Hédi Bouhouch
Nous poursuivons cette semaine la
présentation de la question de la langue
d'enseignement depuis l'indépendance avec la cinquième partie , ce billet
s'intéresse à la période 1991-2008 qui a connu la promulgation de deux
nouvelles loi de l'enseignement , une première en 1991 qui a remplacé la loi de
1958 et une deuxième en 2002 qui a pris
la place de la loi de 1991, ces deux lois ont inscrit l'arabisation de l'enseignement
de base obligatoire qui s'étale sur neuf ans. Et si l'application s'est faite
graduellement elle n'en a pas moins rencontré des hauts et des bas.
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chapitre III, cliquer ICI - - et pour la deuxième
partie du chapitre III , cliquer ici et pour la troisième
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Cette période
fut marquée par la promulgation de deux nouvelles lois sur l’éducation et
l’enseignement, la loi de 1991 puis la loi d’orientation de 2002 qui a été
amendée en 2008.
Sur la
question de l'arabisation, les principales orientations des deux nouvelles lois
s'inscrivent dans la continuité de toutes les périodes précédentes,
c'est-à-dire la priorité pour la langue
nationale avec le recours à la langue française pour l'enseignement des
matières scientifiques et techniques au niveau secondaire. La seule différence
par rapport aux périodes précédentes, c'est l'institutionnalisation du choix de
l'arabisation de l'enseignement de base qui est inscrite clairement dans les
deux lois.
La loi de 1991 poursuit le plan de l'arabisation et réhabilite
l'enseignement du français
Sur le plan
de la langue, la loi de 1991 n'a pas constitué une rupture avec les réformes
entamées depuis les années soixante-dix. Elle a poursuivi l'arabisation tout en
procédant à des aménagements à la place de la langue française.
Contrairement
à la loi de 1958, la loi de 1991 a inclus la question de l'arabisation. Elle
lui a consacré deux articles (l'article 1 et l'article 9). Le paragraphe 4 de
l'article premier s’est fixé comme finalité « de donner aux élèves la
maîtrise de la langue arabe, en tant que langue nationale de façon qu’ils
puissent en faire usage, dans l’apprentissage et la production, dans les divers
champs des connaissances : sciences humaines, sciences exactes et
technologie. » Le paragraphe 5 qui vient juste après, parle d'une
autre finalité qui concerne l'ouverture sur les langues étrangères. Il affirme
en effet, que le système éducatif doit " faire en sorte que les élèves
maîtrisent une langue étrangère au moins, de façon à leur permettre d’accéder
directement aux productions universelles : techniques, théories
scientifiques et valeurs humaines, et de les préparer à en suivre l’évolution,
et à y contribuer d’une manière propre à réaliser l’enrichissement de la
culture nationale et son interaction avec la culture universelle. »[1] Notons que la loi n'a pas spécifié quelle
est la langue étrangère que doit maitriser l'enfant tunisien, nous croyons
qu'il ne s'agit pas d'une omission, mais c'est un oubli "conscient et
voulu". Le Ministre Charfi était conscient que plusieurs l'attendaient au
tournant, il a voulu sciemment laisser une voie de sortie.
Au niveau de l'enseignement de base
Les deux premières années
totalement arabisées
Ce n'était pas une nouveauté. La réforme de 1991
qui a institué officiellement l'enseignement de base [2], a maintenu le choix de l'arabisation entière
des deux premières années uniquement, reprenant ainsi le choix fait depuis le
réforme de 1958, mais abandonnant le choix fait par Mzali depuis l'année
scolaire 1976/1977 d'étendre l'arabisation totale à la troisième année de
l'école primaire. Certains n'ont pas manqué de considérer cette mesure comme un
pas en arrière.
La langue arabe : langue
véhiculaire de l’enseignement de base pour toutes les matières
La loi de
1991 est restée dans la lignée des réformes des années soixante-dix. Elle a
institué l’arabisation de l’enseignement de toutes les matières, pour les neufs
ans de l’enseignement de base, et a réalisé ainsi un vœu exprimé par des
générations, depuis l’époque du protectorat,
dont le dernier était celui présenté par le document de l’école de
demain en 1985 intitulé : « une école de base dont la langue
est l’arabe ».
L'arabisation
des matières scientifiques et techniques au niveau du premier cycle de l'E.B
était déjà accomplie bien avant la réforme de 1991. La contribution de cette
dernière dans l'œuvre d'arabisation avait concerné le deuxième cycle de l'E.B,
qui a commencé en septembre 1995 avec l'arrivée de la première promotion de
l'enseignement de base en 7ème année, en septembre 1996 pour la 8ème et enfin
en septembre 97 pour la neuvième année.
Ce passage
n'était pas facile car les enseignants exerçant dans les collèges et les lycées
enseignaient ces disciplines en français. Leurs formations universitaires
étaient aussi pour la grande majorité en français sauf quelques uns qui avaient
obtenu leurs diplômes dans les pays arabes (Egypte, Syrie et Irak). Il a alors
fallu se préparer pour réussir le passage du français vers l'arabe : mise à
niveau et formation des enseignants, élaboration des manuels en langue
arabe…Pour cela, le ministère a pris un certain nombre de mesures :
*Il a
chargé une commission nationale composée
de spécialistes pour établir des lexiques qui seront utilisés par les
enseignants des disciplines scientifiques et technologiques et les enseignants
des mathématiques, et aussi par les commissions chargées d'élaborer les manuels
et par les formateurs qui vont se charger du recyclage des enseignants.
* Il a
entrepris de former les formateurs qui seront chargés de former les enseignants
des disciplines concernées par l'arabisation.
*Il a mis en
place un programme de cours d'arabe pour ces mêmes professeurs dans le cadre de
la formation continue , mais ce fut une formation très insuffisante,
l'évaluation faite par les inspecteurs des disciplines concernées que la
situation n'était pas rassurante à tel
point qu'on se demandait sur l'utilité et l'efficacité de ce programme (niveau
de la langue utilisé par les enseignants très faible, les concepts présentés aux élèves sont
souvent imprécis, utilisation d'une
langue qui est un mélange entre l'arabe
parlé et l'arabe littéraire, des manuels de qualité médiocre, absence d'une
commission de coordination pour unifier les terminologies …) devant cette situation l'autorité éducative s'est mis à chercher des
moyens pour dépasser ces inconvénients ,
bien qu'elle savait que la situation ne fait qu'empirer, et souvent nous avons senti que le ministère
attendait que les spécialistes demandent un retour au français, chose qui nous
parait improbable vue que l'opinion publique était très attachée à
l'arabisation.
Le français renforce sa place à l'école primaire
Si les deux
premières années de l'école primaire sont maintenues totalement arabisées comme
elles l’étaient depuis la réforme de 1958, le français se maintient dans les
autres niveaux et renforce sa place à l'école primaire en tant que langue.
Son
enseignement est avancé d'une année. Désormais l'enfant commence à l'apprendre
depuis la troisième année au lieu de la quatrième année. Cette mesure s'oppose
aux recommandations de la commission de l'école de base qui a proposé de
commencer l'enseignement du français en 4ème. Pour les défenseurs de
ce choix, deux années d'unilinguisme, sans la concurrence d’une langue
étrangère, sont suffisantes à un jeune pour se familiariser avec sa langue
nationale.[3]
En plus de
l'avancement de l'enseignement du français, l'horaire qui lui est imparti est
renforcé en 5ème et 6ème année passant de 9h35 à 11h30 en
5ème et 11h en 6ème (voir tableau ci-dessous), alors que
pour le deuxième cycle de l'E.B, la langue française conserve le même horaire
d'avant la réforme (5h par semaine en 7ème ,8ème et 9ème
année (voir tableau suivant).
L’enseignement
du français en tant que langue comprend le langage, l’expression orale, la
lecture-compréhension, l'écriture en 3ème et en 4ème
auxquels s'ajoutent l'expression écrite, la grammaire, la conjugaison et
l'orthographe en 5ème et en 6ème.
Annexe : Répartition de l’horaire au premier cycle de
l’enseignement de base[4]
total |
langue française |
disciplines enseignées en arabe |
Langue arabe |
le niveau scolaire |
22H30mn |
------------- |
11h |
11h
30 mn |
1ère année |
22H30mn |
------------- |
11h |
11h
30 mn |
2ème année |
30 h |
9h |
11h |
10h |
3ème année |
30 h |
9h 30 mn |
10h 30 mn |
10h |
4ème année |
30 h |
11h 30 mn |
11h 30 mn |
7h |
5ème année |
30 h |
11h |
12h |
7h |
6ème année |
165h |
41h |
67h |
57h |
horaire hebdomadaire total du 1er
cycle |
4950 h |
1230 h |
2010 h |
1710 h |
horaire annuel total du 1er cycle |
99.98% |
℅24.84 |
% 40.60 |
℅34.54 |
% |
Au niveau de l'enseignement secondaire
Paradoxalement et contre toute logique, la loi de
91 a passé sous silence la question de la langue d’enseignement au secondaire,
ce qui s’est traduit par un statu quo au niveau linguistique. On ne saura
jamais quelle était la position de Charfi sur la question, car il avait quitté
le ministère le 30 mai 1994, avant l'arrivée de la première promotion de
l'enseignement de base au secondaire[5]. Ses successeurs confirment le bilinguisme au
niveau secondaire puisque le français est resté la langue véhiculaire pour les
disciplines scientifiques, techniques, économiques, informatique et de gestion.
Le français
continue à être enseigné en tant que langue aussi dans toutes les sections et
tout le long du cycle secondaire avec un horaire hebdomadaire entre 3h et 4 h
selon le niveau et la section ( voir tableau ci-dessous)
1° et 2ème |
3h30 |
||||
|
Lettres |
SC.Exp |
mathématiques |
Eco/gestion |
Technique |
3ème |
4h |
3h |
3h |
3h |
3h |
4ème |
3h |
2h |
2h |
2h |
2h |
source :décret n°92-1183 du 22
juin 1992 relatif à la fixation de l'horaire des études dans l'enseignement
secondaire
- le français est devenu avec
la réforme de 1991 une matière obligatoire pour tous les candidats au
baccalauréat.
Comme ce fut le cas au niveau de l'E.B, on assiste à une réhabilitation de la langue
française au niveau du secondaire. Ceci s’est traduit, non par
une augmentation de son horaire, mais par une réforme de son enseignement
et en adoptant certaines mesures dont « une valorisation de la grammaire,
le recours aux textes littéraires, de nouvelles techniques d’expressions,
et un allègement des programmes »,[6] et en donnant à la langue française le statut de
matière obligatoire dans toutes les sections, sanctionnées par une épreuve
obligatoire au baccalauréat, depuis la session 1995.
L'équipe du Ministre Charfi, qui comprenait des
francophiles, a réussi à « établir une arabisation ouverte, et toutes
les matières sont enseignées en arabe dans la formation de base. Mais il
renouvelle, en le développant, l’enseignement du français. », (Guillaume)[7]
La réforme de 2002
et la question linguistique
La loi d'orientation de l'éducation
et de l'enseignement secondaire de 2002 s'inscrit dans la continuité de la loi
1991 sur la question linguistique, en reprenant presque textuellement les
articles qui portent sur la langue arabe et les langues étrangères.
Loi
2002 Art.9
|
Loi
1991 Art. Premier, paragraphe
4 : la finalité est « de donner aux élèves la maîtrise de la langue
arabe, en tant que langue nationale de façon qu’ils puissent en faire usage,
dans l’apprentissage et la production, dans les divers champs des
connaissances : sciences humaines, sciences exactes et
technologie. », Art. Premier, paragraphe 5 : le système
éducatif doit " faire en sorte que les élèves maîtrisent une langue
étrangère au moins, de façon à leurs permettre d’accéder directement aux
productions universelles : techniques, théories scientifiques et valeurs
humaines, et de les préparer à en suivre l’évolution, et à y contribuer d’une
manière propre à réaliser l’enrichissement de la culture nationale et son
interaction avec la culture universelle. », |
Donc, la
réforme de 2002 et le programme
pour la mise en œuvre du projet " Ecole de demain " ( 2002 – 2007 )
avaient confirmé la ligne de conduite tracée depuis des décennies, à savoir
donner à la langue nationale la place qu'elle mérite en la modernisant au niveau des contenus, et des méthodes et assurer
" un apprentissage efficace, réellement qualifiant, des langues
étrangères. La langue française, qui est un acquis important, doit être mieux
enseignée, pour être mieux maîtrisée. L’apprentissage de la langue anglaise
doit être renforcé pour des raisons liées à la fois à la place de cette langue
dans le monde et à son rôle comme outil privilégié d’accès et de transmission
du savoir. Les jeunes Tunisiens doivent impérativement la maîtriser tant à
l’oral qu’à l’écrit, dès la fin de l’enseignement de base"[8].
Les aménagements de la
loi de 1991 et celle de 2002
Au cours de
la période de 1993 à 2008, plusieurs modifications sont apportées au niveau des
programmes et de l’horaire. Certaines d'entre elles intéressent notre centre
d’intérêt dans cette note. On peut évoquer surtout celles-ci :
L'entorse à l'arabisation de l'EB
En 2008, la
loi de 2002, relative à
l’éducation et à l’enseignement scolaire, a été amendée. Plusieurs articles
ont été modifiés. Celui qui nous intéresse ici, c'est l'article 24. La nouvelle
formulation réaffirme que " les disciplines sociales, scientifiques,
techniques et artistiques sont enseignées en langue arabe dans les deux cycles
de l’enseignement de base. Néanmoins, une ou plusieurs langues étrangères
peuvent être utilisées dans tous les cycles de l’enseignement." [9] Cette modification ouvre une
brèche dans l'édifice de l'arabisation, puisqu'elle remet en question le
principe de l'arabisation adopté depuis la réforme de 1991. En application de
cet amendement, il a été décidé d'enseigner les sciences physiques en français
dans les collèges pilotes. Mais bien avant cela, une autre brèche a été faite
depuis 2007 lorsque le ministère avait introduit l'enseignement de
l'informatique dans le deuxième cycle de l'E.B. en utilisant la langue
française.
Etait-ce un
aveu d'échec de l'arabisation de l'enseignement des disciplines scientifiques
et technologiques, ou bien la mise en place d'un système scolaire à deux
vitesses ?
Ce qui est
sûr, c'est qu'après plusieurs années de l'entrée en vigueur de l'arabisation,
le bilan est mitigé. L’évaluation objective n’est pas très rassurante.
La fin du monopole de la langue française à
l'école primaire
Les années
2000 voient l'émergence d'une tendance de plus en plus claire pour mettre fin
au monopole de la langue français à l'école tunisienne, en application de
l'article 9de la loi de
2002 qui stipule que
"L'école est appelée essentiellement à donner aux élèves les moyens …de
maîtriser deux langues étrangères au moins."
C'est ainsi
qu'on a commencé par introduire l'initiation à la langue anglaise d'une façon
informelle en tant que deuxième langue vivante, dès la cinquième année dans le
cadre de clubs au début, puis intégrée dans l’emploi du temps officiel de la
sixième année primaire à la rentrée scolaire 2005/2006. Un CD pour
l'apprentissage de l'anglais est mis à la disposition des maîtres à la rentrée
2005/2006 "[10] et une épreuve écrite est
prévue au concours d’accès aux collèges pilotes.
En plus de
cela, on a décidé le " renforcement de l'horaire de l'enseignement de
l'anglais dans le second cycle de l'E.B. qui passe de 2 à 3h par semaine avec
la mise en place d'une organisation de l'apprentissage par groupes, et ce dans
le prolongement des mesures prises ".
Au niveau de l'enseignement secondaire, la langue
arabe devient une matière obligatoire au bac pour tous les candidats
En 2008, dans
le cadre de la nouvelle carte des sections,[11] et
des aménagements de l'horaire et des matières qui s'en ont suivi, la langue
arabe devient une matière obligatoire en quatrième année (année terminale) pour
toutes les sections et elle est sanctionnée par une épreuve obligatoire
aux différents baccalauréats. Cette mesure, très applaudie par le parlement et
par une grande partie de l'opinion publique, était une mesure purement politique,
car l'horaire qui lui était imparti et le coefficient qui lui est attribué au
baccalauréat étaient si modeste que son enseignement fut marginalisé dès le
départ (enseignants peu motivés, absentéisme des élèves …)
Pour conclure
cette période, on peut dire que le modèle linguistique appliqué dans
l’enseignement de base est à dominante arabe, puisque la langue arabe se
réserve 77.35% de l’horaire. On peut estimer que cet état de fait est
satisfaisant si l’on considère que l’EB constitue une entité autonome qui
« prépare les jeunes soit à poursuivre leur scolarité dans le cycle
suivant, soit à intégrer la formation professionnelle, ou de s’insérer dans la
société », art 6 de la loi 1991. Mais le problème reste posé pour la
majorité des élèves qui passent à l'enseignement secondaire car la langue
d’enseignement des disciplines scientifiques et techniques va changer. La
langue arabe cède la place à la langue française, ce qui ne manque pas de poser
des problèmes d’adaptation. C'est le même problème qui se posait avant la
réforme de 1991 pour les élèves qui passaient de l'école primaire au lycée.
Bouhouch Hédi
& MongiAkrout, Inspecteurs généraux de l’éducation retraités
Tunis,
novembre 2013
Pour accéder
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partie, cliquer ICI , à la 2ème partie cliquer
ICI, à la 3ème partie cliquer ICI, à la 4ème partie cliquer ICI, à la 5ème partie cliquer ICI et
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partie, cliquer ICI- à la conclusion et la
synthèse du chap II, cliquer ICI-
[2] En réalité le démarrage de l'enseignement de base date de 1988 au cours du passage du Ministre Md HédiKhlil.
[3] Apprendre une langue étrangère, à quel âge?https://neuropedagogie.com/cours-langues/apprentissage-langues-age.htm
[4] Le décret 1180 -
1992 en date du 22 juin 1992 relatif à
l’horaire de l’enseignement de base , annexe 1.
[5] J'ai personnellement entendu le Ministre Charfi répondre à la question de l'avenir de l'arabisation au niveau du secondaire que pour lui, c'est évident que l'arabisation devrait se poursuivre.
[6] Le plurilinguisme en
Tunisie ; p.28 http://www.unice.fr/bcl/ofcaf/18/Intro16.pdf
[7] Grand
Guillaume : L’arabisation au Maghreb, Revue d’Aménagement linguistique,
Aménagement linguistique au Maghreb, Office Québécois de la langue française,
N°107, hiver 2004, p.15-40 .http://www.ggrandguillaume.fr/titre.php?recordID=51
[8]La nouvelle réforme
du système éducatif tunisien , Programme pour la mise en œuvre du projet "
Ecole de demain " ( 2002 – 2007 ) - Octobre 2002; Ministère de l'éducation
nationale . http://planipolis.iiep.unesco.org/fr/2002/la-nouvelle-r%C3%A9forme-du-syst%C3%A8me-%C3%A9ducatif-tunisien-programme-pour-la-mise-en-oeuvre-du-projet
[9] Loi n°2008-9 du 11 février 2008 modifiant et complétant la loi d’orientation n°2002-80 du 23 juillet 2002, relative à l’éducation et à l’enseignement scolaire
[10] RT/MEF. Projet d'amélioration de la qualité du S.E tunisien(PAQSET) rapport annuel de suivi , juillet 2006.
[11]Arrêté ministériel
en date du 24 avril 2008 fixant le régime de l’examen du baccalauréat, jort
n°34 du 25 avril 2008.
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