Après avoir consacré une série d’articles sur
la formation initiale des enseignants , nous nous intéressons dans la note de
cette semaine à la formation continue qui est devenue depuis quelques décennies
un élément essentiel de la politique
éducative de notre pays, c’est la raison pour laquelle nous avons pensé utile de
faire son histoire depuis l’indépendance, de sa philosophie, de ses différents
programmes et de ses résultats en suivant
une organisation chronologique ; mais avant d’entamer cette histoire nous
allons commencer par définir le concept de la formation continue .
Le concept de la
formation continue(FC) : significations et dimensions
On
trouve dans la littérature pédagogique et éducative plusieurs termes qui évoquent
le concept de la formation continue comme par exemple « la formation en
cours de carrière » , « la formation complémentaire » , «
la formation des adultes » , « la formation durable » et
« la formation professionnelle complémentaire »[1] ;
mais c’est le terme de « formation continue » paru aux années quatre
vingt qui s’est imposé par opposition à la formation initiale qui est considérée
comme étant le premier programme de formation de l’individu constitué d’une formation
générale scolaire suivie
généralement ou non d’une
formation spécialisée qui aboutit normalement à l’exercice d’un métier ou d’une
profession[2],
alors que la formation continue concerne tous les types et toutes les formes
d’apprentissage et d’études ou de formations entreprises par toute personne qui a quitté les bancs de l’école ou de l’université ( avec ou sans diplômes) pour exercer un métier ou une profession ou occuper
un poste de responsabilité quelconque dans une entreprise ou dans une administration,
ce type de formation est basé sur un « programme d’habilitation ou de mise
à niveau à l’intention des personnes qui
ont quitté l’école afin de leur faire acquérir des savoirs nouveaux, ou d’entretenir
et de mettre à jour les anciens savoirs ».
Partant
de cette définition, la formation continue est appelée à remplir plusieurs
fonctions, comme celle de permettre :
- D'accéder à un
niveau supérieur de formation ;
-
D’acquérir de savoirs
et des compétences dans un nouveau
domaine ;
-
De mettre à jour
et d’affiner des compétences professionnelles déjà acquises.
Dans
certains cas l’engagement d’une personne
dans un programme de formation continue
est motivé par un désir d’obtenir une promotion professionnelle et sociale,
dans ces cas là, le programme de FC peut
ne pas avoir de rapports avec le métier exercé par la personne au moment de son
engagement[3]dans
un programme de FC.
Si
on s’intéresse maintenant au monde de l’éducation et de l’enseignement , la
formation continue est devenue une composante incontournable , devant
la rapidité des changements des savoirs savants , des pratiques pédagogiques et
des moyens didactiques , l’enseignant se trouve condamné à mettre à jour ses
compétences professionnelles et ses savoirs scolaires d’une façon permanente
pour répondre aux nouveaux besoins de l’école et de la société , les autorités
scolaires se doivent de déterminer les
besoins des enseignants et de fixer les priorités afin de planifier les
programmes de formation et de choisir
les modalités de la mise en œuvre.
I. La formation continue
au cours de la première réforme était imposée par la conjoncture et non
le produit d’une stratégie arrêtée.
Au
début ( fin des années soixante) la FC n’était
pas encore structurée, c’était une réponse à un besoin urgent celui de faire
face à aux insuffisances constatées chez
une partie non négligeable des nouveaux recrus pour enseigner dans les écoles
primaires , puis progressivement, la FC est devenue un choix réfléchi avec des institutions nouvellement
créées pour répondre à des besoins particuliers qui s’étaient manifestés au
cours des premières années de l’indépendance comme le recrutement massifs d’instituteurs
sans formation initiale adéquate ,mais
aussi pour faire face aux besoins de
l’institution telle que l’adoption de
nouveaux programmes et l’introduction nouvelles
méthodes dont le succès dépend des résultats des programmes de la FC.
1.
La
situation des premiers enseignants était déterminante dans le démarrage de la FC
Il
est nécessaire de faire la distinction entre deux périodes : La période des
années soixante jusqu’au début des années soixante dix, au cours de laquelle la
pression était au niveau de l’école
primaire et la période des années quatre
vingt quand la pression s’était déplacée
au niveau de l’enseignement secondaire.
a.
Le
premier temps : de l’indépendance
jusqu’au début des années soixante dix.
Au
cours des premières années de l’indépendance, le choix de la démocratisation et
de la scolarisation massive de tous les jeunes tunisiens s’est traduit par une
forte demande d’instituteurs, mais face à la pénurie d’instituteurs formés dans
les écoles normales, le secrétariat d’état à l’éducation nationale s’est trouvé
obligé de recruter des personnes dont la formation initiale était très modeste et
sans aucune formation professionnelle préalable pour enseigner dans les écoles
primaires, le résultat ne se fit pas attendre :
-
Un rendement
scolaire très en deçà des attentes ;
-
Une nette baisse
du niveau des élèves en langue (arabe et français)
-
Des résultats
médiocres au concours d’entrée en 1ère année de l’enseignement
secondaire[4],
le rapport de la sous commission du primaire[5]
rapporta que « le nombre des élèves qui accèdent aux cycles secondaire et
moyen ne dépassent pas 40% de l’effectif total en dépit de la complaisance
manifestée dans certains cas ».
Le
rapport de la sous commission remis en juin 1967 faisait état du manque de qualification d’un grand nombre
d’instituteurs car les circonstances ont contraint le secrétariat d’état «
de recourir au recrutement de catégories de moniteurs qui ne remplissent pas
toujours les conditions de compétences requises ».
l’évaluation faite par la commission
et les recommandations formulées,
se sont traduites par la mise en place d’un plan de formation continue à
l’intention « des jeunes instituteurs les moins compétents » et des moniteurs
dont il est « nécessaire d’améliorer leur culture générale, de
perfectionner leur formation professionnelle de leur faire acquérir plus
d’expérience et de les ouvrir davantage aux exigences de leur métier et aux
règles pédagogiques »;la commission a proposé d’étudier « la possibilité
d’organiser des cours par correspondance à l’intention des enseignants dont le niveau
laisse à désirer » et l’organisation
« pendant les congés hebdomadaires et saisonniers des cours de
culture générale et de pédagogie que les
moniteurs et les jeunes instituteurs seront tenus de suivre ».
Toutes ces recommandations ont donné naissance aux premières actions de FC
(on ne peut pas parler à proprement parler de programme de formation continue,
d’ailleurs le terme même ne figurait guère dans les rapports des différentes
commissions).
Cette action visait à combler les lacunes d’une catégorie d’enseignants
au niveau des savoirs fondamentaux et de la culture générale et à leurs donner
les rudiments de la pédagogique et les savoirs faire de base pour assurer un
enseignement acceptable, donc il ne s’agissait ni de perfectionnement ni d’un
complément de savoir et de compétences.
Et pour mettre en application ces actions le secrétariat d’état a décidé les mesures suivantes :
-
L’organisation
de conférences et de stages pédagogiques.
-
La nomination
d’inspecteurs dans toutes les régions qui seront déchargés des tâches administratives
pour qu’ils se consacrent aux tâches pédagogiques et surtout à l’encadrement et
à la formation des instituteurs les moins qualifiés.
b.
La
deuxième phase : les années soixante dix et les années 80
Au
cours des années soixante dix et au début des années quatre vingt, le ministère
s’est mis à recruter massivement et d’une façon parfois anarchique des enseignants pour faire face aux besoins des
collèges et des lycées, et pour répondre
à l’augmentation des flux des élèves ( voir tableau 1 suivant) et
l’incapacité de l’école normale supérieure et des facultés de répondre aux besoins,
surtout que l’école normale des
professeurs adjoints venait d’être fermée en 1974 et
La pénurie de quelques spécialités parmi les nouveaux diplômés.
Devant
cette situation, le ministère se trouvait contraint de recruter les enseignants
parmi :
-
Les diplômés
tunisiens des universités étrangères (arabes
et françaises) dont les programmes diffèrent des programmes tunisiens.
-
Des personnes
qui n’ont pas achevé leurs études supérieures ( bac ,bac +1 ou+ 2) et des
maîtres d’ écoles primaires ).
En
plus le ministère a recruté un certain nombre de licenciés et de
maitrisards et les a chargés d’enseigner
des disciplines sans rapport avec la nature de leurs diplômes, cela a concerné l’enseignement du français et
des mathématiques, c’est ainsi que des maitrisards d’arabe, de géographie ,
de journalisme ou de gestion se sont
convertis en professeurs de français ou des maîtrisards de sciences physiques
ou des ingénieurs en professeurs de mathématiques.
Or
toute cette population de nouveaux recrus a généré des demandes pressantes de
formation complémentaires dans le domaine des savoirs fondamentaux et dans le domaine
de savoirs faire professionnels, et c’est la FC qui alla se charger de combler
ces lacunes et répondre à ces demandes.
Tableau 1 : évolution de
l’effectif élèves et enseignants dans l’enseignement secondaire
Année scolaire
|
effectif élèves
|
effectif enseignants
|
1956 -1955
|
31095
|
1212
|
1961 - 1960
|
40317
|
2015
|
1981 -1980
|
275133
|
12629
|
Source : l’évolution éducative en Tunisie (1981-1984) ;
publication du MEN ; 1984
2.
D’une
activité marginale et éparpillée à une activité centralisée sous une direction
générale.
En parcourant la loi sur
l’enseignement de 1958, on ne rencontre guère le terme de « formation
continue », le concept n’était encore répandu dans la littérature éducative ;
il n’est apparu dans les textes officiels tunisien qu’au début des années
quatre vingt[6]
a.
Au début des
années soixante dix [7],
le décret d’organisation du MEN parlait de « la formation des
enseignants du premier cycle » dans les prérogatives de la direction de
l’enseignement primaire qui comprenait une « sous direction des écoles
normales et de la formation des enseignants » et un service chargé
« des programme et de la formation » ; à cette époque ,en
parlant de la formation, on entendait probablement par là la formation
initiale, quant au niveau de le direction de l’enseignement secondaire,
technique et professionnel, le texte parle explicitement de la formation
continue sans utiliser le terme en incluant
dans le cadre de ses prérogatives « la mission
de réaliser la formation complémentaire pour l’ensemble des enseignants du
deuxième cycle ».
b. Dès la deuxième moitié des années soixante dix et
surtout au début des années quatre vingt, l’activité de la
FC commence à se structurer, et cela s’est traduit par :
-
La création d’une direction chargée de la
formation continue en 1976 [8]
il s’agit de la direction des programmes qui est devenue en 1981[9]
une direction générale des programmes et de la formation continue( DGPFC) dans
laquelle on trouvait une sous direction de la formation continue avec trois
services : un service pour l’enseignement primaire et deux pour l’enseignement
secondaire, technique et professionnel.
-
le regroupement de
toutes les activités de la FC sous une seule et unique tutelle, alors qu’elles
étaient jusqu’en 1980 partagée entre deux directions :la direction de
l’enseignement primaire qui avait la responsabilité de la « formation
initiale et la formation continue des enseignants » exerçant dans les
écoles primaires, et la direction de l’enseignement secondaire qui s’occupait
de « l’organisation de la formation pédagogique complémentaire de
l’ensemble des enseignants du secondaire » ; c’est désormais la DGPFC
qui est le premier responsable de
« l’organisation et de la coordination des activités de formation
continue professionnelle de tout le
corps enseignant dans le but de l’application des nouveaux programmes et afin
de garantir les meilleures chances de succès pour le programme de réforme » ;
cette direction est aussi responsable de « l’organisation de la
formation continue pédagogique de tous
les enseignants de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire avec
la coopération des directions concernées » ; il faut noter tout
de même que le transfert de ces compétences ne fut pas aisé face à la
résistance de la direction de l’enseignement primaire.
3.
Evolution
de la fonction de la formation continue et l’apparition des plans de
formation
Au
cours de cette première période ; l’intervention de la FC s’est orientée vers quatre directions : 1°-
combler les lacunes de la formation initiale, 2°- améliorer les pratiques
pédagogiques 3° permettre la promotion professionnelle et 4° appuyer les nouveautés au niveau des programmes
scolaires.
a.
La formation
continue servait au début à combler les lacunes de la formation initiale des enseignants.
Cette
action concernait les instituteurs qui n’avaient pas été formé dans les écoles
normales des instituteurs[10]
, lesquels avaient besoin d’une formation pédagogique et d’un complément de formation académique, cette formation a
pris deux formes principales :
-
La forme de
leçons modèles :il s’agit d’activités pratiques qui
consistent en des leçons présentées par des enseignants expérimentés devant un
groupe de jeunes instituteurs débutants, suivies d’un travail d’analyse des différentes composantes de la séance ,
cette activité était animée par l’inspecteur ou le conseiller pédagogique, la
séance est souvent couronnée par des recommandations au sujet de certaines
pratiques que les participants sont
tenues ensuite de transférer dans leurs
classes afin d’améliorer leurs pratiques pédagogiques.
-
La forme de
journées et de conférences pédagogiques il s’agit d’un
rassemblement d’un groupe d’enseignants pour une demi-journée ou une
journée, animé par l’inspecteur pédagogique pour traiter de questions d’ordre
académique ou d’ordre pédagogique.
b.
La
FC : canal de promotion des méthodes modernes d’enseignement et de l’audio
visuel.
La
modernisation des méthodes d’enseignement était considérée par les responsables
comme une priorité, car pour eux l’adoption de nouveaux programmes scolaires
avec des contenus modernes ne peut être ni utile ni efficace, si le maître continue à enseigner selon les vieilles
méthodes centrées sur l’enseignant, basées sur le cours magistral, la
mémorisation et, et où l’apprenant n’est qu’un simple récipient passif.
Le
ministère, avait semble-t-il opté pour des choix didactiques clairs dans ce
domaine voulant orienter les enseignants vers des pratiques modernes en s’aidant
avec les moyens audio visuels. Les inspecteurs et les conseillers pédagogiques
étaient chargés d’initier et de former les instituteurs[11]
(anciens et nouveaux) dans ce domaine.
c.
La
FC : moyen de promotion scientifique et professionnelle.
Au
début des années quatre vingt, la politique du ministère et les demandes ses
syndicats de l’enseignement ont convergé vers le même objectif au sujet de la
FC , cette convergence de vue a permis d’adopter le principe de lier la promotion de certaines catégories
d’enseignants ( instituteurs et professeur de premier cycle) et l’évolution
dans la carrière avec la FC .
Les
enseignants qui le souhaitent peuvent poursuivre leurs études supérieures,
obtenir une maîtrise qui leur permet
d’être promu dans des grades supérieurs passant pour les uns du grade
d’instituteur au grade de professeur des écoles primaires ( PEP) et pour les
autres du grade de professeur de 1° cycle à celui de PES, cette formation
diplômante était assurée par l’institut supérieur de la formation continue(
ISFC)[12]
d.
La
FC : soutien des innovations au niveau des programmes scolaires des années
quatre vingt.
Dès
le début de sa création, la direction
générale des programmes et de la formation continue (DGPFC) a lié la formation
projetée avec les programmes scolaires en encourageant le corps des inspecteurs à organiser des formations
autour des questions nouvelles des programmes, la DGPFC s’engageait à inviter
des professeurs de l’université pour assurer ces formations, c’est ainsi ,par
exemple, qu’au cours de l’année scolaire
1984 -1985 que les inspecteurs d’arabe
de la région de Tunis avaient programmé, à l’intention de leurs professeurs,
une série de conférences qui étaient animées par d’éminents spécialistes comme les professeurs
Taouifik Baccar, Mohamed Slaheddine Cherif, Mohamed chaouch.
4.
La création
d’institutions spécialisées.
Afin
d’assurer la continuité des programmes de formation, le ministère a mis en place,
très tôt, des institutions dédiées à la formation continue, nous nous limitons à les citer dans cette note puisque nous leurs
consacrerons prochainement une note ; parmi ces institutions on peut
évoquer :
- Le centre national des études et des recherches
pédagogiques qui a démarré au cours de l’année scolaire 1961-62.( nous n’avons
pas trouvé plus d’informations sur ce
centre)
-
Le centre
pédagogique pour les moyens audio visuels de la Rabta en 1964.[13]
-
Le centre
d’apprentissage aux travaux manuels de Carthage qui abrite aujourd’hui le
CENAFE.
