dimanche 28 mars 2021

La question de la langue d’enseignement en Tunisie, de l’école polytechnique du bardo à l’école de l’enseignement de base. ( suite 4)

 


 

 

Hédi Bouhouch

Nous poursuivons cette semaine la publication de l'étude sur la question de la langue d'enseignement  en Tunisie , en restant toujours dans le deuxième chapitre  consacré à la période du protectorat français sur le pays , une période qui a vu la confirmation du bilinguisme imposé avec une suprématie de la langue française  au dépens de la langue arabe qui se trouve marginalisée.

Nous exposons dans ce numéro l'évolution de la place de la langue arabe dans les écoles  françaises publiques créées par la D.I.P en Tunisie .

 Pour revenir au premier épisode cliquer ici ; au deuxième cliquer ici; et au troisième cliquer ici 

 

Deuxième chapitre : La langue d’enseignement au temps du protectorat : le bilinguisme  imposé avec une prédominance de la langue française

I.            les fondements de la politique linguistique du protectorat (vus dans la note de la semaine passée, cliquer ici  pour y accéder)

II . Evolution du statut de la langue arabe dans les institutions publiques créées par la DIP en Tunisie.

 

A- Au niveau de l'enseignement primaire

Depuis sa création en 1883 (décret beylical du 6 mai 1883), la DIP [1]avait multiplié l'ouverture d'écoles : écoles françaises, écoles franco-arabes, écoles primaires supérieures, écoles professionnelles et quelques lycées. Tous ces établissements avaient un point commun : l'utilisation de la langue française comme langue d'enseignement exclusive, contrairement aux idées avancées par le directeur de l'instruction publique. Mais grâce à beaucoup d’efforts et d’abnégation, la langue arabe a, petit à petit, pris place dans ces institutions, une place qui varie selon le type d'école, comme on va le voir :

 

1- Dans les écoles françaises : d'une absence totale de la langue arabe au statut d'une matière obligatoire.

*   Au tout début  de la colonisation, l'enseignement  était entièrement en français, la langue arabe  n'était pas obligatoire,  (comme d'ailleurs c'était le cas de l'italien).

Le premier programme général de l'enseignement primaire publié en 1886 s'est limité à préciser dans des termes ambigus que " L'arabe et l'italien pourront être enseignés dans les écoles publiques. (Art 2)[2] ; mais les  programmes annexés à l'arrêté du 20 décembre 1887 et les modèles de tableaux de l'emploi du temps ne faisaient aucune référence à la langue arabe. En 1888, une circulaire (1°décembre) est venue lever l'ambiguïté en précisant les modalités pratiques de l'enseignement de la langue arabe dans les écoles publiques. Il s'avère que la question n'intéressait que les écoles primaires qui comptaient parmi ses élèves des musulmans et des israélites (voir annexe 1).Dans ce cas "les élèves musulmans, suivant leur âge et le niveau de leurs connaissances, ne suivent les cours de l'enseignement français que pendant une partie de la journée; le reste du temps est réservé à l'enseignement de l'arabe en tant que langue et le coran qui sont assurés par les moueddebs ou par les professeurs indigènes. Les élèves moins avancés et les plus jeunes ont chaque jour trois heures de français et trois heures d'arabe…" le cours d'arabe est assuré par "un moueddeb, et quelquefois un professeur d'arabe, … attachés spécialement à l'établissement, ou bien les élèves musulmans suivent les cours de Coran ou d'arabe d'un moueddeb ou d'un professeur en dehors de l'école"[3].

Annexe 1: Circulaire relative à l’emploi du temps dans les écoles qui renferment des élèves musulmans et des élèves israélites.

Dans les écoles qui renferment des élèves musulmans, un moueddeb, et quelquefois un professeur d'arabe, sont attachés spécialement à l'établissement, ou bien les élèves musulmans suivent les cours de Coran ou d'arabe d'un moueddeb ou d'un professeur en dehors de l'école.

Dans l'un comme dans l'autre cas, les dispositions suivantes sont applicables :

Les instituteurs, directeurs et adjoints, font toujours les six heures de classe réglementaires ; les moueddebs, en principe, doivent aussi six heures de classe par jour.

Les élèves musulmans, suivant leur âge et le niveau de leurs connaissances, ne suivent les cours de l'enseignement français que pendant une partie de la journée ; le reste du temps est réservé à l'enseignement de l'arabe, donné par les moueddebs ou par les professeurs indigènes. Les élèves moins avancés, les plus jeunes, ont chaque jour trois heures de français et trois heures d'arabe.

Les heures consacrées à l'étude du français seront portées à quatre par jour, lorsque les élèves auront acquis des connaissances suffisantes pour pouvoir profiter d'un enseignement plus étendu que celui qui leur est donné au début de leurs études.

Dans la répartition des heures d'enseignement, le directeur de l'école doit tenir compte de ces exigences ; l'emploi du temps sera établi de telle sorte que les élèves musulmans puissent chaque jour prendre leurs leçons d'arabe et suivre les leçons principales  d'enseignement français.

Les élèves musulmans qui prennent trois heures de leçons d'arabe par jour sont divisés en deux sections : la 1re section, de 8 h. à 9 h . 1/2, suit les leçons d'arabe, et de 9 h . 1/2 à 11 heures les leçons de français ;

La 2ème section, de 8 h. à 9 h . 1/2, assiste aux leçons de français et de 9 h. 1/2à11 h aux leçons de Coran. Le soir les exercices se succèdent dans le même ordre,

La même division peut être faite, si elle est nécessaire, pour les élèves qui prennent moins de trois heures par jour de leçons d'arabe.

On peut procéder d'une manière analogue pour les élèves Israélites, partout où ces élèves demandent à suivre les cours d'un rabbin pendant les heures réglementaires de classe.

Dans les localités où les leçons d'arabe se donnent en dehors du local de l'école, le Directeur veillera â ce que la rentrée et le départ des élèves s'effectuent régulièrement et exactement à l'heure fixée pour les leçons.

Dans les cas exceptionnels où les conditions indiquées par la présente circulaire ne pourraient être exactement remplies, l'emploi du temps sera réglé par l'Inspecteur, primaire sur les propositions motivées du Directeur de l'école.

Le Directeur de l'Enseignement, Machuel.

Source : Bulletin officiel de l'enseignement public : N° 18  - 15 octobre - 1° novembre 1888  Régence de Tunis, Protectorat français (Tunis)

 

Donc à priori il y avait une parité au niveau de l'horaire entre les deux langues, mais il faudrait signaler que l'enseignement de la langue arabe était strictement réservé aux tunisiens musulmans et il n'était pas obligatoire pour les autres élèves, français, italiens, maltais et même les tunisiens de confession juive. Pour M. De Dianous, le contrôleur civil de Sousse, si "dans les écoles publiques, l'arabe n'est pas enseigné, c'est parce que les parents européens, français surtout, s'y étaient montrés réfractaires, par une singulière méconnaissance de l'intérêt de leurs enfants. Il conviendrait de rendre la connaissance de l'arabe parlé obligatoire pour le certificat d'études primaires "[4].

 

*   L'enseignement de l'arabe  parlé aux jeunes français devient théoriquement obligatoire

Le rapport au président de la république française sur la situation de la Tunisie en 1897 a évoqué la question dans les termes suivants : "L'enseignement de la langue arabe a été rendu obligatoire pour tous les élèves français, en vue de donner satisfaction au vœu exprimé par les corps constitués". Il nous semble que cette affirmation était inexacte et entre dans le cadre de la propagande officielle,  et on  n'est pas sûr que la langue arabe fut réellement introduite pour les enfants français depuis cette date. D'ailleurs le rapport au président de 1904 reconnait"qu'en ce qui concerne les élèves indigènes et étrangers, le programme est d'abord presque exclusivement limité aux études qui ont plus particulièrement pour résultat la connaissance de la langue française. C'est ainsi que dans les cours enfantin et élémentaire, l'emploi du temps ne prévoit que les leçons suivantes : lecture, exercices de traduction, langage, leçons de choses, écriture, calcul, notions de dessin et de système métrique. Plus tard, à mesure que le vocabulaire des élèves se développe, que s'affirme leur connaissance de la langue française, lorsqu'ils sont en état de comprendre et de suivre avec fruit un enseignement donné complètement en français, on ajoute au programme limité ci-dessus l'étude élémentaire de la grammaire, de l'orthographe, de la rédaction, la récitation de morceaux choisis, des notions de sciences physiques et naturelles et de géographie."

Dans toutes les écoles fréquentées à la fois par des indigènes et des élèves français, ceux-ci participent aux exercices de traduction et aux leçons de langage que comportent les leçons de français aux élèves indigènes. Pendant que les musulmans et les israélites apprennent la langue française, les français apprennent la langue arabe.

Dans toutes les localités où les classes renferment un nombre suffisant d'élèves français, des leçons spéciales d'arabe sont données à ces élèves, en dehors des heures de classe. Des cours fonctionnent, dans ces conditions, dans les écoles de Tunis, Bizerte, Radès, Sousse, Sfax, Gabès." rapport au président de la République sur l'état de la Tunisie - l'année 1904.

Il faudrait attendre 1906 pour que le  conseil de l'instruction publique (CIP) décida au cours de sa session ordinaire [5] ( voir annexe 2) de rendre l'enseignement de la langue arabe obligatoire aux élèves français et facultatif pour européens. Au cours de la réunion, le président du conseil L. Machuel, directeur de l'instruction publique, souligna que "la question était controversée"  et il  ajouta que " malgré l'utilité indéniable de la connaissance de cette langue pour nos compatriotes établis dans ce pays, certains parents n'admettent pas que l'on oblige leurs enfants à suivre des cours d'arabe". Le Président du tribunal de Tunis qui siégeait au conseil "déclare qu'à son avis, il est indispensable de généraliser cet enseignement et de l'imposer à tous les élèves français, dût-on rencontrer certaines résistances". Il ajouta "que ses fonctions l'ont mis maintes fois à même d'apprécier l'infériorité où nos compatriotes se trouvent en diverses circonstances par suite de l'ignorance de la langue de nos protégés".

 

Le programme de la  langue arabe, élaboré par M. Machuel lui-même, concerne les  trois cours de l'école primaire. "Ce programme prévoit :

   pour le cours élémentaire, une heure trente par semaine,

   pour le cours moyen, deux heures par semaine,

   pour le cours supérieur, deux heures trente par semaine".

Annexe 2 : Extraits du procès verbal de la séance ordinaire de Conseil de l'instruction publique. (Session ordinaire de 1906) consacrée aux modifications à apporter aux programmes de l'enseignement primaire et primaire supérieur  en conformité des vœux émis par le Conseil dans sa session de 1904.

 

 

Langue arabe.

 Le rapporteur donne lecture d'un programme détaillé, élaboré par M. Machuel, sur l'enseignement de la langue arabe dans les trois cours. Ce programme prévoit pour le cours élémentaire, trois demi-heures par semaine, pour le cours moyen, quatre demi-heures, pour le cours supérieur, cinq demi heures. Le programme proprement dit est unanimement approuvé par le Conseil, mais la discussion s'engage au sujet de l'horaire. M. Buisson trouve que le temps prévu pour cet enseignement est insuffisant pour les petites classes et trop considérable pour les grandes. M. Veyrier s'associe à lui en ce qui concerne les petites classes.

Le Président craint que l'on ne provoque les critiques des parents, si l'on donne trop de temps à l'étude de l'arabe pour les débutants. De plus, les instants consacrés à cet enseignement devront être pris sur le reste de l'emploi du temps : il ne faut pas en exagérer la durée. Avis conforme de MM. Aures, Loth, Mlle Guillot. D'autre part, dans les grandes classes, ajoute le Président, et notamment dans le cours supérieur, il convient de donner plus de temps à cette étude, car c'est le moment où elle portera ses fruits. M. Bourgeon s'associe à cette observation et fait observer que ce ne sera pas du temps perdu puisque l'épreuve de langue arabe est admise à l'examen du certificat d'études.

Annexe B - Révision des programmes de l'enseignement primaire et primaire supérieur

 Les leçons de langue arabe ne pourront être données que pendant les heures de classe réglementaires : le temps qui leur est consacré ne pourra jamais être pris sur les récréations ou les congés.

L'étude de l'arabe est obligatoire  pour les français ; l'étude du français est obligatoire pour les indigènes et les élèves de toutes les autres nationalités.

La Commission insiste  pour que l'enseignement de l'arabe parlé soit donné aux commençants sans livre ni cahier : les leçons devront être des leçons de langage données selon la méthode employée déjà, dans les classes pour apprendre le français aux indigènes. Les élèves ne devront être exercés à la lecture ou à l'écriture qu'après qu'ils auront appris à parler. Compris ainsi, l'enseignement de l'arabe pourra et devra être donné à l'enfant dès son entrée à l'école.

Source : B.O.I.P. n° 5-  juin 1906.

 

 

 

Après la deuxième guerre mondiale , le délégué du GPRF[6],le général Catroux  " s'adresse au résident général Mast  en ces termes:« j'attire votre attention sur l'intérêt politique  évident qui s'attache à une diffusion plus grande de la langue arabe parmi les français d'Afrique du nord sur l'effort qui doit être tenté pour orienter les élèves de nos établissements d'instruction vers l'acquisition de cette langue.p77"(Ayachi,2003..) [7]  , il s'agissait pour les responsables de la DIP de l'arabe dialectal pour les enfants français , en réalité l'affluence des élèves français étaient timide " le directeur de l'instruction publique déplore à la fin de l'année scolaire 45/46 dans une note au résident général la désaffection des élèves français pour les cours d'arabe , en soulignant que seuls les tunisiens musulmans demandent à étudier leur langue nationale , quant aux français et aux juifs tunisiens préfèrent suivre le cours d'anglais…(p77)…pour remédier à cela le Directeur IP G.Gaston proposa en 1946 de rendre obligatoire l'enseignement de l'arabe dialectal dans les écoles françaises avec l'institution d'épreuves  au certificat d'étude primaire  et à l'examen de sixième. et il préconise d'introduire un enseignement d'arabe dialectal à raison de 4 h par semaine dès le cours élémentaire 2ème année

 

Cette orientation qui vise à développer la langue dialectal  s'est confirmé avec le décret du 6 décembre 1947 qui permet de considérer l'arabe dialectal comme deuxième langue au baccalauréat français  en Afrique du nord , "Cette mesure provoqua une violente réaction de la part des organisations nationales et dans la presse  qui accusent la France coloniale de " vouloir porter atteinte à la dignité nationale et à la langue du Coran" [8], la fédération nationale  de l'enseignement tunisien (FNET) envoie un télégramme de protestation au résident général et au ministère français des affaires étrangères, enfin les membres tunisiens du conseil de l'instruction publique  (CIP) ont réclamé l'interdiction de cette épreuve aux élèves tunisiens  , face à ces réaction , les autorités coloniales  ont dû céder  en réservant l'épreuve aux non arabes.

 

" Le projet de réforme de 1949 repos de nouveau fois  la question de l'enseignement de la langue arabe dans les écoles française. Il a prévu  l'apprentissage de la langue arabe et de la langue française simultanément aussi bien pour les écoles franco-arabes que pour les écoles françaises. Le projet fut adopté et il a été mis en application à partir de l'année scolaire 1949-50, selon les modalités suivantes:

 

L’emploi du temps des écoles primaires françaises de Tunisie (d'après Sraeib)[9]

 

 

cours supérieur

1 année

cours moyen

2 années

cours élémentaire

2 années

cours préparatoire

2 années

3 heures

3 heures

2 heures 30

2 heures 30

 

 

 L'arabe proposé pour les jeunes français  l'arabe parlé  et le CIP  "insiste  pour que l'enseignement de  l'arabe parlé soit donné aux commençants sans livre ni cahier : les leçons devront être des leçons de langage données selon la méthode employée déjà, dans les classes pour apprendre le français aux indigènes. Les élèves ne devront être exercés à la lecture ou à l'écriture qu'après qu'ils auront appris à parler", il faudrait noter que cette décision ne fut pas généralisée d'un seul coup, ce qui a empêché de prévoir une épreuve obligatoire d'arabe au certificat d'études primaires.

 

Il faudrait rappeler que l'idée d'une épreuve d'arabe pour les jeunes français n'est nouvelle, déjà en 1904  le CIP avait demandé de prévoir une "épreuve obligatoire d'arabe pour les candidats français à l'examen du certificat d'étude primaire[10], cette recommandation ne fut appliquée partiellement qu'en 1909 lorsque l'arrêté organisant l'examen du certificat des études primaires avait prévu une épreuve facultative "d'arabe régulier, pour les indigènes et d'arabe parlé pour les européens, garçons et filles". L'arrêté avait précisé que cette épreuve deviendra obligatoire dès que la complète application du programme le permettra"[11].

L'arrêté de 1923 maintient une épreuve d'arabe régulier parmi les options (dessin linéaire ou d'ornement, ou une épreuve d'agriculture, ou une épreuve sur les éléments de la pêche et de la navigation ; et pour les filles, une épreuve de couture usuelle). L'épreuve d'arabe régulier est réservée aux candidats musulmans et aux candidats apprentis. Cette épreuve consiste en une rédaction arabe sur questions, suivie d'un texte de trois ou quatre lignes à voyeller"[12].

L'arrêté du 20 février 1944 relatif du CEPE[13]  prévoit "une épreuve d'arabe régulier obligatoire pour les élèves qui ont suivi l'enseignement de l'arabe dans les établissements où l'enseignement de cette langue est régulièrement organisé. L'épreuve comporte une rédaction et un texte où les candidats auront à indiquer les désinences casuelles manquantes et deux questions de langue et de vocabulaire, en plus de l'épreuve écrite. Ces candidats auront un oral en arabe (un exercice de lecture expressive d'un texte et une récitation)" puisque la lecture des programmes des écoles françaises de Tunisie  entrés en vigueur en octobre 1949 montre l'absence de la langue arabe dans les écoles élémentaires françaises en Tunisie (voir tableau ci-dessous). , la mise en application n'est devenu effective  qu'avec  le directeur  de l'instruction publique Lucien Paye à partir de la rentrée 1950( Ayachi ,p.78).

 

Horaire  et programme des écoles françaises  appliqués dès le 1° octobre  en 1949

 

 

cours préparatoire

cours élémentaire

cours moyen

cours supérieur

 

 

 

 

G

F

instruction morale et civique

1h

1h

1h

1h

1h

lecture courante et expression

10 h

7h

3h30

3H

2H30

Ecriture

2h30

2h30

1h 30

1h

1h

langue française

3h

5h

6h30

6h

6h

histoire géographie

-

1h 30

2h30

3h

3h

dessin et travaux manuels

1h30

1h30

1h30

1h30

1h30

Chant

1h

1h

1h

1h

1h

activités dirigées

2h30

2h30

2h30

2h30

2h30

plein air et éducation physique

2h30

2h30

2h30

2h30

2h30

Récréation

2h30

2h30

2h30

2h30

2h30

Total

30 h

30 h

30 h

30 h

30 h

 

Circulaire du 3 octobre1949 relative  aux  horaires et  programmes des écoles élémentaires ;BOEP n°20 ,Octobre novembre Décembre 1949

 

Fin de la quatrième partie , à suivre , pour revenir à la première Note, cliquer ICI , à la 2ème note,cliquer ICI et à la 3ème note, cliquer ICI

Hédi Bouhouch & Mongi Akrout, Révision Abdessalam Bouzid, Inspecteurs généraux de l'éducation retraités.

Tunis 2015

Pour accéder à la version arabe, cliquer Ici

 



[1] Appelée successivement Direction de l'Enseignement en Tunisie (1883), Direction de l'Enseignement public en Tunisie (1908), Direction générale de l'Instruction publique et des Beaux-arts en Tunisie (1919) et enfin Direction de l'Instruction publique (1948),( Wilkipedia)

[2] Programme général  de  l'enseignement primaire, Fait à Tunis le 20 Décembre 1886. BOIP N° 1  ,  janvier 1887 

[3] Circulaire relative à l’emploi du temps dans les écoles qui renferment des élèves musulmans et des élèves israélites. BOIP N° 1, janvier 1887 

[4] Exposition coloniale de Marseille, 1906. Compte rendu des travaux du Congrès colonial de Marseille...p470

[5]Conseil de l'Instruction publique. (Session ordinaire de 1906) : Procès-verbaux des séances et documents annexes, B.O.I.P. -  N° 5 - JUIN 1906 - 20ème année

[6] (GPRF)  Gouvernement provisoire de la République française est le nom donné au régime politique et aux institutions correspondantes qui, succédant le 3 juin 1944 au Comité français de libération nationale (CFLN), ont dirigé pendant deux ans l'ensemble du territoire de la France métropolitaine et de son empire

[7] Ayachi,M. :  Ecoles et société en Tunisie, 1930-1958, Centre de CERES, 2003 - 474 pages

[8] ayachi. M  citant le journal Al Zahra  du 28 mars 1948.

[9]Sraieb,N. Mutations et réformes de structures de l'enseignement en Tunisie ;  page 56- file:///C:/Production/2019/DOCUMENTS/doc%20r%C3%A9formes%20de%20l'%C3%A9cole%20tun/AAN-1967-06_36%20raieb%20%20hist%20de%20l'enseig%20tunisien.pdf

[10]Voir  rapport au président de la République Rapport au Président de la République sur la situation de la Tunisie année 1904.

[11] PV de la  séance du 28 mai 1909Conseil de l'instruction publique

BOIP juin 1909;  n° 28, Année 23.

[12]Arrêté  réglementant l'examen du Certificat d'études primaires élémentaires du 30 juin 1923

[13] BODIP et des beaux arts n°9, décembre 1942- janvier 1944 ,57ème  année.

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