dimanche 19 avril 2015

Brève histoire de la formation initiale des enseignants en Tunisie depuis le protectorat jusqu’à aujourd’hui : troisième partie : La quatrième période 1999- 2010 : la période de l’avortement des grands projets.



« Assurer aux enseignants outre l’indispensable formation de base , une formation professionnelle consistante visant à leur faire acquérir un ensemble de compétences et de savoir faire pédagogique , dont certains sont spécifiques à chaque cycle d’enseignement au niveau aussi bien de la formation initiale qu’en formation continue »
Programme pour la mise en œuvre du projet « école de demain » 2002 -2007, page 93

Introduction
Nous avons présenté dans la note de la semaine passée  la deuxième période ( 1971-89)  qui fut marquée par l’évaluation de la première décennie de la réforme de 1958 , et à la troisième  période  ( 1990-1998) qui correspond à la deuxième réforme de l’enseignement en Tunisie
Nous terminons avec la  note de cette semaine le cycle que nous avons consacré à la formation initiale des enseignants en Tunisie , cette note s’intéresse  aux grands projets inscrits dans le projet de l’école de demain et adoptés par la réforme de 2002 .


Une période riche en projets  et en réformes

Cette dernière étape a connu à un moment donnée la fusion des départements de l’éducation et de la formation professionnelle, c’est une période d’ébullition, riche en projets  et de réformes mêmes ci certains n’ont pas pu être mis en œuvre. 
Après plusieurs années de réflexions[1] et de conférences, le ministère adopté le «  programme pour la mise en œuvre du projet « école de demain » 2002 -2007 avec pour slogan  «  la nouvelle réforme éducative : vers la société du savoir ».
On y relève, concernant le domaine de la formation des enseignants et les différents acteurs éducatifs, les choix suivants :
-      La nécessité d’appliquer le principe de la professionnalisation qui consiste à « assurer aux enseignants outre l’indispensable formation de base , une formation professionnelle consistante visant à leur faire acquérir un ensemble de compétences et de savoir faire pédagogique , dont certains sont spécifiques à chaque cycle d’enseignement au niveau aussi bien de la formation initiale qu’en formation continue »[2]
-      Allonger la période de la formation initiale des enseignants, entre 3 et 4 ans après le bac pour l’enseignement primaire et 5 à 6 ans pour l’enseignement secondaire.
-      « Prolonger d’une troisième  année la période de formation de base des instituteurs au sein des ISFM, en adoptant la formation par alternance ».
-      « Elargir les prérogatives des ISFM, en les chargeant de la formation pédagogique et professionnelle des professeurs nouvellement recrutés avant leur entrée en service »[3].
-      « Enfin faire évoluer la formation initiale des enseignants de sorte qu’elle s’étende à une famille de disciplines voisine en place d’une discipline unique »[4]
Ce sont là de beaux projets, mais rares sont les décisions citées ci-dessus qui ont été  mises en  exécution et même au cas où certaines l’ont été, elles ont été défigurées ou entravées, victimes de l’instabilité des ministres qui a marquée cette période[5]
a.     Au niveau de la formation des enseignants du primaire.
An début de cette phase , la formation des maîtres continuait à se faire dans les ISFM malgré les critiques , le ministère de l’éducation[6] n’a pas réussi ou n’a pas cherché à coordonner avec le département de l’enseignement supérieur qui avait la tutelle administrative des instituts pour pallier les insuffisances  La séparation des deux départements ,celui de l’éducation et celui de l’enseignement supérieur,  et la rivalité entre les deux ministères ont entravé toutes actions pour remédier à toutes ces insuffisances, cette rivalité a fini par avoir raison  des ISFM, le ministère de l’enseignement supérieur commença à les fermer  les uns après les autres ; surtout que certaines promotions n’ont pas été totalement affectées  ( la faute est à la fois à la mauvaise planification et aussi à la mauvaise gestion puisque le ministère continuait à recruter des instituteurs  en dehors des diplômés des ISFM , la décision de la fermeture de cette filière tomba  en 2007 avec le ministre S.korbi.
Depuis le ministère de l’éducation a activé de nouveau la filière du recrutement direct des gens, sans formation initiale spécifique, parmi des catégories de diplômés très variées[7]  (bacheliers, des bac +2 ou +3 et mêmes des maitrisards) semant ainsi les grains des problèmes pédagogiques, administratifs et  de statut qu’on connait aujourd’hui.
b)   Au niveau du secondaire : le capes, un bon projet défiguré.
L'idée du concours d’aptitude au professorat de l’enseignement secondaire (CAPES)[8] était une tentative d’instituer une année de formation post maitrise , avant le recrutement pour l’enseignement ,le concours  fut institué par décret en 1998 , un arrêté paru le 16 janvier 1999 en précisa l’organisation et les modalités du concours , tel qu’il fut conçu ,à l’origine, le CAPES constituait une véritable révolution au niveau de la formation des futurs enseignants pour au moins deux raisons :
-         La première est la mise en place d’une année de formation post maîtrise, assurée par l’université pour ceux ou celles qui se destinent au métier de l’enseignement, avant de pouvoir participer au concours de recrutement
-         La deuxième est l’adoption d’une présélection pour l’admission à suivre l’année de formation post maitrise, cette sélection est de la responsabilité des institutions universitaires qui assurent la formation.
Ce projet devrait réaliser trois objectifs qui sont : l’amélioration du niveau des nouveaux recrus, l’instauration d’une année de formation spécifique, et mettre fin au recrutement anarchique qui sévit à l’époque.
