Questions d’actualité :
Avant propos
Nous avons exprimé notre satisfaction, quand on a appris le retour au principe des
concours sur épreuves pour le
recrutement des enseignants des collèges et lycées, dans la papier que nous avons publié dans notre blog pédagogique sous la rubrique «Questions d’actualité
" , le 2 Février 2014 ;et nous avons dit, à ce moment là, que nous
attendions les arrêtés d’application pour
avoir une idée plus précise du
concours dans sa nouvelle version .
Le
21 Mars 2014[1], les textes ont été
publiés dans le numéro 23 du Journal
officiel ; il s’agit :
- Des arrêtés fixant les règlements, les programmes et les modalités d’ouverture des concours externes sur épreuve pour le recrutement des professeurs.
- Des arrêtés d'ouverture du dit concours, qui fixent le nombre de postes à concourir par matière , et les dates d’ouverture et de clôture des inscriptions, et la date du concours ( 4 mai et les jours suivants).
A cette occasion, nous affirmons notre soutien
pour cette saine démarche qui met fin
aux recrutements qui se faisaient, depuis deux années, sur les critères de
l’âge et de l’ancienneté des diplômes, en espérant une révision de fond de la
question de la formation et du recrutement des enseignants de tous les degrés.
La nouvelle version 2014
Le législateur a choisi une nouvelle appellation,
et a, délibérément, évité l'ancienne appellation[2], pour ce qu’elle représente
de négatif dans l'imaginaire social.
Comparaison entre le concours du CAPES
et le concours 2014(CEERPE)
Dès la parution des textes cités ci-dessus,
plusieurs voix n’ont cessé de dire que
le nouveau concours n’est qu’un CAPES
sans l’appellation, nous avons voulu en savoir plus, en décortiquant cette nouvelle version et en analysant les déclarations des
responsables du ministère ; pour voir dans quelle mesure représente - t- elle vraiment une rupture avec le concours d’aptitude au professorat de
l’enseignement secondaire (plus connu sous
le nom de CAPES) ? Voir mémoire de l'éducation N°4 Pour répondre à cette question nous avons établi le tableau comparatif suivant pour préciser l’image et simplifier la comparaison.
Comparaison entre Capes 2007[3]
et le nouveau concours 2014
Eléments
de comparaison
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Concours de recrutement 2014
|
Concours du Capes 2007[1]
|
appellation
|
Concours externe sur épreuves pour le
recrutement des professeurs de l’enseignement secondaire
|
Concours d’aptitude au professorat de
l’enseignement secondaire(Capes)
|
Diplômes exigés
|
Maitrise ou diplôme équivalent et Le diplôme national de la licence ou diplôme
équivalent
|
Maitrise ou diplôme équivalent et
depuis 2009 Le diplôme national de la licence ou diplôme équivalent
|
Commissions et jury
|
1/ Un jury national nommé par
le chef du gouvernement dont la mission est :
- proposer au ministre les listes des candidats
admis à concourir
- d’établir, après délibération, les
listes des admissibles.
- d’établir le classement définitif
des candidats par discipline ; et propose au ministre les listes des
candidats pouvant être admis définitivement, classés par ordre de mérite.
lequel arrête la liste définitive des admis.
2 / une sous commission pédagogique par matière, est nommé par le ministre, composé
d’universitaires et d’inspecteurs et
éventuellement de professeurs de l’enseignement secondaires dont la mission
est de :
-superviser l’élaboration des épreuves
et la correction de l’ épreuves de la 2° étape, son président est chargé de
vérifier les notes attribuées dans les 2 épreuves de la 2° étapes et la
concordance des numéros secrets avec les noms, avant de délibérer.
3 / des commissions régionales pour le dépouillement des dossiers de
candidature
4/une commission ad hoc pour traiter les cas de fraudes et
d’indiscipline
|
1/
un jury scientifique et pédagogique
par matière, est nommé par le ministre, composé d’universitaires
et d’inspecteurs et éventuellement de
professeurs de l’enseignement secondaires dont la mission est de :
-Préparer les sujets, et de désigner
les commissions technique pour la correction de la 2° épreuve écrite et de faire
passer l’épreuve orale.
- d’établir la liste des candidats
admissibles dans la 1° et la 2°épreuve
après vérification des notes et de la correspondance des noms et des numéros.
-d’établir le classement définitif des
candidats et propose au ministre la
liste des candidats pouvant être admis
définitivement, classés par ordre de mérite ; lequel arrête la liste
définitive des admis.
2 /une commission ad hoc pour traiter les cas de fraudes et d’indiscipline
|
Programme du concours
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Les programmes scolaires en vigueur
|
Fixé par arrêté du ministre et portant
sur un ensemble de thème en rapport avec la discipline
|
Etapes
du concours
|
1 : Epreuve d’admissibilité
Comporte une seule
épreuve écrite sous la forme d’un QCM (40 questions au moins)
les feuilles de réponses sont traitées par ordinateur( coef 1) ; l’admissibilité
dépende du classement ( il faudrait être parmi les premiers classés dans la limite d’une fois et demi des
postes ouverts.
2 :
Epreuves d’admission final
Elles comportent 2 épreuves :
a/ une épreuve écrite dont la
nature varie selon la spécialité (coef 2)
Les copies sont rendues anonymes avant
d’être corrigées, la double correction est appliquée, la note finale sera la
moyenne des deux notes sauf si l’écart
entre les deux est supérieur à 4 points, une 3° correction sera faite par un
nouveau correcteur, la note finale sera la moyenne de la 3° et de la
meilleure des deux premières.
b/ Une épreuve orale ou pratique ou
un entretien ; elle peut prendre plusieurs formes, tous les
candidats admissibles sont autorisés à
la passer (coef 1)
|
1 : Epreuves d’admissibilité
Constituées de 2 épreuves :
a/Une épreuve écrite sous la
forme d’un QCM[2](
50 questions au moins) les feuilles de réponses sont traitées par ordinateur(
coef 1) [3] ;
pour être admissible le candidat doit
avoir 80% de réponses correctes
b/Une 2° épreuve écrite (dont la
nature varie selon les disciplines) ( coef 2)
Les copies sont rendues anonymes avant
d’être corrigées, la double correction est appliquée, la note finale sera la
moyenne des deux notes.
Les candidats ayant obtenus au moins
10 sur vingt seront déclarés
admissibles dans la limite du double des postes ouverts au maximum.
2 :
Epreuve d’admission finale
Elle est constituée par une épreuve pratique
et orale sous la forme de la présentation d’une leçon tirée au sort (120
mn temps de préparation; et 45 mn pour la présentation et la discussion
devant un jury de deux membres. ( coef 2)
|
A l’issue des épreuves d’admission le
jury établit le classement des candidats, par matière, selon le total des
notes obtenues dans toutes les épreuves.
Puis il propose au ministre la les listes
des candidats pouvant être admis par ordre de mérite, en cas d’égalité entre
deux ou plusieurs candidats la priorité est au plus âgé , puis le plus ancien diplôme.
Le ministre arrête la liste des
admis qui sera proclamée par la voie
du portail edunet et affichée dans les délégations régionales
|
A
l’issue des épreuves d’admission, les différents jurys établissent le
classement des candidats selon le total des notes obtenues dans toutes les épreuves[4] .
Puis ils proposent au ministre la les listes
des candidats pouvant être admis par ordre de mérite, en cas d’égalité entre deux ou plusieurs
candidats la priorité est au plus âgé
Le ministre arrête la liste des admis qui
sera proclamée par la voie du portail edunet et affichée dans les directions
régionales.
|
Observations et remarques
1. Grosso modo, il n'ya pas de différences radicales entre les deux concours ; mais,
par rapport au CAPES, l’arrêté d’organisation
du concours externe sur épreuves pour le recrutement des professeurs apporte quelques
nouveautés comme par exemple :
§ la mise en
place d'un jury national pour le concours dans différentes
matières nommé par le chef du gouvernement, qui sera présidée par un juge,
selon la déclaration du ministre de l'Éducation[8] rapporté par le site
Tunisie scope ; les tâches de ce
jury se distinguent de celles des sous
commissions pédagogiques désignées par
le Ministre,
§ la
création de commissions régionales
pour faire l’étude préliminaires des dossiers des candidats ; notons que l’arrêté
ne précise pas quelle est la partie
qui sera chargée de l'étude finale des dossiers
: Est-ce que cette tâche essentielle serait
confiée à l'administration ou jury national ou à une autre partie ?
§ L’intégration
dans le texte de l’opération de
vérification de la concordance des notes avec les numéros secrets et les numéro d’inscriptions réels des
candidats ; cette opération très
importantes était effectuée par les jury du capes , au cours des
délibérations, sans qu’elle soit spécifiée dans l’arrêté d’organisation.
