dimanche 10 mai 2015

Brève histoire de la formation continue des enseignants en Tunisie : Première partie



 Après avoir consacré une série d’articles sur la formation initiale des enseignants , nous nous intéressons dans la note de cette semaine à la formation continue qui est devenue depuis quelques décennies un élément  essentiel de la politique éducative de notre pays, c’est la raison pour laquelle nous avons pensé utile de faire son histoire depuis l’indépendance, de sa philosophie, de ses différents programmes et  de ses résultats en suivant une organisation chronologique ; mais avant d’entamer cette histoire nous allons commencer par définir le concept de la formation continue .

Le concept de la formation continue(FC) : significations et dimensions
On trouve dans la littérature pédagogique et éducative plusieurs termes qui évoquent le concept de la formation continue comme par exemple «  la formation en cours de carrière » , « la formation complémentaire » , «  la formation des adultes » , «  la formation durable » et «  la formation professionnelle complémentaire »[1] ; mais c’est le terme de « formation continue » paru aux années quatre vingt qui s’est imposé par opposition à la formation initiale qui est considérée comme étant le premier programme de formation de l’individu constitué d’une formation générale scolaire suivie  généralement  ou non d’une formation spécialisée qui aboutit normalement à l’exercice d’un métier ou d’une profession[2], alors que la formation continue concerne tous les types et toutes les formes d’apprentissage et d’études ou de formations entreprises par toute personne  qui a quitté les bancs de  l’école ou de  l’université ( avec ou sans diplômes)  pour  exercer un métier ou une profession ou occuper un poste de responsabilité quelconque dans une entreprise ou dans une administration, ce type de formation est basé sur un « programme d’habilitation ou de mise à niveau à l’intention des personnes  qui ont quitté l’école afin de leur faire acquérir des savoirs nouveaux, ou d’entretenir et de mettre à jour les anciens savoirs ».
Partant de cette définition, la formation continue est appelée à remplir plusieurs fonctions, comme  celle de permettre :
-         D'accéder à un niveau supérieur de formation ;
-         D’acquérir de savoirs et des compétences  dans un nouveau domaine ;
-         De mettre à jour et d’affiner des compétences professionnelles déjà acquises.
Dans certains cas  l’engagement d’une personne  dans un programme de formation continue est motivé par un désir d’obtenir une promotion professionnelle et sociale, dans ces cas là, le programme de FC  peut ne pas avoir de rapports avec le métier  exercé par la personne au moment de son engagement[3]dans un programme de FC.
Si on s’intéresse maintenant au monde de l’éducation et de l’enseignement , la formation continue  est  devenue une composante incontournable , devant la rapidité des changements des savoirs savants , des pratiques pédagogiques et des moyens didactiques , l’enseignant se trouve condamné à mettre à jour ses compétences professionnelles et ses savoirs scolaires  d’une façon permanente pour répondre aux nouveaux besoins de l’école et de la société , les autorités scolaires se doivent de  déterminer les besoins des enseignants et de fixer les priorités afin de planifier les programmes de  formation et de choisir les modalités  de la mise en œuvre.

I.      La formation continue  au cours de la première réforme était imposée par la conjoncture et non le produit d’une stratégie arrêtée.
Au début ( fin des années soixante)  la FC n’était pas  encore structurée, c’était  une réponse à un besoin urgent celui de faire face  à aux insuffisances constatées chez une partie non négligeable des nouveaux recrus pour enseigner dans les écoles primaires , puis progressivement, la FC est devenue un choix  réfléchi avec des institutions nouvellement créées pour répondre à des besoins particuliers qui s’étaient manifestés au cours des premières années de l’indépendance  comme le recrutement massifs d’instituteurs sans formation initiale adéquate  ,mais aussi pour faire face aux besoins  de l’institution  telle que l’adoption de nouveaux programmes et l’introduction  nouvelles méthodes dont le succès dépend des résultats des programmes de la FC.
1.    La situation des  premiers enseignants  était déterminante dans le démarrage de la FC
Il est nécessaire de faire la distinction entre deux périodes : La période des années soixante jusqu’au début des années soixante dix, au cours de laquelle la  pression était au niveau de l’école primaire et la période  des années quatre vingt quand  la pression s’était déplacée au niveau de l’enseignement secondaire.
a.    Le premier temps : de l’indépendance  jusqu’au début des années soixante dix.
Au cours des premières années de l’indépendance, le choix de la démocratisation et de la scolarisation massive de tous les jeunes tunisiens s’est traduit par une forte demande d’instituteurs, mais face à la pénurie d’instituteurs formés dans les écoles normales, le secrétariat d’état à l’éducation nationale s’est trouvé obligé de recruter des personnes dont la formation initiale était très modeste et sans aucune formation professionnelle préalable pour enseigner dans les écoles primaires, le résultat ne se fit pas attendre :
-         Un rendement scolaire très en deçà des attentes ;
-         Une nette baisse du niveau des élèves en langue (arabe et français)
-         Des résultats médiocres au concours d’entrée en 1ère année de l’enseignement secondaire[4], le rapport de la sous commission du primaire[5] rapporta que «  le nombre des élèves qui accèdent aux cycles secondaire et moyen ne dépassent pas 40% de l’effectif total en dépit de la complaisance manifestée dans certains cas ».
Le rapport de la sous commission remis en juin 1967 faisait état  du manque de qualification d’un grand nombre d’instituteurs car les circonstances ont contraint le secrétariat d’état «  de recourir au recrutement de catégories de moniteurs qui ne remplissent pas toujours les conditions de compétences requises ».
l’évaluation faite par la commission  et les  recommandations formulées, se sont traduites par la mise en place d’un plan de formation continue à l’intention « des jeunes instituteurs les moins compétents » et des moniteurs dont il est «  nécessaire d’améliorer leur culture générale, de perfectionner leur formation professionnelle de leur faire acquérir plus d’expérience et de les ouvrir davantage aux exigences de leur métier et aux règles pédagogiques »;la commission a proposé d’étudier « la possibilité d’organiser des cours par correspondance  à l’intention des enseignants dont le niveau laisse à désirer » et l’organisation  «  pendant les congés hebdomadaires et saisonniers des cours de culture générale et de pédagogie  que les moniteurs et les jeunes instituteurs seront tenus de suivre ».

Toutes ces recommandations ont donné naissance aux premières actions de FC (on ne peut pas parler à proprement parler de programme de formation continue, d’ailleurs le terme même ne figurait guère dans les rapports des différentes commissions).
Cette action visait à combler les lacunes d’une catégorie d’enseignants au niveau des savoirs fondamentaux et de la culture générale et à leurs donner les rudiments de la pédagogique et les savoirs faire de base pour assurer un enseignement acceptable, donc il ne s’agissait ni de perfectionnement ni d’un complément de savoir et de compétences.
Et pour mettre en application ces actions le secrétariat d’état  a décidé les mesures suivantes :
-         L’organisation de conférences et de stages pédagogiques.
-         La nomination d’inspecteurs dans toutes les régions  qui seront déchargés des tâches administratives pour qu’ils se consacrent aux tâches pédagogiques et surtout à l’encadrement et à la formation des instituteurs les moins qualifiés.
b.    La deuxième phase : les années soixante dix et les années 80
Au cours des années soixante dix et au début des années quatre vingt, le ministère s’est mis à recruter massivement et d’une façon  parfois anarchique  des enseignants pour faire face aux besoins des collèges et des lycées, et pour répondre  à l’augmentation des flux des élèves ( voir tableau 1 suivant) et l’incapacité de l’école normale supérieure et des facultés de répondre aux besoins, surtout que l’école normale  des professeurs adjoints  venait d’être  fermée en  1974  et La pénurie de quelques spécialités parmi les nouveaux diplômés.
Devant cette situation, le ministère se trouvait contraint de recruter les enseignants parmi :
-         Les diplômés tunisiens  des universités étrangères (arabes et françaises) dont les programmes diffèrent des programmes tunisiens.
-         Des personnes qui n’ont pas achevé leurs études supérieures ( bac ,bac +1 ou+ 2) et des maîtres d’ écoles primaires ).
En plus le ministère a recruté un certain nombre de licenciés et de maitrisards  et les a chargés d’enseigner des disciplines sans rapport avec la nature de leurs diplômes,  cela a concerné l’enseignement du français et des mathématiques, c’est ainsi que des maitrisards d’arabe, de géographie , de  journalisme ou de gestion se sont convertis en professeurs de français ou des maîtrisards de sciences physiques ou des ingénieurs en professeurs de mathématiques.
Or toute cette population de nouveaux recrus a généré des demandes pressantes de formation complémentaires dans le domaine des savoirs fondamentaux et dans le domaine de savoirs faire professionnels, et c’est la FC qui alla se charger de combler ces lacunes et répondre à ces demandes. 
Tableau 1 : évolution de l’effectif élèves et enseignants dans l’enseignement secondaire
Année scolaire
effectif élèves
effectif enseignants
1956 -1955
31095
1212
1961 - 1960
40317
2015
1981 -1980
275133
12629

