Avant-propos
Au
lendemain de l'Indépendance, l’école normale supérieure de Tunis (ENS)[1] a ouvert ses portes au mois d’octobre 1956,
deux ans avant la publication du décret fondateur le 13 Décembre 1958[2].Cette
illustre institution a fourni au pays une élite de cadres enseignants de haut
niveau qui ont joué un rôle important dans la vie éducative et politique du
pays.
Si,
aujourd’hui, l’ENS continue sa mission, son histoire ne fut pas sereine ;
elle fut marquée par de nombreuses péripéties, au cours desquelles elle a connu
plusieurs ajustements au niveau de sa mission, de son système d'étude, et des
modes de recrutements de ses étudiants ; elle a même disparu un certain
temps du paysage universitaire.
Quelles
étaient les raisons de la création précoce de cette institution ? Quels sont
les facteurs qui sont à l’origine de son évolution ?l’ENS a-t-elle encore, aujourd’hui,
un rôle à jouer pour trouver une solution au problème de la formation des
professeurs dont l’école tunisienne en a
besoin ?
Partie
I : Les choix éducatifs à l’aube de l'indépendance étaient à l’origine de
la création de l’ENS
1.
L'éducation :
Pierre angulaire du développement
Les
dirigeants du pays avaient compris, dès le début,
que l’indépendance n’était pas une fin en soi ; ils étaient persuadés,
comme l’étaient les générations de réformateurs depuis Khair-Eddine, que
l'éducation est la pierre angulaire pour tout projet réformiste et moderniste,
et que son succès dépend de la qualité des ressources humaines du pays (cadres
moyens et supérieurs) dont il dispose.
Or, certains membres du jeune gouvernement,
avaient déjà été impliqués, avant l’accès à l'indépendance, dans les affaires
de l'éducation, et certains avait un projet global de réforme ; c’était le
cas du syndicat National tunisien de l'Education (Projet de 1949).
Par
conséquent, le jeune état avait pris, depuis 1956, l’initiative d’étendre le
réseau des institutions de l'enseignement supérieur existant[3],
par la création de nouvelles institutions comme l'école nationale d’administration,
l'Institut supérieur de droit, le Centre d'études économiques et de l'Institut
des Beaux-arts, ainsi que l’école normale supérieure. Le jeune état a en outre promulgué
la loi sur l'éducation qui constituait le fondement de la première réforme de
l'éducation[4].
2.
La
promotion de l'éducation dépend de l’existence d’enseignants qualifiés
En
1949, la population tunisienne
scolarisée (dans le groupe d'âge 4 à 14
ans) , ne dépassait pas 12℅, contre 94℅ pour les Français vivant en Tunisie ; en
1953 , deux ans avant l’accès à l’autonomie interne , on ne comptait
que 6682
tunisiens dans l’enseignement
secondaire public et 6636 dans l’enseignement
professionnel ; face à cette réalité, les ambitions des dirigeants était très fortes , quant
à la diffusion de l'éducation pour
atteindre la scolarisation totale en une décennie.
Mais,
le pays manquait d’enseignants qualifiés,
et le plan décennal 1958-1969[5]
estimait les besoins de l’enseignement
secondaire à 3892 enseignants ; c’est dans ce cadre que s’inscrivait
la création de l’ENS, pour répondre aux besoins du pays en enseignants qualifiés,
capables d’appliquer les nouveaux programmes qui ont donné à la langue et
à la culture nationale arabo-musulmane
une place de choix et qui visaient la
formation de la personnalité du citoyen et des cadres moyens et supérieurs
capables de promouvoir l’économie du pays et de diriger les différents services
publics.
Deuxièmement :
L’école normale supérieure : Mission et péripétie
L’ENS
a ouvert les portes en Octobre 1956, à l’époque du deuxième Secrétaire d’Etat de l'Education après l'indépendance, Mohamed
Lamine Chebbi[6] ; elle
s’installa dans les bâtiments qui
abritent aujourd'hui la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis,
sise 92, avenue 9 Avril 1938[7] ;
on nomma à sa tête, M. Ahmed Abdessalam[8] ;
il restera à son poste de 1957 jusqu’en 1966, tout en dirigeant la jeune
université Tunisienne en tant que vice président de 1962 à 1968.
