dimanche 5 mars 2023

Brève histoire des Kouttebs : -Partie 2-Le koutteb sous le protectorat : de la non ingérence à la tentative d'imposer l'enseignement de la langue française

 


Hédi Bouhouch

Le blog pédagogique a commencé la publication  d'une série d'articles dédiés à la plus vieille institution d'enseignement qui remonte au moyen âge, il s'agit du Koutteb qui était l'unique lieu où les jeunes tunisiens musulmans apprenaient le Coran et les rudiments de la langue arabe. Cette vieille institution a bien résisté au temps malgré l'apparition de nouvelles institutions modernes surtout avec le protectorat français.


L'article de cette semaine est consacré à la situation du Kouttab sous le protectorat qui a opté au début à une politique de non ingérence dans le fonctionnement des Kouttebs pour tenter ensuite de les contrôler et de les organiser et imposer l'enseignement de la langue française sans trop de succès.


 

Dès le début du protectorat, les autorités françaises avaient opté pour une politique de non-ingérence dans les affaires des institutions d'enseignement privé qui se trouvaient au pays bien avant leur arrivée. Il s'agit de plusieurs types d'établissements scolaires. Certains ont été ouverts par des congréganistes (une vingtaine), d'autres furent construits par les consuls étrangers pour scolariser les enfants de leur communauté respective (écoles italiennes et écoles maltaises)[1], et les Kouttebs qui étaient les plus nombreux (voir tableau ci-dessous). En effet, la commission des affaires tunisiennes réunie le 16 mars 1882 était d'avis " qu'il serait inopportun de soulever un débat public sur la question de l'enseignement en Tunisie. Des considérations très sérieuses commandent de ne pas entraver l'œuvre de Monseigneur Lavigerie[2], les écoles confessionnelles catholiques, juives ou musulmanes se partageant encore la faveur publique en Tunisie[3]."

Selon certaines estimations (les statistiques officielles n'intègrent que rarement des données relatives aux Kouttebs), le nombre des Kouttebs et des élèves qui les fréquentaient a augmenté d'une façon très nette. Ainsi les Kouttebs comptaient entre 30 et 40.000 élèves en 1953 alors qu'ils n'étaient que 18.000 au début du protectorat, mais ils ne représentaient que le cinquième des enfants musulmans scolarisés[4] alors que les Kouttebs avaient le monopole de la scolarisation en 1881. Cette régression est le résultat de la concurrence de plus en plus importante des écoles publiques (écoles françaises et franco-arabes) et les écoles coraniques modernes depuis 1906.

 

Année

Nombre Kouttebs

Nombre Moueddebs

Nombre élèves

Nb musulmans dans

les écoles publiques

Ecoles coraniques modernes

total  musulmans  scolarisés

% élèves

des Kouttebs

1889

971

978

17361

1701

 

19062

91,1%

1904

1393

21800

2823

 

24623

88,5%

1906

1245

1248

20254

6165

 

26419

76,7%

1908

1245

1245

20254

4993

 

25247

80,2%

1909

1300

1310

23100

6582

 

29682

77,8%

1913

1273

1283

22636

10807

 

33443

67,7%

1953[5]

30 à 40000

124071

32271

186342 ou 196342

16 à 20 % 

 

Si à l'échelle du pays il y a une augmentation des effectifs  (voir tableau ci-dessus) il semble que la fréquentation dans certains centres avait enregistré après la fin de la seconde guerre mondiale un certain fléchissement, M. Ayachi cite le cas de la ville de Tunis et sa banlieue , on ne comptait plus en 1953 que 1520 enfants alors qu'ils étaient 3448 en 1948 , et le nombre de Kouttebs est descendu à 55 après avoir été 145 en 1948.[6]

 

