dimanche 22 mars 2015

Le redoublement à l’école primaire en Tunisie



«  Le redoublement est un des objets d’étude liés à l’école qui suscite le plus de discussions animées entre chercheurs et le corps enseignant, et ce depuis longtemps »
Thierry Troncin, 2005



Le Ministère tunisien de l’Éducation vient de publier récemment le Rapport national sur l'éducation pour l'année 2014[1] ; c’est un rapport de 131 pages avec 31 graphiques, 45 tableaux 4 et annexes ; le rapport est composé de quatre chapitres : l'éducation pré-scolaire- l'éducation et la réhabilitation - l'alphabétisation et l'éducation des adultes- les leçons tirées et les perspectives pour l'après-2015.
Les chercheurs dans le domaine de l'éducation et tous ceux qui s’intéressent aux questions de l'éducation en Tunisie trouveront dans ce rapport un matériau riche et varié, sous forme de statistiques, de graphiques, ainsi que des analyses et des commentaires se rapportant aux différents aspects de l'éducation dans notre pays.
Nous avons pensé utile de traiter, dans le blog pédagogique, certaines questions importantes soulevées dans ce rapport, nous avions consacré la note du 16 mars 2015à la question de l'éducation préscolaire et nous traitons dans cette note la question du redoublement à l’école primaire.

I.      Le redoublement est pratiqué par la plupart des Systèmes éducatifs( SE) , mais c’est une question qui divise.
Le redoublement est l’expression de l’échec de l’élève, qui se traduit par  «  le recommencement d’une classe  durant  une année supplémentaire au lieu de passer au niveau supérieur ». Le redoublement scolaire existe  depuis l’apparition de l’école,  il « semble s’être instauré pour répondre au besoin de maintenir les élèves à l’école car, en permettant la mise à niveau de ceux qui éprouvaient des difficultés à suivre l’enseignement dispensé, on évitait le départ  précoce de l’école ... A l’échelle mondiale , le redoublement est exprimé en taux de redoublement  qui est, selon la définition de l’Unesco, la proportion d'élèves qui s'inscrivent dans la même année au niveau d'étude que l'année précédente, exprimée en pourcentage de l'ensemble des effectifs scolarisés dans l'année d'étude dans laquelle la décision a été prise »[2]
Mais la question de la pertinence et de l’utilité du redoublement divisent, il ya ceux qui défendent sa pratique alors que d’autres la condamnent et appellent à son bannissement de l’école.

1.    La plupart des SE pratiquent  le redoublement.
Une étude récente réalisée par le réseau Euryidys[3] ,qui touche 27 SE européens , montre que « le redoublement est une pratique dans  presque tous les SE  européens : rares sont les pays qui ne le pratiquent pas, même si les modalités et les conditions diffèrent d’un pays à un autre, le rapport montre aussi que la tendance générale est vers la réduction du recours  au redoublement.
le redoublement est proposé comme    «  comme une dernière réponse aux difficultés d’apprentissage », il part de l’hypothèse (qui n’est ni confirmée ni vérifiée) que l’élève qui redouble (et refait le même programme avec les mêmes méthodes et souvent avec le même instituteur) aura la possibilité d’améliorer ses compétences et ses savoirs »[4]
2.    Mais la question divise
La question du redoublement est parmi les questions qui divisent le monde de l’éducation, on trouve d’une part le camp des pour, qui défendent le recours au redoublement, on y trouve surtout les enseignants et une partie des parents ; en face de  ce camp on trouve les chercheurs et les psychopédagogues.
a.            « Le redoublement apparaît, aux yeux de la majorité des enseignants, et d’une bonne partie des parents, des élèves, des responsables scolaires et des leaders d’opinion, garante du niveau  et de la compétitivité de SE une mesure de bon sens, entre mal nécessaire et mesure bénéfique » [5]  Les recherches en Suisse, au Québec, aux Etats unis, montrent sans ambiguïté que les enseignants pensent que le redoublement est une mesure nécessaire dont les effets positifs surpassent les effets négatifs (une chance supplémentaire de combler les lacunes et pour consolider les acquis.
b.               Pour nombre de chercheurs en sciences de l’éducation le redoublement est « une pratique archaïque et cruelle, le redoublement est inefficace, il n’améliore pas le SE, couteux, affecte psychologiquement l’enfant, le redoublement est une mauvaise solution à un véritable problème »[6] Pour la Commission européenne, «si certains redoublants rattrapent leur retard, la grande majorité d'entre eux ne le font pas … et les résultats à long terme des redoublants sont souvent inférieurs à ceux des élèves faibles n'ayant pas redoublé»[7].
Les milieux des affaires et les économistes ont exploité les conclusions des chercheurs, ont rejoint le camp des opposants poussés par des raisons économiques et financières (améliorer le rendement et la productivité de l’école et réduire son coût).

II.   La situation en Tunisie
Le système éducatif (SE) autorise le recours au redoublement, il permet à tout élève de redoubler deux fois au cours des études primaires à condition de ne pas dépasser l’âge légal, la décision du redoublement revient à l’instituteur de la classe ou au conseil des instituteurs selon les cas, elle est prise, à la fin de chaque année scolaire, en fonction des résultats obtenus aux examens trimestriels selon des critères fixés par circulaire.

1.    L’évolution des taux de redoublement à l’école primaire
Le Rapport national sur l'éducation pour l'année 2014 considère que le taux de redoublement reste encore élevé[8] ; en revenant aux données  statistiques disponibles depuis la première réforme de 1958 , la tendance de la baisse du taux de redoublement ( TR) est nette, on peut distinguer 6  périodes :
§  La période des années soixante  fut marquée par des TR très élevés dépassant 30 % : Au  cours de la première décennie de l’indépendance, les efforts de l’état étaient portés vers la généralisation de la scolarisation sans se soucier  de la qualité de la formation, l’état réussit la généralisation  mais le rendement interne fut un échec , le taux de redoublement dépassa les 30 %  en première année et atteint 37 % en sixième année[9] ,  cet échec fut l’une des causes de la réforme engagée  à la fin des année soixante (en 1968 )
§  Les années soixante dix : un léger fléchissement du TR
Pour réduire le redoublement, le gouvernement a fixé ,d’une façon arbitraire , des taux de redoublement plafond[10] dans le cadre des  plans de développement , c’est ainsi que le 4 ème plan (1973-76) a prévu un taux de 10 % pour la 1ère ,2ème , 3ème, 4ème année et à 15 et 20% respectivement pour la 5ème  et la 6ème  année ,seulement les taux constatés étalaient de loin plus élevés ( 14%  en 1ère ,2ème et 46%  en 6ème ), ce qui a nécessité une révision des taux avec le 5ème plan ( 1977-1981) qui avait prévu des taux entre 15 et 42% ; lesquels étaient proches de la réalité ( les taux constatés  étaient de 18 % en 1ère ,2ème et 48%  en 6ème).
§  Les années quatre vingt : le TR continue a baissé mais il reste supérieur à 20% : les différentes mesures , entreprises dès la fin des années soixante dix( comme l’arabisation totale des enseignements à l’école primaire qui a été achevée au cours de l’année scolaire 1980-19810)  pour réduire le TR n’ont pas réussi , ce qui a poussé le ministère à   «  créer des classe de 7 et de 8° dans le but trouver une solution au problème des défaillants et réduire le redoublement massif au niveau de la 6°, et donner à l’élève une formation manuelle qui facilitera son intégration dans le système économique du pays ,   la 8° année  accueillait les élèves qui n’ont plus le droit de passer le concours d’entrée en 1° année de l’enseignement secondaire en raison de leur âge, ils sont initiés à un métier dans une structure agricole ou industrielle » [11]
§  Les années quatre vingt dix : le TR descend sous la barre de 20% pour se situer autour de 14% :  dès la fin des années quatre vingt  et jusqu’au milieu des années quatre vingt dix ; tous les efforts du ministère étaient accaparés par la  nouvelle réforme ( conception de la réforme puis sa mise en application) , la question de l’évaluation des élèves n’avait pas eu l’attention qu’elle devrait avoir si ce n’est l’institutionnalisation du système d’évaluation des élèves à l’école primaire ( arrêté du 26 mai 1992)[12]  .
§  La fin des années quatre vingt dix et les années deux mille :le TR tombe sous la barre de 10% :Avec la mise en place de l’école de base ( 1997-1998) et l’adoption de l’approche par compétence, le TR a connu une régression continue et importante , atteignant son niveau le plus bas en 2004-2005 :5 .9 % ), cette baisse est le  résultat d’une volonté  et une orientation anti redoublement , annoncées clairement dans le programme de la mise en œuvre du projet de l’école de demain qui annonce la mise en place « d’un nouveau paradigme éducatif qui récuse la vieille fausse idée selon laquelle la sélection , et partant  l’échec de ceux qui trébuchent en cours de route sont  une garantie de qualité … la règle est désormais de mettre en œuvre des démarches pédagogiques qui prennent en compte les différences de rythme d’apprentissage entre les élèves , et qui, par des procédures appropriées d’évaluation et de diagnostic et de remédiation s’attachent à donner à tous des chances égales de réussite »[13] p 27 ; les différentes circulaires relatives à l’évaluation et au passage des élèves ont traduit cette orientation  en déclarant que   «  le passage est la voix naturelle et que le redoublement est l’exception » et en facilitant les procédures de rachat pour le passage ,  c’est ainsi que la circulaire de 2004[14] rappelle que le passage est l’expression de la pédagogie de réussite et un moyen de réaliser le passage naturel le long des études, et de ce point de vue , le redoublement  est une mesure exceptionnelle qui ne sera décidée que dans des cas rares »
l’instauration des cycles à l’école primaire[15] amène le passage automatique, la circulaire de 2008 [16] précise que  «  vue la complémentarité  de la scolarité à l’intérieur du cycle et aux liens qui  existent entre les contenus et le programme de chaque cycle , le  passage de la 1ère à la 2ème  et de la 3ème à la 4ème et  de la 5ème à la 6ème  doit se faire d’une façon naturelle, tout en veillant à préciser dans le dossier d’évaluation et de suivi aux insuffisances relevées chez les élèves en difficulté ,pour les aider à les dépasser au cours de la deuxième année du cycle  … Le redoublement au cours de la première année de chaque cycle  est une mesure exceptionnelle qui ne sera justifiée que par les absences de longue durée ou pour raison de santé   , elle sera décidée si le conseil de classe est convaincu que l’élève concerné est incapable de suivre  les apprentissages de la deuxième année du cycle d’une façon normale  »
§  Depuis l’année scolaire 2010-2011 : début du retour au passage selon le mérite : au cours de l’année scolaire 2009-2010 le ministre Hatem ben Salem chargea une commission[17] de réfléchir aux moyens d’améliorer la qualité de l’enseignement, les recommandations de la commission[18], avaient amené une révision du système d’évaluation et de passage des élèves des écoles primaires , « entré en vigueur à la rentrée 2010 -2011  au niveau  de la première et de la deuxième année , il annonce la fin du passage automatique aux années impaires , introduit  de nouvelles  matières  dans l’évaluation comme la dictée, le calcul mental, l’écriture, la récitation. L’application de ce nouveau mode d’évaluation s’est traduit par une légère augmentation du TR  selon le rapport.