Seulement, au niveau de l’application tout le projet a été défiguré, la formation n’a pas eu lieu, elle fut tout simplement abandonnée pour plusieurs raisons, dont certaines étaient d’ordre financier(le coût de la formation) et d’autres sont en rapport avec les réserves de l’enseignement supérieur vis-à-vis de cette année de formation.
Le ministère de l’éducation décida d’ignorer « le texte » et organisa la première partie du concours (l’épreuve écrite) sans passer par la période de formation préalable, c’est ainsi que système éducatif rata l’occasion d’avoir l’opportunité de recruter des enseignants avec une formation académique solide  et d’aller vers la professionnalisation souhaitée.
Le ministère a quand même maintenu l’étape de préparation pédagogique des futurs enseignants, il s’agit d’une formation au profil des admissibles, qui est organisée dans la période qui sépare les épreuves écrites et l’épreuve pratique pour l’admission finale.
Il s’agit d’une formation pédagogique  pratique et théorique ( cours, ateliers, observation de classes, pratique de la classe…) assurée par le corps des inspecteurs et des professeurs encadreurs ; seulement plusieurs inspecteurs ont émis des réserves quant à l’efficacité et valeur de cette formation à cause de sa courte durée  et aux conditions dans lesquelles elle se déroule ; et plusieurs d’entre eux estiment qu’en fin de compte le CAPES n’a pas assuré à l’école tunisienne les meilleurs enseignants  mais les moins mauvais[9].
Petit à petit, et avec le temps et l’afflux de candidats de plus en plus nombreux , ils étaient au cours de la première session environ 11000 et 98000 pour la dernière session en 2010) et au lieu de résoudre la question de la formation des enseignants le CAPES a créé de nouveaux problèmes dont les origines sont diverses, comme par exemple  :
-         L’incapacité de  pourvoir tous les postes ouverts dans certaines spécialités à cause du manque de candidats qui ont le niveau requis.
-         La persistance des postes vacants au début de chaque rentrée car les postes ouverts sont parfois en deçà des besoins réels ( le contraire pourrait exister) ou à cause des départs d’enseignants titulaires pour la coopération  au début de l’année scolaire ; dans ces cas le ministère a souvent fait des recrutement direct ,sans passer par la voie du concours, c’est ainsi qu’une deuxième voie de recrutement a fait son apparition , les nouveaux recrus ont le statut de maitres auxiliaire catégorie A ( MACA)[10], il s’agit d’un recrutement direct, temporaire , qui est devenu parfois aussi important que le recrutement par la voie du concours ce qui n’a pas manqué de discréditer le concours aux yeux de l’opinion publique .
c.     Echec d’un autre projet de formation  révolutionnaire : les instituts de formation aux métiers de l’éducation.
En 2007 et suite à la suppression des ISFM, la formation des enseignants a connu une mesure cruciale qui  aurait pu mettre les jalons de la professionnalisation des enseignants, il s’agit de la  création des instituts des métiers de l’éducation et de la formation (IMEF)[11]
Selon le texte de leur création les IMEF sont chargés de former les instituteurs, les professeurs, les directeurs, les inspecteurs ainsi que les formateurs des centres de formation professionnelle …avec une organisation très inspirée de celle des institutions universitaires.
Trois instituts ont été crées à korba, Sousse et Sfax, et il fut décidé de démarrer par la formation des instituteurs surtout qu’on vient de fermer les ISFM, une commission dirigée par l’inspection générale de l’éducation fut chargée de préparer un référentiel professionnel pour les enseignants du primaire, qui servit pour établir le programme de formation  selon les différends champs du savoirs ( académique et pratique[12]).
En imposant le niveau bac + 3 ( Licences ou diplôme similaire) pour  accéder au cycle de formation des instituteurs, les concepteurs  ont essayé de se rapprocher des normes internationales dans ce domaine , ainsi que les recommandation de l’école de demain ;le premier arrêté d’organisation du concours (http://www.iort.gov.tn/WD120AWP/WD120Awp.exe/CTX_29152-182-pDtlGlIabi/RechercheTexte/SYNC_286547765
 avait fixé les spécialités  en les limitant aux spécialités suivantes : l’arabe, le français, l’anglais, les mathématiques, les sciences physiques et les SVT, il a été décidé   d’exiger la moyenne minimale de 12 au cours des trois années d’études  pour  faire acte de candidature. (Cette dernière condition fut vite abandonnée car la première session a montré qu’il y avait  très peu de candidats qui la remplissaient)[13]
La première session du concours a permis de faire un certain nombre de constations :
-       Le vieillissement du groupe : L’âge moyen était de 32 ans, on peut en déduire qu’une grande partie  de candidats sont venus  parce qu’ils n’ont pas réussi d’intégrer dans le marché de l’emploi, donc ils étaient là par défaut et non par affinité pour le métier ce qui risque d’entamer leur motivation et leur engagement.
-       La forte proportion de femmes, souvent mariées et en charge d’enfants, ce qui a posé le problème de leurs hébergements dans les instituts et puis le problème de leur affectation, sachant que la plupart des postes vacants étaient situés dans des régions rurales enclavées.
-       La faiblesse du niveau de la majorité des candidats aussi bien en langue que dans les matières scientifiques, ce qui entrainé l’élimination de plusieurs candidats.
D’autre part les trois instituts avaient rencontré plusieurs difficultés pour bien démarrer la formation comme :
-       Le grand retard dans la proclamation des résultats du concours ce qui entrainait une réduction de la session de formation
-       L’impossibilité d’enrôler des professeurs universitaires pour assurer une part de la formation et le recours aux enseignants du secondaire.

