dimanche 17 mai 2015

Brève histoire de la formation continue des enseignants en Tunisie : deuxième partie



Nous poursuivons cette semaine  l'histoire de la formation continue dans le système éducatif tubisien,  ( voir la première partie ) nous consacrons cette deuxième partie  aux périodes de la deuxième( 1991)  et la troisième réforme ( 2002)


 La réforme de 1991 et la nouvelle dimension de la FC.
Avec la réforme de 1991 la FC avait gagné en  maturité sur le  plan  de la structure et de la conception, et elle a consolidé  sa place dans le système éducatif ; cette évolution s’est traduite par :
1.    Une consolidation des  structures centrales et régionales ; c’est ainsi que :
-      Qu’on lui a dédié  une Direction générale (c’était la direction générale de la formation continue[1]) , alors qu’elle était du ressort d’une sous direction au sein de la DGPFC.
-      Qu’on décida de créer  des centres régionaux de l’éducation et de la formation continue(CREFOC) dans la plupart des directions régionales, les  trois centres de documentation pédagogique (CRDP) de Sousse, Béja et de Sfax qui étaient les antennes régionales du centre national des sciences de l’éducation deviennent ainsi   des  Crefoc[2].
2.    Une évolution au niveau de l’organisation ; la FC a connu avec la nouvelle direction générale une nette amélioration qualitative  au  niveau  de la programmation, de la détermination des besoins, elle a aussi connu une intensification et une multiplication des programmes de formation.
a.     Au niveau de la programmation et la détermination des besoins, la DGFC  s’appuyait  sur trois sources principales qui sont :
-         Les rapports des inspecteurs qui analysent l’action d’enseigner à tous les niveaux et dans toutes les disciplines et pointent les insuffisances.
-         Le statut académique (diplôme, spécialiste ou non, faculté d’origine …) et professionnel  des enseignants ( MACA, titulaire, stagiaire…)
-  Les innovations décidées au niveau des programmes ou des manuels et des  approches pédagogiques.
A partir de toutes ses données, la DGFC arrête un programme national qui fixe les thèmes et les questions et la population ciblée, ce programme essaye de répondre aux besoins de l’institution au vu des nouveaux programmes.
 En plus de ce programme national, les conseils consultatifs des CREFOC  doivent mettre sur pied des programmes régionaux  à partir des propositions des inspecteurs de la région, ces programmes régionaux  répondent aux besoins spécifiques de chaque région.
b.      Au niveau des types d’activité de formation, on note une diversification très nette, c’est ainsi qu’en plus des actions classiques comme les journées et les séminaires animés par le corps des inspecteurs et des universitaires au cours de l’année scolaire, un nouvelle forme est apparue dès 1992, il s’agit des « écoles d’été »[3] auxquelles participent les enseignants selon le principe du volontariat (le ministère assurant l’hébergement pour tous les participants ).
c.       Au niveau de la fonction et de la mission, désormais  la FC  est appelée à remplir trois fonctions principales : Informer, former scientifiquement et former professionnellement.
- La fonction d’information  occupe une place importante, elle permet de présenter aux enseignants tous les nouveaux choix du système éducatif et les nouveaux programmes surtout que cette période était marquée par une refonte des programmes scolaires par les commissions sectorielles [4] et que le succès de la réforme dépend en grande partie de l’adhésion et l’enthousiasme du corps enseignant pour les choix et les nouvelles orientations de la réforme.
-    La fonction de la formation savante  visait à entretenir et à actualiser les savoirs savants de l’enseignant par la programmation des nouveaux thèmes ou questions introduites dans les programmes scolaires tel le thème des droits de l’homme à cette époque…  
-  La fonction de la formation professionnelle vise à développer les compétences et les savoirs faire des enseignants qui leur permettraient de rénover leurs méthodes d’apprentissage, c’est dans ce cadre que l’initiation aux nouvelles technologies, qui a commencé en réalité  plutôt (1984)  avec  «  le centre Bourguiba d’informatique à Tunis »[5] qui deviendra  plus tard l’institut national de bureautique et de micro informatique[6]  dont la mission était de « développer l’informatique dans les milieux scolaires et professionnels »[7] depuis  l’institut a concentré ses efforts sur la formation des professeurs de l’enseignement secondaire , depuis cette mission n’a cessé de se développer , en 2002[8] la création de l’école virtuelle a consolidé l’institut puisque la mission de cette nouvelle institution était «  de développer l’usage et l’exploitation des technologie de l’information et de communication ( TIC) afin d’améliorer le rendement de l’école »
Ainsi la FC est devenue le moyen, pour les enseignants, d’acquérir de nouvelles compétences en rapport avec le réseau du WEB et des nouvelles technologies appliquées à l’enseignement qui vont au-delà de leurs spécialités d’origine.
En résumé la réforme de 1991 a donné un grand élan à la FC:
-  En faisant d’elle une composante principale du système éducatif ;
-  En mettant en place des structures au niveau central et régional ce qui permettrait (du moins théoriquement) une meilleure programmation et un suivi de près et enfin une évaluation objective.
-    En élargissant les programmes de formation pour couvrir aussi bien les savoirs fondamentaux que les savoirs faire pédagogiques, et pour intégrer de nouveaux thèmes en rapport avec les nouvelles technologies[9].

