quality Management). Quant au contexte local, cette
réforme survient en phase de transition post révolutionnaire caractérisée
par un enthousiasme fougueux propre aux
révolutions à travers l’histoire. Seulement cet enthousiasme pour rompre
avec le passé n'est pas compatible avec la logique des réformes éducatives
lesquelles ont besoin de réflexion posée, de rationalité, et de débat
dépassionné entre les parties prenantes. La meilleure preuve de ce que nous venons
d'avancer est ce que nous observons comme tiraillements et conflits, aussi
nombreux que complexes, d'ordre idéologique,
politique, sectoriel et social qui ont provoqué panne et parfois même des
ruptures entre les parties associées à la réflexion sur la réforme du système
éducatif. Cette situation
s’explique par une mésestimation du timing du changement / de la réforme et du
mauvais choix du moment favorable; en effet, Colson(2005) affirme dans son étude
« la conduite du changement » que tous les moments ne sont pas
appropriés au changement. On en déduit que le changement et la réforme de par
leur nature et leurs interactions ont leur propre temps interne qui diffère du temps
externe et objectif prévu par le plan
d’exécution. Les chercheurs connaissent bien l’effet des variables et ce
qu’elles peuvent engendrer comme résultats qui infirment parfois les hypothèses
et les objectifs, sans parler du processus de la réforme qui fait qu’elle reste
une œuvre toujours inachevée en raison
des révisions ou des remaniements et des évaluations qui l’accompagnent.
Par ailleurs, la réforme et le changement dans le domaine éducatif ont leur
propre logique interne qui peut sembler paradoxale car bien que l’éducation soit la locomotive
du développement et du renouveau, elle
est de par sa nature conservatrice et
donc son temps de changement se caractérise par sa lenteur.
Pour illustrer la mésestimation du timing de
l’actuelle réforme, nous pouvons citer comme
exemple la décision hâtive de changer les rythmes scolaires ; une
décision prise sans réflexion posée ni étude approfondie sur
une question aussi complexe qu’essentielle. Le résultat fut une marche arrière de la part du
ministère causant plus de perturbations aussi bien de la vie des familles que
dans la vie scolaire; sachant que le
débat autour de la question du temps scolaire
a commencé dès 2000-et peut être bien avant-dans le cadre de journées d’études,
de conférences et de consultations nationales et régionales qui n’ont pas dégagé de consensus significatif car à chaque fois, on se heurtait à la
difficulté de concilier entre des temps liés et antinomiques comme le temps
biologique et le temps de l’éveil cognitif sans oublier le temps social, et
professionnel des parents.
La méthodologie de la réforme
Quand on regarde de près les documents de la réforme et qu’on analyse la méthodologie adoptée, on relève rapidement les insuffisances qui la marquent. On
lit par exemple dans ces documents que le ministère a suivi une approche
systémique, mais la réalité montre que cette affirmation relève plus d’un
simple vœu pieux puisque la vision et l’approche sont restées partielles et
incomplètes, On en a pour preuve l’absence de deux cycles importants dans le
parcours scolaire et éducatif, à savoir : le cycle préscolaire (3 à 5 ans)
et le cycle supérieur. Alors que les
pays qui aspirent à un système éducatif de qualité et cohérent intègrent l’éducation préscolaire dans le cursus scolaire officiel de l’enfant,
ce cycle primordial dans l’éducation de
l’enfant est livré en Tunisie au hasard et dangers des partis religieux qui
cherchent plus à confisquer les esprits
et à endoctriner les enfants dès leurs plus jeunes âges qu’à leur apprendre les
principes sur lesquelles est fondée notre constitution.
Un autre exemple
de l’incohérence de la
méthodologie de la réforme, est la mise à l’écart de l’enseignement supérieur
de la réforme car mené séparément. Nous nous demandons jusqu’à quand, notre système éducatif va-t-il
continuer à souffrir d’absence d’articulation entre les cycles d’enseignement?
Et jusqu’à quand les profils des diplômés
de nos institutions scolaires et universitaires vont-ils demeurer inadaptés aux
besoins du marché de l’emploi ? Et
jusqu’à quand allons-nous continuer à nous lancer des accusations à propos de la baisse du niveau
des diplômés sans prendre le soin de réfléchir
et de planifier ensemble pour un
système cohérent et interconnecté ?