Source : l’évolution éducative en Tunisie (1981-1984) ; publication du MEN ; 1984
2.    D’une activité marginale et éparpillée à une activité centralisée sous une direction générale.
En parcourant la loi sur l’enseignement de 1958, on ne rencontre guère le terme de « formation continue », le concept n’était encore répandu dans la littérature éducative ; il n’est apparu dans les textes officiels tunisien qu’au début des années quatre vingt[6]
a.     Au début des années soixante dix [7], le décret d’organisation du MEN parlait de «  la formation des enseignants du premier cycle » dans les prérogatives de la direction de l’enseignement primaire qui comprenait une «  sous direction des écoles normales et de la formation des enseignants » et un service chargé « des programme et de la formation » ; à cette époque ,en parlant de la formation, on entendait probablement par là la formation initiale, quant au niveau de le direction de l’enseignement secondaire, technique et professionnel, le texte parle explicitement de la formation continue sans utiliser le terme  en incluant dans le cadre de ses prérogatives  « la mission de réaliser la formation complémentaire pour l’ensemble des enseignants du deuxième cycle ».
b.  Dès la deuxième moitié des années soixante dix et surtout au début des années quatre vingt, l’activité de la FC commence à se structurer, et cela s’est traduit par :
-           La  création d’une direction chargée de la formation continue en 1976 [8] il s’agit de la direction des programmes qui est devenue en 1981[9] une direction générale des programmes et de la formation continue( DGPFC) dans laquelle on trouvait une sous direction de la formation continue avec trois services : un service pour l’enseignement primaire et deux pour l’enseignement secondaire, technique et professionnel.
-           le regroupement de toutes les activités de la FC sous une seule et unique tutelle, alors qu’elles étaient jusqu’en 1980 partagée entre  deux directions :la direction de l’enseignement primaire qui avait la responsabilité de la «  formation initiale et la formation continue des enseignants » exerçant dans les écoles primaires, et la direction de l’enseignement secondaire qui s’occupait de «  l’organisation de la formation pédagogique complémentaire de l’ensemble des enseignants du secondaire » ; c’est désormais la DGPFC qui  est le premier responsable de «  l’organisation et de la coordination des activités de formation continue professionnelle  de tout le corps enseignant dans le but de l’application des nouveaux programmes et afin de garantir les meilleures chances de succès pour le programme de réforme » ; cette direction est aussi responsable de «  l’organisation de la formation continue pédagogique  de tous les enseignants de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire avec la coopération des directions concernées » ; il faut noter tout de même que le transfert de ces compétences ne fut pas aisé face à la résistance de la direction de l’enseignement primaire.
3.    Evolution de la fonction de la formation continue  et l’apparition des plans de formation
Au cours de cette première période ; l’intervention  de la FC  s’est orientée vers quatre directions : 1°- combler les lacunes de la formation initiale, 2°- améliorer les pratiques pédagogiques 3° permettre la promotion professionnelle et 4°  appuyer les nouveautés au niveau des programmes scolaires.

a.     La formation continue servait au début à combler les lacunes de la formation initiale des enseignants.
Cette action concernait les instituteurs qui n’avaient pas été formé dans les écoles normales des instituteurs[10] , lesquels avaient besoin d’une formation pédagogique et d’un complément  de formation académique, cette formation a pris deux formes principales :

-    La forme de leçons modèles :il s’agit d’activités pratiques qui consistent en des leçons présentées par des enseignants expérimentés devant un groupe de jeunes instituteurs débutants, suivies d’un travail d’analyse  des différentes composantes de la séance , cette activité était animée par l’inspecteur ou le conseiller pédagogique, la séance est souvent couronnée par des recommandations au sujet de certaines pratiques  que les participants sont tenues ensuite  de transférer dans leurs classes afin d’améliorer leurs pratiques pédagogiques.
-         La forme de journées et de conférences pédagogiques il s’agit d’un rassemblement d’un groupe d’enseignants  pour une demi-journée  ou  une journée, animé par l’inspecteur pédagogique pour traiter de questions d’ordre académique ou d’ordre pédagogique.
b.    La FC : canal de promotion des méthodes modernes d’enseignement et de l’audio visuel.
La modernisation des méthodes d’enseignement était considérée par les responsables comme une priorité, car pour eux l’adoption de nouveaux programmes scolaires avec des contenus modernes ne peut être ni  utile ni efficace, si le maître  continue à enseigner selon les vieilles méthodes centrées sur l’enseignant, basées sur le cours magistral, la mémorisation et, et où l’apprenant n’est qu’un simple récipient passif.
Le ministère, avait semble-t-il opté pour des choix didactiques clairs dans ce domaine voulant orienter les enseignants vers des pratiques modernes en s’aidant avec les moyens audio visuels. Les inspecteurs et les conseillers pédagogiques étaient chargés d’initier et de former les instituteurs[11] (anciens et nouveaux) dans ce domaine.
c.     La FC : moyen de promotion scientifique et professionnelle.
Au début des années quatre vingt, la politique du ministère et les demandes ses syndicats de l’enseignement ont convergé vers le même objectif au sujet de la FC , cette convergence de vue a permis d’adopter le principe  de lier la promotion de certaines catégories d’enseignants ( instituteurs et professeur de premier cycle) et l’évolution dans la carrière  avec la FC .
Les enseignants qui le souhaitent peuvent poursuivre leurs études supérieures, obtenir une maîtrise  qui leur permet d’être promu dans des grades supérieurs passant pour les uns du grade d’instituteur au grade de professeur des écoles primaires ( PEP) et pour les autres du grade de professeur de 1° cycle à celui de PES, cette formation diplômante était assurée par l’institut supérieur de la formation continue( ISFC)[12]
d.    La FC : soutien des innovations au niveau des programmes scolaires des années quatre vingt.
Dès le début  de sa création, la direction générale des programmes et de la formation continue (DGPFC) a lié la formation projetée avec les programmes scolaires en encourageant le corps  des inspecteurs à organiser des formations autour des questions nouvelles des programmes, la DGPFC s’engageait à inviter des professeurs de l’université pour assurer ces formations, c’est ainsi ,par exemple, qu’au cours  de l’année scolaire 1984 -1985  que les inspecteurs d’arabe de la région de Tunis avaient   programmé, à l’intention de leurs professeurs, une série de conférences   qui étaient animées par  d’éminents spécialistes comme les professeurs Taouifik Baccar, Mohamed Slaheddine Cherif, Mohamed chaouch.
4.    La création d’institutions spécialisées.
Afin d’assurer la continuité des programmes de formation, le ministère a mis en place, très tôt, des institutions dédiées à la formation continue, nous nous limitons  à les citer dans cette note puisque nous leurs consacrerons prochainement une note ; parmi ces institutions on peut évoquer :
- Le centre national des études et des recherches pédagogiques qui a démarré au cours de l’année scolaire 1961-62.( nous n’avons pas trouvé plus d’informations  sur ce centre)
-         Le centre pédagogique pour les moyens audio visuels de la Rabta  en 1964.[13]
-         Le centre d’apprentissage aux travaux manuels de Carthage qui abrite aujourd’hui le CENAFE.
-         L’institut des sciences de l’éducation en 1969[14] , qui fut réorganisé en 1972 et devient le centre national des sciences de l’éducation[15].
-         Le centre national de formation continu de Korba en 1974.[16]
-         L’institut supérieur de la formation continue en 1984[17].

Hédi Bouhouch & Mongi Akrout , Inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis , septembre 2013

Etudes et articles sur le sujet
-          محمود المصمودي  المدير العام للتكوين المستمر ، التكوين المستمر :الواقع و الآفاق - ص ص 39 -54  ،وقائع ندوة مدرستنا غدا – قصر هلال 22 -23 مارس 1996 ، منشورات المعهد القومي للتربية – تونس 1996

-       Tahar Hafaied – Directeur de l’INBMI , Quelle informatique pour les apprenants du préscolaire au premier cycle supérieur - pp 101 -111,
ورد في  وقائع ندوة مدرستنا غدا – قصر هلال 22 -23 مارس 1996 ، منشورات المعهد القومي للتربية – تونس 1996
-          Etude stratégique sur le développement du système de formation continue des personnels  d’éducation – Rapport final – juillet 2008, République de Tunisie, Ministère de l’éducation et de la formation -  (PAQSET 2) 
-          Rapport final, Education pour tous, Bilan  à l‘an 2000 . R T / Unesco/Unicef .Groupe national d’évaluation, Coordinateur F.Tarhouni , IGE , Chapitre IV-La formation continue des enseignants.


-          Brève histoire de la formation initiale des enseignants en Tunisie: Première partie : la période du protectorat et la première décennie de l’indépendance


-          Brève histoire de la formation initiale des enseignants en Tunisie depuis le protectorat jusqu’àaujourd’hui : Deuxième partie



-          Brève histoire dela formation initiale des enseignants en Tunisie depuis le protectorat jusqu’aujourd’hui : troisième partie : La quatrième période 1999- 2010 : la période de l’avortement des grands projets.












[1] Renald Legendre - Dictionnaire Actuel De L éducation 1988 ; édition Larousse.
[2] Opt.cité
[3]  Opt .cité ,page 281.
[4] Sraieb . N. L'idéologie de l'école en Tunisie coloniale (1881-1945) In: Revue du monde musulman et de la Méditerranée, N°68-69, 1993. pp. 239-254.
[5] la sous  commission de l’enseignement primaire qui fut chargé d’évaluer l’école primaire, La sous commission de l’enseignement primaire a tenu sa première réunion le 31 janvier  1967sous la présidence d’Ahmed Ben Salah , secrétaire général adjoint du parti socialiste destourien , elle a  remis  son rapport en juin 1967.
Le journal l’Action en juin 1967 ; IN Annuaire de l'Afrique du nord. (1977). Rapport de la commission de l'enseignement primaire (Vol. VI). Paris: CNRS.

[6]  Le décret 80-955 du 19 juillet 19801 relatif à la réorganisation de l’administration centrale du Ministère  de l’éducation nationale
[7] Le premier décret relatif à la réorganisation de l’administration centrale du Ministère  de l’éducation nationale, le décret 72-303 du 29 septembre 1972
[8] Décret 76-829 daté du 13 septembre 1976 relatif à la création de la direction des programmes
[9] Décret 81-1460  daté du 6 novembre  1981 portant modification  du décret 80-955 en date du 19 juillet 1980 relatif à la réorganisation de l’administration centrale du MEN.
[10] 54% des instituteurs stagiaires au cours de l’année scolaire 1978 - 79 étaient des bacheliers qui ont été recruté par voie de concours (d’après un rapport de l’Unesco)
[11]  Décret  362 - 1967 du 18 octobre 1967 ; Jort n° 45 du 20 octobre 1967.
[12]  décret  308 - 1984 du 21 mars 1984 ; Jort n° 21 du 30 mars 1984 
[13] décret  126 - 1964 du 6 mai 1964 ; Jort n° 23 du 23 mai 1964 .
[14] Décret  238 - 1969 du 9 juillet 1969 ; Jort n° 26 du 26 juillet  1969 
[15] Décret  275 - 1972 du 8 septembre 1972 ; Jort n° 38 du 22 septembre 1972 
[16]  Le centre de Korba était une école normale ses institutrices avant 1974  puis il l’est  redevenue en 1977. Décret  77 - 1117 du 12 décembre  1977 .
[17] Décret  308 - 1984 du 21 mars 1984 ; Jort n° 2 du 30 mars 1984. 

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