L’ENS,
est passée depuis sa création, par plusieurs étapes, au cours des quelles elle a connu
plusieurs changements au niveau de sa mission, de son régime d’étude, du mode
de recrutement de ses étudiants et du diplôme.
Néanmoins, on peut distinguer cinq
grandes étapes :
1.
La
première étape de 1956 à 1972 : Cette étape se subdivise
en deux périodes :
a)
La première
s’étend de 1956 à 1959, cette période correspond à la
phase de la mise en place de l’école ; le décret de sa création officielle
(1958) avait alors défini, d’une façon très claire, sa
mission dans les termes suivants : " un institut d'enseignement
supérieur est fondé à Tunis nommé école normale supérieure, dont la mission est la formation des professeurs de
l'enseignement secondaire ". (art 1). Au cours de cette période, l’ENS était une institution qui fonctionnait
d’une façon autonome ; elle organisait les différents
enseignements, et délivre ses propres diplômes.
Elle recrutait ses élèves par voie de concours parmi les nouveaux
bacheliers, leur nombre qui est passé de 70 à 106 entre 1956 et 1959 est resté
très modeste.
b)
La deuxième
période ( 1960 et 1973)
correspond à la période de la
fondation de l'Université de la Tunis[9],
( il ya un problème de date au sujet la création de l’université est en 1972) qui a
conduit à l’intégration des élèves de l’ENS à la faculté des Lettres des sciences humaines , et à la
faculté des sciences ; désormais les élèves de
l’ENS suivent leurs cours dans l’une des
deux facultés selon leur spécialité ,
l’ENS se charge d’assurer une complément
de formation dans la spécialité et une formation en psychopédagogie.
Les
élèves de l’ENS obtiennent leurs diplômes de la faculté dans laquelle ils poursuivaient
les études et non de l’ENS.
L’ENS continue à recruter ses élèves par
voie de concours, mais depuis 1968, le concours écrit est remplacé par un
concours sur dossier (le Ministre A .Ben Salah), ouvert aux bacheliers mais
aussi aux lauréats des écoles normales des instituteurs[10]
et ceux de l’école normale des professeurs adjoints .l’ENS recrutait aussi des
étudiants qui ont réussi les deux premières années de la maitrise.
La formation ne couvrait pas toutes les
spécialités de l’enseignement secondaire ; l’ENS ne recrutait au cours de cette
période que les spécialités suivantes : la langue et la littérature arabe, la
Langue et la littérature anglaise, l’histoire, la géographie, les
mathématiques, les sciences physiques et la chimie et les sciences naturelles.
2.
La
deuxième étape ( 1973-1982) : au
cours de cette deuxième étape l’ENS retrouva
son indépendance ; elle est
redevenue à nouveau une
institution autonome, régie par un
statut particulier ; le régime des études couvre
les quatre années complètes de maitrise[11]
et une formation post maitrise destinée
à la recherche. La formation est assurée par des professeurs recrutés par l’ENS.
En outre, l’ENS déménagea dans un
nouveau local, sise 43 rue de la Liberté, au Bardo ; le bâtiment
abrite aujourd'hui l'Institut supérieur de l'éducation et la formation continue.
Au cours de cette deuxième étape, l’ENS
est complètement réorganisée[12] ;
cette réorganisation avait touché les objectifs et la mission , le régime des
études, le mode de recrutement des étudiants, leur statut, et la certification.
a.
Au
niveau de la mission, elle ne se réduit plus à la formation des
enseignants du secondaire comme c’était le cas auparavant ; l’ENS est chargée
d’autres missions définies par le décret de 1972 qui sont résumées ci-dessous :
-
La formation des
professeurs de l'enseignement secondaire, des écoles normales des instituteurs
et les cadres de l'enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
-
La formation des
inspecteurs de l’enseignement secondaire et des inspecteurs de l’enseignement
primaire et des animateurs pédagogiques.
-
assurer aux étudiants une formation académique
fondamentale en relation avec leur spécialité respective et aussi dans tous les
domaines intéressant le futur éducateur.
-
donner aux
étudiants une culture générale et une formation civique les préparant à leurs
futures missions d’éducateurs.
-
assurer la formation
pédagogique de ses élèves, et
éventuellement celles de tous les futurs enseignants du secondaire et aussi la
formation pédagogique des inspecteurs et des animateurs pédagogiques
-
L’organisation
de séminaires pédagogiques et de recyclages à l’intention des enseignants du
secondaire et des inspecteurs.
b.
Quant
à l’organisation des études (titre II), elle enregistre une
évolution remarquable par l’institution de trois cycles, avec des objectifs
spécifiques pour chaque cycle :
·
Le premier est
un cycle de deux ans réservé à la formation générale,
·
Le deuxième est réservé à la poursuite de la formation
fondamentale et à la formation pédagogique, il s’étale aussi sur deux années
·
Le troisième
cycle est un cycle « de formation approfondie préparant soit à
l’agrégation, aux doctorats et aux concours d’inspection de l’enseignement
secondaire ».
Le
régime des études prévoit différents types d’activité comme les cours
magistraux et théoriques, les travaux pratiques dans les différentes
spécialités, des cours de pédagogie et des stages dans des classes réelles.
Pour la certification des études, un
certificat de fin d'études spécifique à l’école est institué ; il s’agit
du « diplôme de l’école normale supérieure," qui équivaut à la maitrise
délivrée par les autres facultés.
c. Les conditions de recrutements des élèves de l’ENS :
Le recrutement continue à se faire par voie de concours mais la grande
nouveauté est l’élargissement de la base de ce recrutement ; ainsi on peut
distinguer 3 catégories de concours :
§ un premier concours pour l’accès à la première année,
ouvert aux nouveaux bacheliers et aux nouveaux diplômés des écoles normales des
instituteurs.
§ un deuxième concours pour entrer en deuxième année du
premier cycle, il est ouvert à 3 types de candidats :
-
les étudiants des facultés de lettres et des sciences humaines et ceux les
facultés des sciences ayant réussi les examens de la 1ère année
(concours sur titre).
- les étudiants titulaires du certificat
d’aptitude au professorat du 1° cycle de l’enseignement secondaire (concours
sur titre).
- les professeurs du 1° cycle de
l’enseignement secondaire titulaires du certificat d’aptitude au professorat
qui aspirent à obtenir la maitrise (concours sur épreuves).
§ Un troisième concours pour enter en 1ère
année du 2ème cycle pour les titulaires du diplôme universitaire des
études littéraires ( DUEL) ou du diplôme universitaire des études scientifiques
(DUES).
Plusieurs
étudiants cherchaient à rejoindre l’ENS, pour profiter des avantages des
élèves de l’ENS qui jouissaient d’un statut très avantageux : une bourse
d’étude conséquente, calculée sur la
base du salaire des professeurs stagiaires du premier cycle ( une sorte de
présalaire ), à partir de la troisième année, la garantie de l’hébergement ; en outre, une fois
diplômés, l’élève normalien - recruté
automatiquement- pourrait être titularisé après une seule année de stage (
pour les diplômés des facultés qui seraient recrutés pour enseigner ils étaient astreints à un stage de deux
années au moins).
Telles
étaient les caractéristiques de l’ENS dans sa nouvelle version :
-
Une mission
élargie qui a réuni les fonctions de la formation initiale fondamentale et pédagogique
et la formation professionnelle continue.
-
Une mission qui
ne se limite plus à la formation des cadres de l'enseignement secondaire, mais
qui inclut la recherche et l'enseignement supérieur.
-
Une mission qui
fait la synthèse entre la formation académique pure et la formation
professionnelle.
3.
La
troisième étape de 1982-1991 : Cette étape
commence par la suppression de l’école normale supérieure en vertu de l’article
132 de la loi de finances de 1983, qui disait ceci : «est supprimée
l’école normale supérieure de Tunis et son patrimoine est transféré à
l’Institut supérieur de l’éducation et de la formation l'enseignement continue,
crée par l’article 130 de la présente loi."[13]
Cette décision est l’aboutissement d’une
longue campagne qui a visé l’ENS ; d’une part, pour les autorités « elle a acquis une mauvaise
réputation, un des foyers les plus actifs de la contestation estudiantine
d’extrême gauche, voire « la pépinière de ses leaders », d’autre part
« des universitaires des facultés … dénoncent ce qui constitue, à
leurs yeux des privilèges exorbitants :
- des bourses
importantes consenties à des étudiants transformés dès la troisième année en
fonctionnaires percevant un véritable salaire et assurés d’un poste en fin de
formation.
