« Assurer aux enseignants outre l’indispensable formation
de base , une formation professionnelle consistante visant à leur faire
acquérir un ensemble de compétences et de savoir faire pédagogique , dont
certains sont spécifiques à chaque cycle d’enseignement au niveau aussi bien de
la formation initiale qu’en formation continue »
Programme pour la mise en œuvre du projet
« école de demain » 2002 -2007, page 93
Introduction
Nous avons présenté dans la note de la semaine passée la deuxième période ( 1971-89) qui fut marquée par l’évaluation de la première
décennie de la réforme de 1958 , et à la troisième période (
1990-1998) qui correspond à la deuxième réforme de l’enseignement en Tunisie
Nous terminons avec la note de
cette semaine le cycle que nous avons consacré à la formation initiale des enseignants
en Tunisie , cette note s’intéresse aux
grands projets inscrits dans le projet de l’école de demain et adoptés par la
réforme de 2002 .
Une période riche en projets et en
réformes
Cette
dernière étape a connu à un moment donnée la fusion des départements de
l’éducation et de la formation professionnelle, c’est une période d’ébullition,
riche en projets et de réformes mêmes ci
certains n’ont pas pu être mis en œuvre.
Après
plusieurs années de réflexions[1] et de conférences, le ministère adopté le
« programme pour la mise en œuvre du projet « école de demain »
2002 -2007 avec pour slogan « la nouvelle réforme éducative :
vers la société du savoir ».
On
y relève, concernant le domaine de la formation des enseignants et les
différents acteurs éducatifs, les choix suivants :
-
La nécessité d’appliquer
le principe de la professionnalisation qui consiste à « assurer aux enseignants
outre l’indispensable formation de base , une formation professionnelle
consistante visant à leur faire acquérir un ensemble de compétences et de
savoir faire pédagogique , dont certains sont spécifiques à chaque cycle d’enseignement
au niveau aussi bien de la formation initiale qu’en formation continue »[2]
-
Allonger la période
de la formation initiale des enseignants, entre 3 et 4 ans après le bac pour l’enseignement
primaire et 5 à 6 ans pour l’enseignement secondaire.
-
« Prolonger
d’une troisième année la période de
formation de base des instituteurs au sein des ISFM, en adoptant la formation
par alternance ».
-
« Elargir
les prérogatives des ISFM, en les chargeant de la formation pédagogique et
professionnelle des professeurs nouvellement recrutés avant leur entrée en
service »[3].
-
« Enfin
faire évoluer la formation initiale des enseignants de sorte qu’elle s’étende à
une famille de disciplines voisine en place d’une discipline unique »[4]
Ce
sont là de beaux projets, mais rares sont les décisions citées ci-dessus qui
ont été mises en exécution et même au cas où certaines l’ont été,
elles ont été défigurées ou entravées, victimes de l’instabilité des ministres
qui a marquée cette période[5]
a.
Au niveau de la
formation des enseignants du primaire.
An
début de cette phase , la formation des maîtres continuait à se faire dans les
ISFM malgré les critiques , le ministère de l’éducation[6]
n’a pas réussi ou n’a pas cherché à coordonner avec le département de
l’enseignement supérieur qui avait la tutelle administrative des instituts pour
pallier les insuffisances La séparation
des deux départements ,celui de l’éducation et celui de l’enseignement
supérieur, et la rivalité entre les deux
ministères ont entravé toutes actions pour remédier à toutes ces insuffisances,
cette rivalité a fini par avoir raison
des ISFM, le ministère de l’enseignement supérieur commença à les fermer les uns après les autres ; surtout que
certaines promotions n’ont pas été totalement affectées ( la faute est à la fois à la mauvaise
planification et aussi à la mauvaise gestion puisque le ministère continuait à
recruter des instituteurs en dehors des diplômés
des ISFM , la décision de la fermeture de cette filière tomba en 2007 avec le ministre S.korbi.
