Hédi Bouhouch
Nous poursuivons cette semaine la
présentation de la question de la langue
d'enseignement depuis l'indépendance avec la quatrième partie qui fait une synthèse des réalisations sur la
voie de l'arabisation au cours des années soixante et des années quatre-vingt , que nous avons
étudiées dans le billet précédent.
Pour revenir à la partie une du
chapitre III, cliquer ICI - et pour la deuxième partie du chapitre III , cliquer ici et pour la troisième partie du chapitre III ,cliquer ici.
Il serait bon de distinguer trois
périodes : la première commence avec l'arrivée de Mzali au ministère et se
termine avec son départ en 1980, la deuxième commence avec l'arrivée de Frej
Chedly jusqu'en 1987 , la troisième période , très courte ( 198/1988)
mais très importante car elle
correspond avec le démarrage de la mise en place de l'école de base avec le
ministre Mohamed Hédi khlil.
La première période : de
grandes avancées de l'arabisation
Au niveau de l'école primaire
Au niveau de l'école primaire,
l'arabisation a fait quelques avancées importantes. Au début des années
quatre-vingt, les trois premières années de l'école primaire sont arabisées en
entier, alors que la langue française n'est enseignée comme langue étrangère
qu'à partir de la 4ème année.
Dans le même ordre d'idées, l’arabe
est devenu dans un premier temps la langue d’enseignement des travaux manuels,
des sciences, des mathématiques, de l'histoire, et de la géographie dès le
milieu des années soixante-dix, puis, depuis la rentrée 1980 et l'arabisation
des mathématiques dans tout l'enseignement primaire, la langue arabe est
devenue la seule langue d'enseignement de toutes les matières. Depuis cette
période, la langue français ne bénéficie plus du statut de langue véhiculaire
des savoirs. Son enseignement, selon la nouvelle orientation, ne vise qu’à
permettre aux élèves l'acquisition de la terminologie et des concepts relatifs
aux matières qui n'ont pas été arabisées au niveau de l'enseignement
secondaire." Ainsi on peut dire que la langue française a perdu le statut
qu'elle avait eu depuis la réforme de 1958, néanmoins elle continue à disposer
d'un horaire respectable qui représente environ 39% de l'horaire hebdomadaire.
(voir tableau ci-dessous)
Evolution de
l'horaire hebdomadaire impartie aux langues à l'école primaire
6° année |
5° année |
4° année |
3° année |
2° année |
1°année |
|
|
6h30 |
7h05 |
7h05 |
7h25 |
11h35 |
9h30 |
arabe |
1974 |
6h35 |
6h05 |
9h35 |
9h35 |
|
|
français |
|
6h30 |
6h35 |
7h05 |
11h20 |
11h35 |
9h30 |
arabe |
1976 |
6h35 |
6h35 |
9h35 |
|
|
|
français |
|
5h35 |
6h05 |
7h |
11h50 |
12h |
9h20 |
arabe |
1981 |
9h35 |
9h35 |
9h35 |
|
|
|
français |
|
25h |
25h |
25h |
25h |
25h |
20h |
Total horaire hebdomadaire |
Source : Rapports sur le mouvement éducatif en
Tunisie (1974/76), (1976/78), (1981/84)- Ministère de l'éducation nationale
Au niveau de l'enseignement
professionnel et de l'enseignement secondaire long
Malgré la volonté du courant de
l'arabisation, les résultats furent plus modestes au niveau du second cycle où
le bilinguisme s'est imposé depuis la décision de supprimer la section (A) en
1968.
L'arabisation n'a pu toucher que les
disciplines de sciences humaines et sociales, comme on va le voir :
- L'arabisation de l'enseignement
de l'histoire et de la géographie
Mzali a décidé d'arabiser l'histoire
au niveau de l'enseignement secondaire. Driss Abassi[1]
rapporte les propos de l'historien Mohamed El Hédi Cherif qui lui confia : «qu'à
la fin de l’année 69, il a eu une entrevue avec Mohamed Mzali, ministre de
l’éducation nationale, qui voulait l’arabisation immédiate de l’histoire. J’ai
dit que techniquement c’était impossible». (Driss.A) Devant le refus de
certains spécialistes universitaires de participer à l’élaboration de
manuels d’histoire en langue arabe, le ministre Mzali fit appel aux inspecteurs
de l’enseignement secondaire et à un certain nombre de professeurs d’histoire
du secondaire, diplômés des universités orientales, tels que Ali al Houssi,
Mohamed Salah Bel Hareth, Midani Ben Salah, pour rédiger les nouveaux programmes
d’histoire et pour l’élaboration de nouveaux manuels. Ces premiers manuels
furent édités gracieusement par l’Irak.
Ainsi l'arabisation de l'histoire au
second cycle de l'enseignement secondaire et à l'enseignement professionnel a
pu s'effectuer progressivement année par année depuis la rentrée d'octobre 1975
pour la 4ème année secondaire (l'équivalent de la 1° année actuelle), puisque
l'enseignement de l'histoire était en arabe depuis la réforme de 1958 dans les
trois premières années du secondaire.
La même année, l'arabisation de
l'enseignement de la géographie a démarré en commençant par la première année.
§ L'arabisation
de l'enseignement de la philosophie
L'arabisation de la philosophie a commencé en septembre 1975.
C'est l'aboutissement d'une longue gestation, puisque l'idée de l’arabisation
remonte au début des années soixante- dix. AbdulwahabBouhdiba[5], professeur universitaire de philosophie
et de sociologie et président de la
commission de l’arabisation de l’enseignement de la philosophie, avait
rapporté que c’était depuis 1971 "que des philosophes comme Maurice de
Gandillac et Henri Corbin nous y avaient déjà incités en insistant sur le fait
que plus que les sciences ou la technique, c’était la philosophie qui
nécessitait d’être étudiée dans la langue de la culture maternelle quelle que
soit la valeur universelle des concepts. Grecs, allemands ou français, leur
importance découle de la confrontation ou mieux encore de la rencontre avec la
langue-mère." Il ajouta : « L’arabisation nous semblait
depuis ce temps nécessaire, elle s’est concrétisée en 1974 quand les politiques
ont pris conscience qu’ils devaient prendre une position décisive ».
Pour Bouhdiba, l’arabisation de la philosophie n’était
pas un simple choix, mais elle était une nécessité « parce
que la philosophie est un dévoilement sur un fond culturel où se construisent
les identités, elle était d’abord un moyen de pallier la coupure
identitaire avec un patrimoine culturel". Il y a « une autre
raison impérative : la philosophie était desservie par sa séparation
d’avec l’enseignement de la pensée islamique. Il fallait unifier les deux
enseignements ».
Il relate ensuite les différentes étapes pour réaliser
et réussir l’opération de l’arabisation. Il y a eu tout d’abord une révision
des programmes, en « consultant nos collègues ». Ensuite, on s’est
attelé à « mettre au point un manuel de philosophie en langue arabe
pour les classes terminales avec la participation active et précieuse de
plusieurs enseignants à qui je rends un vibrant hommage. Ce manuel réunit,
entre autres, un large éventail de grands textes philosophiques, que ce soit de
philosophie arabe ou de philosophie occidentale, avec un glossaire de quelque
six cents vocables philosophiques. Le manuel a été imprimé gracieusement en
Irak et tiré à près d’un million d’exemplaires vendus pendant de longues années
à un dinar, …, les deux volumes ».
Puis on a organisé des stages pour les
enseignants de philosophie pour profiter de l’expérience égyptienne, syrienne
et irakienne de l’enseignement de la philosophie en arabe. « Nous
avons tenu plusieurs réunions pédagogiques et techniques concernant la
méthodologie et le lexique. Nous avons aussi importé un millier de livres de
philosophie en arabe ».
Bouhdiba précisa que "l’arabisation de la
philosophie n’est pas un alignement avec un courant contre un autre.
La philosophie n’est ni de droite, ni de gauche. L’objectif de son enseignement
est qu’à la fin des années de lycée, l’élève devait, après un apprentissage
diversifié, trouver dans la philosophie l’occasion unique d’apprendre à être
critique et à penser librement par lui-même, mais à partir d’une information
précise et diversifiée… »
Face à ce témoignage de l’artisan de
l’arabisation de la philosophie, il y a lieu de rapporter les points de vue
opposés qui voient que les débats provoqués par l’arabisation de la
philosophie sont dus au fait que le pouvoir croyait que « parmi
les facteurs de l’expansion de la pensée marxiste dans les rangs de la
jeunesse tunisienne … il y avait le fait que le programme de philosophie
comprenait l’enseignement des principes de la pensée de Marx. … L’arabisation
serait ainsi l’occasion « d’épurer » les programmes et le manuel des
textes qui traitent ces idées». Cette lecture expliquerait entre autre la
position de la gauche tunisienne qui a vite fait le lien entre l’arabisation et
la poussée des courants islamistes.
Le statut du
français a beaucoup évolué au cours de cette période.
Certains chercheurs
parlent du statut « du français
langue étrangère » et de son enseignement qui s’appuie sur les exercices
structurels, la grammaire implicite et l’abandon de l’étude des textes
littéraires et des courants de la littérature. L’enseignement du français n’est
donné que dans une perspective fonctionnelle et communicative, comme moyen d’accès à la technologie et à la science. »[2]
§ Qu’en
était-il de l’arabisation des matières scientifiques et techniques aux
lycées ?
Pourquoi l'arabisation n'a-t-elle pas touché les
disciplines scientifiques et techniques ? Est-ce-que le ministère n'y a pas
pensé ou s’était-il contenté de l’arabisation des disciplines
sociales ? C'est un questionnement légitime. Nous pensons que Mzali
et une partie des enseignants (les anciens de la section A) y ont pensé
sérieusement. On a pour preuve les travaux de la commission de l'arabisation de
Sfax que nous avons évoqués plus haut. D’ailleurs, nous avons trouvé une seule
allusion à une tentative d’arabisation de l’enseignement des matières
scientifiques et techniques qui fut vite abandonnée devant la forte
opposition (Bouttement)[3], mais nous n’avons pas trouvé de traces de cette tentative ni dans
les documents officiels que nous avons à notre disposition, ni dans les études
que nous avons consultées. Monsieur Mohamed El Hédi khlil qui était directeur
de l’enseignement secondaire à l’époque nous a confié dans un entretien récent
qu’il n’en a jamais été question.[4]
On pourrait trouver une explication à cela dans le
rapport de la sous-commission de l'arabisation des Mathématiques qui a fait
partie de la commission spéciale pour l'arabisation de l'enseignement de Sfax.
Ce rapport, tout en insistant sur la nécessité de l'arabisation de
l'enseignement des Mathématiques qui est «une demande populaire et une
concrétisation de l'indépendance culturelle, ne manque pas de signaler que
cette entreprise " n'est pas une
œuvre banale qu'on peut réaliser sans préparation … si on la compare avec les
autres disciplines pour plusieurs raisons.» Le rapport énumère ces raisons :
»
« *les
professeurs français qui enseignent actuellement les mathématiques dans nos
lycées ne connaissent pas l’arabe.
* La plupart des termes mathématiques
utilisés actuellement dans l'enseignement secondaire sont récents et font
l'objet de plusieurs tentatives de traduction dans les autres pays arabes… si
bien qu'on se trouve des fois avec plusieurs traductions pour le même terme.
Que choisir dans ce cas ou allons-nous opter pour notre propre traduction ?
*Toutes les références disponibles
dans nos bibliothèques (manuels, revues, traités…) sont en français. Leur
remplacement par des références en arabe à court terme est une chose impossible…».
En tout cas et quelles que soit la ou les raisons, les disciplines
scientifiques, techniques et économiques
n'ont pas été touchées par l'arabisation au cours de cette étapes.
La deuxième période :
ralentissement de l'arabisation et attentisme et le projet de l'institution de l'école de base totalement
arabisé
Une conjoncture difficile
Cette deuxième période coïncide avec la
nomination de Mzali à la tête du gouvernement et avec l'arrivée de Frej Chedly
au ministère de l'éducation. C'est aussi une période marquée par une grave
crise du régime (une crise politique, économique, financière et sociale)
exacerbée par la montée des rivalités pour la succession de Bourguiba et les
intrigues pour éliminer Mzali de la course. Ses adversaires vont jouer la carte
de l'arabisation, en essayant de montrer ses méfaits sur le niveau des élèves.
Le projet de l'école de base
arabisée
En 1982, le ministère de l'éducation nationale a décidé
d'étudier les modalités de la mise en place de l'enseignement de base en
application des recommandations du sixième plan qui concerne la nécessité de
procéder à une réforme de l'enseignement. Dans ce cadre, le ministre de
l'éducation, Frej Chedly, a réuni les cadres du Ministère pour présenter le
nouveau concept de l'école de base et son importance pour l'avenir de la
jeunesse et du pays et il annonça la constitution de commissions pour étudier
le projet[5].
La question
de la langue était au centre des discussions des commissions régionales et de
la commission nationale. Très vite, la majorité des membres de la commission
sont tombés d'accord. Pour eux, la langue d'enseignement de toutes les matières
y compris les disciplines scientifiques, ne peut être que la langue nationale.
Quant à la deuxième langue qui permet
l'ouverture sur le monde, plusieurs membres avaient opté pour l'anglais tout en
reconnaissant que cette option serait difficile à réaliser à court terme vu les
liens culturels et civilisationnels avec la langue française depuis plus d'un
siècle. Toutefois, il faudrait y penser à moyen et long terme. Et comme il
semblerait qu'on soit obligé de poursuivre l'enseignement du français en tant
que deuxième langue au niveau de l'enseignement de base, on doit repousser le
démarrage de son apprentissage à la quatrième année afin de permettre à
l'enfant de maitriser la langue nationale avant d'entamer l'apprentissage d'une
langue étrangère.
Ainsi, sur le plan des langues,
l'école de base (l'enseignement de base) devrait permettre à l'enfant
tunisien d'être capable d'utiliser la langue arabe pour s'exprimer et pour
communiquer, de manière qu'elle devienne pour lui un outil qu'il peut utiliser
aisément pour poursuivre ses études et pour faire face aux exigences de la vie
et pour renforcer le sentiment de fierté de son appartenance à la civilisation
arabo musulmane.
A côté de la langue
nationale, l'école de base doit amener l'élève à :
- bien utiliser la langue française comme moyen d'ouverture
sur la civilisation contemporaine et de permettre aux élèves qui passeront au
secondaire de faire face aux matières qui sont enseignées en français.
- posséder une deuxième langue (anglais ou français) pour
faire face aux exigences de l'époque actuelle.
Le désaveu de la politique
d'arabisation de Mzali, le français marque des points
Sur fond de
crise multiple (sociale, économique et politique), la politique scolaire
imposée par Mzali et misant sur l’arabisation a fini par inquiéter l’élite
tunisienne bilingue (et les milieux francophones et francophiles). Un
mouvement de résistance commençait à s’organiser. Certains préfèrent inscrire
leurs enfants dans des écoles privées qui appliquent le programme français ou
dans les lycées français de Tunisie. Le président décida d'écarter Frej Chedly,
un fidèle de Mzali au Ministère de l'éducation, en Mai 1986.
En juin 1986,
les résultats de la session principale furent catastrophiques, les pires depuis
l'indépendance. Par un raccourci qui nous semble absurde, le lien avec la
politique d'arabisation est vite fait. Le président décida d'organiser une
session spéciale au mois de septembre et critiqua ouvertement la politique
d’arabisation. Il fit porter la responsabilité au premier ministre Mzali qui
perdit par la suite son poste de premier Ministre.
Selon Taher
Belkhoja, l'arabisation n'était qu'un prétexte, car Bourguiba ne voulait pas
lier le limogeage de Mzali à la grave crise que traversait le pays. "Il
dira à Mzali en le recevant juste après l’avoir démis : "tu as trop
arabisé", c'était la cause qu'il voulait
ébruiter" il n'y a pas de crise politique ou économique dans le
pays; Mzali a été limogé pour le "dada" qu'on lui connaissait :
l'arabisation". Celui-ci apprécia cette version et va délibérément
occulter la véritable raison de son départ dans toutes ses interventions et se
faire valoir comme victime de l'arabisme"[6]
(T.Belkhoja).
Le nouveau
Ministre de l'éducation, Amor Chedly, qui était le médecin personnel du
président, décida de rétablir le français en première année primaire dès la
rentrée 1986/87. En juillet 1986 Bourguiba exprime dans un discours des
réserves vis-à-vis de l’arabisation totale et rappelle le rôle de la langue
française et son utilité pour le pays.[7]
On a alors
l'impression que le clan opposé à l'arabisation était en train de regagner le
terrain perdu. L'enseignement du français est renforcé et le français devient
une matière à option pour tous les bacheliers , alors qu'il ne l'était
que pour les littéraires depuis 1981, mais l'entrée en vigueur de l'école de
base va changer la donne et rétablir l'arabisation.
1987-1989 -
Le projet de réforme du système éducatif et
le démarrage de la mise en place de l'école de base
L'année 1988 a marqué un tournant dans l'histoire de la
question de la langue d'enseignement,
car elle correspond au démarrage d'un projet de réforme du système
éducatif et la présentation d'une nouvelle loi d'enseignement pour remplacer la
loi de 58 après une large consultation
au mois de mars 1988, ce projet appelé " les grandes orientations
et le cadre législatif a été présenté au mois de juillet 1988.
Le ministre de l'époque Mohamed Hédi Khlil avait déclaré
devant les parlementaire lors de la discussion du projet du budget du ministère
que la décision de mettre en place de l'école de base a été accompagnée par une autre décision
aussi importante, il s'agit de celle qui consiste à enseigner les matières
scientifiques en arabe tout au long des 9 années de l'école de base, nous
savons tous qu'actuellement ces matières sont enseignées en arabe à l'école
primaire, la décision historique qui vient d'être prise consiste à poursuivre
les efforts pour arabiser le second cycle de l'école de base, nous savons aussi
que la question de l'arabisation a été posée à plusieurs reprises dans cette
enceinte à l'occasion des débats des projets du budget du ministère de l'éducation , dans le passé , la question a été utilisée à des
fins politique et elle est restée au
niveau du slogan ambigu et flou, mais aujourd'hui ce slogan a évolué, d'une
phase d'ambiguïté à une phase dans laquelle se joignent la clarté du choix et l'audace
de décision, pour répondre aux
aspirations de notre peuple. La décision est en totale accord avec le texte du pacte national qui a insister sur le fait que la
collectivité nationale est appelée à soutenir la langue arabe. Nous travaillons actuellement à la préparation du plan d'arabisation nous voulons que
cela se fait selon une approche
scientifique afin qu'il contribue à l'amélioration du
niveau de notre enseignement. Ce plan, auquel participent des spécialistes
universitaires comprend la préparation de lexiques et des documents et de références pédagogiques nécessaires
pour les enseignants" [8].
Fin de la
partie 3 , à suivre
Hédi Bouhouch
et Mongi Akrout , revu par Abdessalam Bouzid inspecteurs généraux de
l'éducation
Tunis 2015
Pour accéderà la version arabe, cliquer ICI
pour revenir à la première
partie, cliquer ICI , à la 2ème partie cliquer
ICI, à la 3ème partie cliquer ICI, à la 4ème partie cliquer
ICI, à la 5ème partie cliquer ICI et
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la 7 partie, cliquer ICI- à
la conclusion et la synthèse du chap II,
cliquer ICI- à
la partie 1 - chap III, cliquer ici-
à la partie 2 - chap III, cliquer ici - à
la partie 3 - chap III, cliquer ici
[1]Driss Abbassi est historien. Ses travaux portent sur les phénomènes de constructions identitaires contemporaines. Après avoir été enseignant-chercheur à l’université de Nice (2000-2006), il est actuellement enseignant-chercheur à l’université du Sud-Toulon-Var et chercheur associé à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman d’Aix-en-Provence (CNRS). Il a notamment publié "Entre Bourguiba et Hannibal. Identité tunisienne et histoire depuis l’indépendance" (Aix-en-Provence/Paris, Iremam/Karthala, 2005 ; préface de Robert Ilbert) et L’Imaginaire sportif. Médias et histoire dans le sport contemporain (Paris, Mare & Martin, coll. « Recherche », 2007).
[2]Tullon, H:Arabe et français dans les
systèmes éducatifs tunisien et marocains au tournant du XXIe siècle,Rencontres
Linguistiques Méditerranéennes - Tunisie ;Synergies - Tunisie n°1 -2009 pp 35/51
[3]opt cité
[4]Bouhouch&Akrout : L’histoire des réformes scolaires en Tunisie depuis l’indépendance : Les réformes des années soixante- dix et le début des années quatre-vingt ( partie 3) ; blog pédagogique.
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/02/lhistoire-des-reformes-scolaires-en_22.html
[5]La commission, présidée par Mohsen Mezghanni,
l’inspecteur général de l’éducation, a remis son rapport en juin 2004.
[6]T.Belkhoja : les trois décennies de Bourguiba
[7] Déjà en 1974 Bourguiba
disait « que la langue française est encore utile à la Tunisie
pour sortir de son sous développement et
pour rattraper son retard sur les pays modernes » (Tullon, p, 27 ,)
[8] من كلمة وزير التربية في
إجابته على أسئلة نواب الشعب بتاريخ 27 ديسمبر 1988
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