Hédi Bouhouch |
Nous poursuivons cette semaine la publication de l'étude sur la question de la langue d'enseignement en Tunisie , en restant toujours dans le deuxième chapitre consacré à la période du protectorat français sur le pays , une période qui a vu la confirmation du bilinguisme imposé avec une suprématie de la langue française au dépens de la langue arabe qui se trouve marginalisée.
Nous exposons
dans ce numéro l'évolution de la place de la langue arabe dans les écoles françaises publiques créées par la D.I.P en Tunisie
.
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Deuxième chapitre
: La langue d’enseignement au temps du protectorat : le bilinguisme imposé avec une prédominance de la langue
française
I.
les fondements de la politique linguistique du
protectorat
(vus dans la note de la semaine passée, cliquer ici pour y accéder)
II . Evolution du statut de la
langue arabe dans les institutions publiques créées par la DIP en Tunisie.
A- Au niveau de l'enseignement primaire
Depuis sa création en 1883 (décret
beylical du 6 mai 1883), la DIP [1]avait
multiplié l'ouverture d'écoles : écoles françaises, écoles franco-arabes,
écoles primaires supérieures, écoles professionnelles et quelques lycées. Tous
ces établissements avaient un point commun : l'utilisation de la langue
française comme langue d'enseignement exclusive, contrairement aux idées
avancées par le directeur de l'instruction publique. Mais grâce à beaucoup
d’efforts et d’abnégation, la langue arabe a, petit à petit, pris place dans
ces institutions, une place qui varie selon le type d'école, comme on va le
voir :
1- Dans les écoles françaises : d'une absence totale de la
langue arabe au statut d'une matière obligatoire.
Au tout
début de la colonisation,
l'enseignement était entièrement en
français, la langue arabe n'était pas
obligatoire, (comme d'ailleurs c'était
le cas de l'italien).
Le premier programme général de l'enseignement
primaire publié en 1886 s'est limité à préciser dans des termes ambigus que "
L'arabe et l'italien pourront être enseignés dans les écoles publiques. (Art 2)[2] ; mais
les programmes annexés à l'arrêté du 20
décembre 1887 et les modèles de tableaux de l'emploi du temps ne faisaient
aucune référence à la langue arabe. En 1888, une circulaire (1°décembre) est
venue lever l'ambiguïté en précisant les modalités pratiques de l'enseignement
de la langue arabe dans les écoles publiques. Il s'avère que la question
n'intéressait que les écoles primaires qui comptaient parmi ses élèves des
musulmans et des israélites (voir annexe 1).Dans ce cas "les élèves
musulmans, suivant leur âge et le niveau de leurs connaissances, ne suivent les
cours de l'enseignement français que pendant une partie de la journée; le reste
du temps est réservé à l'enseignement de l'arabe en tant que langue
et le coran qui sont assurés par les moueddebs ou par les professeurs
indigènes. Les élèves moins avancés et les plus jeunes ont chaque jour trois
heures de français et trois heures d'arabe…" le cours d'arabe est assuré
par "un moueddeb, et quelquefois un professeur d'arabe, … attachés
spécialement à l'établissement, ou bien les élèves musulmans suivent les cours
de Coran ou d'arabe d'un moueddeb ou d'un professeur en dehors de l'école"[3].
Annexe 1: Circulaire relative à
l’emploi du temps dans les écoles qui renferment des élèves musulmans et des
élèves israélites.