Avec la réforme de 2002 la FC a connu une nouvelle évolution sur le plan législatif et elle a connu une expansion  de ses champs d’intervention.
1.    La loi d’orientation[10] fait de la FC une nécessité tout au long de la vie professionnelle.
La loi d’orientation a réservé à la FC un article qui définit sa place pour tout le personnel du système éducatif ( enseignants et cadres administratifs et techniques) , l’article stipule   que « le personnel éducatif et administratif poursuit ,tout le long de leur vie active  une formation continue ,  elle est devenue une nécessité   face aux changements des savoirs et sociaux , et l’évolution de la profession …La formation des formateurs et du personnel éducatif et administratif sera organisée selon les exigences de l’évolution des programmes scolaires , des méthodes d’enseignement , l’intérêt des élèves, et les besoins de la promotion professionnelle ».( art 46)
Ainsi la FC est désormais incluse dans la loi, elle a un statut d’un droit et d’un devoir ce ci s’est répercuté positivement sur ;
-         Les statuts des divers corps enseignants    qui furent modifiés pour intégrer la participation aux programmes de formation continue  dans les missions et les tâches de l’enseignant.
-         Les statuts du corps des inspecteurs de 2001 qui ont ajouté la fonction d’encadrement qui intègre tous les types de formation continue.
Ces ajouts s’imposaient car les anciens statuts qui datent de 1973 ne faisaient  pas allusion à la FC ni pour les enseignants ni pour le corps des inspecteurs, ce qui a longtemps entravé le développement de la FC  et le recours au volontariat pour organiser les actions de formation surtout celles qui se tiennent  durant les vacances.
2.    La  FC   et la recherche de la qualité et la décentralisation
Si la  formation continue à conserver avec la 3éme réforme grosso modo  les mêmes orientations  des années quatre vingt dix malgré le retour de la formation continue au sein de la DGPFC[11] , nous ne manquons pas de noter de nouvelles tendances, parmi lesquelles on pourrait citer :
Une plus grande liberté d’initiative  des régions, les conseils consultatifs des CREFOC  sont activés et chargés de préparer les programmes de formation à partir des indicateurs de la région (les résultats du baccalauréat, rapport des inspecteurs) l’administration centrale se réserve les questions qui touchent toutes les régions et qui  traduisent les attentes de l’institution ,  elle a pris l’habitude de publier chaque année une circulaire imposante  qui précise toute les actions de formation de l’année par catégorie de population cible.[12] (http://www.administration.education.gov.tn/2012-11-13/102062012.pdf)
- Priorité à la qualité : la DGFC a longtemps avantagé la politique du  quantitatif ( le nombre de journées de formation, le nombre de bénéficiaires…)  et a sacrifié le qualitatif , au début des années deux mille on note un changement de cap , la DGPFC commençait à accorder plus d’importance à la qualité, pour parvenir à cet objectif la DGPFC  s’est mises  à fixer des critères pour le choix du formateur et  à exiger un document écrit sur le contenu de la formation au moment de sa programmation.
En contre partie le ministère a révisé les textes qui régissent les indemnités dues aux formateurs  pour mieux les motiver.
3.    Le renouvellement des thèmes de la FC et des techniques de formation
Les nouvelles orientations de la réforme éducative ont mis en avant de nouveaux thèmes de formation  à même d’aider les enseignants à découvrir les nouveautés dans le domaine éducatif et de  les s’approprier , la liste des thèmes de la FC  a connu un renouvellement qui était la conséquence des nouveaux choix relatifs à la conception des programmes ,des manuels , du système d’évaluation des acquis des élèves , parmi les nouveaux thèmes on peut citer à titre indicatif :