Deux années après le démarrage des IMEF, ce beau projet, en dépit de ses défauts de jeunesse, n’a pas lui aussi résisté (le changement du ministre aidant encore une fois), on décida d’une manière discrète et sans aucune sorte d’évaluation (d’ailleurs peut en faire après deux ans d’exercices seulement) d’arrêter le concours, condamnant  depuis  les trois instituts au chômage technique.
Depuis  on assiste au retour du recrutement direct sur dossier en s’appuyant sur trois critères : l’âge, l’ancienneté du diplôme et le nombre de jours de suppléance et la situation sociale  et familiale.
Ainsi, le recrutement des enseignants a pris un caractère social au lieu de la compétence et le mérite et le projet de formation est tombé encore une fois dans l’oubli (ministre T.Baccouche[14]).
D’un autre coté, les responsables politiques n’ont manifesté aucun enthousiasme  à l’idée de réformer le Capes  et d’intégrer la formation des professeurs aux IMEF , préférant garder un système qui assure le minimum de peur de provoquer une réaction dans les universités, car la création d’une filière de formation ôterait  pour des dizaines de milliers d’étudiants et de diplômés l’espoir de réussir un jour ce concours même si cet espoir est minime face à l’augmentation vertigineuse des diplômés.
Un mouvement anti capes est d’ailleurs apparu depuis les années 2000, qui a appelé à boycotter le concours, ce mouvement s’est amplifié après le 14 janvier 2011 , soutenu par le ministre lui même , qui a proposé dans un premier temps  de changer l’appellation et d’introduire d’autres critères telle que l’ancienneté du diplôme au niveau de la dernière étape du concours ;ces propositions ont été rejeté par le collectif des diplômés sans emploi, et dans un souci d’apaisement  le directeur des examens  et des concours a annoncé à la télévision officielle que la session du capes 2010 en cours sera la dernière session pour ce concours ;quelques mois plus tard le nouveau ministre de l’éducation A.Abid[15]annonça officiellement par voie de communiqué la suppression du Capes , et que le gouvernement fixera bientôt le nouveau mode de recrutement des enseignants.
Epilogue

