lundi 23 janvier 2017

L’Ecole Normale Supérieure de Tunis : Première institution de formation de professeur de l’enseignement secondaire




Avant-propos

Au lendemain de l'Indépendance, l’école normale supérieure de Tunis (ENS)[1]  a ouvert ses portes au mois d’octobre 1956, deux ans avant la publication du décret fondateur le 13 Décembre 1958[2].Cette illustre institution a fourni au pays une élite de cadres enseignants de haut niveau qui ont joué un rôle important dans la vie éducative et politique du pays.

Si, aujourd’hui, l’ENS continue sa mission, son histoire ne fut pas sereine ; elle fut marquée par de nombreuses péripéties, au cours desquelles elle a connu plusieurs ajustements au niveau de sa mission, de son système d'étude, et des modes de recrutements de ses étudiants ; elle a même disparu un certain temps du paysage universitaire.
Quelles étaient les raisons de la création précoce de cette institution ? Quels sont les facteurs qui sont à l’origine de son évolution ?l’ENS a-t-elle encore, aujourd’hui, un rôle à jouer pour trouver une solution au problème de la formation des professeurs dont l’école tunisienne en a besoin ?

Partie I : Les choix éducatifs à l’aube de l'indépendance étaient à l’origine de la création de l’ENS

1.    L'éducation : Pierre angulaire du développement
Les dirigeants du pays avaient compris, dès le début, que l’indépendance n’était pas une fin en soi ; ils étaient persuadés, comme l’étaient les générations de réformateurs depuis Khair-Eddine, que l'éducation est la pierre angulaire pour tout projet réformiste et moderniste, et que son succès dépend de la qualité des ressources humaines du pays (cadres moyens et supérieurs) dont il dispose.
 Or, certains membres du jeune gouvernement, avaient déjà été impliqués, avant l’accès à l'indépendance, dans les affaires de l'éducation, et certains avait un projet global de réforme ; c’était le cas du syndicat National tunisien de l'Education (Projet de 1949).

Par conséquent, le jeune état avait pris, depuis 1956, l’initiative d’étendre le réseau des institutions de l'enseignement supérieur existant[3], par la création de nouvelles institutions comme l'école nationale d’administration, l'Institut supérieur de droit, le Centre d'études économiques et de l'Institut des Beaux-arts, ainsi que l’école normale supérieure. Le jeune état a en outre promulgué la loi sur l'éducation qui constituait le fondement de la première réforme de l'éducation[4].

2.    La promotion de l'éducation dépend de l’existence d’enseignants qualifiés

En 1949, la population  tunisienne scolarisée  (dans le groupe d'âge 4 à 14 ans) , ne dépassait  pas  12℅, contre 94℅  pour les Français vivant en Tunisie ; en 1953 , deux ans avant l’accès à l’autonomie interne , on ne comptait que  6682  tunisiens dans  l’enseignement secondaire public et 6636  dans l’enseignement professionnel ; face à cette réalité, les ambitions  des dirigeants était très fortes , quant à  la diffusion de l'éducation pour atteindre la scolarisation totale en une décennie.

Mais, le pays manquait d’enseignants qualifiés,  et le plan  décennal  1958-1969[5] estimait les besoins  de l’enseignement secondaire à 3892 enseignants ;  c’est dans ce cadre que s’inscrivait la création  de l’ENS, pour répondre  aux besoins du pays en enseignants qualifiés, capables d’appliquer les nouveaux programmes qui ont donné à la langue et à  la culture nationale arabo-musulmane une place de choix  et qui visaient la formation de la personnalité du citoyen et des cadres moyens et supérieurs capables de promouvoir l’économie du pays et de diriger les différents services publics.


Deuxièmement : L’école normale supérieure : Mission et péripétie

L’ENS a ouvert les portes en Octobre 1956, à l’époque du deuxième Secrétaire d’Etat  de l'Education après l'indépendance, Mohamed Lamine Chebbi[6] ; elle s’installa  dans les bâtiments qui abritent aujourd'hui la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis, sise 92, avenue  9 Avril  1938[7] ; on nomma à sa tête, M. Ahmed Abdessalam[8] ; il restera à son poste de  1957  jusqu’en 1966, tout en dirigeant la jeune université Tunisienne en tant que vice président  de 1962 à 1968.
L’ENS, est passée depuis sa création, par plusieurs étapes, au cours des quelles elle a connu plusieurs changements au niveau de sa mission, de son régime d’étude, du mode de recrutement de ses étudiants et du diplôme.  Néanmoins, on peut distinguer   cinq grandes étapes :

1.    La première étape de 1956 à 1972 : Cette étape se subdivise en deux périodes :
a)    La première s’étend de 1956 à 1959, cette période correspond à la phase de la mise en place de l’école ; le décret de sa création officielle (1958) avait alors défini, d’une façon très claire,  sa  mission dans les termes suivants : " un institut d'enseignement supérieur est fondé à Tunis nommé école normale supérieure, dont  la mission est  la formation des professeurs de l'enseignement secondaire ". (art 1). Au cours de cette  période, l’ENS était une institution qui  fonctionnait  d’une façon autonome ; elle organisait les différents enseignements, et délivre ses propres diplômes.  Elle recrutait ses élèves par voie de concours parmi les nouveaux bacheliers, leur nombre qui est passé de 70 à 106 entre 1956 et 1959 est resté très modeste.

b)   La deuxième période ( 1960 et 1973)  correspond à la période de la  fondation de l'Université de la Tunis[9], (  il ya un problème de date au sujet  la création de l’université est en 1972) qui a conduit à l’intégration des élèves  de l’ENS à la faculté des  Lettres des sciences humaines , et à la faculté des sciences ;    désormais les élèves de l’ENS  suivent leurs cours dans l’une des deux facultés selon leur spécialité  , l’ENS  se charge d’assurer une complément de formation dans la spécialité et une formation  en psychopédagogie.
Les élèves de l’ENS obtiennent leurs diplômes de la faculté dans laquelle ils poursuivaient les études et non de l’ENS.
L’ENS continue à recruter ses élèves par voie de concours, mais depuis 1968, le concours écrit est remplacé par un concours sur dossier (le Ministre A .Ben Salah), ouvert aux bacheliers mais aussi aux lauréats des écoles normales des instituteurs[10] et ceux de l’école normale des professeurs adjoints .l’ENS recrutait aussi des étudiants qui ont réussi les deux premières années de la maitrise.
La formation ne couvrait pas toutes les spécialités de l’enseignement secondaire ; l’ENS ne recrutait au cours de cette période que les spécialités suivantes : la langue et la littérature arabe, la Langue et la littérature anglaise, l’histoire, la géographie, les mathématiques, les sciences physiques et la chimie et les sciences naturelles.

2.    La deuxième étape ( 1973-1982)  : au cours de cette deuxième étape  l’ENS  retrouva  son indépendance ; elle est  redevenue  à nouveau une institution autonome, régie par un  statut particulier ; le régime des études  couvre  les quatre années complètes de maitrise[11] et une formation post maitrise  destinée à la recherche. La formation est assurée par des professeurs recrutés par l’ENS.
En outre, l’ENS déménagea dans un nouveau local, sise 43 rue de la Liberté, au Bardo ; le bâtiment abrite aujourd'hui l'Institut supérieur de l'éducation et la formation continue.
Au cours de cette deuxième étape, l’ENS est complètement réorganisée[12] ; cette réorganisation avait touché les objectifs et la mission , le régime des études, le mode de recrutement des étudiants, leur statut, et la certification.
a.              Au niveau de la mission, elle  ne se réduit plus à la formation des enseignants du secondaire comme c’était le cas auparavant ; l’ENS est chargée d’autres missions définies par le décret de 1972 qui sont résumées ci-dessous :

-         La formation des professeurs de l'enseignement secondaire, des écoles normales des instituteurs et les cadres de l'enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
-         La formation des inspecteurs de l’enseignement secondaire et des inspecteurs de l’enseignement primaire et des animateurs pédagogiques.
-          assurer aux étudiants une formation académique fondamentale en relation avec leur spécialité respective et aussi dans tous les domaines intéressant le futur éducateur.
-         donner aux étudiants une culture générale et une formation civique les préparant à leurs futures missions d’éducateurs.
-         assurer la formation pédagogique de ses élèves,   et éventuellement celles de tous les futurs enseignants du secondaire et aussi la formation pédagogique des inspecteurs et des animateurs pédagogiques
-         L’organisation de séminaires pédagogiques et de recyclages à l’intention des enseignants du secondaire et des inspecteurs.

b.    Quant à l’organisation des études (titre II), elle enregistre une évolution remarquable par l’institution de trois cycles, avec des objectifs spécifiques pour chaque cycle :
·       Le premier est un cycle de deux ans réservé à la formation générale,
·        Le deuxième est réservé à la poursuite de la formation fondamentale et à la formation pédagogique, il s’étale aussi sur deux années
·       Le troisième cycle est un cycle « de formation approfondie préparant soit à l’agrégation, aux doctorats et aux concours d’inspection de l’enseignement secondaire ».

Le régime des études prévoit différents types d’activité comme les cours magistraux et théoriques, les travaux pratiques dans les différentes spécialités, des cours de pédagogie et des stages dans des classes réelles.
  Pour la certification des études, un certificat de fin d'études spécifique à l’école est institué ; il s’agit du « diplôme de l’école normale supérieure," qui équivaut à la maitrise délivrée par les autres facultés.

c.  Les conditions de recrutements des élèves de l’ENS : Le recrutement continue à se faire par voie de concours mais la grande nouveauté est l’élargissement de la base de ce recrutement ; ainsi on peut distinguer 3 catégories de concours :
§  un premier concours pour l’accès à la première année, ouvert aux nouveaux bacheliers et aux nouveaux diplômés des écoles normales des instituteurs.
§  un deuxième concours pour entrer en deuxième année du premier cycle, il est ouvert à 3 types de candidats :
- les étudiants des facultés de lettres et des sciences humaines et ceux les facultés des sciences ayant réussi les examens de la 1ère année (concours sur titre).
- les étudiants titulaires du certificat d’aptitude au professorat du 1° cycle de l’enseignement secondaire (concours sur titre).
- les professeurs du 1° cycle de l’enseignement secondaire titulaires du certificat d’aptitude au professorat qui aspirent à obtenir la maitrise (concours sur épreuves).
§  Un troisième concours pour enter en 1ère année du 2ème cycle pour les titulaires du diplôme universitaire des études littéraires ( DUEL) ou du diplôme universitaire des études scientifiques (DUES).

Plusieurs étudiants cherchaient à rejoindre l’ENS,  pour profiter des avantages des élèves de l’ENS qui jouissaient d’un statut très avantageux : une bourse d’étude  conséquente, calculée sur la base du salaire des professeurs stagiaires du premier cycle ( une sorte de présalaire ), à partir de la troisième année, la garantie de  l’hébergement ; en outre, une fois diplômés, l’élève normalien  - recruté automatiquement- pourrait être titularisé après une seule année de stage ( pour  les diplômés des facultés  qui seraient recrutés pour enseigner  ils étaient astreints à un stage de deux années au moins).

Telles étaient les caractéristiques de l’ENS dans sa nouvelle version :
-         Une mission élargie qui a réuni les fonctions de la formation initiale fondamentale et pédagogique et la formation professionnelle continue.
-         Une mission qui ne se limite plus à la formation des cadres de l'enseignement secondaire, mais qui inclut la recherche et l'enseignement supérieur.
-         Une mission qui fait la synthèse entre la formation académique pure et la formation professionnelle.

3.    La troisième étape de 1982-1991 : Cette étape commence par la suppression de l’école normale supérieure en vertu de l’article 132 de la loi de finances de 1983, qui disait ceci : «est supprimée l’école normale supérieure de Tunis et son patrimoine est transféré à l’Institut supérieur de l’éducation et de la formation l'enseignement continue, crée par l’article 130 de la présente loi."[13]
 Cette décision est l’aboutissement d’une longue campagne qui a visé l’ENS ; d’une part, pour les autorités   « elle a acquis une mauvaise réputation, un des foyers les plus actifs de la contestation estudiantine d’extrême gauche, voire « la pépinière de ses leaders », d’autre part « des universitaires des facultés … dénoncent ce qui constitue, à leurs yeux des privilèges exorbitants :
- des bourses importantes consenties à des étudiants transformés dès la troisième année en fonctionnaires percevant un véritable salaire et assurés d’un poste en fin de formation.
- Le sur encadrement de petites promotions , alors que l’université manque cruellement de cadres ( en 1970 , l’ENS dispose d’un enseignant pour 9 étudiants , en 1977 ,1 enseignant pour 7 étudiants ; à ces deux dates la facultés des sciences de Tunis a un taux de 1pour 14 et 1 pour 12.
- Enfin des budgets importants[14] qui à la fin de la décennie 1970 représentaient 15 et 20% de l’ensemble des établissements du supérieur et régulièrement un montant double de celui de la faculté des sciences de Tunis. »
Un enseignant à la faculté  des sciences de Tunis[15] résumait  ,quelques années plus tard  toutes ces critiques, dans les termes suivants « En Tunisie le nombre de jeunes est énorme quand  on doit faire face à un nombre qui doit se former dans le supérieur ;nous n’avons pas le droit de faire des écoles élitistes qui ne prennent qu’un nombre restreint d’élèves … un élève de l’ENS nous coute trop cher pour ce qu’il nous donne »
Ces arguments avaient sûrement convaincu les responsables politiques surtout après l’ouverture de deux nouvelles écoles normales supérieures : l’une à Bizerte, et l'autre à Sousse,[16] « Le transfert a démarré avec les deux premières années fut généralisé à toute la filière en 1981, … en 1982 l’ENS de Tunis est rayée de la carte universitaire, »[17]
Il faudrait toute fois préciser que cette évolution n’était conforme au plan initial du ministère de l’éducation.  Le Ministre Driss Guiga  évoquait , dans un discours à l’occasion de l’inauguration du centre national de formation continue de Korba le 26 octobre 1974 , le projet de consolidation de la formation des enseignants pour faire face à l’augmentation des besoins ; il disait «  nous nous  apprêtons à créer deux nouvelles écoles normales supérieures à Sousse et Bizerte » ; on retrouve deux ans plus tard la même idée dans  le rapport sur le mouvement éducatif en Tunisie (1976-78)  présenté à la 38 éme session de la conférence internationale de l’éducation.   

L’ENS de  Bizerte, créée par la  loi 81-37 , a ouvert ses portes en octobre 1980[18] ;  elle fut  chargée de la formation des enseignants et des chercheurs dans le domaine des sciences, tandis que  l’ENS  de  Sousse, créée par  la loi 81- 38 ; s’était  spécialisée dans les langues et  les sciences humaines.

Deux décrets 85-1210 et 85-1211 avaient défini l’organisation et les missions des deux nouvelles écoles[19]  qui étaient identiques, qui  les mêmes que  celles de l’ancienne ENS de Tunis ; bien que  les missions  deux nouvelles écoles furent réduites, et elles ont été centrées sur les trois  tâches importantes suivantes :
-         La formation des professeurs de l’enseignement secondaire et des écoles normales des instituteurs et des institutrices
-         La contribution à la préparation des programmes de l'enseignement secondaire
-         La contribution à la formation continue en association avec les services concernés.
Les nouvelles écoles ont conservé le même régime  des études  et la même organisation[20]   de l’ENS de Tunis ;  la seule différence réside dans la spécialisation de chaque école ; l’école de Bizerte formait des professeurs de mathématiques et de sciences naturelles, de sciences  physiques et de chimie, tandis que l’école  de Sousse s’est chargée de former les professeurs  d’ arabe, de français, d’anglais, d'histoire, et de géographie (art 5)

Treize années après leur création, ces deux écoles furent , à leur tour,  fermées[21],   et avec elles disparaissent les deux institutions dédiées à la formation  de professeurs  de l’enseignement secondaires de lettres , de sciences humaines et de sciences  ( mathématiques, sciences physiques, et sciences naturelles)  ; il est à noter  que la fermeture a été décidée depuis l'année 1990 avec la création de deux nouvelles  facultés qui allaient hériter les bâtiments  des deux écoles normales  ; une facultés de lettres et de sciences humaines à Sousse et une  faculté des sciences à Bizerte[22].

Fin de la première partie ( à suivre) : pour revenir à la première partie cliquer ICI   
Hédi Bouhkouch & Mongi Akrout ; Inspecteurs généraux de l’éducation retraités,
Tunis , 2014




[1] Le terme Ecole normale supérieure utilisée en Tunisie au Maroc et en Algérie correspond dans les pays arabes à la faculté de l’éducation
[2]  Paru au jort n° 74  du 16 décembre 1958, p 1147
[3] Parmi ces institutions il y avait l’Institut des hautes études de Tunis  crée par décret en octobre 1945.
[4] La loi n° 118 de 1958 relative à l’enseignement, jort n° 89 du 4 novembre 1958.
[5] Sraieb,N.   Mutations er réformes des structures de l’enseignement en Tunisie   - http://aan.mmsh.univ-aix.fr/volumes/1967/Pages/AAN-1967-06_36.aspx
[6]  Mohamed Lamine Chebbi , frère du grand poète Abu al Kacem Chebbi , né à Tozeur en 1917 , décédé en 1974 à l’âge de 57 ans ,  il a obtenu l’agrégation d’arabe en 1951 de la Sorbonne, il dirigea le  Ministère de l’éducation nationale  du 17 avril 1957 au 6 mai 1958 .
[7] Le bâtiment était à l’origine prévu pour l’institut Ibn Khaldoun mais il fut attribué à l’école normale supérieure  puis à la faculté des lettres et des sciences humaines

[8]  Ahmed Abdessalam  est né le 17 janvier 1922 et décédé  le 5 décembre 2007 , professeur agrégé d’arabe et professeur universitaire , il était un compagnon de Mahmoud Messadi dans le militantisme syndical et éducatif , certains lui attribue la paternité du programme de  réforme de l’enseignement du syndicat national de l’enseignement  et il fut aussi parmi ceux qui ont conçu la loi de l’enseignement de 1958 .

[9] Le décret est paru dans le jort n°35 en date du 25- 29 août 1972 à l’époque du Ministre M.Mzali , le décret est composé de 4 chapitres et de 29 articles , il fut paraphé par Hédi Nouira le premier Ministre.


[10]  Les auteurs de ce blog  ont été parmi la première promotion de normaliens qui avaient rejoint l’ENS grâce à cette mesure
[11]  Avant les étudiants pouvaient rejoindre l’ENS à partir du deuxième cycle.
[12] décret n ° 257 de 1972, en date du 12 Août 1972, jort n° 7 du 7 février 1975
[13] Loi de finances pour la gestion de 1983 , Jort n°84 du 31 décembre 1982  .
[14] Budget de l’ENS en 1978  912300 DT sur un total de 52732 00DT , la faculté des sciences de Tunis disposait de 449500 DT ( jort ; loi des finances du 31/12/1977 ( cité par 
  Siino François, Science et pouvoir dans la Tunisie contemporaine, Paris/Aix-en-Provence, Karthala/IREMAM, 2004, 405 p. », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], 121-122 | avril 2008, mis en ligne le 15 avril 2008, consulté le 09 novembre 2014. URL : http://remmm.revues.org/4583

[15] Ancien professeur de chimie à l’Ens interviewé par l’auteur en février 1995 cité par   Siino François ; op cité
[16]  Loi 81-37  du 9 mai 1981 portant création de l’ENS de Bizerte et La Loi 81-38  du 9 mai 1981 portant création de l’ENS de Sousse , jort N° 33 du 15 mai 1981 , p 1128
[17] « Siino François, op cite
[18] Rectificatif de la loi 81-37  du 9 mai 1981 (ouverture à compter du 1 octobre 1890 )  jort N°38 du 5 juin 1981
[19] décrets  85-1210 et  85-1211 du 27 Septembre 1985 ,  jort N°70 du 8 octobre 1985.
[20] Seul le troisième cycle préparant à l’agrégation et au doctorat fut suspendu
[21] la loi n° 94 -127 portant loi  de Finances publics pour l’année  1995 art 32 et 33 : suppression de deux établissements publics : l’école normale supérieure de Sousse  et l’école normale supérieure de Bizerte , jort n°103 - 30,31  décembre 1994
[22] Loi 90-100 du 26 novembre 1990 portant création et transformation de facultés , jort n° 78 du 30 novembre 1990

1 commentaire:

  1. J'ai obtenu mon diplôme de fin d'études de français de l'ENS de Sousse en 1987, j'enseigne dans un lycée public depuis cette date. J'aimerais savoir si je bénéficie des droits de cotisation au CNRPS des deux ans du second cycle. Quelles démarches je dois faire pour valider mes droits de cotisations...

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