Hédi Bouhouch |
Nous poursuivons cette semaine la publication de l'étude sur la question de la langue d'enseignement en Tunisie, en entamant le deuxième chapitre consacré à la période du protectorat français sur le pays, une période qui a vu la confirmation du bilinguisme imposé avec une suprématie de la langue française au dépens de la langue arabe qui se trouve marginalisée.
Nous exposons dans ce numéro le statut de la langue arabe et son évolution dans l'enseignement post primaire , les cours pour adultes et l'enseignement supérieur.
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Rappel des
parties déjà publiées. Premier chapitre: La langue d’enseignement
avant le protectorat : un bilinguisme
choisi. Deuxième chapitre : La langue d’enseignement
au temps du protectorat : le bilinguisme
imposé avec une prédominance de la langue française I- les fondements de la politique linguistique du
protectorat. II-Evolution du statut de la langue arabe dans les institutions
publiques créées par la DIP en Tunisie. A. Au niveau de l'enseignement
primaire 1- Dans
les écoles françaises : d'une absence totale de la langue arabe au statut
d'une matière obligatoire. 2- Dans les écoles franco
arabes : un bilinguisme inégal s'est
imposé . B - La place de la langue arabe dans le second cycle ou
l'enseignement post primaire public. C- Le statut
de la langue arabe et son évolution dans l'enseignement post primaire , les
cours pour adultes et l'enseignement supérieur |
D- La place
de la langue arabe hors du secteur public
1- Au niveau de l'enseignement primaire
: les écoles coraniques modernes (ECM) –" institution de transition entre
l’école coranique traditionnelle (Kouttab) et l’école franco-arabe" [1]
Pour répondre à une réelle demande
des citoyens tunisiens dont les enfants ne pouvaient pas rejoindre les écoles
franco-arabes faute de places[2] ou
qui ne voulaient pas envoyer leurs enfants à ces écoles, et dans le souci de
réhabiliter la langue arabe dans l'enseignement, des personnalités tunisiennes
avaient pris l’initiative de fonder des écoles coraniques modernes privées.
C'est en 1907 que Mustapha
Khairallah et Béchir Sfar obtinrent
l’autorisation d’ouvrir la première école coranique moderne, " Al Médersa
al-ahlia" à Tunis. L'école reçut dès le premier mois 200 élèves. (Ch.
A. Julien, p,138.) Cette école
donna le coup d’envoi aux écoles
coraniques modernes (ECM) dont la plupart étaient financées par des fonds des
Habous. Entre 1907 et 1914 huit écoles ont été créées" [3] dans les
grandes villes du pays comme Tunis, Sfax (1908), Kairouan (1910), Sousse(1911),
Menzel Temime, Bizerte et Monastir (1914).
Mustapha Khairallah,
l'initiateur de la première école de ce
genre et son plus grand défenseur, a présenté le programme de ce qu'il appelait le "kouttab réformé" au congrès colonial de Paris en 1908. Pour lui "le
programme du kouttab réformé se composera de deux parties distinctes :
1° Un enseignement religieux
comprenant le Coran, les pratiques du culte, les premiers éléments de la
théodicée et la morale", ce que faisait plus ou moins bien le kouttab
traditionnel.
2° "Un enseignement laïque
comprenant la lecture, l'écriture, l'étude par cœur de morceaux de littérature
en vers et en prose, la grammaire, l'arithmétique, le système métrique, les
premiers éléments de la géométrie, la géographie ( surtout celle de la Tunisie
et de la France), l'histoire ( particulièrement celle de la Tunisie avec,
auparavant, un aperçu sur l'histoire des Arabes, et celle de la France avec
récits sur les plus grands hommes de tous les temps) et les leçons de choses
(premiers éléments de la physique, de la chimie, de la zoologie, de
l'agriculture, de l'hygiène)"[4].
Ainsi, Khairallah propose
d'introduire de nouvelles matières qui étaient absentes du kouttab
traditionnel. Selon lui, l'élève ne doit pas consacrer tout le temps à l'étude
du Coran, mais " comme son camarade de l'école française ou
franco-arabe, il a besoin de certaines
notions propres à former chez lui le bon sens, à développer les facultés de
l'esprit. Ces notions, on pourra les lui donner au kouttab en langue arabe"
mais il ne parle pas explicitement de la langue française dans ce programme. Ce
n'est pas à notre avis une omission, car l'enseignement de la langue française
va de soi comme la loi l'exige pour
toute école privée.
Khairallah évoque dans son exposé les opposants à son
projet et sa manière de voir la question : " Cette manière de
voir, il faut le dire, n'est guère partagée par ceux qui sont partisans de
l'instruction en français partout, et par conséquent de la suppression progressive
du kouttab. Pourquoi, disent-ils, créer un enseignement arabe, avec programme,
méthode et livres nouveaux ? Ne serait-ce pas créer deux mentalités
différentes, deux sociétés qui vivraient côte à côte, peut-être en perpétuel
conflit, au lieu de chercher à remplacer peu à peu la vieille société,
illettrée ou instruite en arabe, par celle possédant une culture française ?
L'argument n'est certes pas sans valeur. Il serait en effet à souhaiter qu'on
pût instruire en français tous les Musulmans de ce pays. Mais nul n'ignore que
le gouvernement du Protectorat n'est guère en mesure, faute de crédits, de
doter, du jour au lendemain, le pays d'un nombre suffisant d'écoles
franco-arabes". Donc c'est pour palier à cette carence que Khairallah
militait pour la création des kouttabs réformés sans être contre les écoles
franco-arabes. Mais la création de ces écoles avait un autre but
"inavoué", celui de "régénérer … la langue et la culture
arabes auxquelles étaient substituées la langue et la culture françaises dans
les écoles françaises et les écoles franco-arabes. (Sraieb).
Mais l'étude de l'organisation des enseignements dans
les nouvelles institutions montre une grande différence entre les écoles,
Buisson, parlant de l'école fondée par Khairallah, disait que " Cette
école est organisée presque entièrement d'après nos programmes scolaires
français, que M. Khairallah connaissait bien, puisqu'il les avait pratiqués
lui-même avec grand succès à Alaoui. Seulement l'enseignement est donné en
arabe, et le français n'est enseigné que comme langue étrangère. Nos exercices
de lecture expliquée, nos leçons de langage, nos leçons de choses intuitives,
nos notions de connaissances usuelles et de sciences, nos rédactions avec
canevas soigneusement expliqué, nos exercices de calcul avec problèmes gradués,
tout cela se pratique, mais en arabe… Le point faible du kouttab
réformé de la rue Sidi-Ben-Arous, qui a eu déjà des imitations dans
quelques villes de l'intérieur, c'est la place trop restreinte qui y est faite
à l'enseignement du français". Certaines, comme l’école coranique
moderne Tamimya de Menzel Temime, avaient opté pour une parité totale entre les
deux langues (14h10 pour chacune des deux langues), où le français n'était pas
enseigné en tant que langue seulement, mais comme langue véhiculaire dans tous
les cours. Du calcul au cours élémentaire et au cours moyen aux leçons de
choses au cours moyen. D'autres écoles ont opté pour la "substitution
progressive de la langue française à la langue arabe durant la scolarité"
comme ce fut le cas de l'école coranique moderne de filles Al Abassya de Sfax
(voir ci-dessous).
L’emploi du temps de l’école coranique moderne
de filles Al Abassya de Sfax
|
Cours préparatoire |
cours élémentaire |
cours moyen |
Arabe |
23 heures 20 mn |
18 heures 20 mn |
13 heures 20 mn |
Français |
5heures |
10 heures |
15 heures |
Récréation |
une heure 40 mn |
une heure 40 mn |
une heure 40 mn |
Total |
30 heures |
30 heures |
30 heures |
En dépit de
ces différences, les ECM étaient d'accord sur un certain nombre de points comme
le fait d'accorder au Coran, à l'enseignement religieux et à la langue arabe
une place importante, et d'utiliser la langue arabe pour enseigner les autres
matières comme le calcul, l'histoire et la géographie, les leçons de choses.
Enfin elles sont d'accord pour donner à la langue française une place plus ou
moins importante surtout dans les grandes classes, car
ces nouvelles écoles préparent leurs
élèves à rejoindre plus tard le collège Sadiki au même titre que les
écoles franco-arabes et à participer aux différents examens et concours
organisés par la D.I.P,Roger Le Tourneau (Directeur de l'enseignement public
1941-1943) reconnait que les élèves des ECM ont obtenu de bons résultats aux
divers examens organisés par la DIP : CEPE, Concours d’entrée au collège Sadiki,
et au concours d’entrée à la grande mosquée[5].
|
1939 |
1940 |
1941 |
CEPE |
79 |
116 |
83 |
Concours d’entrée au collège Sadiki |
9 |
17 |
6 |
Concours d’entrée à l’université Zitouna |
32 |
66 |
38 |
Tableau: Statistique
des admis aux différents examens provenant des E.C.M
Pour remédier à cette hétérogénéité, le syndicat des ECM a soumis à
l'approbation de la D.I.P un projet d'horaire unique pour toutes les écoles. Ce
projet consacre un bilinguisme qui donne la priorité à la langue arabe dans les trois premières années, puis c'est
l'inverse au cours des trois dernières années ( voir ci-dessous), mais la
proposition est restée sans réponse.
Niveau |
arabe |
français |
Récréation |
total |
1° |
20 H |
7H30 |
2H30 |
30H |
2° |
17H30 |
10H |
2H30 |
30H |
3° |
14H30 |
13H |
2H30 |
30H |
4° |
13 |
14H30 |
2H30 |
30H |
5° |
11H30 |
16H |
2H30 |
30H |
6° |
9H |
18H30 |
2H30 |
30H |
Tableau: Projet
d'emploi de temps présenté par le syndicat des ECM, Source : Sraieb op cité.
Les
ECM ont connu un succès certains auprès de la population musulmane. De quelques
écoles (En 1925 : 14), leur nombre est passé à 186 au cours de l'année
scolaire 1953/54, ce qui permettait d’accueillir 33271 élèves, soit 21.11% de
l'ensemble des élèves musulmans au niveau primaire[6] (sans
compter les élèves qui fréquentaient les Kouttabs traditionnels) (voir tableau
ci-dessous). Cette progression avait provoqué l'inquiétude des autorités
coloniales qui voyaient que ces écoles constituaient " un foyer de nationalisme dangereux et une concurrence aux écoles franco-arabes". Elles ont cherché de les
contrôler depuis 1938[7] et de limiter leur progression. Pour cela, le
directeur de l'instruction publique, Le Tourneau, propose de développer la
place de la langue arabe et du coran dans les écoles publiques pour limiter
l’attrait des ECM : il disait « qu'il est d’ailleurs probable qu’en
améliorant l’enseignement de la langue arabe et du Coran dans les écoles
officielles, le gouvernement couperait court aux tentatives d’enseignement
libre féminin. Il serait temps d’étouffer cet enseignement dans l’œuf »[8].
les ECM subventionnées (depuis 1938, le Bey décide d'accorder
une subvention aux écoles coraniques modernes).
Année |
nombre |
personnel |
élèves |
|||
écoles |
classes |
|
Garçons |
filles |
total |
|
1938 |
32 |
162 |
170 |
9201 |
|
9201 |
1948 |
90 |
505 |
538 |
19607 |
1360 |
20967 |
1953 |
180 |
773 |
807 |
30185 |
3086 |
33271 |
1954/55 |
186 |
819 |
879 |
30880 |
4109 |
34989 |
2- Au
niveau de l'enseignement post primaire
§
Le
baccalauréat arabe d'Al Khaldounia
Le 22 décembre 1896, on a
enregistré la naissance d'une association culturelle appelée
Al Khaldounia dont le but était « de rechercher
les moyens propres à développer l'instruction chez les musulmans. A cet effet,
elle se propose en particulier d'organiser des cours et des conférences qui
concerneront plus particulièrement l'histoire, la géographie, la langue
française, l'économie politique, l'hygiène, la physique, la chimie, etc. (art1)
et de faciliter à ceux qui en seront dignes les moyens de compléter leur
instruction (art 2) en plus de la
publication d'un bulletin qui aura pour
principal objet de contribuer à faire connaître aux Français la civilisation
musulmane et aux musulmans la civilisation française" ( Buisson).
Pour atteindre ses buts,
l'association avait conçu deux types d'activités, qui étaient :
-
L'organisation de conférences sur
des sujets très variés ( droit musulman et droit français, économie politique…)
destinées à un large public composé par des étudiants de la Grande Mosquée et les membres tunisiens et européens de
l'association. Lasram[9]
parlait d'une moyenne de 280 auditeurs par conférence.
- L'organisation de cours "réguliers et
quotidiens avait démarré en 1898. Il s'agit de cours de mathématiques, de
sciences physiques, d'histoire et de géographie. Tous ces cours étaient donnés
en arabe. Il y avait aussi un cours de rédaction arabe et un cours de calligraphie,
trois cours de français (élémentaire, moyen et supérieur), un cours de
grammaire et un cours de littérature française élémentaire " (Lasram). Le public cible était composé
essentiellement d’étudiants zitouniens. Les étudiants qui suivent ces cours
peuvent se présenter à un examen pour l'obtention du diplôme de connaissances
pratiques institué par le décret du 12 novembre 1898. La possession de ce
diplôme permet d'obtenir "des emplois qui ne peuvent être confiés qu'à
des musulmans (amines, experts, syndics, etc.)." (Buisson)
Profitant du nouveau contexte de
l'après deuxième guerre mondiale , le conseil d'administration de l'association
décida en 1945 de lancer un enseignement
secondaire moderne en langue arabe ( une sorte de prolongement des ECM . Au
mois de Mai 1947, le conseil d’administration, sous la présidence de Mohamed el
Fadhel Ben Achour, a décidé de « créer un diplôme d’arabe libre,
couronnant les études secondaires modernes. Ce diplôme est décerné par
l’association de la Khaldounia et porte le nom de « diplôme du
baccalauréat d’arabe»[10] (article
premier de l’arrêté du 17 Mai 1947), L'examen de ce nouveau diplôme comporte deux parties :
- Une première
partie comportant des épreuves de littérature arabe (période
préislamique et les périodes omeyade et abbaside), des épreuves d’histoire
contemporaine du monde arabo-musulman, de géographie du monde arabo-musulman,
de langues française, de mathématiques, de physique et de chimie.
- Une deuxième partie à dominante
scientifique, centrée sur les mathématiques, les sciences physiques, les
sciences de la vie, en plus des langues, de la philosophie, de l’histoire et de
la géographie.
La
première session eut lieu en 1947, six (6) étudiants ont été déclarés admis à
la première partie après avoir réussi les épreuves écrites et orales. Juin
1948 a vu l’organisation de la 1ère session de la deuxième partie, quatre
étudiants (4) ont décroché le premier baccalauréat arabe décerné par
l’association de la Khaldûnia.
Théoriquement, ce diplôme permet
d’accéder à l’enseignement supérieur, mais la direction de l’instruction
publique avait entravé les tentatives de la Khaldûnia de faire valider son
enseignement et avait refusé l'équivalence entre le diplôme de fin d’études de
la Khaldûnia (le baccalauréat d'arabe) et le baccalauréat français. Un décret
français promulgué "le 1er janvier 1948 interdisait la confusion entre
diplômes d’État et diplômes d’établissements privés"[11]
dans l'objectif de freiner le développement de cet enseignement qui échappe au
contrôle de l'état français. La consolation est venue d'Égypte qui a reconnu
officiellement le diplôme de la Khaldûnia et lui a ouvert les universités
cairotes.
Mahmoud Messadi voit dans la création
des écoles coraniques modernes et leur expansion et dans l'œuvre de l’association
de la Khaldûnia une preuve de la résistance et de l’opposition à la
politique scolaire française qui voulait
imposer à la Tunisie une culture étrangère au détriment de la culture arabe et
musulmane.
§
Le
diplôme du tahçil al ‘ulum de la Zaytûna
ou le baccalauréat zaytûnien
De son côté, la grande Mosquée
Zaytûna a essayé de faire évoluer son organisation en mettant en place un
"enseignement secondaire moderne". C'est en 1933, bien avant Al
Khaldounia, qu'un décret beylical institua un diplôme qui couronne cet
enseignement. Il s’agit du tahçil al ‘ulum. En 1953, ce diplôme évolua
et devint un examen en deux parties qui sanctionne les études de la
section moderne ouverte à La Zaytûna en 1951, devenant ainsi un
"baccalauréat zaytûnien".
Ce diplôme, organisé chaque année en
deux sessions, comportait deux sections, la section « sciences » et
la section « philosophie ». Il a continué à exister pendant les
premières années de l’indépendance , ainsi 22 étudiants l’avaient décroché à la fin
de l’année scolaire 1957 -1958.
3- Les institutions de
l'enseignement supérieure arabe : l’Université tunisienne populaire
En réaction à la création de l'Institut des Hautes Etudes
de Tunis par la DIP, l'association d'Al-Khaldûnia,
présidée par Mohamed
Fadhel Ben Achour, lança trois instituts supérieurs qui sont
l’Institut d’Études Islamiques (1945), l’Institut Arabe de droit
(1946), l’Institut Arabe de philosophie, (1946) et essaya d'obtenir une
reconnaissance officielle de ses diplômes et des équivalences avec des
universités des pays arabes de l'orient. " L’établissement de diplômes
ad hoc et la recherche d'équivalences lui vaudront la dénomination d’Université
tunisienne populaire. Plus que les réformes de La Zaytûna,, ces offensives
disent la soif d’asseoir un enseignement supérieur, ouvert et moderne, digne
d'égaliser les cursus légitimés par l'administration du protectorat en dotant
les nouvelles filières de la reconnaissance d’universités plus anciennes
(Égypte, Irak, Syrie…) et de flexibilité pour des débouchés"[12].
Mais la tentative fut sans résultat. La DIP ne reconnait pas les
diplômes délivrés par les institutions privées" et les efforts d'Al-Khaldounia pour
rénover de l’intérieur l’enseignement de la Zitouna auront été vains... Elle
avait désespérément essayé de s’opposer à l’institution coloniale incarnée par
l’Institut des Hautes Études de Tunis" [13].
Al Khaldounya essaya de contourner
l'obstacle imposé par la DIP et elle réussit à faire inscrire les détenteurs du
"baccalauréat
arabe" dans les facultés des universités égyptiennes (universités Fouad I
et Farouk Ier, ainsi qu’à Dar el-ulum ) pour suivre des études de langue arabe.
Al Khaldounya semble avoir gagné sa bataille.
"Ses cours sont réguliers et très suivis et des enseignants égyptiens
sont recrutés pour les disciplines scientifiques"[14]
.
Fin de la sixième partie , à suivre , pour revenir à la première partie, cliquer ICI , à la 2ème partie cliquer ICI, à la 3èmepartie cliquer ICI, à la 4ème partie cliquer ICI, à la 5ème partie cliquer ICI et à la 6ème partie cliquer ICI
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout, Révision Abdessalam
Bouzid, Inspecteurs généraux de l'éducation retraités.
Tunis 2015
Pour accéder à la version arabe, cliquer Ici
[1] Michel Lelong : Le patrimoine musulman dans l’enseignement tunisien après l’indépendance
Thèse présentée devant l’université de Provence -20 fév 1971- service des reproductions des thèses de l’université de Lille III – 1971
[2]A u congrès colonial de Paris (1908) ,M.Zaouche a fait cette mise au point "Khairallah ,en attendant qu’il y ait des écoles franco-arabes dit qu’il accepte des kouttabs réformés, mais pas une fois pour toutes. Non, nous espérons qu’au fur et à mesure que le budget le permettra, on fondera des écoles franco-arabes et cela même dans les centres où il n’ya pas de français" demande qui est rejetée par le représentant des colons Victor de Carnières.
[3]Ayachi ,M: Enseignement néocolonialiste 1948-1958
et choix culturel de la Tunisie indépendante ; Thèse de 3° Cycle, p313.
[4] Mustapha Khairallah : l'enseignement primaire des
indigènes en Tunisie,
[5]Ayachi, M. Enseignement néocolonialiste
1948-1958 et choix culturel de la Tunisie indépendante .Thèse de 3°
Cycle ,P 313.
[6]en 1953 157342 enfants musulmans fréquentaient l'enseignement primaire se répartissent de la façon suivante : 112068 ( 71.22%) dans les écoles franco-arabes,33271 (21.11%) dans les ECM et 12003 ( 7.6%) dans les écoles françaises.
[7]le décret le 28 juin
1938 met les ECM indirectement sous le contrôle de DIP.
[8]Ayachi, M.
Enseignement néocolonialiste 1948-1958 et choix culturel de la Tunisie
indépendante .Thèse de 3° Cycle
[9]Lasram.M. L'enseignement
supérieur musulman à la mosquée de l'olivier, ou grande mosquée, à Tunis.
Rapport présenté au Congrès de l'Afrique du
Nord, tenu à Paris, du 6 au 10 octobre 1908.(Mohamed Lasram (1866 - 1925), était Directeur du service de la Ghaba, à la
Direction de l'Agriculture à Tunis, il a préside l'association de la Khaldounia entre 1900 et 1909)
[10]. Bouhouch&Akrout
: 1957: Le premier baccalauréat tunisien après l'indépendance
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2014/05/1957-le-premier-baccalaureat-tunisien_4.html
[11] .Bendana, Kmar .Diplôme et université en Tunisie dans les années 1950. Maghreb et sciences sociales, Institut de recherches sur le Maghreb contemporain 2004, 2004, pp.61-67.
[12]Kmar Bendana. Diplôme et université en Tunisie dans
les années 1950. Maghreb et sciences sociales, Institut de recherches sur le
Maghreb contemporain , 2004, pp.61-67.
[13]François Siino: opt cité
[14]KmarBendanaopt cité
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