Nous entamons cette semaine l’étude de l’histoire des réformes scolaires à
l’époque du protectorat (1881 - 1955), en suivant la même démarche adoptée
précédemment, qui fait la distinction entre les tentatives réformistes
modernistes, et les tendances conservatrices.
Nous
allons étudier à cette longue période en trois parties , la première à laquelle nous consacrons la note de cette
semaine traite des réformes de l’enseignement Zitounien
Le nouveau contexte
Depuis 1881, la Tunisie est passée sous
la domination française ; le pays est
devenu un protectorat français ; profitant des traités[1] qu’elles ont imposées au Bey de Tunis ,les
autorités françaises avaient entamé leur mainmise sur tous les domaines de la vie politique , économique et sociale ; c’est dans ce cadre que le régime
du protectorat avait décidé d’utiliser l’école pour assoir sa domination, en
mettant en place un nouveau système
éducatif public, moderne, parallèlement à l’enseignement classique coranique
existant déjà, tout en essayant de
contrôler ce dernier, en y introduisant des réformes ; mais ces tentatives ont
été farouchement combattues par les milieux conservateurs, représentés par
nombre de professeurs de la grande mosquée.
I. Les tentatives
et les expériences de réformer l’enseignement Zitounien
Il serait peut être utile de faire
remarquer que la plupart des réformes avaient été diligentées de l’extérieur de
la grande mosquée (les autorités du protectorat) ; elles n’étaient dues, ni
aux initiatives du « censorat », ni de celles des professeurs de la
Zitouna eux-mêmes. Cheikh Tahar Ben Achour citait à ce propos : « qu’on ne s’était pas occupé de la question
de la réforme, pas une fois, les hommes de sciences ne s’étaient intéressés à
la question par eux mêmes …et la plupart du temps, ils ont accueilli les
initiatives de réformateurs gouvernementaux avec grognement et
protestations» [2]
D’autre part, en étudiant les tentatives
de réformes de cette époque, en rapport avec les réformes précédentes, on
s’aperçoit qu’elles étaient le résultat de la rencontre de deux facteurs :
- le premier est le retard enregistré dans
l’application des réformes de 1875, en rapport avec la création de l’école
sadikienne, et surtout celles qui préconisaient l’introduction de
l’enseignement des sciences modernes dans les programme de la grande mosquée Az-zaituna,
en particulier, et la réorganisation de l’enseignement et la révision de ses
méthodes et ses pratiques, en général.
- le deuxième facteur fut le désir des
autorités du protectorat de contrôle l’enseignement classique, en le réformant.
1.
Les tentatives de réformes jusqu’au début
du XXème siècle
Malgré l’instauration du protectorat et
la mainmise des autorités coloniales sur les principaux secteurs de la vie de
la régence, l’enseignement zitounien a conservé tous ses « anciens
privilèges » : monopole des hautes fonctions scientifiques,
religieuses et administratives, en plus des charges d’enseignement.[3]
a.
Création d’institutions de formation et
d’enseignement
Les autorités du protectorat, responsables
de l’enseignement, sous l’impulsion de L .Machuel, le Directeur de
l’instruction publique, ont crée un nombre d’institution d’enseignement et de
formation pour faciliter l’évolution de l’enseignement classique local, parmi
celles-ci , on trouve :
§
El medraça Alasfourya,[4] appelée aussi
" El medraça attadibya, » est une nouvelle institution, fondée en
1894[5], destinée pour former des instituteurs
de langue arabe, surtout que le rapport de 1875 sur l'état de l'éducation dans
les régions a révélé un déficit de
formation chez les instituteurs (mu'addibîn), dont
la majorité n'avait pas les qualifications requises pour exercer la profession.
Machuel a joué un rôle
important dans la création de cet établissement, car il voulait former des instituteurs
de langue arabe, pour les écoles franco arabes, en plus des Moueddebs pour les
écoles coraniques ou les Kouttabs ; les élèves instituteurs suivaient une
formation qui dure cinq ans.
§
La
fondation de l’association Al Khaldounia pour les sciences mathématiques ( 1896), sur une décision du premier ministre,
et avec l’appui d’anciens sadikiens, comme Mohamed Lasram et Béchir Sfar, cette
association avait pour mission : « d’élargir le champs des savoirs selon une démarche
scientifique , et cela par l’organisation de cours et de conférences de mathématiques , de géographie, d’histoire
en langue arabe à coté des cours de langue française , ces cours sont suivis
d’initiation à l’hygiène , aux sciences naturelles et en chimie qui n’étaient
assurée par la grande mosquée, ces cours accueillaient les étudiants de la Zitouna
qui le désirent[6] »
Dès le début,
Al Khaldounia fut considérée comme une annexe de la grande
mosquée ; il semble que les autorités du protectorat comptaient beaucoup
sur cette nouvelle association, pour appliquer les réformes de 1875, qui n’ont
pas pu voir le jour ; le soutien de ces autorités s’est manifesté le jour
de la fête d’inauguration qui fut rehaussée par la présence du Premier
ministre, du résident général , des membres
du conseil Echarii, du ministre de la plume ( wazir al qualam) , du Directeur
de l’instruction publique, du Secrétaire général du gouvernement et d’un grands
nombres d’hommes de sciences et de hauts fonctionnaires.
§ L’ouverture de l’école de la fille
musulmane en 1900 par
Louise René Millet, l’épouse du résident général,
avec l’encouragement du Directeur de l’instruction publique L. Machuel ; cette
initiative est venue pour remédier au faible taux de scolarisation de la fille
musulmane, parce que les parents avaient beaucoup de réticences de confier
leurs filles aux écoles publiques françaises, ou aux écoles de filles tenues les
missionnaires chrétiens.
La nouvelle institution initiait les jeunes filles aux
travaux manuels, à la puériculture et aux règles de l’hygiène, en plus de
l’enseignement de la langue française, du calcul, du coran,[7] l'éducation
islamique, la langue arabe, l'histoire, la géographie. Cette école va
rapidement connaitre un grand succès ; elle portera, plus tard, le nom de
l’école rue de Pacha , et elle jouera un grand rôle dans l’enseignement de la
fille tunisienne.
b.
Les tentatives de réformes de
l’enseignement de la grande mosquée
§ Les premières
mesures de la direction de l’instruction publique : dès 1885, Louis
Machuel essaya de
réformer l’enseignement zitounien ;
il valorisa ses diplômes en permettant à diplômés de la grande mosquée de
postuler à des postes dans l’administration ; puis il nomma deux cheikhs inspecteurs d’arabe ( ben cheikh et ben khoja) pour
suivre l’enseignement dans la grande mosquée , ce qui permettait à la direction
de l’instruction d’avoir un œil sur ce qui se passe à la grande mosquée. Mohamed Taher Ben Achour écrivait, à ce
propos, ceci : « ces deux inspecteurs se sont mis à diriger la
mosquée selon les directives du directeur de l’instruction publique, sans que
le censorat ne réagisse et laissait faire ; la situation a duré un bon
moment, au cours de laquelle on introduisait un bon système pour les concours
et les examens et une nouvelle organisation des grandes vacances d’été.»[8] Mais ces premières tentatives de
mainmise avaient fini par échouer, lorsque le grand Vizir, suite aux
plaintes de certains cheikhs, décida d’écarter la direction de l’instruction
publique des affaires de la grande mosquée, en lui demandant « de prendre ses
distances vis-à-vis de l’enseignement de la grande mosquée, et de le remettre au
soin des censeurs. »[9]
§ La
réorganisation des medrasas : En 1889, il fut décidé de réorganiser les medrasas ; il
s’agit de foyers qui accueillaient les étudiants de la grande mosquée, venus de
l’intérieur du pays ; un décret fixa les catégories de medersas, institua
des conseils d’administration pour les gérer, et fixa les conditions d’accueil
des résidents.»[10]
§ La création d’une
commission de révision des programmes de l’enseignement
de la Zaituna : En mai 1898 , le résident général, René Millet, chargea une commission d’étudier la
possibilité de réviser les programmes d’enseignement de la grande mosquée ;
la présidence fut confiée au grand vizir Mohamed Al Aziz Bouattour[11] ; la mission qui a été confiée à
cette commission était limitée à l’étude « des moyens d’améliorer les
méthodes d’enseignement tout en conservant le contenu ». Le résident
général a demandé d’améliorer l’enseignement zitounien dans tous les degrés (primaire,
secondaire et supérieur), et de réviser leur programme respectif, et d’y intégrer
l’enseignement des sciences mathématiques.[12]
Les résultats des travaux des commissions furent très limités : les
professeurs de la grande mosquée ont tout simplement rejeté toutes les
propositions qui visaient leurs méthodes d’enseignement ; ils se méfiaient
du directeur de l’instruction publique ; ils croyaient que les autorités
du protectorat planifiaient pour la suppression de l’enseignement des sciences
islamiques. D’ailleurs la proposition d’introduire l’enseignement des
mathématiques fut, elle aussi, remplacée par des cours facultatifs, assurés
hors de l’enceinte de la grande mosquée, par l’association d’Al Khaldounia.
2.
Les tentatives de réformes du début du
XX siècle.
La période, qui s’étend du début du vingtième siècle jusqu’à
l’indépendance du pays, a connu plusieurs réformes qui avaient touché
l’enseignement classique, et cela dans un contexte marqué par :
-
l’arrivée d’un nouveau Directeur de l’instruction publique,
en remplacement de Machuel qui a atteint l’âge de la retraite en 1908.
-
la montée du courant réformateur, surtout après la
visite du réformateur Mohamed Abdou et l’apparition de plusieurs réformateurs
issus de la grande mosquée, à côté des réformateurs sadikiens.
-
la naissance du mouvement national avec ses deux
composantes politiques et syndicales.
-
Le nouveau contexte international et le courant anti-
colonialiste.
C’est dans ce nouveau contexte que plusieurs réformes avaient vu le jour,
dont :
Khairallah Ben Mustapha a participé au congrès de l’Afrique du nord,
tenu à Paris, entre le 6 et le 10 octobre 1908, qui était consacré aux
questions de l’enseignement. Il y présenta un rapport sur l’état de l’enseignement
dans la régence de Tunis, dans lequel il a formulé le vœu de créer une école
bilingue (utilisant le français et l’arabe) fréquentée par des arabes et des européens,
et dont la devise serait : « Instruire en français, Enseigner la langue
arabe ».
Mais, devant l’opposition farouche des colons français, les hésitations
des autorités du protectorat, Khairallah décida, en 1909, d’ouvrir sa propre « école
primaire arabe » ; c’est une école qui utilise la langue arabe pour
enseigner toutes les matières, et qui adopte la même organisation que celle des
écoles primaires françaises. Khairallah considérait son école comme une
tentative de réformer les kouttabs de l’intérieur.[14]
§ La création des « écoles coraniques
modernes »
La réforme des kouttabs était une demande pressante, depuis la réforme
de 1875 ; le résident général René Millet avait repris la question en 1898,
en proposant l’introduction de l’initiation à la grammaire, au calcul, à la
géographie, afin « d’illuminer les esprits des enfants »[15] ; la question fut aussi soulevée
de nouveau en 1909, quand Khairallah Ben Mustapha lança son école primaire
arabe, ou ce que certains ont appelé « l’école coranique moderne ».
La question était restée au cœur d’un débat passionné, entre partisans
et opposants, jusqu’à la fin des années trente, quand un décret beylical[16] institua « les écoles coraniques
modernes » : celles-ci sont considérées comme « des écoles primaires libres pour garçons et pour
filles , fondées par des privés, où l’on apprend le coran et où l’on enseigne la
culture musulmane, la langue arabe classique, mais aussi la langue française,
le calcul, l’histoire et la géographie, et d’une façon générale, toutes les
matières enseignées dans les écoles publiques et les cours complémentaires ».[17] Partant de cette définition officielle,
on peut faire les remarques suivantes :
-
Ces nouvelles écoles avaient le statut d’école privée ;
elles ne font pas partie de l’enseignement public étatique ; par ce choix,
l’autorité du protectorat voulait satisfaire la demande de la population locale,
et alléger la pression sur les écoles publiques.
-
Les programmes de ces écoles sont alignés sur ceux du
secteur public, mais avec une place prépondérante pour la langue arabe, par
rapport à la langue française.
-
Les écoles coraniques modernes sont soumises au
contrôle des inspecteurs des écoles coraniques et des inspecteurs de l’enseignement
primaire, ainsi qu’au contrôle de la direction de l’instruction publique.
En plus de la définition de ces écoles coraniques modernes, le décret a fixé
leur organisation et leur régime pédagogique ; c’est ainsi qu’il a :
-
Interdit la mixité
-
Fixé l’horaire journalier à six heures, avec deux séances,
et a aligné le régime des vacances avec celui des écoles publiques.
-
Fixé les diplômes nécessaires pour faire partie du
corps enseignant et de direction.
-
Crée un nombre de conseils, comme le conseil de supervision
et de direction, et le conseil de l’enseignement dans les écoles coraniques
modernes, et le conseil supérieur.
Enfin ,l’article 20 du décret stipule que « la direction de l’instruction publique
prend en charge la partie fixe des salaires des directeurs et des enseignants ,
la caisse de chaque école se charge de la partie complémentaire sur
recommandation du conseil de contrôle et de supervision ».C’est là, peut-être, une mesure pour
alléger les frais d’inscription, sans pour autant instituer la gratuité de l’enseignement
dans ces écoles, et pour relever un peu le taux de scolarisation parmi la
population musulmane, et répondre ainsi partiellement aux doléances des
réformateurs et aux chefs du mouvement national.
En 1907, d’après les statistiques officielles,[18] la régence comptait 1248 Moueddebs et 1245
écoles coraniques fréquentées par 20254 élèves.
§ La
modernisation de l’enseignement de la grande mosquée et de ses annexes
Cette période, a
connu quelques réformes visant « la
modernisation de l’enseignement zitounien », les plus importantes étaient
celles de 1933, de 1950 ; elles concernaient son objectif, sa structure, son
système d’examen et ses diplômes.
Ainsi, le cycle secondaire,
comporte, désormais, trois sections : une section scientifique, une
section moderne, en plus de la section classique. Un nouveau système de certification
et de diplômes (calqué sur
l’organisation des diplôme de l’enseignement français) est adopté avec le
diplôme Al ahlia, à la fin du premier cycle du secondaire, le diplôme Attahcil,
à la fin de l’enseignement secondaire, et enfin Alaamia, pour l’enseignement
supérieur.
Au cours d’une séance solennelle, tenue le 5 mai 1947 , le conseil
d’administration de la Khaldounia décida de mettre en place un diplôme de
baccalauréat arabe ( avec deux parties) ; le but recherché était de
permettre aux élèves, ayant suivi le cycle secondaire de l’enseignement
zitounien, de poursuivre les études supérieures à l’université, surtout que
certains états arabes membre de la ligue arabe avaient reconnu ce diplôme,
alors que les autorités du protectorat avaient refusé de le reconnaitre, car
l’état français ne reconnaissait le
droit aux écoles privées de décerner des
diplômes, ( Al Khaldounia est considérée comme une école privée).
Telles furent les principales tentatives de réformes qui visaient la
modernisation de l’enseignement classique (traditionnel) tunisien, mais la
tâche ne fut guère aisée ; les forces conservatrices (tunisiennes et
françaises) avaient tenté de les faire avorter.
A
suivre : La mise en place d’un enseignement
public moderne.
Hédi Bouhouch et
Mongi Akrout, Inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis, septembre
2O14
Articles publiés par le blog pédagogique sur le même thème
Bouhouch et Akrout . Les axes de la future réforme de l’éducation
aux yeux du nouveau ministre de l’éducation tunisien ; Blog pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2015/03/les-axes-de-la-future-reforme-de.html
Bennour, A. A propos de la réforme du système éducatif -
Bennour, A. « A propos de le réforme éducative : les
références juridiques : première partie ». ; Blog pédagogique
Bennour, A : « A propos de le réforme éducative :les
références de la réforme scolaire : deuxième partie » ; Blog pédagogique http://bouhouchakrout.blogspot.com/2015/09/a-propos-de-le-reforme-educative-les.html; Blog
pédagogique
Bouhouch et Akrout. « Histoire des réformes éducatives en Tunisie
depuis le XIXème siècle : introduction générale » ; ; Blog pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2015/11/histoire-des-reformes-educatives-en.html#more
Bouhouch et Akrout . Rapport de la commission sur l’enseignement
secondaire[1] L’Action 18-9-1967, ; Blog pédagogique
Jerbi,A. La politique éducative ou quelle politique
éducative pour quelle réforme de l'éducation?
Boukhari . O. la gouvernance du système éducatif tunisien
Bennour, A : Les références de la réforme scolaire :
Deuxième partie
Bouhouch et Akrout. Histoire des réformes éducatives en Tunisie
depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de la période
précoloniale (1ère partie) . Blog pédagogique
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives en
Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de la période
précoloniale (2ème partie) ; Blog pédagogique
[4] Al Medraça Alasfoury, date de
l époque des Hafsides située dans
la rue Attarine en face de la grande
mosquée Az-zaytûna , entre Al Medraça al khaldounia et Al Medraça al Hamzya , elle doit son nom à
Abu al Hassan ibn Ali ibn Mussa al Hadurami
connu sous le nom d’Ibn Asfour al
Ishbili le grammairien qui y professait
peut être.
[5] Décret du 8 novembre 1894(
11 djoumadi el aouel 1312) sur l’organisation d’une Medraça de moueddebs .
[8] Ben achour , opt cité .p
119
[9] Ben achour , opt cité .p
150
[11] Pour la composition
complète de la commission, voir Ben Achour, opt cité , p, 140 , Louis Machuel a
soumis à cette commission un ensemble de questions comme base de débat ( voir
ces propositions rapportées par Ben Achour à la page 142.
[13] Ali bach hamba disait à propos de Mustapha
khairallah qu’il était « un ancien instituteur, qui a enseigné avec
beaucoup de mérite dans les écoles franco arabes … c’est un homme avec un
esprit clair et précis… qui a la fibre pédagogique , il avait inventé les
méthodes qu’il a appliqué pour enseigner
la langue arabe dans les écoles françaises en Tunisie »
جريدة التونسيّ بتاريخ 14 جانفي 1909، عن محمد هشام
بوقمرة القضايا اللغوية في تونس، 1985 ص 289.
[14] Ce courant s’est maintenu jusqu’à la
période de l’indépendance, Mokhtar ben Ammar, inspecteur de
l’enseignement secondaire publia en 1982 un article dans le bulletin
pédagogique intitulé « pour
une école de base arabisé »
[16] Décret
du 28 juin 1938 relatif au statut des écoles coraniques modernes, le décret a
été amendé plusieurs fois en 1940 et en 1943
[18] Rapport au président de la
république sur la situation de la Tunisie en 1907, Ministère des affaires
étrangères, Tunis 1908, société anonyme de l’imprimerie rapide.
[19] Voir le journal Azzahra du
27 mai 1947 qui a publié le texte fondateur du baccalauréat arabe
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