En parcourant l’histoire de la formation initiale des enseignants en Tunisie , deux idées  fortes s’imposent à nous :
La première est la contradiction et l’opposition entre  d’un coté ,ce qui est écrit  ou dit dans rapports,  les études, les recommandations , les déclarations d’intention  et de l’autre coté  les politiques ; les premières mettent en avant l’importance de la formation initiale alors que les secondes l’ignorent  (quand elle existe ) ou la marginalisent.
 La deuxième est l’absence d’une politique claire  , continue et cumulative  dans ce domaine ces dernières décennies ( depuis la deuxième réforme de 1991), chaque ministre vient avec sa propre vision, nous avons souvent constaté que le nouveau locataire de Babbnat ( siège du ministère) décide d’ignore ou de  geler ou même d’annuler les mesures ou les réformes de son prédécesseur , ces pratiques n’ont pas permis au système éducatif tunisien de développer des orientations claires qui se développent et s’enrichissent ou se corrigent et s’améliorent d’années en années sous la responsabilité et la gestion de l’administration.   
Nous avons aussi constaté que les ministres, en décidant d’annuler une procédure ou de fermer une institution  de formation donnée, s’appuient rarement sur des évaluations et des études préalables à toute décision,  on a vu parfois des décisions qui prennent le contre pieds  des propositions des rapports d’évaluation , si non comment expliquer la fermeture des écoles normales des instituteurs et son remplacement par des institutions qui lui sont étrangement semblables ? Et comment expliquer  la suppression brusque  des ISFM sans concertation préalable avec leur ministère de tutelle et créer par la suite les IMEF ?
Si les ministres s’étaient appuyés sur des études et des évaluations , ils auraient  sûrement évité de détruire l’existant et l’auraient fait évoluer et améliorer les institutions de formation existantes dont certaines étaient  centenaires  et avaient accumulé des années d’expertise , il aurait été plus efficace de les faire évoluer et les aider à s’adapter pour répondre aux besoins de l’époque et pour se rapprocher des normes internationales relatives à la formations des enseignants et leur recrutement.
Le coût de l’absence d’institutions spécialisées de formations des enseignants et la mauvaise planification est très élevé , l’école tunisienne souffre de la grande hétérogénéité de son corps enseignant, un corps enseignant sans une entité professionnelle laquelle est considérée par plusieurs comme l’une des conditions nécessaires pour exercer un métier, on ne peut pas comparer le rendement et l’efficacité d’un diplômé  de l’école normale des professeurs adjoints ou de l’école normale supérieur ou de l’école normale des instituteurs qui a assimilé et appris le métier avant de prendre en charge la classe   , avec le rendement et l’efficacité d’un bachelier ou d’un diplômé d’une faculté quel quelle soit .