-
Le sur encadrement de petites promotions , alors que l’université manque
cruellement de cadres ( en 1970 , l’ENS dispose d’un enseignant pour 9
étudiants , en 1977 ,1 enseignant pour 7 étudiants ; à ces deux dates la
facultés des sciences de Tunis a un taux de 1pour 14 et 1 pour 12.
-
Enfin des budgets importants[14] qui
à la fin de la décennie 1970 représentaient 15 et 20% de l’ensemble des
établissements du supérieur et régulièrement un montant double de celui de la
faculté des sciences de Tunis. »
Un
enseignant à la faculté des sciences de
Tunis[15]
résumait ,quelques années plus tard toutes ces critiques, dans les termes
suivants « En Tunisie le nombre de jeunes est énorme quand on doit faire face à un nombre qui doit se
former dans le supérieur ;nous n’avons pas le droit de faire des écoles
élitistes qui ne prennent qu’un nombre restreint d’élèves … un élève de l’ENS
nous coute trop cher pour ce qu’il nous donne »
Ces
arguments avaient sûrement convaincu les responsables politiques surtout après l’ouverture
de deux nouvelles écoles normales supérieures : l’une à Bizerte, et l'autre à
Sousse,[16]
« Le transfert a démarré avec les deux premières années fut généralisé
à toute la filière en 1981, … en 1982 l’ENS de Tunis est rayée de la carte
universitaire, »[17]
Il faudrait toute fois préciser
que cette évolution n’était conforme au plan initial du ministère de
l’éducation. Le Ministre Driss Guiga évoquait , dans un discours à l’occasion
de l’inauguration du centre national de formation continue de Korba le 26
octobre 1974 , le projet de consolidation de la formation des enseignants
pour faire face à l’augmentation des besoins ; il disait « nous
nous apprêtons à créer deux nouvelles
écoles normales supérieures à Sousse et Bizerte » ; on retrouve
deux ans plus tard la même idée dans le rapport
sur le mouvement éducatif en Tunisie (1976-78)
présenté à la 38 éme session de la conférence
internationale de l’éducation.
L’ENS
de Bizerte, créée par la loi 81-37 , a ouvert ses portes en octobre
1980[18] ; elle fut
chargée de la formation des enseignants et des chercheurs dans le
domaine des sciences, tandis que
l’ENS de Sousse, créée par la loi 81- 38 ; s’était spécialisée dans les langues et les sciences humaines.
Deux
décrets 85-1210 et 85-1211 avaient défini l’organisation et les missions des
deux nouvelles écoles[19] qui étaient identiques, qui les mêmes que celles de l’ancienne ENS de Tunis ; bien
que les missions deux nouvelles écoles furent réduites, et
elles ont été centrées sur les trois tâches importantes suivantes :
-
La formation des
professeurs de l’enseignement secondaire et des écoles normales des
instituteurs et des institutrices
-
La contribution
à la préparation des programmes de l'enseignement secondaire
-
La contribution
à la formation continue en association avec les services concernés.
Les
nouvelles écoles ont conservé le même régime
des études et la même
organisation[20] de l’ENS de Tunis ; la seule différence réside dans la
spécialisation de chaque école ; l’école de Bizerte formait des
professeurs de mathématiques et de sciences naturelles, de sciences physiques et de chimie, tandis que
l’école de Sousse s’est chargée de
former les professeurs d’ arabe, de
français, d’anglais, d'histoire, et de géographie (art 5)
Treize
années après leur création, ces deux écoles furent , à leur tour, fermées[21],
et avec elles disparaissent les
deux institutions dédiées à la formation
de professeurs de l’enseignement
secondaires de lettres , de sciences humaines et de sciences ( mathématiques, sciences physiques, et
sciences naturelles) ; il est à noter que la fermeture a été décidée depuis l'année
1990 avec la création de deux nouvelles
facultés qui allaient hériter les bâtiments des deux écoles normales ; une facultés
de lettres et de sciences humaines à Sousse et une faculté des sciences à Bizerte[22].