L’approche par compétence[13] qui est adoptée officiellement dans la conception des programmes, des manuels et de l’évaluation des élèves l’école primaire , il était prévu de généraliser l’approche au niveau du deuxième cycle de l’école de base  et au niveau de l’enseignement secondaire, mais il semble qu’il y a eu un ralentissement ou même  temps d’arrêt depuis quelques années .
Les enseignements optionnels qui ont été introduits aux collèges et aux lycées , il s’agit d’une approche qui ne manque pas d’originalité ,ce sont des enseignements à caractère techniques et scientifiques ou littéraires et artistiques qui sont assurés dans une approche intégrative ( mobilisant plusieurs disciplines en même temps et faisant intervenir plusieurs enseignants qui travaillent en groupe) cet enseignement devrait préparer les élèves à  faire le bon choix plus tard quand vient le moment de l’orientation.[14]
Ces innovations expliquent le choix de centrer la FC sur :
-      L’approche par compétences , ses principes et ses fondements théoriques, les techniques de l’élaboration des manuels scolaires selon l’approche, la confection des outils d’évaluation des compétences, l’exploitation de l’évaluation formative pour arrêter le programme de remédiation et d’accompagnement  …
-      Les apprentissages optionnels, conception, objectif et méthodes de travail.
-      Les questions pédagogiques en rapport avec les difficultés d’apprentissage : l’échec scolaire, la pédagogie différenciée ou la pédagogie de la résolution de problèmes ou la pédagogie de projets, ainsi la formation continue commençait à préparer les enseignants à faire face aux nouveaux défis de l’école (assurer la réussite pour tous les élèves, améliorer la qualité des apprentissages, former l’élève à entrepreneuriat  et l’initiative et la construction du savoir…).
4.    La poursuite de la formation dans le domaine des nouvelles technologies.
Les programmes  de formation dans ce domaine n’ont cessé de se développer aussi bien dans le programme national qu’au niveau des programmes régionaux, le secteur étant considéré comme un choix stratégique de l’école de demain, il était nécessaire de former tous les enseignants pour les habituer à l’utilisation et la maîtrise  des nouvelles technologies. Il ne s’agissait plus, à ce niveau de les initier à l’utilisation du PC et de l’internet mais de les former dans le domaine de la conception et de la production de contenus numériques (des séquences d’apprentissages interactifs) et à intégrer les TICE[15], depuis 2007 le ministère a engagé deux grands projets en rapport avec cette orientation : le projet des laboratoire de langues aux collèges pour relever le niveau de l’enseignement des langues et le projet des tableaux interactifs  dans les lycées pilotes  dans l’enseignement des sciences physiques et des SVT et les disciplines techniques ; en exploitant des ressources numériques  déjà élaborées  ou nouvellement conçues par les enseignants ,ces deux projets ont nécessité un programme de formation très lourd  à l’intention des formateurs et puis à l’intention des enseignants dans le domaines des TICE et l’adaptation des programmes scolaires , mais il semble que l’expérience n’a pas eu les résultats souhaités  , d’où une double perte au niveau des équipements et au niveau de l’effort des formateurs ; et si le projet des laboratoires de langues a connu des difficultés certaines à cause du manque de compétences chez les enseignants des langues dans le domaines des TICE  ainsi que dans la production des supports numériques nécessaires, le projet des tableaux interactifs était appelé à connaitre un large déploiement un niveau des lycées grâce à un plan qui a obtenu les sources de financement nécessaire par la voie de la coopération et l’implication d’organismes internationaux spécialisés ; mais il semble que  la réalisation du plan a connu quelques difficultés depuis 2011.