Les autorités coloniales ne pouvaient pas se désintéresser de ce qui se passe entre les murs des Kouttebs tout en préservant ces institutions. Ainsi la Direction de l'Instruction Publique (DIP) a  cherché à les contrôler et à y introduire quelques réformes. En 1887 le directeur de la DIP L.Machuel a rédigé un rapport destiné au Résident Général dans lequel il mettait en doute les compétences des Moueddebs, en se référant au niveau des élèves qui "étaient incapables de rédiger une lettre dans une langue correcte, en plus les Moueddebs mépriseraient la civilisation française autant qu'ils l'ignoraient, et ont une influence négative sur les élèves". Après ces constats, Machuel a fait deux propositions pour traiter cet état. La première consistait à mettre les kouttebs sous le contrôle de la DIP, ce qui lui permettra de part ses prérogatives de réorganiser ces établissements, la deuxième prévoyait la création d'une école pour former les Moueddebs et leur donner un diplôme qui leur accordait à eux seuls le droit d'enseigner dans les Kouttebs.  Machuel pensait que si ses propositions sont retenues, les Kouttebs passeront sous le contrôle de l'autorité coloniale sans que cela n'entraine des dépenses supplémentaires au gouvernement[7].

 

Ainsi avaient commencé les interventions de la DIP dans le fonctionnement des Kouttebs. Elles avaient pris diverses formes :

1- Elles ont débuté timidement très tôt par des tentatives d’inclure l'enseignement de la langue française et de contrôler le fonctionnement des kouttebs. En application de la loi sur l'éducation publique de 1888 l'enseignement de la langue française est devenu obligatoire dans toutes les écoles primaires ou secondaires ouvertes en Tunisie. En réalité cette mesure visait essentiellement les écoles italiennes installées dans le pays parce que la DIP savait que cela ne pouvait guère s'appliquer aux Kouttebs par manque d'enseignants qualifiés pour assurer l'enseignement du français dans tous les kouttebs du pays. Alors elle avait opté pour une autre solution qui consistait à exhorter les Moueddebs à envoyer leurs élèves dans les écoles franco-arabes qui se trouvaient à proximité pendant deux heures par jour, afin qu'ils puissent étudier les matières qui ne sont pas enseignées dans le Koutteb, notamment la langue française, en échange d'une indemnité mensuelle qui leur est allouée. Mais l'expérience n'avait pas rencontré le succès espéré.[8]

La demande d’inclure la langue française et d'autres matières a été renouvelée par le résident général René Millet en 1898 qui a appelé, dans un rapport envoyé au premier Ministre tunisien Mohamed Aziz Bouattour, à réformer "l'enseignement  pratiqué dans les écoles arabes qui est consacré à l'enseignement du Coran que l'enfant se doit d'apprendre une partie pour bien remplir ses devoirs religieux … mais il est de devoir de l'Etat de bien connaitre les Mouddebs qui assurent cet enseignement et de contrôler leurs savoirs, leur conduite et leur moralité; d'un autre côté, il serait bon d'ajouter à l'enseignement du Coran l'apprentissage d'autres arts pour éclairer les esprits des enfants comme les éléments de la grammaire, le calcul, la géographie… et si l'enseignement élémentaire prendrait cette orientation,il attirera les élèves et leur nombre va augmenter … ainsi le savoir ira en s'étendant pour toucher toutes les villes et les campagnes … et partant de ce que nous avons décidé, les Kouttebs conserveront leur état actuel, mais, leur situation va changer grâce aux améliorations que nous proposons, et ils passeront sous le contrôle de la DIP." [9]

2- Création d'une école de formation des Moueddebs en 1894[10] : Dans le but d'améliorer le niveau des enseignants des kouttebs, El Mederça At-ta'dïbiyya a ouvert ses portes. Il s'agit d'une sorte d'école normale spécialisée dans la formation des Moueddebs et des instituteurs de la langue arabe appelés à exercer dans les écoles franco-arabes et les kouttebs[11]. Le rôle joué par le directeur de la DIP était déterminant dans la création de cette école où la durée des études proposées est de 5 ans au cours desquelles les élèves apprennent le Coran (attedjouid et l’orthographe du Coran), la théologie, la grammaire, le calcul, la calligraphie, la langue arabe (lecture et écriture et la littérature), l'histoire et la géographie de la Tunisie, une initiation au droit, des éléments de calcul et du système métrique et la langue française  (art 5 du  décret du 8 novembre 1894, 11 djoumadi el aouel 1312 sur l’organisation d’une Mederça de moueddebs)

3- Nomination d'un inspecteur des Kouttebs et de la langue arabe

Pour assurer le contrôle des Kouttebs, la DIP avait procédé à la nomination d'un inspecteur chargé de suivre l'enseignement de la langue arabe. Le choix s'est porté sur un ancien de l'école normale des instituteurs de Tunis (l'école Alaoui) et détenteur d'une licence de la faculté française d'Aix. Au début, les visites d'inspection des Kouttebs étaient centrées sur les aspects relatifs à l'hygiène et à la propreté des locaux, mais après  les évènements survenus dans les régions de Thala et de Kasserine en 1906[12], les autorités du protectorat avaient pris conscience de l'importance des Kouttebs dans l'encadrement des jeunes musulmans et du danger qu'ils peuvent représenter en devenant des foyers de propagation des idées hostiles à la France. Depuis, on a commencé sérieusement à penser aux aspects pédagogiques et aux enseignements donnés aux enfants et aux moyens de les orienter.

 

4- L'intérêt aux aspects pédagogiques

En 1909, au cours de la session ordinaire du conseil de l'instruction publique (C.I.P), la question des Kouttebs a été à l'ordre du jour. Dans ce cadre, le directeur de l'instruction publique  a rappelé aux membres du conseil la nécessité de s'occuper de l'enseignement  dans les Kouttebs dans ces termes : " Il est de bonne politique de chercher à agir sur les Kouttebs privés et de les faire servir à notre œuvre civilisatrice de la France, grande puissance musulmane, ne peut négliger ce moyen d'action … sinon les Kouttebs privés… pourraient devenir des foyers de fanatisme "[13] . Mais les choses n'étaient pas aussi simples. Le Ministre, dans le rapport annuel qu'il avait adressé au Président de la République à la même année affirmait « qu' il est difficile d'améliorer notablement l'enseignement de ces écoles, réduit à peu près à la récitation du Coran, exception faite pour quelques Kouttebs réformés récemment créés à Tunis. Mais, même restreinte au contrôle légal, l'action de la Direction de l'Enseignement peut avoir d'heureux effets. En ce qui concerne les nouvelles ouvertures, l'autorisation n'est donnée qu'après une enquête sur la capacité et la moralité des maîtres et sur l'état des locaux. Quant aux écoles en exercice, des circulaires ont été adressées aux moueddebs privés, leur prescrivant notamment l'observation de certaines règles relatives à l'hygiène et au traitement des élèves. La Direction de l'Enseignement a également obtenu de l'administration des Habous l'amélioration matérielle de certains Kouttebs." rapport au président sur la situation en Tunisie - année1909.

L'historien Sraieb rapporte qu'en octobre 1951 « le Directeur de l'Instruction Publique, agissant sur les insistances de la Commission des affaires culturelles de la section tunisienne du Grand Conseil, a décidé d'entreprendre une expérience qui ferait de ces écoles coraniques une sorte d'écoles préparatoires comme c'était le cas en Egypte. Les enseignements et l'horaire de ces écoles était porté à trente heures ainsi réparties :

Morale

1h40

Ecriture

2H30

Hygiène

0H50

Calcul

2H30

Lecture

7H30

langage

3H45

Dessin

1H15

chant

1H15

Récitation

1H15

récréation

2H30

Coran

5H

 

 

 

 Si l'expérience paraissait intéressante, son application n'en demeurait pas moins très limitée puisqu'en 1951-52 et 1952-53, 12 Kouttebs seulement étaient touchés par cette mesure de réforme »[14] (la grande majorité des Kouttebs ont continué à fonctionner comme d'habitude).

5- Mise en place d'un cadre juridique pour les Kouttebs

Le 8 novembre 1898 (28 Jumada al-Thani, 1316), un décret beylical est publié pour réglementer les Kouttebs et fixer les conditions de leur ouverture. Dans le préambule, le décret a fait référence à deux choses : la première est la création de l'école Attaadibya en 1894 pour former les Moueddebs, il n'était donc plus permis de recourir à des Mouebbebs non qualifiés pour enseigner. La seconde se réfère à la nomination d'un inspecteur pour suivre le travail des Mouebbebs et leurs méthodes d'enseignement. La nomination de cet inspecteur est faite par le Bey sur proposition du directeur de l'instruction.

Le décret en question stipule :

1   - Que nul n'est autorisé à ouvrir une école s'il n'est pas  sujet tunisien et qu'il montre, après avoir passé un examen, qu'il possède les connaissances nécessaires pour exercer la fonction de Moueddeb. (art premier), quant à ceux qui exerçaient avant la promulgation du décret, ils sont autorisés à continuer à travailler.

2  - Que l'ouverture d'un nouveau Koutteb ne peut avoir lieu qu'après une autorisation  accordée par l'inspecteur.

Ce Décret est resté la principale référence pour l'organisation des Kouttebs. Une circulaire publiée le 22 juillet 1942 par l'Inspecteur d'arabe, en avait fait référence dans le premier article. La circulaire a rappelé les conditions de l'ouverture des Kouttebs. Ce n'est plus l'inspecteur qui accorde l'autorisation, cela revient désormais au directeur de l'instruction  publique après une demande présentée par l'intéressé au premier Ministre du Bey et au Directeur de l'instruction  publique, accompagnée d'un certain nombre de documents, tels que une attestation du casier judiciaire, un certificat de bonne conduite délivré par l'autorité locale, un plan du Kouttab, un certificat délivré par le Cheikh Al-Qadi pour les postulants des régions de l'intérieur  et par l'inspecteur de l'enseignement d'arabe pour les postulants de la capitale et sa banlieue, attestant leurs connaissances et leurs aptitudes ( art 3), la liste des institutions où le postulant  a fait ses études, les lieux où il résidait et les métiers qu'il a exercés pendant les  dix dernières années, enfin  des indications sur  le  type de koutteb qu'il compte ouvrir, sa taille et le type d'enseignement que le demandeur  compte  y donner.

 

Deux choses sont à relever dans cette circulaire (comme d'ailleurs dans le décret beylical auquel il se réfère) :

- La première c'est qu'aucun diplôme académique n'est requis pour devenir Moueddeb. Il suffit au candidat de prouver qu'il connait l'ensemble du saint Coran par cœur et qu'il peut le transcrire et le réciter convenablement. Ces compétences seront attestées suite à un examen devant un jury présidé par un inspecteur de l'enseignement d'arabe pour les candidats résidant dans la capitale et sa banlieue. Pour les candidats de l'intérieur du royaume, le jury est présidé par le cheikh Al-Qadhi. En cas de réussite à l'examen, le candidat obtient un certificat de mémorisation du Coran signé par le directeur de l’instruction publique et le cachet de la DIP l’autorisant à occuper la fonction de Moueddeb.

- La deuxième c'est que les études au Koutteb ne sont pas sanctionnées par un diplôme reconnu par l'état comme le certificat de l'enseignement primaire. Aucune attestation n'est délivrée à l'élève qui achève son enseignement au Koutteb. D'ailleurs, la poursuite des études dans les annexes de la zitouna n'exige pas un passage obligatoire par le Koutteb. Tout un chacun pouvait accéder à la première année de l'enseignement zitounien. Seuls ceux qui veulent entrer directement en deuxième année  doivent passer un oral.

Fin de la 2ème partie- A suivre. Pour revoir la 1er partie, cliquer ICI

Mongi Akrout & Abdessalam Bouzid, Inspecteurs généraux de l'éducation.

Tunis, février 2023.

Pour accéder à la version AR, cliquer ICI

 

 

 

 

 

 

 

 



[1] Machuel, Louis ( 1889) L'enseignement public dans la régence de Tunis.

[2] Charles Lavigerie, né le 31 octobre 1825 à Huire à Saint-Esprit et mort le 26 novembre 1892 à Alger, est un prélat français. Nommé archevêque d'Alger en 1867, ministère qu'il conserve en devenant archevêque de Carthage en 1884.il fonda le collège saint Louis de Carthage en 1880, il serz transféré à Tunis en 1983 et changea de nom, s'appelant collège saint Charles.

[3] Sraieb Noureddine. L'idéologie de l'école en Tunisie coloniale (1881-1945). In: Revue du monde musulman et de la Méditerranée, n°68-69, 1993. Etats modernes, nationalismes et islamismes. pp. 239-254;

doi : https://doi.org/10.3406/remmm.1993.2570

https://www.persee.fr/doc/remmm_0997-1327_1993_num_68_1_2570

[4] Quant à l'enseignement élémentaire, les Kouttabs, pendant toute la période du protectorat, restaient le seul enseignement disponible pour la majorité des Tunisiens. En 1938, il y a environ 1.800 écoles coraniques avec 25.000 élèves et en 1952, leurs effectifs sont évalués à 40.000 enfants.

Teysseire Daniel. Obdeijn (Herman L. M.) : L'Enseignement de l'histoire dans la Tunisie moderne (1881-1970). In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 65, n°238, 1er trimestre 1978. pp. 119-120.

www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1978_num_65_238_4732_t1_0119_0000_2

[5] D'après "une statistique sur la scolarisation primaire de 1953,  les estimations de l'effectif des écoles coraniques traditionnelles variaient autour de 30 à 40 000 élèves,  sur un total de  187342 ou 197342  élèves tunisiens musulmans  scolarisés  ce qui représente  16 à  20 %  d'élèves qui suivaient un enseignement primaire unilingue arabe" Riguet, 1984

Riguet,file:///C:/Production/2019/arabisation/Arabisation%20et%20bilinguisme/doc/Francisation%20de%20la%20tunisie.pdf

 

[7] http://www.mawsouaa.tn/wiki

[8] Sraieb, N. (s.d.). L'idéologie de l'école en Tunisie coloniale (1881-1945) .In: revue du monde musulman et de la Méditerranée, N°68-69, 1993. pp. 239-254

[9] محمد الطاهر بن عاشور (1967) . أليس الصبح بقريب .الشركة التونسية للتوزيع. ص137

[10] La première école de formation des instituteurs de langue arabe : " El Mederça At-ta'dïbiyya »

http://bouhouchakrout.blogspot.com/2014/12/la-premiere-ecole-de-formation-des.html

[11] للمزيد انظر الأمر العليّ المؤرّخ في 8 نوفمبر 1894 المتعلق بتنظيم مدرسة المؤدّبين. وكذلك الأمر المؤرّخ في 6 جانفي 1895 المتعلق بتعيين إسماعيل الصّفائحي مديرا للمدرسة العصفوريّة.

[12] "Beaucoup plus graves furent les manifestations populaires qui tournèrent à l'émeute dans deux centres du Haut-Tell, Kasserine et Thala en 1906. Le mouvement, conduit par un jeune marabout, débuta à Kasserine le 26 avril pour gagner Thala trois jours plus tard. Le mécontentement provenait de la misère due à la sécheresse, qui succédait à de grands froids dont avait été victime le bétail" .Julien Charles-André. Colons français et Jeunes-Tunisiens (1882-1912). In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 54, n°194-197, Année 1967 1967. Hommage à Robert Delavignette. pp. 87-150;

[13] Bulletin officiel de l'enseignement public  BOIP juin 1909 n° 28 Année 23

[14]  Sraïeb, Noureddine.( 1967). Mutations et réformes de structures de l'enseignement en Tunisie.p.47. aan.mmsh.univ-aix.fr › ... › AAN | Volumes › 1967 .p 47.

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