Fin
de la première partie ( à suivre) : pour revenir à la première partie cliquer ICI
Hédi
Bouhkouch & Mongi Akrout ; Inspecteurs généraux de l’éducation
retraités,
Tunis
, 2014
[1] Le terme Ecole normale
supérieure utilisée en Tunisie au Maroc et en Algérie correspond dans les pays arabes
à la faculté de l’éducation
[3] Parmi ces institutions il y avait l’Institut
des hautes études de Tunis crée par
décret en octobre 1945.
[4] La loi n° 118 de 1958 relative à l’enseignement, jort n° 89 du
4 novembre 1958.
[5] Sraieb,N. Mutations er
réformes des structures de l’enseignement en Tunisie - http://aan.mmsh.univ-aix.fr/volumes/1967/Pages/AAN-1967-06_36.aspx
[6] Mohamed
Lamine Chebbi , frère du grand poète Abu al Kacem Chebbi , né à Tozeur en
1917 , décédé en 1974 à l’âge de 57 ans ,
il a obtenu l’agrégation d’arabe en 1951 de la Sorbonne, il dirigea le Ministère de l’éducation nationale du 17 avril 1957 au 6 mai 1958 .
[7] Le bâtiment était à l’origine prévu pour l’institut Ibn
Khaldoun mais il fut attribué à l’école normale supérieure puis à la faculté des lettres et des sciences
humaines
[8] Ahmed Abdessalam est né le 17 janvier 1922 et décédé le 5 décembre 2007 , professeur agrégé
d’arabe et professeur universitaire , il était un compagnon de Mahmoud Messadi
dans le militantisme syndical et éducatif , certains lui attribue la paternité
du programme de réforme de
l’enseignement du syndicat national de l’enseignement et il fut aussi parmi ceux qui ont conçu la
loi de l’enseignement de 1958 .
[9] Le décret est paru
dans le jort n°35 en date du 25- 29 août 1972 à l’époque du Ministre M.Mzali ,
le décret est composé de 4 chapitres et de 29 articles , il fut paraphé par
Hédi Nouira le premier Ministre.
[10] Les auteurs de ce
blog ont été parmi la première promotion
de normaliens qui avaient rejoint l’ENS grâce à cette mesure
[11] Avant les étudiants
pouvaient rejoindre l’ENS à partir du deuxième cycle.
[13] Loi
de finances pour la gestion de 1983 , Jort n°84 du 31 décembre 1982 .
[14]
Budget de l’ENS en 1978 912300 DT sur un total de 52732 00DT , la faculté
des sciences de Tunis disposait de 449500 DT ( jort ; loi des finances du
31/12/1977 ( cité par
Siino François, Science
et pouvoir dans la Tunisie contemporaine, Paris/Aix-en-Provence,
Karthala/IREMAM, 2004, 405 p. », Revue des mondes musulmans et de la
Méditerranée [En
ligne], 121-122 | avril 2008, mis en ligne le 15 avril 2008, consulté
le 09 novembre 2014. URL : http://remmm.revues.org/4583
[15] Ancien professeur de chimie à l’Ens
interviewé par l’auteur en février 1995 cité par Siino François ; op cité
[16] Loi 81-37 du 9 mai 1981 portant création de l’ENS de
Bizerte et La Loi 81-38 du 9 mai 1981
portant création de l’ENS de Sousse , jort N° 33 du 15 mai 1981 , p 1128
[18] Rectificatif de la loi 81-37
du 9 mai 1981 (ouverture à compter du 1 octobre 1890 ) jort N°38 du 5 juin 1981
[20] Seul
le troisième cycle préparant à l’agrégation et au doctorat fut suspendu
[21] la loi n° 94 -127 portant loi de Finances publics pour l’année 1995 art 32 et 33 : suppression de deux
établissements publics : l’école normale supérieure de Sousse et l’école normale supérieure de Bizerte ,
jort n°103 - 30,31 décembre 1994
[22] Loi 90-100 du 26 novembre 1990 portant création et
transformation de facultés , jort n° 78 du 30 novembre 1990
J'ai obtenu mon diplôme de fin d'études de français de l'ENS de Sousse en 1987, j'enseigne dans un lycée public depuis cette date. J'aimerais savoir si je bénéficie des droits de cotisation au CNRPS des deux ans du second cycle. Quelles démarches je dois faire pour valider mes droits de cotisations...
RépondreSupprimer