Depuis
le ministère de l’éducation a activé de nouveau la filière du recrutement
direct des gens, sans formation initiale spécifique, parmi des catégories de diplômés
très variées[7] (bacheliers, des bac +2 ou +3 et mêmes
des maitrisards) semant ainsi les grains
des problèmes pédagogiques, administratifs et
de statut qu’on connait aujourd’hui.
b)
Au niveau du
secondaire : le capes, un bon projet défiguré.
L'idée du
concours d’aptitude au professorat de l’enseignement secondaire (CAPES)[8]
était une tentative d’instituer une année de formation post maitrise , avant le
recrutement pour l’enseignement ,le concours fut institué par décret en 1998 , un arrêté paru
le 16 janvier 1999 en précisa l’organisation et les modalités du concours , tel
qu’il fut conçu ,à l’origine, le CAPES constituait une véritable révolution au
niveau de la formation des futurs enseignants pour au moins deux raisons :
-
La première est
la mise en place d’une année de formation post maîtrise, assurée par
l’université pour ceux ou celles qui se destinent au métier de l’enseignement,
avant de pouvoir participer au concours de recrutement
-
La deuxième est
l’adoption d’une présélection pour l’admission à suivre l’année de formation
post maitrise, cette sélection est de la responsabilité des institutions
universitaires qui assurent la formation.
Ce
projet devrait réaliser trois objectifs qui sont : l’amélioration du
niveau des nouveaux recrus, l’instauration d’une année de formation spécifique,
et mettre fin au recrutement anarchique qui sévit à l’époque.
Seulement,
au niveau de l’application tout le projet a été défiguré, la formation n’a pas
eu lieu, elle fut tout simplement abandonnée pour plusieurs raisons, dont certaines
étaient d’ordre financier(le coût de la formation) et d’autres sont en rapport
avec les réserves de l’enseignement supérieur vis-à-vis de cette année de
formation.
Le
ministère de l’éducation décida d’ignorer « le texte » et organisa la
première partie du concours (l’épreuve écrite) sans passer par la période de
formation préalable, c’est ainsi que système éducatif rata l’occasion d’avoir
l’opportunité de recruter des enseignants avec une formation académique solide et d’aller vers la professionnalisation
souhaitée.
Le
ministère a quand même maintenu l’étape de préparation pédagogique des futurs
enseignants, il s’agit d’une formation au profil des admissibles, qui est
organisée dans la période qui sépare les épreuves écrites et l’épreuve pratique
pour l’admission finale.
Il
s’agit d’une formation pédagogique pratique
et théorique ( cours, ateliers, observation de classes, pratique de la classe…)
assurée par le corps des inspecteurs et des professeurs encadreurs ;
seulement plusieurs inspecteurs ont émis des réserves quant à l’efficacité et
valeur de cette formation à cause de sa courte durée et aux conditions dans lesquelles elle se
déroule ; et plusieurs d’entre eux estiment qu’en fin de compte le CAPES
n’a pas assuré à l’école tunisienne les meilleurs enseignants mais les moins mauvais[9].
Petit
à petit, et avec le temps et l’afflux de candidats de plus en plus nombreux ,
ils étaient au cours de la première session environ 11000 et 98000 pour la
dernière session en 2010) et au lieu de résoudre la question de la formation
des enseignants le CAPES a créé de nouveaux problèmes dont les origines sont
diverses, comme par exemple :
-
L’incapacité de pourvoir tous les postes ouverts dans
certaines spécialités à cause du manque de candidats qui ont le niveau requis.
-
La persistance des
postes vacants au début de chaque rentrée car les postes ouverts sont parfois
en deçà des besoins réels ( le contraire pourrait exister) ou à cause des
départs d’enseignants titulaires pour la coopération au début de l’année scolaire ; dans ces
cas le ministère a souvent fait des recrutement direct ,sans passer par la voie
du concours, c’est
ainsi qu’une deuxième voie de recrutement a fait son apparition , les nouveaux
recrus ont le statut de maitres auxiliaire catégorie A ( MACA)[10],
il s’agit d’un recrutement direct, temporaire , qui est devenu parfois aussi
important que le recrutement par la voie du concours ce qui n’a pas manqué de
discréditer le concours aux yeux de l’opinion publique .
c.
Echec
d’un autre projet de formation révolutionnaire : les instituts de
formation aux métiers de l’éducation.
En
2007 et suite à la suppression des ISFM, la formation des enseignants a connu
une mesure cruciale qui aurait pu mettre
les jalons de la professionnalisation des enseignants, il s’agit de la création des instituts des métiers de
l’éducation et de la formation (IMEF)[11]
Selon
le texte de leur création les IMEF sont chargés de former les instituteurs, les
professeurs, les directeurs, les inspecteurs ainsi que les formateurs des
centres de formation professionnelle …avec une organisation très inspirée de
celle des institutions universitaires.
Trois
instituts ont été crées à korba, Sousse et Sfax, et il fut décidé de démarrer
par la formation des instituteurs surtout qu’on vient de fermer les ISFM, une
commission dirigée par l’inspection générale de l’éducation fut chargée de
préparer un référentiel professionnel pour les enseignants du primaire, qui
servit pour établir le programme de formation selon les différends champs du savoirs (
académique et pratique[12]).
En imposant le niveau
bac + 3 ( Licences ou diplôme similaire) pour
accéder au cycle de formation des instituteurs, les concepteurs ont essayé de se rapprocher des normes internationales dans
ce domaine , ainsi que les recommandation de l’école de demain ;le premier
arrêté d’organisation du concours (http://www.iort.gov.tn/WD120AWP/WD120Awp.exe/CTX_29152-182-pDtlGlIabi/RechercheTexte/SYNC_286547765
avait fixé les spécialités en les limitant aux spécialités
suivantes : l’arabe, le français, l’anglais, les mathématiques, les
sciences physiques et les SVT, il a été décidé d’exiger
la moyenne minimale de 12 au cours des trois années d’études pour faire acte de candidature. (Cette dernière
condition fut vite abandonnée car la première session a montré qu’il y avait très peu de candidats qui la remplissaient)[13]
La première session du concours a permis de faire un certain nombre de
constations :
-
Le
vieillissement du groupe : L’âge moyen était de 32 ans, on peut en déduire
qu’une grande partie de candidats sont
venus parce qu’ils n’ont pas réussi d’intégrer
dans le marché de l’emploi, donc ils étaient là par défaut et non par affinité
pour le métier ce qui risque d’entamer leur motivation et leur engagement.
-
La forte
proportion de femmes, souvent mariées et en charge d’enfants, ce qui a posé le
problème de leurs hébergements dans les instituts et puis le problème de leur affectation,
sachant que la plupart des postes vacants étaient situés dans des régions
rurales enclavées.
-
La faiblesse du
niveau de la majorité des candidats aussi bien en langue que dans les matières scientifiques,
ce qui entrainé l’élimination de plusieurs candidats.
D’autre
part les trois instituts avaient rencontré plusieurs difficultés pour bien
démarrer la formation comme :
-
Le grand retard
dans la proclamation des résultats du concours ce qui entrainait une réduction
de la session de formation
-
L’impossibilité
d’enrôler des professeurs universitaires pour assurer une part de la formation
et le recours aux enseignants du secondaire.
Deux années après le
démarrage des IMEF, ce beau projet, en dépit de ses défauts de jeunesse, n’a
pas lui aussi résisté (le changement du ministre aidant encore une fois), on
décida d’une manière discrète et sans aucune sorte d’évaluation (d’ailleurs
peut en faire après deux ans d’exercices seulement) d’arrêter le concours,
condamnant depuis les trois instituts au chômage technique.
Depuis on assiste au retour du recrutement direct
sur dossier en s’appuyant sur trois critères : l’âge, l’ancienneté du
diplôme et le nombre de jours de suppléance et la situation sociale et familiale.
Ainsi, le recrutement
des enseignants a pris un caractère social au lieu de la compétence et le
mérite et le projet de formation est tombé encore une fois dans l’oubli (ministre
T.Baccouche[14]).