On constate aussi que la vision de a formation professionnelle
manque de cohérence à cause de l’éparpillement des structures de formation et du manque de coordination entre
elles, ce qui se répercute négativement sur le coût de la formation et freine
la bonne gouvernance, l’un des mots d’ordre de cette réforme.
Quant à la procédure, on relève des défaillances au
niveau de la validité et fiabilité des résultats du dialogue national. En
effet, on peut regretter que ce dialogue ait été boycotté par plusieurs parties
dont la participation est primordiale, telles que les parents d’élèves ou
l’organisation patronale. Par ailleurs, on note que le diagnostic de la
situation du secteur éducatif manquait de rigueur puisque on ne trouve pas de
trace des instruments de recherche utilisés ni des données brutes collectées
dans le cadre du dialogue national. Par conséquent, l’analyse des données
demeure intuitive et ne dépasse pas les
impressions et des lieux communs.
Les apports de la réforme éducative (2016-2020)
Parmi les questions qui commençaient à se poser
depuis la parution des documents synthétisant
les travaux des commissions de la réforme, notamment «le Plan
quinquennal de la réforme 2016/2020» et «le Projet de loi d’orientation», celle
se rapportant aux apports de l’actuelle réforme. Afin de répondre à cette
question, nous avons fait une lecture critique du projet de la loi
d’orientation 2017 pour voir les différents aspects de réforme, de changement et d’innovation
par rapport à la loi d’orientation de 2002. On constate que les deux textes de
loi se ressemblent beaucoup tant au niveau de la forme qu’au niveau du contenu;
ainsi la nouvelle loi a repris la plupart des articles de la loi de 2002, si
bien qu’il y a lieu de préciser l’aspect innovant.
Les apports les plus importants de la nouvelle
réforme concernent les points les
suivants :
§ L’obligation et la
gratuité de l’année préscolaire dès
l’âge de cinq ans
(art. 35); cette année sera assurée par les écoles primaires. Ainsi l’obligation
scolaire gratuite va de 5 ans jusqu’à 16
ans.
§ La révision de la
carte scolaire
dans le but de concrétiser les principes
de l’équité et de l’égalité des chances.
§ La création de
l’office des œuvres scolaires pour améliorer les services dans les internats et pour
permettre aux élèves nécessiteux de bénéficier d’une bourse.
§ La création d’un
master d’éducation et d’enseignement pour former les enseignants du secondaire (abrogée en 2018).
§ La création de facultés
de l’éducation pour former les enseignants des écoles primaires (notons que malgré la pertinence de cette décision,
le nombre de facultés créées dépasse de loin les besoins du pays, cela ne
manquerait pas de provoquer un chômage des diplômés de ces facultés dans
quelques années)
§ L’abandon du système
trimestriel et de la semaine bloquée et la mise en place du régime semestriel: chaque semestre est découpé en 5 semaines de cours
suivies d’une semaine de vacances. De l’avis d’une grande majorité de l’opinion
publique, cette décision était hâtive et
inadéquate vu les problèmes qu’elle a engendré pour les parents et pour
l’administration; mais la marche arrière
qui s’en suivit constitue une menace
pour toute réforme. Tout cela sans parler du système d’évaluation des
élèves qui n’est pas adapté au régime
semestriel (le contrôle continu a connu au cours de l’année scolaire 2016/2017
des perturbations énormes; enseignants, élèves et parents s’en sont plaints).
§ La gouvernance : la bonne gouvernance est la pierre angulaire
de notre époque, pour développer n’importe quel secteur, le projet de loi lui a
consacré un chapitre, mais qui s’est limité aux niveaux de la gouvernance et de
la gestion du système éducatif, nous notons que ce chapitre pose deux
problèmes :
Le
premier est qu’il s’est limité à citer les instances de la gestion et a omis de
citer les autres composantes essentielles de la gouvernance comme l’approche
qualité, le leadership, la professionnalisation, la compétence, la
responsabilisation, l’audit et l’éthique professionnelle.
Le
deuxième problème est relatif à la gestion du système éducatif, l’article 75
stipule que la gestion du système éducatif se fait à quatre niveaux: central,
départemental, régional et local. Cet article représente un danger bien qu’il
soit en accord avec la constitution car il menace l’unité du système éducatif
et delà l’unité de l’Etat et de la nation.
Quant
au réalisme de la réforme actuelle et de sa faisabilité, le problème reste posé surtout que son coût financier
est très élevé à un moment où le pays traverse une crise
financière suffocante; il fallait le préciser pour attirer l’attention à cet
aspect tout en signalant que plusieurs mesures sans grandes répercussions financières, telles
celles susmentionnées, sont déjà
entrées en application par voie de décrets ou par arrêtés.
En
conclusion, nous rappelons qu’il ne peut y avoir de succès pour toute réforme
ou changement dans un climat tendu
et instable où prévalent les intérêts sectoriels, qui font fi des
impératifs éducatifs et de l’intérêt des
élèves qui, faut-il encore le rappeler, sont les garants de l’avenir du pays.
Comme au départ, nous finissons par nous interroger sur la capacité de cette
réforme de combler l’écart qui continue
à caractériser notre vécu par rapport au
reste du monde développé, nous parlons
de la fracture digitale, le gap du développement, du savoir et des
acquis des sortants de notre système.
Najoua Ben Ali Sassi
Inspectrice Générale de l’Education
Présentation et traduction Mongi Akrout , inspecteur général de
l’éducation et Brahim Ben Atig professeur principal hors classe , émérite
Rachid
Mcharek ( inspecteur principal de l’enseignement secondaire) - Omrane
Boukhari ( Expert en éducation, ancien directeur des programmes et de la
formation continue au ME) - Fatma Moussa Merrichko (Inspectrice
générale de l'éducation) - Amel Chouika Boukhari (Experte en éducation
et Inspectrice générale de l'éducation) - Mounira Bjaoui Hammami (Experte
en éducation et inspectrice générale de l'éducation)- Faouzia Charfi (Professeure
universitaire, ancienne directrice de l'Institut préparatoire pour les
études scientifiques et techniques- IPEST)- Nouressaid Ellouzi (Professeur
des écoles hors classe, chargé de la direction d'une école primaire) -
Abdessattar Fergani ( Professeur principal émérite hors classe) - Slim
Ben Arfa( Professeur principal émérite hors classe) - Salah Mannai ( professeur
principal hors classe) - Rached Haj Salem ( Enseignant-chercheur à
l'Enset) - Jounaidi Abdeljaoued (Enseignant-chercheur , ancien chef de
département des Mathématiques et d'informatique à l'Enset) - Radhia Bel Haj
Zekri (Conseillère principale d'orientation scolaire et universitaire et
activiste des droits de l'homme) - Feu Hédi Bouhouch (Inspecteur
général, ancien directeur général au M.E) - Mongi Akrout (Inspecteur
général, ancien directeur général au M.E) - Brahim Toumi(Expert en
formation professionnelle et technique, ancien directeur général de l'ATFP)-
Mustapha Ben Naoua ( Conseiller en éducation et communication, ancien
directeur au M.E)- Hichem Skik ( professeur universitaire, ancien chef
du département de langue et de
littérature françaises de la faculté des lettres de la Mannouba, coordinateur
de cette commission).
Ont
, en outre, participé aux travaux de la commission les collègues Amina Ajroud Ghannouchi et Nahed Mustapha ( Expertes
en éducation) et Najoua Ben Ali Sassi ( inspectrice générale de l’éducation.)
Thèmes étudiés par la commission :
-
La gouvernance du système éducatif : Omrane Boukhari
-
L'égalité des chances dans l'éducation et l'enseignement: Nahed Mustapha
-
La formation des enseignants et des différents corps éducatifs: Fatma
Merrichko, Amel Boukhari et Mounira Hammami
-
L'enseignement technique et la formation professionnelle: Brahim Toumi
-
L'école numérique : Faouzia Charfi
-
La vie scolaire: Radhia Belhaj Zekri
Dridi , Amina Ajroud Ghannouchi
-
Les systèmes d'évaluation des élèves : Feu Hédi Bouhouch et Mongi Akrout
-
Quoi de neuf dans la réforme scolaire de 2016 ? Najoua Ben Ali Sassi
- Les réformes, scolaires
en Tunisie depuis l'indépendance: Mustapha Ben Naoua
-
« Pour un sursaut national pour
sauver l'école tunisienne » : Hichem Skik
-
Brève analyse du parti Al Massar de l'état de l'école tunisienne et ses
propositions pour dépasser les difficultés qu'elle rencontre :Rachid Mcharek
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