-
L’institut des
sciences de l’éducation en 1969[14] ,
qui fut réorganisé en 1972 et devient le centre national des sciences de
l’éducation[15].
-
Le centre
national de formation continu de Korba en 1974.[16]
-
L’institut
supérieur de la formation continue en 1984[17].
Hédi
Bouhouch & Mongi Akrout , Inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis
, septembre 2013
Etudes et articles sur le sujet
-
محمود المصمودي المدير العام للتكوين المستمر ، التكوين المستمر :الواقع و الآفاق - ص ص 39 -54
،وقائع ندوة مدرستنا غدا – قصر هلال 22 -23 مارس 1996 ، منشورات المعهد
القومي للتربية – تونس 1996
- Tahar
Hafaied – Directeur de l’INBMI , Quelle informatique pour les
apprenants du préscolaire au premier cycle supérieur -
pp 101 -111,
ورد في وقائع ندوة مدرستنا غدا –
قصر هلال 22 -23 مارس 1996 ، منشورات المعهد القومي للتربية – تونس 1996
-
Etude
stratégique sur le développement du système de formation continue des
personnels d’éducation – Rapport final – juillet 2008, République de Tunisie,
Ministère de l’éducation et de la formation -
(PAQSET 2)
-
Rapport final, Education pour tous, Bilan à l‘an 2000 . R T / Unesco/Unicef
.Groupe national d’évaluation, Coordinateur F.Tarhouni , IGE , Chapitre IV-La
formation continue des enseignants.
-
Brève histoire de la formation initiale des enseignants en Tunisie: Première partie : la période du protectorat et la première décennie de l’indépendance
-
Brève histoire de la formation initiale des enseignants en Tunisie depuis le protectorat jusqu’àaujourd’hui : Deuxième partie
- Brève histoire dela formation initiale des enseignants en Tunisie depuis le protectorat jusqu’aujourd’hui : troisième partie : La quatrième période 1999- 2010 : la période de l’avortement des grands projets.
[1] Renald Legendre - Dictionnaire Actuel De L éducation 1988 ; édition
Larousse.
[3]
Opt .cité ,page 281.
[4] Sraieb . N. L'idéologie de l'école en
Tunisie coloniale (1881-1945)
In: Revue du monde musulman et de la Méditerranée,
N°68-69, 1993. pp. 239-254.
[5] la sous
commission de l’enseignement primaire qui fut chargé d’évaluer l’école
primaire, La sous commission de l’enseignement primaire a tenu sa première
réunion le 31 janvier 1967sous la
présidence d’Ahmed Ben Salah , secrétaire général adjoint du parti socialiste
destourien , elle a remis son rapport en juin 1967.
Le journal
l’Action en juin 1967 ; IN Annuaire de l'Afrique du nord. (1977). Rapport de la commission de
l'enseignement primaire (Vol. VI). Paris: CNRS.
[6] Le décret 80-955 du 19 juillet 19801 relatif à
la réorganisation de l’administration centrale du Ministère de l’éducation nationale
[7] Le premier décret relatif à la réorganisation de
l’administration centrale du Ministère
de l’éducation nationale, le décret 72-303 du 29 septembre 1972
[8] Décret 76-829 daté du 13 septembre 1976
relatif à la création de la direction des programmes
[9] Décret
81-1460 daté du 6 novembre 1981 portant
modification du décret 80-955 en date du 19 juillet
1980 relatif à la réorganisation de l’administration centrale du MEN.
[10] 54% des instituteurs stagiaires au
cours de l’année scolaire 1978 - 79 étaient des bacheliers qui ont été recruté
par voie de concours (d’après un rapport de l’Unesco)
[11] Décret 362 - 1967 du 18 octobre 1967 ; Jort n° 45
du 20 octobre 1967.
[12] décret
308 - 1984 du 21 mars 1984 ; Jort n° 21 du 30 mars 1984
[16] Le centre de Korba était une école
normale ses institutrices avant 1974
puis il l’est redevenue en 1977. Décret 77 - 1117 du 12 décembre 1977 .
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