Dans les écoles qui renferment des
élèves musulmans, un moueddeb, et quelquefois un professeur d'arabe, sont
attachés spécialement à l'établissement, ou bien les élèves musulmans suivent
les cours de Coran ou d'arabe d'un moueddeb ou d'un professeur en dehors de
l'école. Dans l'un comme dans l'autre cas, les dispositions
suivantes sont applicables : Les instituteurs, directeurs et
adjoints, font toujours les six heures de classe réglementaires ; les
moueddebs, en principe, doivent aussi six heures de classe par jour. Les élèves musulmans, suivant leur âge et le niveau de
leurs connaissances, ne suivent les cours de l'enseignement français que
pendant une partie de la journée ; le reste du temps est
réservé à l'enseignement de l'arabe, donné par les moueddebs ou par
les professeurs indigènes. Les élèves moins avancés, les plus jeunes, ont
chaque jour trois heures de français et trois heures d'arabe. Les heures consacrées à l'étude du français seront portées
à quatre par jour, lorsque les élèves auront acquis des connaissances
suffisantes pour pouvoir profiter d'un enseignement plus étendu que celui qui
leur est donné au début de leurs études. Dans la répartition des heures d'enseignement, le directeur
de l'école doit tenir compte de ces exigences ; l'emploi du temps sera établi
de telle sorte que les élèves musulmans puissent chaque jour prendre leurs
leçons d'arabe et suivre les leçons principales d'enseignement français. Les élèves musulmans qui prennent trois heures de leçons
d'arabe par jour sont divisés en deux sections : la 1re section,
de 8 h. à 9 h . 1/2, suit les leçons d'arabe, et de 9 h . 1/2 à 11 heures les
leçons de français ; La 2ème section, de 8 h. à 9 h . 1/2, assiste
aux leçons de français et de 9 h. 1/2à11 h aux leçons de Coran. Le soir les
exercices se succèdent dans le même ordre, La même division peut être faite, si elle est nécessaire,
pour les élèves qui prennent moins de trois heures par jour de leçons
d'arabe. On peut procéder d'une manière
analogue pour les élèves Israélites, partout où ces élèves demandent à suivre
les cours d'un rabbin pendant les heures réglementaires de classe. Dans les localités où les leçons
d'arabe se donnent en dehors du local de l'école, le Directeur
veillera â ce que la rentrée et le départ des élèves s'effectuent
régulièrement et exactement à l'heure fixée pour les leçons. Dans les cas exceptionnels où les
conditions indiquées par la présente circulaire ne pourraient être exactement
remplies, l'emploi du temps sera réglé par l'Inspecteur, primaire sur les
propositions motivées du Directeur de l'école. Le Directeur de l'Enseignement,
Machuel. Source : Bulletin officiel de l'enseignement public : N° 18 - 15 octobre - 1° novembre 1888 Régence
de Tunis, Protectorat français (Tunis) |
Donc à priori il y avait une parité
au niveau de l'horaire entre les deux langues, mais il faudrait signaler que
l'enseignement de la langue arabe était strictement réservé aux tunisiens
musulmans et il n'était pas obligatoire pour les autres élèves, français,
italiens, maltais et même les tunisiens de confession juive. Pour M. De
Dianous, le contrôleur civil de Sousse, si "dans les écoles publiques,
l'arabe n'est pas enseigné, c'est parce que les parents européens, français
surtout, s'y étaient montrés réfractaires, par une singulière méconnaissance de
l'intérêt de leurs enfants. Il conviendrait de rendre la connaissance de
l'arabe parlé obligatoire pour le certificat d'études primaires "[4].
L'enseignement
de l'arabe parlé aux jeunes français
devient théoriquement obligatoire
Le rapport au président de la république française sur la situation de la
Tunisie en 1897 a évoqué la question dans les termes suivants : "L'enseignement
de la langue arabe a été rendu obligatoire pour tous les élèves français, en
vue de donner satisfaction au vœu exprimé par les corps constitués". Il
nous semble que cette affirmation était inexacte et entre dans le cadre de la
propagande officielle, et on n'est pas sûr que la langue arabe fut
réellement introduite pour les enfants français depuis cette date. D'ailleurs
le rapport au président de 1904 reconnait"qu'en ce qui concerne les
élèves indigènes et étrangers, le programme est d'abord presque exclusivement
limité aux études qui ont plus particulièrement pour résultat la connaissance
de la langue française. C'est ainsi que dans les cours enfantin et élémentaire,
l'emploi du temps ne prévoit que les leçons suivantes : lecture, exercices de
traduction, langage, leçons de choses, écriture, calcul, notions de dessin et
de système métrique. Plus tard, à mesure que le vocabulaire des élèves se
développe, que s'affirme leur connaissance de la langue française, lorsqu'ils
sont en état de comprendre et de suivre avec fruit un enseignement donné
complètement en français, on ajoute au programme limité ci-dessus l'étude
élémentaire de la grammaire, de l'orthographe, de la rédaction, la récitation
de morceaux choisis, des notions de sciences physiques et naturelles et de
géographie."
Dans toutes les écoles fréquentées à la fois par des
indigènes et des élèves français, ceux-ci participent aux exercices de
traduction et aux leçons de langage que comportent les leçons de français aux
élèves indigènes. Pendant que les musulmans et les israélites apprennent la
langue française, les français apprennent la langue arabe.
Dans toutes les localités où les classes renferment un nombre
suffisant d'élèves français, des leçons spéciales d'arabe sont données à ces
élèves, en dehors des heures de classe. Des cours fonctionnent, dans ces
conditions, dans les écoles de Tunis, Bizerte, Radès, Sousse, Sfax,
Gabès." rapport au président de la République sur l'état de la Tunisie
- l'année 1904.