D’un
autre coté, les responsables politiques n’ont manifesté aucun enthousiasme à l’idée de réformer le Capes et d’intégrer la formation des professeurs
aux IMEF , préférant garder un système qui assure le minimum de peur de
provoquer une réaction dans les universités, car la création d’une filière de
formation ôterait pour des dizaines de milliers
d’étudiants et de diplômés l’espoir de réussir un jour ce concours même si cet
espoir est minime face à l’augmentation vertigineuse des diplômés.
Un
mouvement anti capes est d’ailleurs apparu depuis les années 2000, qui a appelé
à boycotter le concours, ce mouvement s’est amplifié après le 14 janvier 2011 ,
soutenu par le ministre lui même , qui a proposé dans un premier temps de changer l’appellation et d’introduire
d’autres critères telle que l’ancienneté du diplôme au niveau de la dernière
étape du concours ;ces propositions ont été rejeté par le collectif des diplômés
sans emploi, et dans un souci d’apaisement le directeur des examens et des concours a annoncé à la télévision
officielle que la session du capes 2010 en cours sera la dernière session pour
ce concours ;quelques mois plus tard le nouveau ministre de l’éducation
A.Abid[15]annonça
officiellement par voie de communiqué la suppression du Capes , et que le
gouvernement fixera bientôt le nouveau mode de recrutement des enseignants.
Epilogue
En parcourant
l’histoire de la formation initiale des enseignants en Tunisie , deux idées fortes s’imposent à nous :
La
première est la contradiction et l’opposition entre d’un coté ,ce qui est écrit ou dit dans rapports, les études, les recommandations , les
déclarations d’intention et de l’autre
coté les politiques ; les premières
mettent en avant l’importance de la formation initiale alors que les secondes l’ignorent
(quand elle existe ) ou la marginalisent.
La deuxième est l’absence d’une politique
claire , continue et cumulative dans ce domaine ces dernières décennies (
depuis la deuxième réforme de 1991), chaque ministre vient avec sa propre
vision, nous avons souvent constaté que le nouveau locataire de Babbnat ( siège
du ministère) décide d’ignore ou de geler
ou même d’annuler les mesures ou les réformes de son prédécesseur , ces
pratiques n’ont pas permis au système éducatif tunisien de développer des
orientations claires qui se développent et s’enrichissent ou se corrigent et
s’améliorent d’années en années sous la responsabilité et la gestion de
l’administration.
Nous
avons aussi constaté que les ministres, en décidant d’annuler une procédure ou
de fermer une institution de formation donnée,
s’appuient rarement sur des évaluations et des études préalables à toute
décision, on a vu parfois des décisions
qui prennent le contre pieds des
propositions des rapports d’évaluation , si non comment expliquer la fermeture
des écoles normales des instituteurs et son remplacement par des institutions
qui lui sont étrangement semblables ? Et comment expliquer la suppression brusque des ISFM sans concertation préalable avec
leur ministère de tutelle et créer par la suite les IMEF ?
Si
les ministres s’étaient appuyés sur des études
et des évaluations , ils auraient sûrement
évité de détruire l’existant et l’auraient fait évoluer et améliorer les
institutions de formation existantes dont certaines étaient centenaires
et avaient accumulé des années d’expertise , il aurait été plus efficace
de les faire évoluer et les aider à s’adapter pour répondre aux besoins de l’époque
et pour se rapprocher des normes internationales relatives à la formations des
enseignants et leur recrutement.
Le
coût de l’absence d’institutions spécialisées de formations des enseignants et
la mauvaise planification est très élevé , l’école tunisienne souffre de la
grande hétérogénéité de son corps enseignant, un corps enseignant sans une
entité professionnelle laquelle est considérée par plusieurs comme l’une des
conditions nécessaires pour exercer un métier, on ne peut pas comparer le
rendement et l’efficacité d’un diplômé de
l’école normale des professeurs adjoints ou de l’école normale supérieur ou de
l’école normale des instituteurs qui a assimilé et appris le métier avant de
prendre en charge la classe , avec le rendement et l’efficacité d’un
bachelier ou d’un diplômé d’une faculté quel quelle soit .
on est obligé de conclure cette histoire par
un double constat d’échec, le premier
c’est qu’on a dilapidé l’héritage de nos grand pères au lieu de le fructifier, le
deuxième nous n’avons pas réussi à réaliser l’un des slogan de l’école de
demain depuis 1999 appelant à assurer la qualité des enseignants puisque le ministère
n’a pas réussi jusqu’à maintenant à mettre en place un système qui garantirait
la professionnalisation et une bonne formation pour l’enseignant ;et dire
que le document de référence de l’école de demain avait affirmé que la question de la formation de
l’enseignant est une question vitale et que les systèmes les plus performants
dans le monde prennent appui sur les ressources humaines en premier lieu et
qu’aucun autre facteur quel que soit son importance n’aurait d’effet plus
important que l’effet des compétences
l’enseignant sur les performances du système éducatif .
Emettons
le souhait que le prochain gouvernent puisse s’atteler à réaliser cette réforme
de la formation des enseignants et pour nous c’est par là qu’il faudrait commencer,
pour répondre à la question posée par la banderole du dernier forum national
sur les entrées de la réforme éducative ; par où commencer ? Organisé par le ministère de l’éducation le 16
août dernier
Hédi Bouhouch &
Mongi Akrout
Inspecteurs généraux de
l’éducation
Tunis ,Avril 2015
Articles sur le
même thème
Extrait
du discours du Directeur du collège Alaoui au cours de la cérémonie de
distribution des prix
[1] La commission de l’école de
demain fut créée en novembre 1998 en vue
de réfléchir sur la question de l’intégration des nouvelles technologies de
communication dans le domaine de l’éducation, les travaux de la commission ont
démarré en Janvier 1999
[2] Programme
pour la mise en œuvre du projet « école de demain » 2002 -2007, page
93
[3] Opt cité page 101
[4] Opt cité page 101
[5] Entre janvier 99 et janvier 2011 le département de l’éducation a connu 7
ministres différents
[6] Le problème de coordination ne se posait pas lors de la création des
ISFM du temps du ministre Charfi qui
dirigeait les deux départements, il a commencé à se poser depuis la séparation
des deux départements.
[7] L’article 20 du
statut des enseignants exerçant dans les écoles primaires, décret 2430 du 24 -
11 - 2003.
[8] Les décrets 2112 et 2113 du 28 octobre
1998
[9] Mehdi Abdeljaoued citant les résultats
d’une enquête internationale réalisée en 1999 dans 35 pays que seulement 25% des
professeurs de mathématiques tunisiens ont déclaré « qu’ils étaient très
bien préparé à enseigner, 23% l’étaient très peu et 42% assez bien préparés (les
pourcentages pour tous l’échantillon étaient respectivement de 63 ,14 et
23% . op cité note 26
[10]
Maitre
auxiliaire catégorie A est un corps crée par le décret 92 du 16 mars 1964
relatif au statut des professeurs auxiliaires et des surveillant relevant du secrétariat d’état à l’éducation
nationale ,et modifié par le décret 1637 du 26 juillet 1999 ( l’année de
démarrage du capes) , ce texte autorise le recrutement de professeurs
auxiliaires dans les lycées secondaires soit pour effectuer le remplacement
d’un enseignant absent ,soit pour assurer un enseignement complet ou partiel.
[11] Décret 216 du 14 août 2007 portant création des instituts des métiers de
l’éducation et de la formation et fixant leur organisation et les modalités de
leur fonctionnement.
[12] Un document interne préparé par une
commission technique formée
d’inspecteurs spécialistes en formation des instituteurs, l’original de ce
document est conservé à l’inspection générale.
[13] A la première
session en 2007 sur 13334 candidats seuls 535 remplissaient cette condition, à la
session suivante ils n’étaient que 298 sur 10264
[14] Taieb Baccouche a dirigé le ministère
de l’éducation entre 14 janvier 2011 et décembre 2011
[15] Abdelatif Abid , Ministre de la troïka (
1° gouvernement issu des élection d’octobre 2011 )fut à la tête du ministère de
l’éducation entre décembre 2011 et le 13 mars 1011.
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