Hédi Bouhouch
Nous arrivons cette semaine à la
fin de la série de notes consacrées à la question de la langue d'enseignement
en Tunisie depuis l'indépendance avec ce
dernier billet dédié à la période de 2009 -2019 qu'on a divisé en deux sous-périodes
: la première de 2009- 2010 marquée par un questionnement sur l'état des langues
dans le système éducatif tunisien et la deuxième de 2011à 2019 qui a vu ressurgir le débat sur l'arabisation
et le statut du français .
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chapitre III, cliquer ICI - - et pour la deuxième
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2009-2011 : questionnement
autour de la faiblesse des élèves en langue
Depuis plus de vingt ans, les
diverses évaluations internes et externes ont constaté une régression du niveau
des élèves en langue. Le document[1] intitulé " Programme pour la mise en œuvre du
projet - Ecole de demain "qui remonte à octobre 2002 a signalé cette
défaillance dans des termes clairs : "La plupart
(des élèves) manifestent … des faiblesses évidentes dans le domaine des langues
… que traduisent les difficultés qu’ils éprouvent à communiquer, à
rédiger…". Les résultats des élèves dans les différents examens
nationaux montrent cette faiblesse que ce soit en arabe, pour les littéraires,
en anglais ou en français (voir tableau ci-dessous)
Pourcentage des candidats des écoles
publiques ayant obtenu des notes inférieures à 6 en français à la session principale du bac
entre 2001 et 2010
Lettres |
Eco gestion |
Mathématiques |
Sc.
exp. |
Technique |
|
%14,03 |
14,09% |
15,05% |
27,30% |
28,78% |
2001 |
%22,23 |
27,27% |
29,34% |
40,86% |
48,93% |
2002 |
%36,18 |
31,88% |
30,58% |
10,62% |
54,03% |
2003 |
%19,42 |
33,43% |
29,82% |
23,32% |
52,38% |
2004 |
%47,52 |
38,86% |
35,59% |
27,99% |
57,84% |
2005 |
%32,90 |
49,71% |
41,74% |
35,18% |
67,30% |
2006 |
%79,31 |
65,07% |
51,56% |
45,40% |
76,60% |
2007 |
%61,46 |
50,80% |
26,27% |
21,39% |
60,62% |
2008 |
%52,11 |
51,36% |
30,83% |
26,70% |
54,85% |
2009 |
%49,50 |
44,44% |
16,96% |
13,59% |
47,18% |
2010 |
La situation
n'est pas meilleure en anglais et en arabe. Ces résultats sont enregistrés
alors que le système éducatif tunisien consacre 58% de l'horaire total à
l'école primaire aux langues, alors que ce pourcentage n'est que de 30% en
moyenne dans les pays de l'union européenne. Donc le problème n'est pas une
question d'horaire et le recours à augmenter l'horaire n'est sûrement pas la
bonne solution. Il faudrait chercher les solutions dans d'autres directions.
Comparaison de la part
de l'horaire consacré aux langues au niveau primaire
|
Moyenne
des pays de l'UE |
Tunisie |
Langue
nationale |
20% |
35% |
Langues
étrangères |
10% |
23% |
Source : La nouvelle réforme du système éducatif
tunisien, Programme pour la mise en œuvre du projet " Ecole de demain
" ( 2002 – 2007 ) - Octobre 2002; Ministère de l'éducation nationale
Les mesures
envisagées pour faire face à cette situation
Equiper les CREFOC et les établissements pour améliorer l'apprentissage
des langues
Le programme
d'amélioration de la qualité du système éducatif tunisien [2](PAQSET),
financé par la banque mondiale et démarré fin 2000 (22/12/2000), a contribué à
équiper les centres régionaux de formation continue (CREFOC) en laboratoires de
langues pour former les maîtres d'écoles appelés à enseigner la langue
anglaise". En outre, il a financé "un programme d'équipement
progressif de tous les collèges et lycées en laboratoires de langues, afin d'améliorer
les techniques d'apprentissage de l'oral grâce au recours aux supports
numériques dans le domaine de l'apprentissage des langues".[3]
Proposition d'avancer l'enseignement des langues étrangères
En aout 2010,
un conseil des ministres s'est tenu pour étudier la situation de l'enseignement
et pour arrêter les mesures d'amélioration de la qualité de l'enseignement de
base. Parmi les décisions, il y avait
une qui a un rapport avec le sujet de cette étude. Il s'agit de la décision
d'avancer l'apprentissage du français et de l'anglais ; le premier devrait
démarrer dès la deuxième année primaire, le second commencerait dès la
troisième année. Ces décisions ne furent
pas appliquées suite à la révolution de janvier 2011. (je te propose de
remplacer « révolution » qui n’en fut pas une, par un autre terme)
Après la révolution
de 2011, le statut du français et l'arabisation sont de nouveau au centre des
débats.
La question de
l'arabisation anime les débats et le ministre de l'éducation déclare vouloir
arabiser et remplacer le français par l'anglais.
Après la
révolution, la question linguistique a émergé de nouveau. Le courant de
l'arabisation, fort de la victoire du parti En Nahda, relance le débat et
s'attaque aux partisans de la francophonie. En 2015, un journaliste de jeune
Afrique écrivait " Arabisation en Tunisie : la guerre des langues
aura-t-elle lieu ?[4] L'article
est paru à la suite d'une interview du Ministre de l'éducation tunisien Néji
jalloul au cours de laquelle il déclara : "Je veux renforcer l’apprentissage de
l’arabe au cours des trois premières années du cycle primaire et différer
l’enseignement des langues étrangères [le français et l’anglais] en quatrième
année afin de renforcer et de consolider l’enracinement de l’identité
arabo-musulmane. Je soumettrai cette proposition au dialogue national sur
l’éducation. » Cette
déclaration a "réveillé les feux mal éteints de la querelle
linguistique." (S.Ghorbal).
Quelques mois plus tard, le journal
le Figaro écrivait " Tunisie : le français bientôt remplacé par l'anglais
à l'école à la suite de la déclaration du ministre de l'Éducation tunisien,
Neji Jalloul, à une radio régionale le mercredi 26 octobre, qu'il projette notamment de faire de l'anglais la
deuxième langue officielle dans les établissements scolaires, en lieu et place
du français. Est-ce l'hégémonie de l'anglais ou la perte d'aura du français à
l'étranger qui justifient un rebattage des cartes linguistiques en Tunisie ? " [5]
Quelques jours après, l'ambassadeur de France rassure le
Figaro en déclarant : " L’anglais ne remplacera pas le français
dans les écoles tunisiennes. "
L’Ambassadeur de France à Tunis, Olivier Poivre d’Arvor avait déclaré
"que la langue française reste bien la deuxième langue étrangère en
Tunisie et qu'elle a été confirmée dans son statut de deuxième langue étrangère
en Tunisie après une entrevue avec le ministre de l’Education Neji Jalloul."[6]
L'orage semble être passé, puis le départ de Jalloul a fini par enterrer le
projet.
Où en est-on huit ans après la révolution ? Rien de
tangible, aucun changement. La réforme engagée par Jalloul est en panne. Il
faudrait rappeler que le livre blanc avait inscrit la question des langues dans
le programme de la réforme, en restant dans la même ligne générale tracée
depuis la réforme de 1991 et celle de 2002. Pour illustrer cela nous
reproduisons le 4ème objectif stratégique qui vise le développement des acquis
des apprenants et l’amélioration de laqualité des apprentissages. C'est dans le
cadre de cet objectif que le livre blanc appelle à "
améliorer
l’enseignement des langues et à le rehausser au niveau des standards internationaux, en améliorant
l’enseignement de la langue arabe (considérée parmi les priorités) et en
améliorant aussi l’enseignement et la
pratique des langues étrangères."[7].
Ben Salem recadre la politique
linguistique du Ministère
Conscient des enjeux des langues et de leur importance dans
l'avenir de la jeunesse, le nouveau ministre de l'éducation a multiplié les
initiatives pour redresser la situation. Parmi les actions les plus marquantes,
on peut citer :
L'organisation
d'une conférence nationale sur les langues
Juste après
les résultats des examens et concours de la session 2018, et face aux résultats
très médiocres de la majorité des candidats en langues[8], le
ministère a organisé une conférence nationale sur le thème : le statut des
langues dans le système éducatif tunisien : réalité et horizons, le 19
juillet 20018. " Les langues, le maillon faible de l'éducation"
dira Hatem Ben Salem lors de l'ouverture de la conférence, " doivent
impérativement redevenir la locomotive du système éducatif tunisien" …
et pour cela il faudrait " mettre en place une stratégie visant à une
remise à niveau des langues dans le système éducatif tunisien" [9]
Il lève
l'équivoque sur le statut du français dans le système éducatif tunisien
Dans l'esprit du Ministre, il n'y a
pas lieu de remettre en question le statut des langues étrangères et
particulièrement celui de la langue française, il l'a affirmé à l'occasion de
la tenue de la conférence citée ci-dessus en démentant la rumeur selon laquelle
les matières scientifiques ne seraient plus enseignées en français. Le ministre
a nié en bloc cette information relayée par de nombreux
médias. “Ces rumeurs n’ont aucun sens”, dit-il en précisant qu’un projet
de décret visant à restructurer l’enseignement des langues et la formation des
enseignants dans ce domaine sera prochainement présenté à la présidence du
gouvernement"[10].
L'organisation
d'une conférence nationale sur l'enseignement de la langue anglaise dans les
écoles tunisiennes
Le ministère a organisé, au mois d'octobre 2018 avec la collaboration
du consulat britannique, une conférence sur l'enseignement de la langue
anglaise dans les écoles primaires et secondaires. La conférence a abouti à la
signature d'un accord pour développer "un projet pour promouvoir
l’enseignement de l’anglais en Tunisie. C'est un projet dont L’objectif est
de former le corps enseignant à de nouvelles méthodologies".[11] En commentant ce
projet, le Ministre avait déclaré que « L’anglais est un instrument vital pour
tous les élèves. Cela leur permettra d’ouvrir de nouvelles perspectives de
formation et d’emploi. Apprendre les langues aux enfants dès leur jeune âge
c’est un pari qu’a pris la Tunisie depuis longtemps, et que nous sommes
aujourd’hui en train de renforcer. Ce partenariat avec le British Council sera
un véritable outil pour réussir."
Outre la formation des formateurs
(inspecteurs et conseillers pédagogiques), le projet cherche à "sensibiliser
les élèves à l’importance de l’anglais dans le monde du travail. Si le français
semble être un acquis chez de nombreux tunisiens, ce n’est pas le cas de
l’anglais. En effet, l’enseignement de la langue de Shakespeare à l’école, dès
le plus jeune âge, pourrait constituer un moyen de renforcer l’employabilité.
De nombreux postes dans des entreprises étrangères restent vacants à cause du
faible niveau des Tunisiens". Selon l’ambassadrice de Grande-Bretagne
en Tunisie, « il s’agit de développer la pensée critique, la notion de
débat, la prise d’initiative, l’autonomie. C’est dans cette logique là que les
employeurs recrutent de nos jours. Ils ne cherchent plus uniquement les
compétences techniques. »
La décision
d'avancer l'apprentissage du français et de l'anglais
Le Ministre Hatem Ben Salem avait
annoncé le 24 Mars 2019 deux mesures qui concernent les deux langues vivantes :
§
"l’enseignement de l’anglais sera introduit à
partir de la 4ème année de l’enseignement de base,
§
et la langue française sera enseignée à partir de
la 2ème année de l’enseignement de base.[12]"
En réalité, ce n'est pas la première
fois que le ministre annonçait ces mesures puisque dans la conférence de presse
de la rentrée de 2017/2018, il avait déjà déclaré " qu'à partir de la
rentrée 2019-2020, l'enseignement du français débutera en 2ème année
primaire et l'enseignement de l’anglais en 4ème année primaire[13].
Peut-on dire face à cette évolution,
que l'école tunisienne se dirige vers le plurilinguisme, avec l'émergence d'un
courant anglophone soutenu par la grande Bretagne et la résistance du lobby
francophone soutenu par la France. N'oublions pas que la Tunisie va abriter le
prochain sommet de la francophonie en 2020[14].
Synthèse ou
conclusion générale
En parcourant
l’histoire de la question de l’arabisation depuis la période précoloniale, on
constate que le modèle conçu par le ministre Khair-Eddine, à la fin du XIXème
siècle, lorsqu’il avait fondé le collège Sadiki, fut maintenu par les autorités
coloniales dans les écoles franco-arabes, mais avec une prédominance de la
langue française et une marginalisation de la langue arabe. Cette
politique avait provoqué une réaction de l’élite tunisienne qui n’a pas arrêté
de militer pour redonner à la langue nationale la place qu’elle devrait avoir à
l’école et dans la société. Certains avaient exigé un enseignement
totalement arabisé. Avec l’indépendance, la question de l’arabisation de
l’enseignement était à nouveau au cœur d’un débat entre deux courants :
l’un appelait à l’arabisation totale de l’enseignement ou, au moins,
l’arabisation de l’enseignement primaire, l’autre défendait un enseignement
bilingue qui accorde à la langue arabe une place de premier ordre. La
question fut réglée par un pseudo consensus sur un modèle qui fait de l’arabe
la langue d’enseignement des sciences humaines et du français la langue
d’enseignement des disciplines scientifiques et technologiques, et qui permet
aux jeunes tunisiens l’apprentissage des langues étrangères pour leur permettre
d’être en contact avec les autres civilisations.
La réforme de
1991 et la loi d’orientation de 2002 ont consacré ce modèle qui répond aux
attentes d’une partie importante de la société tunisienne pour qui la maîtrise
des langues étrangères est un facteur et une condition pour la réussite future
des jeunes, car l’économie moderne fonctionne de plus en plus en anglais et en
français. D’ailleurs, nous assistons ces dernières années, au ministère de
l’éducation, à la mise en place d’une politique qui vise à améliorer
l’enseignement des langues étrangères et de leur apprentissage. La
maitrise de ces langues est considérée comme une question vitale pour des jeunes
qui cherchent à s’intégrer dans une économie de services de plus en plus
mondialisée.
Nous
terminons cette synthèse par un paragraphe d’une étude sur la question qui nous
semble pouvoir résumer les enjeux du bilinguisme : « Le modèle de
l’arabisation ouverte nous semble être un choix réaliste, au vu de la
réalité linguistique mondiale, que l’élite intellectuelle et les politiques
devraient encourager. Certains politiciens devraient éviter dans l’avenir les
discours qui opposent la langue nationale aux langues étrangères … mais
force est de constater aujourd’hui que l’asymétrie entre la langue arabe et la
langue française réduit le bilinguisme à un privilège de classe… prélude à la
manifestation de toutes sortes de rancœurs… La question pourrait être de savoir
comment perfectionner ce bilinguisme, comment le faire mieux partager, de
manière qu’il ne risque plus d’être seulement perçu comme l’atout … d’une
minorité et que l’arabisation n’en devienne une simple position de repli »[15].
Hédi Bouhouch&Mongi
Akrout , Inspecteurs généraux de l’éducation retraités
Tunis,
novembre 2013
Pour accéder
à la version AR, cliquez ICI
pour revenir à la première
partie, cliquer ICI , à la 2ème partie cliquer
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à la 6ème partie cliquer ICI, à la 7
partie, cliquer ICI- à la conclusion et la
synthèse du chap II, cliquer ICI-
[1]La nouvelle réforme du système
éducatif tunisien, Programme pour la mise en œuvre du projet " Ecole de
demain " ( 2002 – 2007 ) - Octobre 2002; Ministère de l'éducation
nationale . http://planipolis.iiep.unesco.org/fr/2002/la-nouvelle-r%C3%A9forme-du-syst%C3%A8me-%C3%A9ducatif-tunisien-programme-pour-la-mise-en-oeuvre-du-projet
[2] L'objectif de développementdu Projet d’amélioration du système éducatif tunisien (PAQSET) était de venir à l’appui des objectifs à moyen terme de la stratégie gouvernementale, à savoir, en particulier, l'obtention du diplôme de fin d'étude d'enseignement de base [DFEEB] pour 80 pour cent des élèves de la classe de 9ème année d'ici 2004, en : (a) encourageant l'excellence au niveau de l'enseignement et de l'apprentissage ; et (b) continuant à œuvrer en faveur de l'inclusion de tous les enfants à tous les niveaux de l'enseignement de base.
[3] RT/MEF. Projet d'amélioration de la qualité du S.E tunisien(PAQSET) rapport annuel de suivi, juillet 2006.
[4] il s'agit de Samy Ghorbal qui publia son article le 15 juin 2015 ; https://www.jeuneafrique.com/mag/234897/societe/arabisation-en-tunisie-la-guerre-des-langues-aura-t-elle-lieu/
[5]le figaro 28/10/2016
[7]Livre blanc: Projet de réforme
du système éducatif en Tunisie 2016, 168
p
Ministère de l'éducation Tunis
[8]Le directeur général du ministère de l’éducation, Kamel
Hajjem a affirmé ce jeudi 19 juillet 2018, que les résultats à la fin de cette
année scolaire ont révélé que plusieurs élèves ont de véritables défaillances
au niveau des langues. A ce propos, 15% des élèves inscrits en 6ème année
primaire ne maîtrisent pas l’arabe, alors que 20% d’entre eux ne maîtrisent pas
le français, et entre 10 et 15% des élèves ont des problèmes avec la langue
anglaise. Au niveau des examens nationaux, un tiers des élèves n’ont pas eu la
moyenne à l’examen de la langue arabe tandis que 40% des candidats n’ont pas eu
la moyenne à l’examen de français.
Ces statistiques ne sont pas stables, selon le
responsable précité et changent d’une année à une autre.
En ce qui concerne le cycle secondaire,
rappelons que 7000 candidats au bac ont eu un zéro pointé à l’épreuve du
français, alors que 5000 autres l’ont eu à l’épreuve d’anglais.
[9]https://www.huffpostmaghreb.com/entry/les-langues-le-maillon-faible-de-leducation-hatem-ben-salem-presente-ses-remedes_mg_5b509fafe4b0fd5c73c2f2f2
[10]opt cité, la journaliste qui avait rapporté la déclaration du
Ministre a déformé ses dires puisqu'elle avait écrit ce ci" Concernant la rumeur portant
sur la suppression du français et de l’anglais pour les
branches scientifiques, le ministre
a nié en bloc cette information relayée par de nombreux
médias. “Ces rumeurs n’ont aucun sens”, dit-il en précisant qu’un
projet de décret visant à restructurer l’enseignement des langues et la
formation des enseignants dans ce domaine sera prochainement présenté à la
présidence du gouvernement."
alors qu'africain manager donne la
version suicante qui nous semble plus vraisemblable "African
Manager - 19/07/2018 13:43
Le
ministre de l’Education, Hatem Ben Salem a démenti, jeudi, les rumeurs selon
lesquelles les matières scientifiques ne seraient plus enseignées dans les
langues française et anglaise.
“Ces
rumeurs n’ont aucun sens”, a-t-il ajouté lors d’une conférence nationale tenue
à Tunis, faisant savoir qu’un projet de décret visant à restructurer
l’enseignement des langues et la formation des enseignants dans ce domaine sera
prochainement présenté à la présidence du gouvernement."
[12]ParMourad S | 25 Mars 2019https://www.tunisienumerique.com/tunisie-nouveautes-dans-lenseignement-du-francais-et-de-langlais-a-lecole-primaire/
[13] A. Chraiet; Dans le sillage de la réforme
du système éducatif
http://www.lapresse.tn/component/nationals/?task=article&id=153096
[14]Francophonie :
Le prochain sommet à Tunis en 2020
https://www.webmanagercenter.com/2018/10/12/425360/francophonie-le-prochain-sommet-a-tunis-en-2020/
[15]Tullon .H. : Arabe et Français
dans Les systèmes éducatifs Tunisien et Marocain au tournant du 19ème siècle
- SYNERGIES TUNISIE, n° 1, 2009,
pp39- 51.
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