§ La
réduction du coefficient de l’épreuve orale dont le coefficient représente
désormais un sur 4 alors qu’il avait un
coefficient de 2 sur 5 au Capes.
§ Annulation de
la période de préparation pédagogique, qui avait été introduite dans l’arrêté de 2007 dont
l’article 18 précise que »
« les candidats admissibles sont appelés à suivre, une formation pédagogique avant l’épreuve
d’admission définitive et que l’absence qui
dépasse le tiers des séances de formation, entraine l’exclusion du candidat du concours ; dans le nouveau concours
les candidats admissibles passent directement les deux épreuves de l’admission
définitive.
2- Mais certaines questions restent vagues et d’autres
posent problème :
§ Les
épreuves du concours mettent l’accent sur
les savoirs
Les trois épreuves du concours portent sur " les connaissances fondamentales en relation
avec les programmes officiels d’enseignement
de la discipline du candidat, le terme "de
compétences " étant ajoutée pour la
deuxième et la troisième épreuve.
Cette formulation ne contribue pas à
préciser les objectifs et la fonction de
chaque épreuve ; le Ministre de l'Éducation , invité par Radio Mosaïque voir la vidéo, le 22 Février 2014[9], a essayé de pallier cela
en donnant quelques éclaircissements à ce
sujet quand il a dit que l'épreuve écrite évalue en plus des connaissances ,les
«compétences méthodologiques et linguistiques»,alors que la dernière épreuve évalue les capacités " de communication ,de
persuasion et d'écoute.
En mettant l’accent sur les
connaissances on risque d’en faire un simple concours de connaissances,
or enseigner, nécessite plus que ça , il demande un minimum de savoir faire
pédagogique que le concours se doit de
valoriser ; d’ailleurs la réduction du coefficient de l’épreuve orale va,
sans le vouloir peut être , dans le même sens .
Dernière épreuve d’admission : une épreuve très
ouverte.
L’arrêté d'organisation du concours laisse le champ libre devant plusieurs possibilités en disant que la dernière épreuve
peut être " une épreuve orale ou
pratique ou un entretien, " or il s’agit de formes différentes qui n’ont pas les mêmes objectifs. Qui va décider de la forme de l’épreuve pour chaque discipline ? Est-ce c’est la Sous-commission pédagogique, ou le jury national ou bien le corps des inspecteurs?
L’arrêté d'organisation du concours n'a pas tranché dans cette affaire , même si le
tableau, de l’horaire et des coefficients des épreuves , semble pencher vers un oral puisqu’il est
question de «préparation et présentation
d’un exposé », bien que la formule
d’un test pratique convient mieux à certaines disciplines , et que la formule de l’entretien est plus à même de connaître les points de vue
des candidats et leurs positions , le mieux serait de combiner les différentes
formules selon les spécifiés des disciplines
D'autre part, nous notons que l’arrêté n’a pas précisé les parties qui auront la
charge de la troisième épreuve, qui
choisira ses membres ? Est ce la sous-commission
pédagogique, ou est l’administration ?
Quels sont les critères pour le choix de
ces membres ? Quel rôle pour les universitaires dans la troisième épreuve.
§ La question du
remplacement des défaillants
L'expérience a montré que le ministère enregistre, à chaque concours et à chaque session, un certain nombre de défaillants
parmi les admis définitivement pour diverses
raisons ; la question de leurs
remplacements va se poser en l'absence
de listes complémentaires ? Est-ce que le ministère va recourir aux services de
remplaçants vacataires ou temporaires ou choisira- t- il de ne pas remplacer les défaillants et de recourir aux mécanismes des heures supplémentaires ?
Voila quelques questions et interrogations qui méritent d’être posées.
3- Quelques propositions
Dans un souci de conciliation entre la
société et les concours d’une façon générale et
dans le cadre de rassurer les candidats et l'opinion publique, le ministre de
l'Éducation a énuméré plusieurs mesures,
certaines sont des pratiques anciennes
et d’autres sont nouvelles :
§ Les anciennes procédures, tels que la correction automatisée par
ordinateur de la première épreuve des questions à choix multiples, l’anonymat
des copies et l’utilisation des numéros secrets avant de les soumettre aux
correcteurs , et l'adoption de la double correction , et l’anonymat au cours de
la passation de l’oral ( les candidats se
présentent devant le jury avec un numéro
de code ). il parait que ces mesures n’étaient pas assez suffisantes, à elles seules ,pour
atteindre les objectifs souhaités.
§ De nouvelles procédures sont prises dans le même souci ;
telles que l’institution du jury national,
et l’invitation lancée par le Ministre
aux organisations sociales, aux syndicats
et aux représentants de la société
civile pour contrôler le déroulement du
concours en qualité d’observateur, et l’affichage des notes et des scores avec le
droit de recours accordé aux candidats .
Dans ce cadre de la consolidation de cette approche, on pourrait penser à :
-
permettre aux candidats d’avoir une photo copie de leur copie s’il en formule
la demande, une telle procédure existe
en France pour l'examen du baccalauréat.
-
La possibilité de réviser une décision même après la proclamation définitive des résultats
, pour
les cas où une erreur matérielle
est confirmée , L'ordinateur et le scanner ne sont pas infaillibles , et le compostage des copies , la saisie des notes
sont réalisés par l'homme , et le risque
Zéro n’existe pas .
-
Enfin, il faudrait prévoir l’annulation des
résultats, après proclamation et la
publication des résultats définitifs, dans les cas où l’administration découvre
un ou des cas de fraudes, dont les auteurs ont été déclarés admis.
4- Satisfaction :oui mais !
Malgré les avantages du concours version 2014 et notre
total appui, il doit rester à notre avis,
une solution temporaire, pour les raisons suivantes :
-
Parce qu'il nourrit de faux espoirs : Si le nombre de
postes ouverts est de 1115 , et si le nombre de candidats attendu est autour de
100 000 , les chances de réussite ne dépasseront guère 0.11% .donc ce concours comme les
précédents va générer plus de mécontents que d’heureux.
- Le concours ne
représente pas une véritable solution à la question du recrutement des
enseignants et de leur formation scientifique et professionnelle. Tous les pays
du monde qui ont des systèmes éducatifs performants
choisissent leurs futurs enseignants parmi l'élite universitaire, et les
soumettent par la suite à une formation académiques et pédagogiques dans des institutions dédiées à cet effet.
On se demande pourquoi le Ministère de
l'Education éducation n’ a pas encore pris la décision de remettre sur pieds
les Instituts de formation aux métiers de l’enseignement et
de la formation[10]
dont les portes sont restées closes depuis déjà 3 années , un véritable gâchis, afin
de former les futurs enseignants pour
être affectés selon un planning qui tiendrait compte des besoins du ministère à court et moyen
terme.
Parce que le principe de
professionnalisme dans l’enseignement, dans lequel s’est engagé le ministère de
l'Éducation depuis 2000 exige que toutes les voies de recrutement anarchiques soient fermées ; Est-ce que le ministère
a l'intention de fermer définitivement les portes des remplacements et des vacataires ?
Il semble qu'il va continuer sur la même voie, le ministre de l'Éducation a évoqué
la question au cours d’une interview, dans le cadre de sa réponse, à la
question qui lui a été posée au sujet des postes ouverts au concours ;
s’ils couvraient tous les besoins du ministère pour l'année scolaire 2014-2015 .
Le ministère devrait fermer la porte des
remplaçant qui génère tôt ou tard des demandes d' intégration directe dans la fonction ; C'est en prenant de telles décisions audacieuses qu’on pourrait contribuer à soulager l’école ,
d’une partie des maux suite au recrutement et puis de l’intégration de milliers de MACA[11] parallèlement au Capes .
La multiplicité des voies de recrutement
est une source de parasite et de discrédit pour les concours et elle ouvre la porte au favoritisme et au clientélisme et autres
pratiques malsaines. Fermons alors une fois pour toute cette porte; malgré les objections
de certains ; on pourrait toujours trouver des solutions pour
assurer les remplacements temporaires des défaillants. Il suffit d’avoir la volonté
de le faire.
Hédi bouhouch & Mongi Akrout
Tunis avril 2014
[1] Arrêté
du Ministre de l’éducation et du ministre de l’enseignement supérieur ,
de la recherche scientifique et de la communication daté du 21 mars 2014 fixant
les modalités d’organisation du concours externe sur épreuves pour le
recrutement des professeurs de l’enseignement secondaire , des professeurs de
l’enseignement artistique, des
professeurs de l’enseignement technique . et l’arrêté du Ministre de l’éducation du 21 mars 2014
fixant les règlements, les programmes et les modalités d’organisation du concours externe
sur épreuves pour le recrutement des professeurs du corps interdépartemental
d’informatique et de langue anglaise.
[2] - Nous avons constaté que tous les responsables du ministère
(le ministre, son chef de cabinet et le directeur général des examens), au
cours de leur passage sur les antennes des différentes radios, dans les
plateaux de télévision, n’ont cessé d’affirmer que ce nouveau concours n’a
aucun rapport avec l’ancien CAPES.
[3]- Nous avons choisi la version 2007 car
elle fut la dernière version, modifiée
et complétée partiellement en 2009,il est bon de faire remarquer que
cette version n’a de commun avec la 1° version de 1999 que le nom, elle est aussi très différente de
la version 2OO2.
[4] - Arrêté du ministre de l’ éducation et de la formation et du ministre de l’enseignement supérieur du
13 novembre 2007 relatif à l’organisation des concours d’aptitude au
professorat de l’enseignement secondaire, ses
programmes ,les disciplines et les modalités d’ouverture de ces concours.
[5]- Le QCM fut introduit dans le concours
du CAPES en 2007 en remplacement de la première épreuve écrite
d’admissibilité en application du décret 2007-428 fixant le cadre général des concours
externes sur épreuves pour le recrutement et des concours d’entrée aux cycles
de formation organisé par l’administration qui l’a institué pour tous les
concours .
[6]-
Ce coefficient est fixé en application des consignes prévues
par le décret 2007-428 fixant le cadre
général des concours externes sur épreuves pour le recrutement et des concours
d’entrée aux cycles de formation organisé par l’administration qui a fixé la
part du QCM dans le total des coefficient à 20% ( art 4) .
[7] Au
cours de l’intervention du Ministre de l’éducation déjà cité, il a affirmé que
pour le capes ; le score final du candidat ne tenait pas compte de la note obtenue à
l’épreuve du QCM . or ce n’était pas le cas
[8]
« Le ministre Jarray a déclaré
à propos du concours, qu’il a été décidé de faire le concours, conformément aux décisions du
gouvernement , ce concours se fera en 3 étapes : des questions seront posées aux candidats ,
elles seront évaluées par l’ordinateur ,
ensuite il y aura une épreuve écrite pour évaluer les compétences linguistiques
avant de passer l’épreuve orale pour évaluer les capacités de communication, e
Ministre a insisté sur l’adoption du principe de l’anonymat au cours des deux
dernières étapes du concours pour garantir la transparence , il a aussi indiqué
le concours sera supervisée par une commission ( jury) présidée par un
juge.
http://www.tuniscope.com/index.php/article/39972/arabe/actu/mineduc-065705#.Uzxu56h5OSo
[10] Décret 2007 – 216 du 14
aout 2007 fixant l’organisation des instituts de formation aux métiers de
l’éducation et de la formation .
[11] Maître auxiliaire catégorie A ( MACA) est un cadre qui fut créé par le décret 1964-92 daté du 16 mars 1964 Maitre auxiliaire catégorie A relatif au statut
des professeurs auxiliaires et des surveillants
dépendant du secrétariat de l’éducation nationale , et
modifié par le décret 1999- 1637 du 26
juillet 1999 ( date de la ise en place du CAPES) ,ce décret permet le
recrutement des professeurs auxiliaires pour faire des remplacements ou
pour assurer un service partiel ou
complet.
Je suis d'accord avec l'analyse de si Hedi et si. Onglier excepté sur un point:
RépondreSupprimerRemettre en selle les instituts de formation aux métiers de l'enseignement et de la formation!
Ces instituts ont un défaut de naissance que je réprouve totalement. Ils laissent la charge institutionnelle de formation des enseignants aux cadres du ministère de l'éducation. C'est à dire, en interne.
Je pense que la formation des enseignants
Je pense que la formation initiale et continue des enseignants et des cadres pédagogiques de l'éducation et de la formation DOiÊTRE de la responsabilité de l'université, comme dans tous les pays modernes, mais elle doit également se faire en étroite collaboration avec l'éducation nationale
SupprimerLes deux propositions ne sont pas bonnes.Je souhaite, grâce a la concertation,aboutir a une proposition mixte: enseignants universitaires et inspecteurs généraux titulaires de doctorats; formation académique et pédagogique alternée;beaucoup de didactique appliquée; insistance sur l identité professionnelle ...
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