Tableau 1 : évolution du TR  à l’école primaire
TR
Année scolaire
30.5 %
1967 -68
25 %
1978 -79
22.8 %
1984 -85
17.2 %
1994 -95
5.9 %
2005-2004
6.7 %
2013-2012

2.  L’état  actuel du redoublement tel qu’il est présenté par le rapport
a.    Un taux général acceptable : le rapport a considéré que le TR  est encore élevé , mais si on le compare avec les taux enregistrés dans certains systèmes éducatifs nous estimons que le taux actuel est à un niveau acceptable , le véritable problème n’est point de nature purement statistique et quantitative  , il est plutôt de nature qualitative, il est légitime de se poser la question suivante : est ce que la baisse du taux de redoublement reflète une réelle amélioration du niveau des acquis des élèves ? en réalité , nous n’avons pas une réponse fiable en l’absence d’études scientifiques qui nous permettent de trancher la question qui est devenue le sujet de discussion de  Monsieur tout le monde , devenu expert en éducation .
b. Un TR variable selon le genre

Tableau 2 : évolution du TR selon le genre en %
2011-2012
2009-2010
2004-2005
1999- 2000

9,2
7,6
7
15,4
Garçons
5,7
4,6
4,6
12,1
filles
7,5
6,1
5,9
13,8
total

Le redoublement touche beaucoup plus es garçons que les filles , l’écart est assez fort ( 3 points en 2011-2012 ) ces données sont conformes aux résultats enregistrées dans la plupart des SE de part le monde. (voir le blog pédagogique:  la suprématie des filles dans les études  et La place de la fille au baccalauréat tunisien au cours de la session 2011)


c.     Le TR  varie beaucoup selon les régions : le redoublement touchent toutes les régions du pays , mais à des degrés différents , le graphique 26 du rapport ( p 45) illustre clairement cet état , nous en avons extrait le tableau suivant :
Tableau 3 : TR selon les délégations régionales de l’enseignement
( 2012-2013)
TR les pus élevés
TR autour de la moyenne
TR les plus bas
12.1 %
Kasserine
6.7 %
Gafsa
3.1 %
Tunis 2
11.9 %
Kairouan
7 %
Tozeur
3.5 %
Ariana
11.2 %
Tataouine
7.5 %
Kebili
3.5 %
Ben arous
11 %
Mahdia
7.7 %
Monastir
4.1 %
Tunis
10 %
Sidi bouzid
7.7 %
Sousse
4.7 %
Manouba
9.6%
Sfax 2
8.2 %
zaghouan
5.5 %
Bizerte
Taux national 7%

 Le rapport , dans son commentaire  à propos de la répartition des TR par région ,met en relation les taux élevés avec la position géographique, affirmant que «  les régions intérieures  enregistrent des TR élevés »  , cette affirmation manque de précision et pêchent de généralisation , car sur les 13 délégations qui ont des TR supérieurs à la moyenne nationales on ne trouve que 6 délégations situées dans la Tunisie intérieure  , de même qu’on note la présence de  deux délégations côtières ( Mahdia et Sfax2) parmi les 5 délégations qui ont les TR les plus élevés.
Ces précisions remettent en question la pertinence des explications avancées par le rapport  quand il affirme qu’il y a une correspondance totale  avec la détérioration de plusieurs indices relatifs aux conditions des études, le climat pédagogique, comme la faiblesse de la couverture  par l’année préparatoire, le taux d’encadrement pédagogique, la forte  proportion des écoles avec des classes à niveaux multiples [19], et des écoles prioritaires »

d.     Le TR varie selon le niveau scolaire[20]
Ensemble
6ème
5ème
4ème
3ème
2ème
1ère

22,8
37,7
25
19,8
19,2
18
19,6
1984-85
19,7
31
21,7
16,7
18,1
15,8
14
1996-97
6,7
6,7
4,7
7,5
8,4
7
6,1
2012-13
 Le tableau  ci-dessus appelle deux constations :
- la première porte sur la similitude des taux pour les 5 premiers niveaux et la situation particulière de la 6ème année où l’on enregistrait des taux exceptionnellement élevés jusqu’au milieux des années 90 , mais avec la fin de l’examen de la sixième , et l‘application des même critères de passage  de la 6ème année à la 7ème année depuis l’année scolaire 2000-2001 , les taux sont devenus comparables , on a  même enregistré , au cours de l’année scolaire 2012 -13, un TR en 6ème plus bas que ceux enregistrés en 4 et en 5ème
La deuxième remarque concerne les TR pour les années impaires , on constate que la décision d’appliquer le passage « normal » à ces niveaux n’a pas été suivie d’effet sur les TR  puisqu’ils sont restés au niveau des autres classes, cela s’explique par le refus des conseils de classe de racheter les élèves dont les résultats étaient jugés trop faibles
Epilogue
Nous voulons conclure cette note en empruntant deux extraits du programme pour la mise en œuvre du projet «  école de demain »[21] 2002-2007 :
Le premier est extrait des problèmes à résoudre : la question de la faiblesse des acquis des élèves pour affirmer que «  la sélectivité qui caractérisait le SE tunisien ne garantit pas nécessairement une formation de qualité aux élèves qui parviennent à poursuivre leurs études,  la plupart  d’entre eux manifestent des faiblesses évidentes dans le domaine des langues et des mathématiques, que traduisent les difficultés qu’ils éprouvent à communiquer, à rédiger, à résoudre des problèmes » p 21
 Le deuxième  extraits  sous entend l’objectif  de l’école de demain  dans le quel on lit   «  tous les experts en éducation conviennent aujourd’hui que les performances d’un SE se mesurent de plus en plus par le rapport entre le nombre de ceux qui accèdent à l’école et le nombre de ceux qui en sortent avec succès avec des acquis de qualité »
A partir de ces deux extraits nous nous posons les questions suivantes :
La sélectivité qui caractérisait le système éducatif  d’avant n’a pas garanti pas une formation de qualité aux élèves, est ce que le laxisme et le passage quasi automatique  l’ont assurée ?
Est que la réforme de 2002, qui était l’expression de l’école de demain,  nous a permis à  ceux qui « sortent  de l’école avec succès ont  des acquis de qualité » ?
La réponse aux deux questions est pour la majorité des tunisiens par la négative n’aura de l’importance que si l’on se met sérieusement à réfléchir au pourquoi.

Hédi Bouhouch et Mongi Akrout, Inspecteurs généraux de l’éducation, retraités.
Tunis, Mars  2015.

Etudes et articles sur  le même thème

Thierry Troncin, le redoublement : Radiographie d’une décision à la recherche de sa légitimité , thèse de doctorat en sciences de l’éducation - juillet 2005

Unesdoc Le Redoublement scolaire dans l'enseignement  -

unesdoc.unesco.org/images/0014/001493/149393fo.pd

Geneviève Therriault, Barbara Bader et Claire Lapointe /  Redoublement et réussite scolaire : une analyse du rapport au Savoir » - Revue des sciences de l'éducation, vol. 37, n° 1, 2011, p. 155-180.
URI: http://id.erudit.org/iderudit/1007670ar DOI: 10.7202/1007670ar Note
مازن مجوز، الرسوب المدرسي».. ظاهرة مجتمعية لها ظروفها وتداعياتها في لبنان تحديث:: 14 جمادى الأولى 1435 هـ - 16 مارس 2014 مـ
http://aawsat.com/home/article/57681








[1] Le Rapport national sur l'éducation pour l'année 2014 http://www.reference.education.gov.tn/2015-02-05/rap2_2014.pdf
[2] Karine Daeppen ,  le redoublement : un gage de réussite ? Unité de recherche pour le pilotage des systèmes pédagogiques département de la formation et de la jeunesse
[3] Le redoublement dans l’enseignement obligatoire en Europe : Règlementations et statistiques - Réseau Eurydis, Agence exécutive, éducation, audiovisuel, culture. 2011
 Le réseau Eurydice fournit de l'information sur les systèmes éducatifs européens ainsi qu'une analyse de ces systèmes et des politiques menées en la matière
[4] Auduc J.L : Comment diminuer le taux de redoublement, (article publié sur le site du Café pédagogique 10 Avril 2012 ).
[6] Perrenoud, opt cité
[8] le taux de redoublement dans les pays européens  où le redoublement est pratiqué varie entre 17 .8 %  en France et 2% en Grèce.
[9] Bousnina, M. (1991). Développement scolaire et disparités régionales en Tunisie. Tunis: Publication de l'Université de Tunis I.

[10] Bousnina,  opt cité

[11] Source : rapport sur le mouvement éducatif en Tunisie 1976-78, 39° session de la conférence internationale de l’éducation, Genève , Juillet 1979.
[12] Arrêté du ministre de l’éducation et des sciences du 26 mai 1992 , relatif à la fixation du système d’évaluation et de passage dans ‘enseignement de base , jort n°35 - du 2 et 5 juin 1992
[13] Ministère de l’éducation - La nouvelle réforme du système éducatif tunisien : programme pour la mise en œuvre du projet «  école de demain 2002-2007- octobre 2002
[14] La circulaire 40-5-2004 du 4 juin 2004 relative aux procédures de passage des élèves du  premier cycle de l’enseignement de base.
[15] Le premier cycle de l’enseignement de base est divisé en 3 cycles : 1ère et 2ème -  3ème et 4ème - 5ème et 6ème, chaque cycle constitue une entité pédagogique, le passage se devrait  se faire automatiquement  à l’intérieur du cycle
[16] La circulaire 44-5- 2008 du 27 mai 2008 relative  aux modalités de passage des élèves de l’école primaire et le passage de la sixième à a 7ème année de l’enseignement de base.
[17] la commission nationale de promotion de la qualité dans l'enseignement de base était présidée  par un député et comprenait des représentants de la chambre des députés,et de la chambre  des conseillers , des représentants des différents corps de  la famille éducative  et des syndicats des instituteurs et des professeurs (le syndicat de l’enseignement secondaire a boycotté les travaux de la commission 
[18] Clôture des travaux de la commission nationale de promotion de la qualité dans l'enseignement de base
http://www.echos.education.gov.tn/2010-04-19/cloture_commision_fr.pdf
[19] Une classe à niveaux multiples regroupe des élèves provenant de deux niveaux ou plus dans une même salle avec le même enseignant. Certains auteurs utilisent des termes équivalents comme : classe double, classe triple, classe combinée, jumelée, à niveaux multiples, à degrés multiples, classe multiprogrammes, classes par cycle, la multi classe.
http://www.guideduparentsolidaire.ca/Media/Content/files/Ecoles%20publiques%20francaises/EPF_Ch13R.pdf
[20] Cet aspect n’est pas traité par le rapport, nous avons jugé utile de le traiter pour compléter  le tableau
[21]  Ministère de l’éducation - La nouvelle réforme du système éducatif tunisien : programme pour la mise en œuvre du projet «  école de demain 2002-2007- octobre 2002

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