Bilan et perspectives
La FC a accompagné le système éducatif depuis ses premiers pas depuis l’indépendance, elle a accompagné toutes les réformes avec plus ou moins de présence et de poids , elle fut au début un recours urgent pour remédier aux  lacunes au niveau de la formation initiale des instituteurs recrutés à tour de bras au cours des premières années de l’indépendance , puis elle est devenue une composante du système qui cherche à évoluer et à se renouveler, la FC est devenue ensuite une nécessité pour  aider à la modernisation des méthodes d’enseignement ,enfin la FC s’est transformée en un besoin institutionnel, dont dépend la  bonne mise  en application des nouveaux programmes  avec toutes ses innovations , enfin la FC  devient une composante du système éducatif , inscrite dans la loi  et qui accompagne l’enseignant tout au long de sa vie professionnelle.
Mais quel bilan peut-on faire après plus d’un demi-siècle de pratique ? C’est un bilan où on note des réussites et des insuffisances
- sur le plan des institutions et des organismes dédiées à la FC, il nous semble que l’intégration  de la composante de la formation continue au sein des institutions universitaires ( ENS , ISFM) et les centres de recherches( INSE ) n’a pas donné les résultats escomptés ? Pour la simple raison que ces institutions avaient centré leurs efforts sur la formation initiale diplômante et avaient négligé le volet de la FC qui était pourtant inscrit dans leurs prérogatives, le choix de créer une Direction au ministère qui s’occupe de la FC et des centres régionaux (CREFOC) fut une bonne décision et une option qui a donné de bons résultats.  
- sur le plan des programmes et des contenus de la formation ; le choix de les centrer sur des contenus scientifiques en rapport avec les changements des programmes et surtout les questions nouvelles , pour mettre à jour les savoirs des enseignants , ne nous parait point ni être le bon choix et ni la meilleure des solutions , car le ministère se trouvait  obliger de refaire l’opération à chaque nouveau changement de programme  ( partiel ou intégral) , une sorte de cercle vicieux s’était mis en place et pour s’en sortir il est nécessaire d’adopter une approche différente de la FC, qui permettrait de mieux articuler la formation initiale et la FC , cette nouvelle approche ou cette nouvelle conception devrait centrer sur le développement de compétences transversales et de savoir faire  au lieu de centrer sur des savoirs « périssables », les premiers devraient  développer chez l’enseignant des attitudes  et des comportements tel que «  l’apprentissage tout au long de la vie » ou encore « apprendre à apprendre » , « l’apprentissage stratégique » ; « l’apprentissage à distance » …c'est-à-dire  tout ce qui aiderait à faire de l’apprentissage continu une seconde nature chez tout enseignant.
Nul ne peut nier les apports de la formation continue tout au long de ces dernières décennies, mais les analystes  et les rapports d’évaluation  ont pointé du doigt certaines insuffisances, Mohamed Miled ancien directeur de l’INSE écrivait en 2007[16] ce ci  « la FC souffre encore de certaines insuffisances aux niveaux de la conception, de l’organisation et du suivi… » et d’ajouter que «   les formateurs  continuent à adopter des voies traditionnelles inadaptées à un public d’adultes ... », une étude[17] commandée par le ministère  et présentée en 2008 confirme les insuffisances constatées par toutes les parties prenantes  de la FC , parmi lesquelles on pourrait citer à titre d’exemples :
-         La reprise des mêmes questions  et parfois avec les mêmes formateurs et pour le même public  car la DGPFC  el les CREFOC ne possèdent pas une base de données qui permettrait une meilleure gestion de la FC.
-        Les choix approximatifs des formateurs, certains formateurs n’étaient en réalité que de simples « répétiteurs » ne maîtrisant pas parfaitement  le sujet  de la formation. (d’ailleurs certains formateurs utilisent des fiches et des documents qui leurs sont fournis par la DGFC).
-                Enfin  les programmes de formation continuent à  souffrir d’une absence quasi-totale de toute évaluation sérieuse de leur impact sur les pratiques des enseignants, nous avançons cette critique tout en sachant que cette évaluation n’est guère facile à faire.

Hédi Bouhouch & Mongi Akrout , Inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis , septembre 2013

Articles sur le même  thème
Masmoudi ,M . La formation continue : réalités et perspectives, conférence : notre école demain, Ksar Hlal , 22 et 23 mars 1996 , publication de l’Institut national de l’éducation , Tunis 1996 .( en arabe)
Tahar Hafaied – Directeur de l’INBMI , Quelle informatique pour les apprenants du préscolaire au premier cycle supérieur - pp 101 -111,
notre école demain, Ksar Hlal , 22 et 23 mars 1996 , publication de l’Institut national de l’éducation , Tunis 1996 .( en arabe)
Etude stratégique sur le développement du système de formation continue des personnels  d’éducation – Rapport final – juillet 2008, République de Tunisie, Ministère de l’éducation et de la formation -  (PAQSET 2) 
Rapport final, Education pour tous,Bilan  à l‘an 2000. R T /Unesco/Unicef .Groupe national d’évaluation, Coordinateur F.Tarhouni, IGE, Chapitre IV-La formation continue des enseignants.

  Brève histoire de la formation initiale des enseignants en Tunisie: Première partie : la période du protectorat et la première décennie de l’indépendance

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[1] Décret  1929 - 92 du 2 mai 1992 ; relatif à l’organisation du ministère de l’éducation et des sciences. 
[2] Loi n° 107 - 1990  du 26 novembre 1990 relative au changement des centres régionaux de formation pédagogique en crefoc ; jort n° 78 du 30 novembre 1990.
[3] Pas moins de quatre écoles d’été nationale étaient organisées chaque année à Sousse, Bizerte, Nabeul et Monastir, sans compter les écoles d’été régionale
[4] Les commissions sectorielles ont été mises en place à l’époque du ministre Hédi Khlil par l’arrêté du 27 janvier 1987 , jort n°9 du 7 février 1987 , qui stipule que les commissions sectorielles  sont chargées de  «  proposer les plans de formation adéquats dans le cadre de la préparation des enseignants pour les  habiliter à mettre en application convenablement les réformes introduite sur les programmes , les méthodes et les moyens pédagogiques  
[5]  Le centre Bourguiba d’informatique de Tunis fut créé par la loi des finances de l’année 1985 ( art 71)
[6] Tahar Hafaied – Directeur de l’INBMI , Quelle informatique pour les apprenants du préscolaire au premier cycle supérieur ? pp 101 -111
-           وقائع ندوة مدرستنا غدا – قصر هلال 22 -23 مارس 1996 ، منشورات المعهد القومي للتربية – تونس 1996
[7] Décret 498 - 1990 du 10 mars 1990, jort n° 10 du 1 mai 1990 .
[8] Décret 119- 2002 du 26 juillet  2002, jort n° 10 du 1 février 2002
[9] محمود المصمودي  المدير العام للتكوين المستمر ، التكوين المستمر :الواقع و الآفاق - ص ص 39 -54  ،وقائع ندوة مدرستنا غدا – قصر هلال 22 -23 مارس 1996 ، منشورات المعهد القومي للتربية – تونس 1996
[10] La loi 80-2002 du 23 juillet 2002
[11] Décret 98 du 14 septembre 1998 relatif à l’organisation du ministère de l’éducation.
[12]  On peut consulter la circulaire de l’année 2012 -2013 à l’adresse suivante http://www.administration.education.gov.tn/2012-11-13/102062012.pdf

[13]  « le programme  compétence de base a vu le jour en 1994-95 à la suite de deux séminaires nationaux au cours desquels les principaux responsables du Ministère et un certain nombre d’inspecteurs du primaire de du secondaire ont mis au point une stratégie pour l’implantation progressive de l’évaluation formative dans le premier cycle de l’enseignement de base » Sallami,A. Le programme  compétence de base : Une nouvelle approche de l’apprentissage et de l’évaluation ; in  Actes des journées de l’école de demain , Tunis 4,5 mai 1999
[14] Pp 72 - 74  الخطّة التنفيذيّة  http://www.reference.education.gov.tn/2009-07-04/ecodemfr.pdf
[15] TICE  technologie de l’information et de la communication éducative, NTIC  Nouvelles technologie de l’information et de la communication,

[16] Miled,M.un aperçu sur la  formation des enseignants en Tunisie in Karsenti. T et al  (2007). la formation des enseignants dans la francophonie - diversités,défis et stratégies d'action. Montréal: agence universitaire de la francophonie.
[17] République de Tunisie, Ministère de l’éducation et de la formation -  (PAQSET 2)  Etude stratégique sur le développement du système de formation continue des personnels  d’éducation – Rapport final – juillet 2008.

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