Il faudrait attendre 1906 pour que
le conseil de l'instruction publique
(CIP) décida au cours de sa session ordinaire [5] (
voir annexe 2) de rendre l'enseignement de la langue arabe obligatoire aux
élèves français et
facultatif pour européens. Au cours de la réunion, le président du conseil L.
Machuel, directeur de l'instruction publique, souligna que "la question
était controversée" et il ajouta que " malgré l'utilité
indéniable de la connaissance de cette langue pour nos compatriotes établis
dans ce pays, certains parents n'admettent pas que l'on oblige leurs
enfants à suivre des cours d'arabe". Le Président du
tribunal de Tunis qui siégeait au conseil "déclare qu'à son avis, il
est indispensable de généraliser cet enseignement et de l'imposer à tous les
élèves français, dût-on rencontrer certaines résistances". Il ajouta
"que ses fonctions l'ont mis maintes fois à même d'apprécier l'infériorité
où nos compatriotes se trouvent en diverses circonstances par suite de
l'ignorance de la langue de nos protégés".
Le programme de la langue
arabe, élaboré par M. Machuel lui-même, concerne les trois cours de l'école primaire. "Ce
programme prévoit :
pour le cours
élémentaire, une heure trente par semaine,
pour le cours
moyen, deux heures par semaine,
pour le cours
supérieur, deux heures trente par semaine".
Annexe 2 : Extraits du procès verbal de la séance
ordinaire de Conseil de l'instruction publique. (Session ordinaire de 1906)
consacrée aux modifications à apporter aux programmes de l'enseignement
primaire et primaire supérieur en
conformité des vœux émis par le Conseil dans sa session de 1904.
Langue arabe. Le rapporteur donne lecture d'un programme
détaillé, élaboré par M. Machuel, sur l'enseignement de la langue arabe dans
les trois cours. Ce programme prévoit pour le cours élémentaire, trois
demi-heures par semaine, pour le cours moyen, quatre demi-heures, pour le
cours supérieur, cinq demi heures. Le programme proprement dit est
unanimement approuvé par le Conseil,
mais la discussion s'engage au sujet de
l'horaire. M. Buisson trouve que le temps prévu pour cet enseignement est
insuffisant pour les petites classes et trop considérable pour les grandes.
M. Veyrier s'associe à lui en ce qui concerne les petites classes. Le
Président craint que l'on ne provoque les critiques des parents, si l'on
donne trop de temps à l'étude de l'arabe pour les débutants. De plus, les
instants consacrés à cet enseignement devront être pris sur le reste de
l'emploi du temps : il ne faut pas en exagérer la durée. Avis conforme de MM.
Aures, Loth, Mlle Guillot. D'autre part, dans les grandes classes,
ajoute le Président, et notamment dans le cours supérieur, il convient de
donner plus de temps à cette étude, car c'est le moment où elle portera ses
fruits. M. Bourgeon s'associe à cette observation et fait observer que ce ne
sera pas du temps perdu puisque l'épreuve de langue arabe est admise à
l'examen du certificat d'études. Annexe B
- Révision des programmes de l'enseignement primaire et primaire supérieur
Les leçons de langue arabe ne pourront
être données que pendant les heures de classe réglementaires : le temps qui
leur est consacré ne pourra jamais être pris sur les récréations ou les
congés. L'étude de l'arabe est obligatoire pour les français ;
l'étude du français est obligatoire
pour les indigènes et les élèves de toutes les autres nationalités. La
Commission insiste pour que
l'enseignement de l'arabe parlé soit donné aux commençants sans livre ni
cahier : les leçons devront être des leçons de langage données selon la
méthode employée déjà, dans les classes pour apprendre le français aux
indigènes. Les élèves ne devront être exercés à la lecture ou à l'écriture
qu'après qu'ils auront appris à parler. Compris ainsi, l'enseignement de
l'arabe pourra et devra être donné à l'enfant dès son entrée à l'école. Source : B.O.I.P. n° 5-
juin 1906. |
Après la deuxième guerre mondiale ,
le délégué du GPRF[6],le général Catroux " s'adresse au résident général
Mast en ces termes:« j'attire votre
attention sur l'intérêt politique
évident qui s'attache à une diffusion plus grande de la langue arabe
parmi les français d'Afrique du nord sur l'effort qui doit être tenté pour
orienter les élèves de nos établissements d'instruction vers l'acquisition de
cette langue.p77"(Ayachi,2003..) [7] , il s'agissait pour les responsables de la
DIP de l'arabe dialectal pour les enfants français , en réalité l'affluence des
élèves français étaient timide " le directeur de l'instruction publique
déplore à la fin de l'année scolaire 45/46 dans une note au résident général la
désaffection des élèves français pour les cours d'arabe , en soulignant que
seuls les tunisiens musulmans demandent à étudier leur langue nationale , quant
aux français et aux juifs tunisiens préfèrent suivre le cours d'anglais…(p77)…pour
remédier à cela le Directeur IP G.Gaston proposa en 1946 de rendre obligatoire
l'enseignement de l'arabe dialectal dans les écoles françaises avec
l'institution d'épreuves au certificat
d'étude primaire et à l'examen de
sixième. et il préconise d'introduire un enseignement d'arabe dialectal à
raison de 4 h par semaine dès le cours élémentaire 2ème année
Cette orientation qui vise à
développer la langue dialectal s'est
confirmé avec le décret du 6 décembre 1947 qui permet de considérer l'arabe
dialectal comme deuxième langue au baccalauréat français en Afrique du nord , "Cette mesure
provoqua une violente réaction de la part des organisations nationales et dans
la presse qui accusent la France
coloniale de " vouloir porter atteinte à la dignité nationale et à la
langue du Coran" [8], la
fédération nationale de l'enseignement
tunisien (FNET) envoie un télégramme de protestation au résident général et au
ministère français des affaires étrangères, enfin les membres tunisiens du
conseil de l'instruction publique (CIP)
ont réclamé l'interdiction de cette épreuve aux élèves tunisiens , face à ces réaction , les autorités
coloniales ont dû céder en réservant l'épreuve aux non arabes.
" Le projet de réforme de 1949
repos de nouveau fois la question de
l'enseignement de la langue arabe dans les écoles française. Il a prévu l'apprentissage de la langue arabe et de la
langue française simultanément aussi bien pour les écoles franco-arabes que
pour les écoles françaises. Le projet fut adopté et il a été mis en application
à partir de l'année scolaire 1949-50, selon les modalités suivantes:
L’emploi du temps des écoles primaires
françaises de Tunisie (d'après Sraeib)[9]
cours
supérieur 1 année |
cours moyen 2 années |
cours
élémentaire 2 années |
cours
préparatoire 2 années |
3 heures |
3 heures |
2 heures 30 |
2 heures 30 |
L'arabe proposé pour les jeunes français l'arabe parlé
et le CIP "insiste pour que l'enseignement de l'arabe parlé soit donné aux commençants sans
livre ni cahier : les leçons devront être des leçons de langage données selon
la méthode employée déjà, dans les classes pour apprendre le français aux
indigènes. Les élèves ne devront être exercés à la lecture ou à l'écriture
qu'après qu'ils auront appris à parler", il faudrait noter que cette
décision ne fut pas généralisée d'un seul coup, ce qui a empêché de prévoir une
épreuve obligatoire d'arabe au certificat d'études primaires.
Il faudrait rappeler que l'idée d'une épreuve d'arabe pour les jeunes français
n'est nouvelle, déjà en 1904 le CIP
avait demandé de prévoir une "épreuve obligatoire d'arabe pour les
candidats français à l'examen du certificat d'étude primaire[10], cette recommandation ne
fut appliquée partiellement qu'en 1909 lorsque l'arrêté organisant l'examen du
certificat des études primaires avait prévu une épreuve facultative "d'arabe
régulier, pour les indigènes et d'arabe parlé pour les européens, garçons et
filles". L'arrêté avait précisé que cette épreuve deviendra
obligatoire dès que la complète application du programme le permettra"[11].
L'arrêté de 1923 maintient une épreuve d'arabe régulier parmi les options
(dessin linéaire ou d'ornement, ou une épreuve d'agriculture, ou une épreuve
sur les éléments de la pêche et de la navigation ; et pour les filles, une
épreuve de couture usuelle). L'épreuve d'arabe régulier est réservée aux
candidats musulmans et aux candidats apprentis. Cette épreuve consiste en une
rédaction arabe sur questions, suivie d'un texte de trois ou quatre lignes à
voyeller"[12].
L'arrêté du 20 février 1944 relatif
du CEPE[13] prévoit "une épreuve d'arabe régulier
obligatoire pour les élèves qui ont suivi l'enseignement de l'arabe dans les
établissements où l'enseignement de cette langue est régulièrement organisé.
