dimanche 14 novembre 2021

CHAPITRE III - La question de la langue d'enseignement depuis l'indépendance : la deuxième période 1958/1968 : l'arabisation est remise à plus tard.

 

Hédi Bouhouch

Nous  poursuivons cette semaine l'étude de la question de la langue d'
enseignement depuis l'indépendance et nous consacrons le billet de cette semaine à la  deuxième partie du chapitre III qui traite de l'évolution de la question au cours de la première décennie de la réforme de 1958.


La réforme de 1958  a occulté la question au niveau du texte


Le 4 novembre 1958, la nouvelle loi est publiée au journal officiel ; la question de la langue y est totalement absente. Est-ce une simple omission ou un choix bien réfléchi ? Alors que le secrétaire d’état à l’instruction publique, Mahmoud Messadi, devançant la publication de la loi, avait dévoilé, au cours d’une conférence de presse organisée avant la rentrée scolaire 1958, les principales options concernant la langue et annonça les mesures suivantes :

Pour l'enseignement primaire il a été décidé :

- L’arabisation de la première et la deuxième année : les élèves auront 15 heures de cours par semaine, toutes les matières seront enseignées en arabe.

- A partir de la troisième année, l'enseignement devient bilingue, mais l'horaire imparti à la langue française est supérieur à celui de la langue arabe, comme le montre le tableau suivant :

 

 

Horaire imparti au français

Total hebdomadaire

3ème et en 4ème

14 h 25

25 h 45 mn

5ème et en 6ème

13 h 45 mn

25 h

 

Pour l'enseignement secondaire long

Il a été décidé la création de trois sections pour l'enseignement long et de deux sections pour l'enseignement moyen : (voir annexe 3).

 

-Une section A où la langue arabe sera la langue de l'instruction et la langue d'enseignement de toutes les matières alors que le français est enseigné en tant que "première langue vivante obligatoire". D'après le secrétaire d'état, cette section sera à long terme généralisée. Cette décision répond aux aspirations et aux vœux des partisans de l'arabisation.

 

 

-Une section B où le français est la langue véhiculaire pour les matières scientifiques, alors que l'arabe y est enseigné en tant que langue et en tant que elle sera la langue véhiculaire pour certaines matières de sciences humaines. Cette donc une section qui reproduit donc le modèle sadikien et l'ancienne section tunisienne. Pour le secrétaire d'état, cette section n'est qu'une section transitoire, qui est appelée à disparaitre quand le pays aura les cadres arabophones qualifiés pour enseigner toutes les disciplines en arabe.

Ces deux sections A et B accueilleront les élèves qui réussiront le concours d'entrée à l'enseignement secondaire et qui avaient suivi la scolarité primaire dans les écoles qui utilisaient les deux langues, arabe et française.

 

-Une section C qui est une section temporaire où le française sera la langue de l'instruction et la langue d'enseignement de toutes les matières. L'arabe y est enseigné en tant que "première langue vivante obligatoire" et elle est destinée à accueillir les élèves qui ont été à l'école primaire française et dont les connaissances en arabe ne leur permettraient pas de suivre les cours dans l'une des deux sections précédentes. Elle est vouée à disparaitre à court terme.

 

Pour l'enseignement moyen, création de deux sections :

 

- une section B qui assure un enseignement dans les deux langues, l'arabe étant une langue de culture et le français langue véhiculaire pour la majorité des disciplines (les matières scientifiques et techniques). La section accueillera les élèves qui avaient suivi la scolarité primaire dans les écoles qui utilisaient les deux langues, arabe et française.

-Une section C où l'enseignement est assuré en français et où l'arabe est enseignée en tant langue vivante. Cette section accueillera les élèves n'ayant pas suivi l'enseignement de l'arabe à l'école primaire

 

Nous pouvons tirer de ce qui précède, au sujet de la langue d’enseignement, les conclusions suivantes :

·       Pour l’enseignement primaire :

-         L’adoption du bilinguisme dans l’enseignement primaire, à partir de la 3ème année, puisque les deux premières années sont totalement arabisées.

-         La langue française bénéficie d’un horaire qui représente au moins la moitié de l’horaire hebdomadaire dans les classes de 3éme, 4éme, 5 éme et 6 éme.

·       Pour l'enseignement secondaire

-         La langue arabe devient la langue de base de l’enseignement, (langue de culture et d’enseignement). L’étude de la littérature et de la langue arabe a remplacé la langue et la littérature française.

-         La section A, qui sera la seule section permanente, devrait s’étendre en fonction de la disponibilité des professeurs compétents. La section B, où la langue française continue « à se partager avec la langue arabe la fonction de langue véhiculaire »[1] (Messadi, p.32), devrait disparaître à terme au profit de la section A. Dans la pratique, la langue arabe est devenue la langue d’enseignement de plusieurs disciplines, comme l’éducation religieuse et civique et l’histoire dans les classes du premier cycle de l’enseignement secondaire (1ère, 2ème et 3ème année).

-         La réforme de 1958 avait accordé aux langues étrangères vivantes une bonne place, puisque, en plus du français, tout élève devrait apprendre à partir de la 2ème année selon son choix, une autre langue vivante (anglais, allemand ou espagnol), afin de doter l’élève tunisien d’outils pour communiquer avec les autres peuples et accéder à d’autres courants culturels.

-         La langue française est considérée comme la première langue étrangère : à ce propos, Mahmoud Messadi écrivait : «la langue française n’est qu’une langue vivante, que la jeunesse devrait apprendre et maitriser, à côté d’une deuxième langue vivante ».

 

En résumé, la position des responsables de la réforme de 1958 consistait dans le rétablissement du statut de la langue arabe et de la civilisation arabo-musulmane, en engageant une arabisation progressive et en maintenant provisoirement le bilinguisme et en assurant à la langue française la conservation de la place qu’elle a acquise depuis des décennies. Mais comment expliquer ce choix qui était contraire aux attentes de la masse et de l'élite et aux discours officiels de Bourguiba lui-même. Selon Mzali, en réalité, plusieurs facteurs ont joué en même temps :

 

- Il y avait d'abord le poids des anciens sadikiens, y compris Bourguiba, dans la classe politique dirigeante (60% du bureau politique du Néo destour). Or "cette élite de formation franco arabe était pour le maintien du français à l'école tunisienne, bien qu'elle croit à la nécessité de l'arabisation"(Naffati)[2].

- Le contexte historique : Quand on a demandé à Mohamed Mzali[3]pourquoi le projet de l'arabisation de Lamine Chebbi  n'a pas été poursuivi, il esquiva la question et ne donna pas une réponse claire. Il se limita à dire que c'était le contexte qui a été derrière tout cela.  A cette époque les positions de Bourguiba étaient l'objet d'attaques virulentes qui provenaient de l'extérieur (les pays arabes) et de l'intérieur (surtout de la part des partisans de l'enseignement traditionnel). Il nous semble que ces explications sont tronquées.

- Les pressions de la France qui tenaient à ce que la langue française soit maintenue à l'école tunisienne (voir les termes de la convention du 3 juin 1955).

- Le rôle joué par   projet de Jean Debeisse, (ancien professeur et ancien inspecteur général à Tunis à la fin du protectorat). Celui-ci a été "chargé de préparer un rapport sur la réforme de l'enseignement en Tunisie qu'il avait remis en janvier 1958. Le rapport a consacré une partie à ce qu'il a appelé "les difficultés linguistiques" et aux risques d'enseigner les sciences en arabe car, d'après lui, elle n'était pas prête pour cet enseignement. D'autre part, il a avancé que c'est dans l'intérêt du pays de continuer à enseigner en français ce qui va permettre d'envoyer 100 000 ouvriers par an travailler en France, ce qui va générer des rentrées d'argent dont le pays a besoin;… et pour conclure, le rapport  affirmait que seul le bilinguisme  peut répondre aux besoins du jeune état et il rappelle l'enseignement sadikien et son rôle dans la constitution de l'élite tunisienne "[4].