 on est obligé de conclure cette histoire par un double constat d’échec,  le premier c’est qu’on a dilapidé l’héritage de nos grand pères au lieu de le fructifier, le deuxième nous n’avons pas réussi à réaliser l’un des slogan de l’école de demain  depuis 1999 appelant à assurer  la qualité des enseignants puisque le ministère n’a pas réussi jusqu’à maintenant à mettre en place un système qui garantirait la professionnalisation et une bonne formation pour l’enseignant ;et dire que le document de référence de l’école de demain avait  affirmé que la question de la formation de l’enseignant est une question vitale et que les systèmes les plus performants dans le monde prennent appui sur les ressources humaines en premier lieu et qu’aucun autre facteur quel que soit son importance n’aurait d’effet plus important que l’effet des compétences  l’enseignant sur les performances du système éducatif .
Emettons le souhait que le prochain gouvernent puisse s’atteler à réaliser cette réforme de la formation des enseignants et pour nous c’est par là qu’il faudrait commencer, pour répondre à la question posée par la banderole du dernier forum national sur les entrées de la réforme éducative ; par où commencer ?  Organisé par le ministère de l’éducation le 16 août dernier
  
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout
Inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis ,Avril 2015

Articles sur  le même thème








[1] La commission de l’école de demain fut créée en novembre 1998  en vue de réfléchir sur la question de l’intégration des nouvelles technologies de communication dans le domaine de l’éducation, les travaux de la commission ont démarré en Janvier 1999
[2]  Programme pour la mise en œuvre du projet « école de demain » 2002 -2007, page 93
[3] Opt cité page 101
[4] Opt cité page 101
[5]  Entre janvier 99  et janvier 2011  le département de l’éducation a connu 7 ministres différents
[6] Le problème de coordination  ne se posait pas lors de la création des ISFM  du temps du ministre Charfi qui dirigeait les deux départements, il a commencé à se poser depuis la séparation des deux départements.
[7]   L’article 20 du statut des enseignants exerçant dans les écoles primaires, décret 2430 du 24 - 11 - 2003.
[8] Les décrets 2112 et 2113 du 28 octobre 1998
[9] Mehdi Abdeljaoued citant les résultats d’une enquête internationale réalisée en 1999 dans 35 pays que seulement 25% des professeurs de mathématiques tunisiens ont déclaré «  qu’ils étaient très bien préparé à enseigner, 23% l’étaient très peu et 42% assez bien préparés (les pourcentages pour tous l’échantillon étaient respectivement de 63 ,14 et 23% . op cité note 26

[10] Maitre auxiliaire catégorie A est un corps crée par le décret 92 du 16 mars 1964 relatif au statut des professeurs auxiliaires et des surveillant  relevant du secrétariat d’état à l’éducation nationale ,et modifié par le décret 1637 du 26 juillet 1999 ( l’année de démarrage du capes) , ce texte autorise le recrutement de professeurs auxiliaires dans les lycées secondaires soit pour effectuer le remplacement d’un enseignant absent ,soit pour assurer un enseignement complet ou partiel.
[11] Décret 216 du 14 août 2007  portant création des instituts des métiers de l’éducation et de la formation et fixant leur organisation et les modalités de leur fonctionnement.
[12] Un document interne préparé par une commission technique  formée d’inspecteurs spécialistes en formation des instituteurs, l’original de ce document est conservé à l’inspection générale.
[13]  A la première session en 2007 sur 13334 candidats seuls 535 remplissaient cette condition, à la session suivante ils n’étaient que 298 sur 10264

[14] Taieb Baccouche a dirigé le ministère de l’éducation  entre  14 janvier 2011 et décembre 2011
[15] Abdelatif Abid , Ministre de la troïka ( 1° gouvernement issu des élection d’octobre 2011 )fut à la tête du ministère de l’éducation entre décembre 2011 et le 13 mars 1011.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire