dimanche 28 novembre 2021

CHAPITRE III - La question de la langue d'enseignement depuis l'indépendance : Partie 4 : Les réalisations des deux décennies soixante dix et quatre vingt

 

  
Hédi Bouhouch

  
Nous poursuivons  cette semaine la présentation  de la question de la langue d'enseignement depuis l'indépendance avec la quatrième partie  qui fait une synthèse des réalisations sur la voie de l'arabisation   au cours des années soixante  et des années quatre-vingt , que nous avons étudiées dans le billet précédent.

Pour  revenir à la partie une du chapitre III, cliquer ICI - et pour la deuxième partie du chapitre III , cliquer ici  et pour la troisième partie du chapitre III ,cliquer ici.


Il serait bon de distinguer trois périodes : la première commence avec l'arrivée de Mzali au ministère et se termine avec son départ en 1980, la deuxième commence avec l'arrivée de Frej Chedly  jusqu'en 1987 ,  la troisième période , très courte  ( 198/1988)  mais très importante  car elle correspond avec le démarrage de la mise en place de l'école de base avec le ministre Mohamed Hédi khlil.

La première période : de grandes avancées de l'arabisation

Au niveau de l'école primaire

Au niveau de l'école primaire, l'arabisation a fait quelques avancées importantes. Au début des années quatre-vingt, les trois premières années de l'école primaire sont arabisées en entier, alors que la langue française n'est enseignée comme langue étrangère qu'à partir de la 4ème année.

Dans le même ordre d'idées, l’arabe est devenu dans un premier temps la langue d’enseignement des travaux manuels, des sciences, des mathématiques, de l'histoire, et de la géographie dès le milieu des années soixante-dix, puis, depuis la rentrée 1980 et l'arabisation des mathématiques dans tout l'enseignement primaire, la langue arabe est devenue la seule langue d'enseignement de toutes les matières. Depuis cette période, la langue français ne bénéficie plus du statut de langue véhiculaire des savoirs. Son enseignement, selon la nouvelle orientation, ne vise qu’à permettre aux élèves l'acquisition de la terminologie et des concepts relatifs aux matières qui n'ont pas été arabisées au niveau de l'enseignement secondaire." Ainsi on peut dire que la langue française a perdu le statut qu'elle avait eu depuis la réforme de 1958, néanmoins elle continue à disposer d'un horaire respectable qui représente environ 39% de l'horaire hebdomadaire. (voir tableau ci-dessous)

 

             Evolution de l'horaire hebdomadaire impartie aux langues à l'école primaire

6° année

5° année

4° année

3° année

2° année

1°année

 

 

6h30

7h05

7h05

7h25

11h35

9h30

arabe

1974

6h35

6h05

9h35

9h35

 

 

français

 

6h30

6h35

7h05

11h20

11h35

9h30

arabe

1976

6h35

6h35

9h35

 

 

 

français

 

5h35

6h05

7h

11h50

12h

9h20

arabe

1981

9h35

9h35

9h35

 

 

 

français

 

25h

25h

25h

25h

25h

20h

Total horaire hebdomadaire

Source : Rapports sur le mouvement éducatif en Tunisie (1974/76), (1976/78), (1981/84)- Ministère de l'éducation nationale

 

 

Au niveau de l'enseignement professionnel et de l'enseignement secondaire long

 

Malgré la volonté du courant de l'arabisation, les résultats furent plus modestes au niveau du second cycle où le bilinguisme s'est imposé depuis la décision de supprimer la section (A) en 1968.

L'arabisation n'a pu toucher que les disciplines de sciences humaines et sociales, comme on va le voir :

  • L'arabisation de l'enseignement de l'histoire et de la géographie

 

Mzali a décidé d'arabiser l'histoire au niveau de l'enseignement secondaire. Driss Abassi[1] rapporte les propos de l'historien Mohamed El Hédi Cherif qui lui confia : «qu'à la fin de l’année 69, il a eu une entrevue avec Mohamed Mzali, ministre de l’éducation nationale, qui voulait l’arabisation immédiate de l’histoire. J’ai dit que techniquement c’était impossible». (Driss.A) Devant le refus de certains spécialistes universitaires de participer à l’élaboration de manuels d’histoire en langue arabe, le ministre Mzali fit appel aux inspecteurs de l’enseignement secondaire et à un certain nombre de professeurs d’histoire du secondaire, diplômés des universités orientales, tels que Ali al Houssi, Mohamed Salah Bel Hareth, Midani Ben Salah, pour rédiger les nouveaux programmes d’histoire et pour l’élaboration de nouveaux manuels. Ces premiers manuels furent édités gracieusement par l’Irak.

Ainsi l'arabisation de l'histoire au second cycle de l'enseignement secondaire et à l'enseignement professionnel a pu s'effectuer progressivement année par année depuis la rentrée d'octobre 1975 pour la 4ème année secondaire (l'équivalent de la 1° année actuelle), puisque l'enseignement de l'histoire était en arabe depuis la réforme de 1958 dans les trois premières années du secondaire.

La même année, l'arabisation de l'enseignement de la géographie a démarré en commençant par la première année.

 

§  L'arabisation de l'enseignement de la philosophie

 

L'arabisation de la philosophie a commencé en septembre 1975. C'est l'aboutissement d'une longue gestation, puisque l'idée de l’arabisation remonte au début des années soixante- dix. AbdulwahabBouhdiba[5], professeur universitaire de philosophie et de sociologie et  président de la commission  de l’arabisation de l’enseignement de la philosophie, avait rapporté que c’était depuis 1971 "que des philosophes comme Maurice de Gandillac et Henri Corbin nous y avaient déjà incités en insistant sur le fait que plus que les sciences ou la technique, c’était la philosophie qui nécessitait d’être étudiée dans la langue de la culture maternelle quelle que soit la valeur universelle des concepts. Grecs, allemands ou français, leur importance découle de la confrontation ou mieux encore de la rencontre avec la langue-mère." Il ajouta : « L’arabisation nous semblait depuis ce temps nécessaire, elle s’est concrétisée en 1974 quand les politiques ont pris conscience qu’ils devaient prendre une position décisive ».

Pour Bouhdiba, l’arabisation de la philosophie n’était pas un simple choix, mais elle était une nécessité « parce que la philosophie est un dévoilement sur un fond culturel où se construisent les identités, elle était d’abord un moyen de pallier la coupure identitaire avec un patrimoine culturel". Il y a « une autre raison impérative : la philosophie était desservie par sa séparation d’avec l’enseignement de la pensée islamique. Il fallait unifier les deux enseignements ».

Il relate ensuite les différentes étapes pour réaliser et réussir l’opération de l’arabisation. Il y a eu tout d’abord une révision des programmes, en « consultant nos collègues ». Ensuite, on s’est attelé à « mettre au point un manuel de philosophie en langue arabe pour les classes terminales avec la participation active et précieuse de plusieurs enseignants à qui je rends un vibrant hommage. Ce manuel réunit, entre autres, un large éventail de grands textes philosophiques, que ce soit de philosophie arabe ou de philosophie occidentale, avec un glossaire de quelque six cents vocables philosophiques. Le manuel a été imprimé gracieusement en Irak et tiré à près d’un million d’exemplaires vendus pendant de longues années à un dinar, …, les deux volumes ».

Puis on a organisé des stages pour les enseignants de philosophie pour profiter de l’expérience égyptienne, syrienne et irakienne de l’enseignement de la philosophie en arabe. « Nous avons tenu plusieurs réunions pédagogiques et techniques concernant la méthodologie et le lexique. Nous avons aussi importé un millier de livres de philosophie en arabe ».

Bouhdiba précisa que "l’arabisation de la philosophie n’est pas un alignement avec un courant contre un autre. La philosophie n’est ni de droite, ni de gauche. L’objectif de son enseignement est qu’à la fin des années de lycée, l’élève devait, après un apprentissage diversifié, trouver dans la philosophie l’occasion unique d’apprendre à être critique et à penser librement par lui-même, mais à partir d’une information précise et diversifiée… »

Face à ce témoignage de l’artisan de l’arabisation de la philosophie, il y a lieu de rapporter les points de vue opposés qui voient que les débats provoqués par l’arabisation de la philosophie sont dus au fait que le pouvoir croyait que « parmi les facteurs de l’expansion de la pensée marxiste dans les rangs de la jeunesse tunisienne … il y avait le fait que le programme de philosophie comprenait l’enseignement des principes de la pensée de Marx. … L’arabisation serait ainsi l’occasion « d’épurer » les programmes et le manuel des textes qui traitent ces idées». Cette lecture expliquerait entre autre la position de la gauche tunisienne qui a vite fait le lien entre l’arabisation et la poussée des courants islamistes.

 

Le statut du français a beaucoup évolué au cours de cette période.

Certains chercheurs parlent   du statut « du français langue étrangère » et de son enseignement qui s’appuie sur les exercices structurels, la grammaire implicite et l’abandon de l’étude des textes littéraires et des courants de la littérature. L’enseignement du français n’est donné que dans une perspective fonctionnelle et communicative, comme moyen  d’accès à la technologie et à la science. »[2]

 

§  Qu’en était-il de l’arabisation des matières scientifiques et techniques aux lycées ?

 

Pourquoi l'arabisation n'a-t-elle pas touché les disciplines scientifiques et techniques ? Est-ce-que le ministère n'y a pas pensé ou s’était-il contenté de l’arabisation des disciplines sociales ? C'est un questionnement légitime. Nous pensons que Mzali et une partie des enseignants (les anciens de la section A) y ont pensé sérieusement. On a pour preuve les travaux de la commission de l'arabisation de Sfax que nous avons évoqués plus haut. D’ailleurs, nous avons trouvé une seule allusion à une tentative  d’arabisation de l’enseignement des matières scientifiques et techniques  qui fut vite abandonnée devant la forte opposition (Bouttement)[3], mais nous n’avons pas trouvé de traces de cette tentative  ni dans les documents officiels que nous avons à notre disposition, ni dans les études que nous avons consultées. Monsieur Mohamed El Hédi khlil qui était directeur de l’enseignement secondaire à l’époque nous a confié dans un entretien récent qu’il n’en a jamais été question.[4]

On pourrait trouver une explication à cela dans le rapport de la sous-commission de l'arabisation des Mathématiques qui a fait partie de la commission spéciale pour l'arabisation de l'enseignement de Sfax. Ce rapport, tout en insistant sur la nécessité de l'arabisation de l'enseignement des Mathématiques qui est «une demande populaire et une concrétisation de l'indépendance culturelle, ne manque pas de signaler que cette entreprise   " n'est pas une œuvre banale qu'on peut réaliser sans préparation … si on la compare avec les autres disciplines pour plusieurs raisons.» Le rapport énumère ces raisons : »

 « *les professeurs français qui enseignent actuellement les mathématiques dans nos lycées ne connaissent pas l’arabe.

* La plupart des termes mathématiques utilisés actuellement dans l'enseignement secondaire sont récents et font l'objet de plusieurs tentatives de traduction dans les autres pays arabes… si bien qu'on se trouve des fois avec plusieurs traductions pour le même terme. Que choisir dans ce cas ou allons-nous opter pour notre propre traduction ?

*Toutes les références disponibles dans nos bibliothèques (manuels, revues, traités…) sont en français. Leur remplacement par des références en arabe à court terme est une chose impossible…».  En tout cas et quelles que soit la ou les raisons, les disciplines scientifiques, techniques  et économiques n'ont pas été touchées par l'arabisation au cours de cette étapes.

La deuxième période : ralentissement de l'arabisation et attentisme et le projet de l'institution de l'école de base totalement arabisé

Une conjoncture difficile

 Cette deuxième période coïncide avec la nomination de Mzali à la tête du gouvernement et avec l'arrivée de Frej Chedly au ministère de l'éducation. C'est aussi une période marquée par une grave crise du régime (une crise politique, économique, financière et sociale) exacerbée par la montée des rivalités pour la succession de Bourguiba et les intrigues pour éliminer Mzali de la course. Ses adversaires vont jouer la carte de l'arabisation, en essayant de montrer ses méfaits sur le niveau des élèves.

 

Le projet de l'école de base arabisée

En 1982, le ministère de l'éducation nationale a décidé d'étudier les modalités de la mise en place de l'enseignement de base en application des recommandations du sixième plan qui concerne la nécessité de procéder à une réforme de l'enseignement. Dans ce cadre, le ministre de l'éducation, Frej Chedly, a réuni les cadres du Ministère pour présenter le nouveau concept de l'école de base et son importance pour l'avenir de la jeunesse et du pays et il annonça la constitution de commissions pour étudier le projet[5].

La question de la langue était au centre des discussions des commissions régionales et de la commission nationale. Très vite, la majorité des membres de la commission sont tombés d'accord. Pour eux, la langue d'enseignement de toutes les matières y compris les disciplines scientifiques, ne peut être que la langue nationale.

 

Quant à la deuxième langue qui permet l'ouverture sur le monde, plusieurs membres avaient opté pour l'anglais tout en reconnaissant que cette option serait difficile à réaliser à court terme vu les liens culturels et civilisationnels avec la langue française depuis plus d'un siècle. Toutefois, il faudrait y penser à moyen et long terme. Et comme il semblerait qu'on soit obligé de poursuivre l'enseignement du français en tant que deuxième langue au niveau de l'enseignement de base, on doit repousser le démarrage de son apprentissage à la quatrième année afin de permettre à l'enfant de maitriser la langue nationale avant d'entamer l'apprentissage d'une langue étrangère.

Ainsi, sur le plan des langues, l'école de base (l'enseignement de base) devrait permettre à l'enfant tunisien d'être capable d'utiliser la langue arabe pour s'exprimer et pour communiquer, de manière qu'elle devienne pour lui un outil qu'il peut utiliser aisément pour poursuivre ses études et pour faire face aux exigences de la vie et pour renforcer le sentiment de fierté de son appartenance à la civilisation arabo musulmane.


A côté de la langue nationale, l'école de base doit amener l'élève à :

- bien utiliser la langue française comme moyen d'ouverture sur la civilisation contemporaine et de permettre aux élèves qui passeront au secondaire de faire face aux matières qui sont enseignées en français.

- posséder une deuxième langue (anglais ou français) pour faire face aux exigences de l'époque actuelle.

Le désaveu de la politique d'arabisation de Mzali, le français marque des points

Sur fond de crise multiple (sociale, économique et politique), la politique scolaire imposée par Mzali et misant sur l’arabisation a fini par inquiéter l’élite tunisienne bilingue (et les milieux francophones et francophiles). Un mouvement de résistance commençait à s’organiser. Certains préfèrent inscrire leurs enfants dans des écoles privées qui appliquent le programme français ou dans les lycées français de Tunisie. Le président décida d'écarter Frej Chedly, un fidèle de Mzali au Ministère de l'éducation, en Mai 1986.

 

En juin 1986, les résultats de la session principale furent catastrophiques, les pires depuis l'indépendance. Par un raccourci qui nous semble absurde, le lien avec la politique d'arabisation est vite fait. Le président décida d'organiser une session spéciale au mois de septembre et critiqua ouvertement la politique d’arabisation. Il fit porter la responsabilité au premier ministre Mzali qui perdit par la suite son poste de premier Ministre.

Selon Taher Belkhoja, l'arabisation n'était qu'un prétexte, car Bourguiba ne voulait pas lier le limogeage de Mzali à la grave crise que traversait le pays. "Il dira à Mzali en le recevant juste après l’avoir démis : "tu as trop arabisé", c'était la cause qu'il voulait  ébruiter" il n'y a pas de crise politique ou économique dans le pays; Mzali a été limogé pour le "dada" qu'on lui connaissait : l'arabisation". Celui-ci apprécia cette version et va délibérément occulter la véritable raison de son départ dans toutes ses interventions et se faire valoir comme victime de l'arabisme"[6] (T.Belkhoja).

Le nouveau Ministre de l'éducation, Amor Chedly, qui était le médecin personnel du président, décida de rétablir le français en première année primaire dès la rentrée 1986/87. En juillet 1986 Bourguiba exprime dans un discours des réserves vis-à-vis de l’arabisation totale et rappelle le rôle de la langue française et son utilité pour le pays.[7]

On a alors l'impression que le clan opposé à l'arabisation était en train de regagner le terrain perdu. L'enseignement du français est renforcé et le français devient une matière à option pour tous les bacheliers , alors qu'il ne l'était que pour les littéraires depuis 1981, mais l'entrée en vigueur de l'école de base va changer la donne et rétablir l'arabisation.

 

1987-1989 - Le projet de réforme du système éducatif et  le démarrage de la mise en place de l'école de base

L'année 1988 a marqué un tournant dans l'histoire de la question de la langue d'enseignement,  car elle correspond au démarrage d'un projet de réforme du système éducatif et la présentation d'une nouvelle loi d'enseignement pour remplacer la loi de 58 après une large consultation  au mois de mars 1988, ce projet appelé " les grandes orientations et le cadre législatif a été présenté au mois de juillet 1988.

Le ministre de l'époque Mohamed Hédi Khlil avait déclaré devant les parlementaire lors de la discussion du projet du budget du ministère que la décision de mettre en place de l'école de base  a été accompagnée par une autre décision aussi importante, il s'agit de celle qui consiste à enseigner les matières scientifiques en arabe tout au long des 9 années de l'école de base, nous savons tous qu'actuellement ces matières sont enseignées en arabe à l'école primaire, la décision historique qui vient d'être prise consiste à poursuivre les efforts pour arabiser le second cycle de l'école de base, nous savons aussi que la question de l'arabisation a été posée à plusieurs reprises dans cette enceinte à l'occasion des débats des projets du budget  du ministère de l'éducation ,  dans le passé , la question a été utilisée à des fins politique  et elle est restée au niveau du slogan ambigu et flou, mais aujourd'hui ce slogan a évolué, d'une phase d'ambiguïté à une phase dans laquelle se joignent la clarté du choix et l'audace de décision, pour  répondre aux aspirations de notre peuple. La décision est en totale accord avec  le texte du pacte national  qui a insister sur le fait que la collectivité nationale est appelée à soutenir la langue arabe.  Nous travaillons actuellement à  la préparation  du plan d'arabisation nous voulons que cela  se fait selon une approche scientifique   afin qu'il contribue à l'amélioration du niveau de notre enseignement. Ce plan, auquel participent des spécialistes universitaires comprend la préparation de lexiques et  des documents et de références pédagogiques nécessaires pour les enseignants" [8].

Fin de la partie 3 , à suivre

Hédi Bouhouch et Mongi Akrout , revu par Abdessalam Bouzid inspecteurs généraux de l'éducation

Tunis 2015

Pour accéderà la version arabe, cliquer ICI

 

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[1]Driss Abbassi est historien. Ses travaux portent sur les phénomènes de constructions identitaires contemporaines. Après avoir été enseignant-chercheur à l’université de Nice (2000-2006), il est actuellement enseignant-chercheur à l’université du Sud-Toulon-Var et chercheur associé à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman d’Aix-en-Provence (CNRS). Il a notamment publié "Entre Bourguiba et Hannibal. Identité tunisienne et histoire depuis l’indépendance" (Aix-en-Provence/Paris, Iremam/Karthala, 2005 ; préface de Robert Ilbert) et L’Imaginaire sportif. Médias et histoire dans le sport contemporain (Paris, Mare & Martin, coll. « Recherche », 2007).

[2]Tullon, H:Arabe et français dans les systèmes éducatifs tunisien et marocains au tournant du XXIe siècle,Rencontres Linguistiques Méditerranéennes - Tunisie ;Synergies - Tunisie n°1 -2009 pp 35/51

[3]opt cité

[4]Bouhouch&Akrout : L’histoire des réformes scolaires en Tunisie depuis l’indépendance : Les réformes des années soixante- dix et le début des années quatre-vingt ( partie 3) ; blog pédagogique.

http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/02/lhistoire-des-reformes-scolaires-en_22.html

 

[5]La commission, présidée par Mohsen Mezghanni, l’inspecteur général de l’éducation, a remis son rapport en juin 2004.   

 

[6]T.Belkhoja : les trois décennies de Bourguiba

[7] Déjà en 1974 Bourguiba   disait «  que la langue française est encore utile à la Tunisie pour sortir de son sous développement  et pour rattraper son retard sur les pays modernes » (Tullon, p, 27 ,) 

[8] من كلمة وزير التربية في إجابته على أسئلة نواب الشعب بتاريخ 27 ديسمبر 1988

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