« Le redoublement est un des
objets d’étude liés à l’école qui suscite le plus de discussions animées entre
chercheurs et le corps enseignant, et ce depuis longtemps »
Thierry
Troncin, 2005
Le
Ministère tunisien de l’Éducation vient de publier récemment le Rapport
national sur l'éducation pour l'année 2014[1] ;
c’est un rapport de 131 pages avec 31 graphiques, 45 tableaux 4 et
annexes ; le rapport est composé de quatre chapitres : l'éducation
pré-scolaire- l'éducation et la réhabilitation - l'alphabétisation et
l'éducation des adultes- les leçons tirées et les perspectives pour
l'après-2015.
Les
chercheurs dans le domaine de l'éducation et tous ceux qui s’intéressent aux
questions de l'éducation en Tunisie trouveront dans ce rapport un matériau
riche et varié, sous forme de statistiques, de graphiques, ainsi que des
analyses et des commentaires se rapportant aux différents aspects de
l'éducation dans notre pays.
Nous
avons pensé utile de traiter, dans le blog pédagogique, certaines questions
importantes soulevées dans ce rapport, nous avions consacré la note du 16 mars 2015à la question de l'éducation préscolaire et nous traitons dans cette note la
question du redoublement à l’école primaire.
I. Le redoublement est pratiqué par la
plupart des Systèmes éducatifs( SE) , mais c’est une question qui divise.
Le
redoublement est l’expression de l’échec de l’élève, qui se traduit par
« le recommencement d’une classe durant une année supplémentaire au lieu de passer au
niveau supérieur ». Le redoublement scolaire existe depuis l’apparition de l’école, il
« semble s’être instauré pour répondre au besoin de maintenir les élèves à
l’école car, en permettant la mise à
niveau de ceux qui éprouvaient des difficultés à suivre l’enseignement dispensé,
on évitait le départ précoce de l’école ... A l’échelle mondiale , le redoublement est exprimé en taux
de redoublement qui est, selon la
définition de l’Unesco, la proportion d'élèves qui s'inscrivent dans la même
année au niveau d'étude que l'année précédente, exprimée en pourcentage de
l'ensemble des effectifs scolarisés dans l'année d'étude dans laquelle la
décision a été prise »[2]
Mais la
question de la pertinence et de l’utilité du redoublement divisent, il ya ceux
qui défendent sa pratique alors que d’autres la condamnent et appellent à son
bannissement de l’école.
1.
La
plupart des SE pratiquent le
redoublement.
Une
étude récente réalisée par le réseau Euryidys[3]
,qui touche 27 SE européens , montre que « le redoublement est une
pratique dans presque tous les SE européens : rares sont les pays qui ne
le pratiquent pas, même si les modalités et les conditions diffèrent d’un pays
à un autre, le rapport montre aussi que la tendance générale est vers la
réduction du recours au redoublement.
le redoublement est proposé
comme « comme une dernière
réponse aux difficultés d’apprentissage », il part de l’hypothèse (qui n’est
ni confirmée ni vérifiée) que l’élève qui redouble (et refait le même programme
avec les mêmes méthodes et souvent avec le même instituteur) aura la
possibilité d’améliorer ses compétences et ses savoirs »[4]
2.
Mais la question divise
La question du redoublement est parmi les questions qui
divisent le monde de l’éducation, on trouve d’une part le camp des pour, qui
défendent le recours au redoublement, on y trouve surtout les enseignants et
une partie des parents ; en face de
ce camp on trouve les chercheurs et les psychopédagogues.
a.
« Le
redoublement apparaît, aux yeux de la majorité des enseignants, et d’une bonne
partie des parents, des élèves, des responsables scolaires et des leaders
d’opinion, garante du niveau et de la
compétitivité de SE une mesure de bon sens, entre mal nécessaire et mesure
bénéfique » [5]
Les recherches en Suisse, au Québec, aux
Etats unis, montrent sans ambiguïté que les enseignants pensent que le redoublement
est une mesure nécessaire dont les effets positifs surpassent les effets
négatifs (une chance supplémentaire de combler les lacunes et pour consolider
les acquis.
b.
Pour nombre de chercheurs en sciences de
l’éducation le redoublement est « une pratique archaïque et cruelle, le
redoublement est inefficace, il n’améliore pas le SE, couteux, affecte
psychologiquement l’enfant, le redoublement est une mauvaise solution à un
véritable problème »[6]
Pour la Commission européenne, «si certains redoublants rattrapent leur retard,
la grande majorité d'entre eux ne le font pas … et les résultats à long terme
des redoublants sont souvent inférieurs à ceux des élèves faibles n'ayant pas
redoublé»[7].
Les
milieux des affaires et les économistes ont exploité les conclusions des chercheurs,
ont rejoint le camp des opposants poussés par des raisons économiques et
financières (améliorer le rendement et la productivité de l’école et réduire
son coût).
II. La situation en Tunisie
Le système
éducatif (SE) autorise le recours au redoublement, il permet à tout élève de
redoubler deux fois au cours des études primaires à condition de ne pas
dépasser l’âge légal, la décision du redoublement revient à l’instituteur de la
classe ou au conseil des instituteurs selon les cas, elle est prise, à la fin
de chaque année scolaire, en fonction des résultats obtenus aux examens
trimestriels selon des critères fixés par circulaire.
1. L’évolution des taux de redoublement à l’école
primaire
Le
Rapport national sur l'éducation pour l'année 2014 considère que le taux de
redoublement reste encore élevé[8] ;
en revenant aux données statistiques
disponibles depuis la première réforme de 1958 , la tendance de la baisse du
taux de redoublement ( TR) est nette, on peut distinguer 6 périodes :
§
La
période des années soixante fut marquée par des TR très élevés dépassant
30 % : Au cours de la première décennie de l’indépendance,
les efforts de l’état étaient portés vers la généralisation de la scolarisation
sans se soucier de la qualité de la
formation, l’état réussit la généralisation mais le rendement interne fut un échec , le
taux de redoublement dépassa les 30 % en
première année et atteint 37 % en sixième année[9]
, cet échec fut l’une des causes de la
réforme engagée à la fin des année
soixante (en 1968 )
§
Les
années soixante dix : un léger
fléchissement du TR
Pour
réduire le redoublement, le gouvernement a fixé ,d’une façon arbitraire , des
taux de redoublement plafond[10]
dans le cadre des plans de développement
, c’est ainsi que le 4 ème plan (1973-76) a prévu un taux de 10 % pour la 1ère
,2ème , 3ème, 4ème année et à
15 et 20% respectivement pour la 5ème et la 6ème année ,seulement les taux constatés étalaient
de loin plus élevés ( 14% en 1ère
,2ème et 46% en 6ème ),
ce qui a nécessité une révision des taux avec le 5ème plan ( 1977-1981)
qui avait prévu des taux entre 15 et 42% ; lesquels étaient proches de la
réalité ( les taux constatés étaient de
18 % en 1ère ,2ème et 48%
en 6ème).
§ Les années
quatre vingt : le TR continue a baissé mais il reste supérieur à 20% : les différentes mesures , entreprises
dès la fin des années soixante dix( comme l’arabisation totale des enseignements
à l’école primaire qui a été achevée au cours de l’année scolaire 1980-19810) pour réduire le TR n’ont pas réussi , ce qui a
poussé le ministère à «
créer des classe de 7 et de 8° dans le but trouver une solution au problème des
défaillants et réduire le redoublement massif au niveau de la 6°, et donner à
l’élève une formation manuelle qui facilitera son intégration dans le système
économique du pays , la 8° année accueillait les élèves qui n’ont plus le droit
de passer le concours d’entrée en 1° année de l’enseignement secondaire en
raison de leur âge, ils sont initiés à un métier dans une structure agricole ou
industrielle » [11]
§ Les années
quatre vingt dix : le TR
descend sous la barre de 20% pour se situer autour de 14% : dès la fin des années quatre vingt et jusqu’au milieu des années quatre vingt
dix ; tous les efforts du ministère étaient accaparés par la nouvelle réforme ( conception de la réforme
puis sa mise en application) , la question de l’évaluation des élèves n’avait
pas eu l’attention qu’elle devrait avoir si ce n’est l’institutionnalisation du
système d’évaluation des élèves à l’école primaire ( arrêté du 26 mai 1992)[12]
.
§ La fin des
années quatre vingt dix et les années deux mille :le TR tombe sous la
barre de 10% :Avec la mise en place de l’école de base (
1997-1998) et l’adoption de l’approche par compétence, le TR a connu une
régression continue et importante , atteignant son niveau le plus bas en
2004-2005 :5 .9 % ), cette baisse est le résultat d’une volonté et une orientation anti redoublement , annoncées
clairement dans le programme de la mise en œuvre du projet de l’école de demain
qui annonce la mise en place « d’un nouveau paradigme éducatif qui récuse
la vieille fausse idée selon laquelle la sélection , et partant l’échec de ceux qui trébuchent en cours de
route sont une garantie de qualité … la
règle est désormais de mettre en œuvre des démarches pédagogiques qui prennent
en compte les différences de rythme d’apprentissage entre les élèves , et qui,
par des procédures appropriées d’évaluation et de diagnostic et de remédiation s’attachent
à donner à tous des chances égales de réussite »[13]
p 27 ; les différentes circulaires relatives à l’évaluation et au passage
des élèves ont traduit cette orientation en déclarant que « le passage est la voix naturelle et
que le redoublement est l’exception » et en facilitant les procédures de
rachat pour le passage , c’est ainsi que
la circulaire de 2004[14]
rappelle que le passage est l’expression de la pédagogie de réussite et un
moyen de réaliser le passage naturel le long des études, et de ce point de vue
, le redoublement est une mesure
exceptionnelle qui ne sera décidée que dans des cas rares »
l’instauration des cycles à l’école primaire[15]
amène le passage automatique, la circulaire de 2008 [16]
précise que « vue la
complémentarité de la scolarité à
l’intérieur du cycle et aux liens qui existent
entre les contenus et le programme de chaque cycle , le passage de la 1ère à la 2ème et de la 3ème à la 4ème et de la 5ème à la 6ème doit se faire d’une façon naturelle, tout en
veillant à préciser dans le dossier d’évaluation et de suivi aux insuffisances
relevées chez les élèves en difficulté ,pour les aider à les dépasser au cours de
la deuxième année du cycle … Le redoublement au cours de la première
année de chaque cycle est une mesure
exceptionnelle qui ne sera justifiée que par les absences de longue durée ou
pour raison de santé , elle sera
décidée si le conseil de classe est convaincu que l’élève concerné est
incapable de suivre les apprentissages
de la deuxième année du cycle d’une façon normale »
§ Depuis l’année
scolaire 2010-2011 : début du retour au passage selon le mérite : au cours de l’année scolaire 2009-2010 le ministre Hatem
ben Salem chargea une commission[17]
de réfléchir aux moyens d’améliorer la qualité de l’enseignement, les
recommandations de la commission[18],
avaient amené une révision du système d’évaluation et de passage des élèves des
écoles primaires , « entré en vigueur à la rentrée 2010 -2011 au niveau de
la première et de la deuxième année , il annonce la fin du passage automatique aux
années impaires , introduit de nouvelles
matières dans l’évaluation comme la dictée, le calcul
mental, l’écriture, la récitation. L’application de ce nouveau mode
d’évaluation s’est traduit par une légère augmentation du TR selon le rapport.
Tableau
1 : évolution du TR à l’école
primaire
TR
|
Année
scolaire
|
30.5 %
|
1967 -68
|
25 %
|
1978 -79
|
22.8 %
|
1984 -85
|
17.2 %
|
1994 -95
|
5.9 %
|
2005-2004
|
6.7 %
|
2013-2012
|
2. L’état actuel du redoublement tel qu’il est présenté
par le rapport
a.
Un taux général acceptable : le rapport a considéré que le TR est encore élevé , mais si on le compare avec
les taux enregistrés dans certains systèmes éducatifs nous estimons que le taux
actuel est à un niveau acceptable , le véritable problème n’est point de nature
purement statistique et quantitative , il
est plutôt de nature qualitative, il est légitime de se poser la question suivante :
est ce que la baisse du taux de redoublement reflète une réelle amélioration du
niveau des acquis des élèves ? en réalité , nous n’avons pas une réponse
fiable en l’absence d’études scientifiques qui nous permettent de trancher la
question qui est devenue le sujet de discussion de Monsieur tout le monde , devenu expert en
éducation .
b. Un TR variable
selon le genre
Tableau 2 : évolution du
TR selon le genre en %
2011-2012
|
2009-2010
|
2004-2005
|
1999- 2000
|
|
9,2
|
7,6
|
7
|
15,4
|
Garçons
|
5,7
|
4,6
|
4,6
|
12,1
|
filles
|
7,5
|
6,1
|
5,9
|
13,8
|
total
|
Le redoublement touche beaucoup plus es garçons que
les filles , l’écart est assez fort ( 3 points en 2011-2012 ) ces données sont
conformes aux résultats enregistrées dans la plupart des SE de part le monde. (voir
le blog pédagogique: la suprématie des filles dans les études et
La place de la fille au baccalauréat tunisien au cours de la session 2011)
c.
Le
TR varie beaucoup selon les régions :
le redoublement touchent toutes les régions du pays , mais à des degrés
différents , le graphique 26 du rapport ( p 45) illustre clairement cet état ,
nous en avons extrait le tableau suivant :
Tableau 3 : TR selon les
délégations régionales de l’enseignement
( 2012-2013)
TR les pus
élevés
|
TR autour de
la moyenne
|
TR les plus
bas
|
|||
12.1
%
|
Kasserine
|
6.7 %
|
Gafsa
|
3.1 %
|
Tunis 2
|
11.9
%
|
Kairouan
|
7 %
|
Tozeur
|
3.5 %
|
Ariana
|
11.2
%
|
Tataouine
|
7.5 %
|
Kebili
|
3.5 %
|
Ben arous
|
11
%
|
Mahdia
|
7.7 %
|
Monastir
|
4.1 %
|
Tunis
|
10
%
|
Sidi bouzid
|
7.7 %
|
Sousse
|
4.7 %
|
Manouba
|
9.6%
|
Sfax 2
|
8.2 %
|
zaghouan
|
5.5 %
|
Bizerte
|
Taux national 7%
|
Le
rapport , dans son commentaire à propos
de la répartition des TR par région ,met en relation les taux élevés avec la
position géographique, affirmant que « les régions intérieures enregistrent des TR élevés » ,
cette affirmation manque de précision et pêchent de généralisation , car sur
les 13 délégations qui ont des TR supérieurs à la moyenne nationales on ne
trouve que 6 délégations situées dans la Tunisie intérieure , de même
qu’on note la présence de deux délégations
côtières ( Mahdia et Sfax2) parmi les 5 délégations qui ont les TR les plus
élevés.
Ces
précisions remettent en question la pertinence des explications avancées par le
rapport quand il affirme qu’il y a une correspondance
totale avec la détérioration de
plusieurs indices relatifs aux conditions des études, le climat pédagogique,
comme la faiblesse de la couverture par
l’année préparatoire, le taux d’encadrement pédagogique, la forte proportion des écoles avec des classes à
niveaux multiples [19], et des écoles prioritaires »
Ensemble
|
6ème
|
5ème
|
4ème
|
3ème
|
2ème
|
1ère
|
|
22,8
|
37,7
|
25
|
19,8
|
19,2
|
18
|
19,6
|
1984-85
|
19,7
|
31
|
21,7
|
16,7
|
18,1
|
15,8
|
14
|
1996-97
|
6,7
|
6,7
|
4,7
|
7,5
|
8,4
|
7
|
6,1
|
2012-13
|
Source :
Statistique scolaire, année 2013-14
Le tableau ci-dessus appelle deux constations :
- la première
porte sur la similitude des taux pour les 5 premiers niveaux et la situation
particulière de la 6ème année où l’on enregistrait des taux
exceptionnellement élevés jusqu’au milieux des années 90 , mais avec la fin de
l’examen de la sixième , et l‘application des même critères de passage de la 6ème année à la 7ème
année depuis l’année scolaire 2000-2001 , les taux sont devenus comparables ,
on a même enregistré , au cours de
l’année scolaire 2012 -13, un TR en 6ème plus bas que ceux
enregistrés en 4 et en 5ème
La deuxième
remarque concerne les TR pour les années impaires , on constate que la décision
d’appliquer le passage « normal » à ces niveaux n’a pas été suivie
d’effet sur les TR puisqu’ils sont restés
au niveau des autres classes, cela s’explique par le refus des conseils de
classe de racheter les élèves dont les résultats étaient jugés trop faibles
Epilogue
Nous voulons
conclure cette note en empruntant deux extraits du programme pour la mise en
œuvre du projet « école de demain »[21]
2002-2007 :
Le premier est
extrait des problèmes à résoudre : la question de la faiblesse des acquis
des élèves pour affirmer que « la sélectivité qui caractérisait le SE
tunisien ne garantit pas nécessairement une formation de qualité aux élèves qui
parviennent à poursuivre leurs études,
la plupart d’entre eux
manifestent des faiblesses évidentes dans le domaine des langues et des mathématiques,
que traduisent les difficultés qu’ils éprouvent à communiquer, à rédiger, à
résoudre des problèmes »
p 21
Le deuxième
extraits sous entend l’objectif de l’école de demain dans le quel on lit « tous les experts en éducation
conviennent aujourd’hui que les performances d’un SE se mesurent de plus en
plus par le rapport entre le nombre de ceux qui accèdent à l’école et le nombre
de ceux qui en sortent avec succès avec des acquis de qualité »
A partir de ces
deux extraits nous nous posons les questions suivantes :
La sélectivité qui caractérisait le système éducatif d’avant n’a pas garanti pas une formation de
qualité aux élèves, est ce que le laxisme et le passage quasi automatique l’ont assurée ?
Est que la
réforme de 2002, qui était l’expression de l’école de demain, nous a permis à ceux qui « sortent de l’école avec succès ont des acquis de qualité » ?
La réponse aux
deux questions est pour la majorité des tunisiens par la négative n’aura de l’importance
que si l’on se met sérieusement à réfléchir au pourquoi.
Hédi Bouhouch et Mongi
Akrout, Inspecteurs généraux de l’éducation, retraités.
Tunis, Mars 2015.
Etudes et articles sur le
même thème
Thierry
Troncin, le redoublement : Radiographie d’une décision à la recherche
de sa légitimité , thèse de doctorat en sciences de l’éducation - juillet
2005
Unesdoc
Le
Redoublement scolaire dans l'enseignement -
unesdoc.unesco.org/images/0014/001493/149393fo.pd
Geneviève
Therriault, Barbara Bader et Claire Lapointe / Redoublement et
réussite scolaire : une analyse du rapport au Savoir » - Revue
des sciences de l'éducation, vol. 37, n° 1, 2011, p. 155-180.
URI: http://id.erudit.org/iderudit/1007670ar
DOI: 10.7202/1007670ar Note
مازن مجوز، الرسوب المدرسي».. ظاهرة
مجتمعية لها ظروفها وتداعياتها في لبنان تحديث:: 14 جمادى الأولى 1435 هـ - 16
مارس 2014 مـ
http://aawsat.com/home/article/57681
[1]
Le Rapport
national sur l'éducation pour l'année 2014 http://www.reference.education.gov.tn/2015-02-05/rap2_2014.pdf
[2] Karine Daeppen , le redoublement : un gage de réussite ? Unité
de recherche pour le pilotage des systèmes pédagogiques département de la
formation et de la jeunesse
[3] Le
redoublement dans l’enseignement obligatoire en Europe : Règlementations
et statistiques - Réseau Eurydis, Agence exécutive, éducation, audiovisuel,
culture. 2011
Le réseau Eurydice fournit de
l'information sur les systèmes éducatifs européens ainsi qu'une analyse de ces
systèmes et des politiques menées en la matière
[4] Auduc J.L : Comment diminuer le taux de redoublement, (article
publié sur le site du Café pédagogique 10 Avril 2012 ).
[5] Perrenoud Ph - De la critique du redoublement à la lutte contre l’échec scolaire www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php.../1996_06.html
[7] Pech,M ,I :
Le redoublement scolaire de plus en plus contesté
[8] le taux de redoublement dans les pays européens où le redoublement est pratiqué varie entre
17 .8 % en France et 2% en Grèce.
[9] Bousnina, M. (1991). Développement
scolaire et disparités régionales en Tunisie. Tunis: Publication de l'Université
de Tunis I.
[11] Source : rapport sur le mouvement éducatif en Tunisie 1976-78,
39° session de la conférence internationale de l’éducation, Genève , Juillet 1979.
[12] Arrêté du ministre de l’éducation et des sciences du 26 mai
1992 , relatif à la fixation du système d’évaluation et de passage dans
‘enseignement de base , jort n°35 - du 2 et 5 juin 1992
[13] Ministère de l’éducation - La nouvelle réforme du système
éducatif tunisien : programme pour la mise en œuvre du projet «
école de demain 2002-2007- octobre 2002
[14]
La circulaire 40-5-2004 du 4 juin 2004 relative aux
procédures de passage des élèves du
premier cycle de l’enseignement de base.
[15] Le premier
cycle de l’enseignement de base est divisé en 3 cycles : 1ère
et 2ème - 3ème et
4ème - 5ème et 6ème, chaque cycle constitue
une entité pédagogique, le passage se devrait
se faire automatiquement à
l’intérieur du cycle
[16] La circulaire 44-5- 2008 du 27 mai 2008 relative aux modalités de
passage des élèves de l’école primaire et le passage de la sixième à a 7ème
année de l’enseignement de base.
[17] la commission nationale de promotion de la qualité dans
l'enseignement de base était présidée par un député et comprenait des représentants
de la chambre des députés,et de la chambre des conseillers , des représentants des
différents corps de la famille
éducative et des syndicats des
instituteurs et des professeurs (le syndicat de l’enseignement secondaire a
boycotté les travaux de la commission
[18] Clôture des travaux de la commission nationale de promotion
de la qualité dans l'enseignement de base
http://www.echos.education.gov.tn/2010-04-19/cloture_commision_fr.pdf
[19] Une classe à niveaux multiples regroupe des élèves
provenant de deux niveaux ou plus dans une même salle avec le même enseignant.
Certains auteurs utilisent des termes équivalents comme : classe double, classe
triple, classe combinée, jumelée, à niveaux multiples, à degrés multiples, classe
multiprogrammes, classes par cycle, la multi classe.
http://www.guideduparentsolidaire.ca/Media/Content/files/Ecoles%20publiques%20francaises/EPF_Ch13R.pdf
[20] Cet aspect n’est pas traité par le rapport, nous avons jugé
utile de le traiter pour compléter le
tableau
[21] Ministère de l’éducation - La nouvelle réforme
du système éducatif tunisien : programme pour la mise en œuvre du projet
« école de demain 2002-2007- octobre 2002
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