L'épreuve comporte une rédaction et un texte où les candidats auront à indiquer
les désinences casuelles manquantes et deux questions de langue et de
vocabulaire, en plus de l'épreuve écrite. Ces candidats auront un oral en arabe
(un exercice de lecture expressive d'un texte et une récitation)" puisque la
lecture des programmes des écoles françaises de Tunisie entrés en vigueur en octobre 1949 montre
l'absence de la langue arabe dans les écoles élémentaires françaises en Tunisie
(voir tableau ci-dessous). , la mise en application n'est devenu effective qu'avec
le directeur de l'instruction
publique Lucien Paye à partir de la rentrée 1950( Ayachi ,p.78).
Horaire
et programme des écoles françaises
appliqués dès le 1° octobre en
1949
|
cours préparatoire |
cours élémentaire |
cours moyen |
cours supérieur |
|
|
|
|
|
G |
F |
instruction morale
et civique |
1h |
1h |
1h |
1h |
1h |
lecture courante et
expression |
10 h |
7h |
3h30 |
3H |
2H30 |
Ecriture |
2h30 |
2h30 |
1h 30 |
1h |
1h |
langue française |
3h |
5h |
6h30 |
6h |
6h |
histoire géographie |
- |
1h 30 |
2h30 |
3h |
3h |
dessin et travaux
manuels |
1h30 |
1h30 |
1h30 |
1h30 |
1h30 |
Chant |
1h |
1h |
1h |
1h |
1h |
activités dirigées |
2h30 |
2h30 |
2h30 |
2h30 |
2h30 |
plein air et
éducation physique |
2h30 |
2h30 |
2h30 |
2h30 |
2h30 |
Récréation |
2h30 |
2h30 |
2h30 |
2h30 |
2h30 |
Total |
30 h |
30 h |
30 h |
30 h |
30 h |
Circulaire
du 3 octobre1949 relative aux horaires et
programmes des écoles élémentaires ;BOEP n°20 ,Octobre novembre Décembre
1949
Fin
de la quatrième partie , à suivre , pour revenir à la première Note, cliquer ICI , à la 2ème note,cliquer ICI et à la 3ème note, cliquer ICI
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout, Révision Abdessalam
Bouzid, Inspecteurs généraux de l'éducation retraités.
Tunis 2015
Pour accéder à la version arabe, cliquer Ici
[1] Appelée successivement Direction de l'Enseignement en Tunisie (1883), Direction de
l'Enseignement public en Tunisie (1908), Direction générale de l'Instruction publique et des
Beaux-arts en Tunisie (1919)
et enfin Direction de l'Instruction publique (1948),( Wilkipedia)
[2]
Programme général de l'enseignement primaire, Fait à Tunis
le 20 Décembre 1886. BOIP N° 1 , janvier 1887
[3] Circulaire
relative à l’emploi du temps dans les écoles qui renferment des élèves
musulmans et des élèves israélites. BOIP N° 1, janvier 1887
[4] Exposition coloniale de
Marseille, 1906. Compte rendu des travaux du Congrès colonial de Marseille...p470
[5]Conseil de l'Instruction publique. (Session ordinaire de 1906) :
Procès-verbaux des séances et documents annexes, B.O.I.P. - N° 5 - JUIN 1906 - 20ème année
[6] (GPRF) Gouvernement provisoire
de la République française est le nom donné au régime politique et aux
institutions correspondantes qui, succédant le 3 juin 1944 au
Comité français de libération nationale (CFLN), ont dirigé pendant
deux ans l'ensemble du territoire de la France métropolitaine et de son empire
[7] Ayachi,M. : Ecoles et société en Tunisie, 1930-1958, Centre de CERES,
2003 - 474 pages
[8] ayachi. M citant le journal Al Zahra du 28 mars 1948.
[9]Sraieb,N. Mutations et réformes de
structures de l'enseignement en Tunisie ;
page 56- file:///C:/Production/2019/DOCUMENTS/doc%20r%C3%A9formes%20de%20l'%C3%A9cole%20tun/AAN-1967-06_36%20raieb%20%20hist%20de%20l'enseig%20tunisien.pdf
[10]Voir rapport au président de la République Rapport
au Président de la République sur la situation de la Tunisie année 1904.
[11] PV de la séance du 28 mai 1909Conseil de l'instruction
publique
BOIP juin
1909; n° 28, Année 23.
[12]Arrêté réglementant l'examen du Certificat d'études
primaires élémentaires du 30 juin 1923
[13] BODIP et des beaux arts
n°9, décembre 1942- janvier 1944 ,57ème année.
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