 

Les conséquences de ces choix

Bourguiba et le choix de l'arabisation progressive.

Une année après l'entrée en vigueur de la réforme de 1958, Bourguiba a cru nécessaire de justifier ce choix dans un discours qu'il prononça à la rentrée scolaire[5]. « Nous avons résolu, au départ, de supprimer progressivement tous les anciens types d’enseignement, notre souci n’a pas été, comme certains pourraient l’imaginer, de supprimer le seul enseignement zitounien, nous avons en fait supprimé l’enseignement moderne français, l’enseignement moderne bilingue de type sadikien et enfin l’enseignement traditionnel zitounien. Ces types d’enseignement inadaptés, hybrides ou dépassés disparaissent pour faire place à un enseignement national unique.»…

L’enseignement secondaire compte deux sections :

- La section A dite normale où la langue véhiculaire pour toutes les matières d’enseignement est l’arabe et que nous développerons au fur et à mesure que nous aurons la possibilité d’enseigner les matières scientifiques en langue arabe. Des sections de ce type existent dans divers collèges : collège Ibn Charaf et Ibn Rochd à Tunis, collège de Sfax, Kairouan, Monastir, Menzel Temime, collège de jeunes filles de la rue du Pacha etc.

- La section B dite transitoire où le français continue provisoirement à être employé comme langue véhiculaire pour les matières scientifique notamment, mais où la langue arabe a la place prééminente de la langue de base pour la culture et la formation.»

Dans ce discours, Bourguiba semble vouloir se justifier devant les critiques qui ont été formulées après la décision de supprimer l'enseignement traditionnel géré par la Zitouna et la décision de la mise à la retraite d'un certain nombre d'enseignants (anciens zitouniens). Il a confirmé, par la même occasion, que l'arabe sera la langue véhiculaire pour toutes les matières d’enseignement dans la section A qui sera la section normale, mais il ajouta que son développement se fera au fur et à mesure que le pays aura la possibilité d’enseigner les matières scientifiques en langue arabe". C'est une manière de prolonger l'utilisation de la langue française, devant l'incapacité de la jeune université tunisienne de former les professeurs nécessaires capables d'enseigner les matières scientifiques et techniques en arabe,  puisque  les études supérieures étaient assurées en français, et que les rapports de Bourguiba avec les pays arabes ne permettaient ni d'envoyer des étudiants tunisiens  faire leurs études en orient ni de faire appel à des enseignants de ces pays.

 

Ainsi, Bourguiba semblait dire oui, nous allons arabiser, mais ce sera fait quand on aura les professeurs qualifiés pour l'assurer.

 

La section A rencontre des difficultés

En 1961, dans une circulaire ministérielle[6] qui déplore la désaffection vis-à-vis de la section A, le secrétaire d'état à l'éducation nationale dit : "J’ai constaté au cours des deux dernières années que les élèves ne sont pas portés sur la section A de l’enseignement secondaire, lui préférant la section B.  En effet, la plupart des candidats au concours d’entrée à la première année de l’enseignement secondaire choisissent la section B et n’accordent aucun poids à la section A".

Le secrétaire d'état a cru nécessaire de rappeler "que la section A a été instituée par la réforme de l’enseignement depuis 1958, en même temps que les deux sections B et C, et que la section A est la section permanente alors que les deux autres sont des sections transitoires qui seront un jour remplacées la section A.

Il est à remarquer que les trois sections de l’enseignement secondaire appliquent le même programme et que la seule différence entre elles réside dans le choix de la langue d’enseignement. Ainsi c’est la langue arabe qui est la langue d’enseignement de toutes les matières scientifiques dans la section A, et c’est la langue française qui est la langue d’enseignement de toutes les matières scientifiques dans les sections B et C".

Le secrétaire d'état termine sa circulaire en demandant aux directrices et aux directeurs des écoles primaires "d'expliquer aux candidats et à leurs parents tout cela au moment du choix de la section".

Pour rassurer les parents sur la qualité des études dans cette section, le S.E affirme  "qu'aucune nouvelle classe de la section A ne sera ouverte qu'après le recrutement de professeurs diplômés d’universités modernes, ayant les qualifications académiques requises (au moins la licence) et capables d’enseigner en arabe"

 

 

La première évaluation de la réforme de 1958 entérine le bilinguisme et la fin de la section A

 

La commission n'arrive pas à trancher et maintien du statu quo

 

En 1967, le gouvernement a engagé une évaluation de la réforme de 1958 et l’a confiée à la commission nationale de la réforme de l’enseignement qui dépendait du parti au pouvoir[7]. La commission avait fait plusieurs recommandations ; nous nous intéresserons ici à celles qui concernent la langue : ses membres de la commission n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur la question. Deux courants s'étaient opposés, le premier pour la consolidation de l'arabisation et le deuxième pour la poursuite des choix de Messadi et le maintien du bilinguisme. La commission a fini par faire les recommandations suivantes :

Pour l’enseignement primaire

La commission réaffirme sa fidélité "au choix essentiel qui a fait de la langue arabe de l'enseignement un objectif national qui garantit de montrer la personnalité tunisienne et l'authenticité culturelle chez les générations éduquées" en insistant sur la "nécessité de s'ouvrir sur le monde en enseignant les langues vivantes et leur littérature.La commission voit aussi que" le recours à la langue française pour enseigner les sciences est une nécessité imposée par la réalité de cette période transitoire en attendant la mise en place de l'université tunisienne et le renforcement des structures de l'enseignement national."

"Par conséquent, la commission propose :

1- le maintien de l'arabisation des deux premières années de l'enseignement primaire ;

2- de continuer à utiliser les deux langues dans les autres années, après que l'élève se soit habitué à utiliser sa langue nationale ;

3- d'exiger un certificat d'arabe ou des études universitaires en arabe pour toutes les licences, qu'elles soient des licences de lettres ou de sciences, afin de former des cadres universitaires capables d'enseigner toutes les sciences et de produire des manuels en langue arabe, ainsi on pourrait disposer d'enseignants pour enseigner en arabe dans les lycées et à l'université." [8]

 

Pour l’enseignement secondaire

 

La commission qui s'était penchée sur l'enseignement secondaire, n'avait pas été aussi précise que celle du primaire. Elle n'avait pas traité la question de la langue dans le détail et s'était limitée à demander au secrétariat d’état à l’éducation "d’engager - sans plus attendre - l’étude de la question de l’arabisation de l’enseignement secondaire et de concevoir pour la résoudre une nouvelle orientation qui s’appuie sur les principes qui ont fondé la section -A-. Pour réaliser cet objectif, la commission propose de préparer un plan précis et d'entreprendre rapidement la formation des professeurs de l’enseignement secondaire. " [9]

En réalité, les membres de la commission n'avaient réussi à se mettre d'accord. Pour mettre un terme au débat, Ahmed Ben Salah, président de la commission, avait dit : "On va laisser cette question sur laquelle nous ne sommes pas d'accord au président Bourguiba pour trancher". Pour expliquer la complexité du problème, il affirme qu’" il y a, outre le problème d'ordre pédagogique, une autre difficulté d'ordre politique et psychologique. Beaucoup de tunisiens attendent pour savoir combien d'années il faudra pour arabiser l'enseignement et pour prévoir la conséquence sur l'arabisation de l'administration et d'autres secteurs. … Je pense que cette volonté d'arabiser vient du sentiment d'injustice chez ceux qui ont une connaissance de la seule langue arabe et donc considèrent qu'ils n'ont pas beaucoup de portes ouvertes à la différence des bilingues… Je considère que personne dans cette commission n'a mis en cause, jusqu'à maintenant, le bilinguisme. Au contraire, il y en a un parmi nous qui a même évoqué que la langue arabe littéraire était aussi étrangère à l'élève que la langue française..."(Abassi.driss)

 

La grande surprise de la rentrée : l'abandon de la section A et la généralisation de la section B

 

Lors de sa conférence de presse à l’occasion de la rentrée scolaire 1967-1968, Mahmoud Messadi annonça la fin de la section -A-  et le maintien de la section - B- qui était considérée, comme on l'avait vu plus haut, comme une section transitoire qui devrait disparaitre un jour.  Par cette décision, l’état semble s’orienter vers l’abandon du choix de l’arabisation de l'enseignement secondaire au profit du bilinguisme. Le président de la république, qui était le décideur, évoqua, indirectement, la question dans un discours prononcé à Bizerte, quelques jours après la rentrée scolaire, le 10 octobre 1968. Pour répondre aux différents opposants, il prit une position claire en faveur de l’utilisation du français dans l’enseignement tunisien. Il affirma que « l’utilisation de la langue française ne représente nullement une atteinte à notre souveraineté nationale ni un coup à notre fidélité à la langue arabe ; mais elle va nous permettre une large ouverture sur le monde contemporain. Si nous avons opté pour la langue française, en tant que langue véhiculaire, c’est parce que cela vise à nous permettre de mieux s’intégrer dans les courants de la civilisation contemporaine, et de combler notre retard par rapport aux nations développées.» La question était ainsi tranchée et le dossier semblait être clos, une fois pour toutes, mais nous allons voir que ce ne fut pas le cas, la question de l'arabisation allait être au cœur des débats tout le long des deux décennies suivantes.

Fin de la seconde partie , à suivre

 

Hédi Bouhouch et Mongi Akrout , revu par Abdessalam Bouzid inspecteurs généraux de l'éducation

Tunis 2015

Pour accéder à la version arabe, cliquer ICI

 

pour revenir à la première partie, cliquer ICI , à la 2ème partie cliquer ICIà la 3ème partie cliquer ICIà la 4ème partie cliquer ICI, à la 5ème partie cliquer ICI  et à la 6ème partie cliquer ICI, à la 7 partie,  cliquer ICI- à la conclusion et la synthèse du chap II,  cliquer ICI- à la  partie 1 - chap III, cliquer ici



[1]Messadi.M:Inbiaathounaattarbawi , office pédagogique , 1963, P32.

 

[2]HabibaNaffati ,Le Français en Tunisie : Etude sociolinguistique et lexicale ; Thèse ,Université de provence- www.Unice.fr/ILF-CNRS/of caf/18/intro16,pdf

[3]محمد مزالي متحدثا عن تجربته مع الأمين الشابي في مؤسسة التميمي للبحث العلمي والمعلومات :لا أدين المسعدي ولا أتهمه بإفشال خطة تعريب التعليم لكن أدعو لقراءة علمية للموضوع 
حياة السايب -  نشر في الصباح يوم 01 - 03 -2009

[4]Saakri,K. opt cité

[5]Discours du 15 octobre 1959 ,Fascicule VI.  p ,289.

 

[6]Circulaire 66 du 3 février 1961 au sujet des sections de l’enseignement secondaire 

[7]Le 17 janvier 1967, le parti socialiste destourien a institué, dans le cadre de la commission des études socialistes, la sous-commission de l’enseignement présidée par le secrétaire général adjoint Ahmed Ben Salah, avec pour mission « d’évaluer l’état de l’enseignement et de proposer ce qu’on peut garder et ce qu’il faudrait changer ». Les travaux de la sous-commission se sont étalés sur trois mois et ont passé en revue les rapports des régions et leurs propositions, les rapports du corps enseignant, des parents, des cadres du parti et les statistiques du secrétariat d’état à l’éducation). Au mois de juillet 1967, la sous- commission a remis le premier rapport réservé à l’enseignement primaire qui a été publié le 1° Juillet par les journaux Assabah et Echaab, suivi du 2ème rapport sur l’enseignement secondaire, en septembre.

[8] Rapport sur l'enseignement primaire, revue Attarbya Achamila, numéro 5-6, décembre 1967, 94 avenue de la liberté, Tunis.

[9]rapport de la commission de l'enseignement secondaire, opt.cité

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire