Nous avons consacré les deux notes précédentes ( partie 1 :pour y accéder cliquer ICI ) à la présentation
du contexte général ( politique, économique et social) du début des années
soixante dix et aux différentes mesures
qui visaient la réorganisation du
ministère de l’éducation nationale au
niveau central et régional , prélude aux différentes réformes pédagogiques qui
allaient être engagées au cours de cette décennie, la deuxième note a été
consacrée aux réformes qui avaient été engagées à l’école primaire
(cliquer ICI pour y accéder). Nous réservons la note de cette semaine aux
réformes qui ont touché l’enseignement secondaire
La réforme des programmes de
l’enseignement secondaire
La réforme des programmes au cours des
années soixante- dix se caractérisait par ses tentatives d’améliorer le niveau
de la qualité de formation et de l’enseignement d’un côté, et d’assurer l’harmonisation
de l’enseignement avec les impératifs du développement économique et social, d’un
autre côté, afin d’éliminer les distorsions et l’inadéquation entre la
formation et le marché de l’emploi , et enfin améliorer le rendement de l’enseignement
secondaire[1].
Tout
cela a nécessité de modifier les programmes, de les adapter, de les amender et
de les compléter pour les rendre plus conformes aux valeurs nationales, à la
civilisation et à la réalité du pays » ;[2] dans ce cadre, le
ministère a pris les mesures suivantes, surtout avec le Ministre M. Mzali dans
le but de :
§ Renforcer le caractère scientifique,
technique et professionnel des programmes
Pour
revaloriser l’enseignement scientifique, technique et professionnel, un certain
nombre de mesures furent décidées comme le renforcement de l’expérience de «
l’introduction des sciences physiques dans les programmes du tronc commun, pour
sensibiliser les élèves aux sciences expérimentales et les préparer pour qu’ils
choisissent, plus tard, d’aller poursuivre leurs études dans les sections
scientifiques et techniques, et l’extension de l’initiation technologique à
tous les élèves du tronc commun, et la
formation technique et pratique pour les élèves de l’enseignement technique et
professionnel par l’exécution de travaux réels et par l’organisation de stages
dans les entreprises et l’ouverture des horizons pour les élèves de la filière
technique en leur donnant la possibilité de poursuivre des études supérieures à
l’instar des bacheliers.
§ « Développer la dimension éducative
en vue d’affermir l’éducation morale et civique des élèves, en axant sur
l’authenticité et le développement du sentiment national, par l’extension de
l’animation socioculturelle dans les collèges et les lycées, dans le cadre de
clubs, et par le renforcement de l’enseignement de l’éducation en matière de
population et l’éducation environnementale.
§ Arabiser les
disciplines des sciences humaines et sociales. Nous avons déjà signalé, plus haut, que
la question de l’arabisation s’est de nouveau posée à la fin de 1969, suite à
l’échec de l’expérience des coopératives, et surtout suite à l’arrivée de M. Mzali
au ministère de l’éducation nationale, dont les convictions et son engagement
pour l’arabisation étaient connus, il lança le débat et les réflexions, dès 1970 au sein des commissions permanentes,
et il multiplie les rencontres , cette dynamique engendra de nouveaux
programmes et de nouveaux manuels scolaires.
D’un
coté, les années soixante- dix ont vu le démarrage de l’arabisation de
l’enseignement de l’histoire au second cycle ( le premier cycle étant
arabisé depuis la réforme de 1958) ; devant le refus de certains
spécialistes universitaires [3] de participer à
l’élaboration de manuels d’histoire en langue arabe , le ministre Mzali fit
appel aux inspecteurs de l’enseignement secondaire pour rédiger les nouveaux
programmes d’histoire ; comme il fit appel à un certain nombres de
professeurs d’histoire du secondaire, diplômés des universités orientales, tel
que Ali al Houssi, Mohamed Salah Bel Hareth, Midani Ben Salah et d’autres pour
l’élaboration de nouveaux manuels qui furent édités gracieusement par l’Irak. L’arabisation
de la géographie, quant à elle, prit un peu de retard par rapport à
l’histoire ; néanmoins, elle débuta depuis les classes du tronc commun car
son enseignement se faisait en français dans toutes les classes, depuis la
réforme de 1958.
Pour
la philosophie,
la décision de son arabisation fut prise en conseil des ministres en septembre
1975, à l’initiative du ministre de l’éducation de l’époque, Driss Guiga, et
son application commença à la rentrée scolaire 1975-1976.
Mohamed
Sayah rapporta dans un témoignage [4] que Driss Guiga avait
entrepris de sensibiliser , au cours des réunion du bureau politique du parti ,
le premier ministre Hédi Nouira à la question de l’arabisation de la
philosophie, pour des raisons de sécurité intérieure essentiellement,
prétendant que la majorité des professeurs de philosophie appartenaient à la
gauche politique, et ils incitaient la jeunesse contre le pouvoir ; et
pour appuyer ces dires, il amena une copie de bac qui a obtenu une très bonne
note, où le candidat critiquait le
pouvoir en place , le qualifiant de régime répressif.
Mais, mis à part le coté anecdotique de l’histoire,
il semble que la question de l’arabisation remonte au début des années soixante-
dix, le professeur Abdulwahab Bouhdiba[5], professeur universitaire
de philosophie et de sociologie et le président de la commission de l’arabisation de l’enseignement de la
philosophie ; selon ses propres mots avait rapporté que c’est depuis 1971 que
des philosophes comme Maurice de Gandillac et Henri Corbin nous y avaient déjà
incités, insistant sur le fait que plus que les sciences ou la technique. C’était
la philosophie qui nécessitait d’être étudiée dans la langue de la culture
maternelle, quelle que soit la valeur universelle des concepts grecs, allemands
ou français ; leur importance découle d’une confrontation, mieux encore de
la rencontre avec la langue-mère, et Bouhdiba poursuit son témoignage en
disant : « l’arabisation nous semblait depuis ce temps
nécessaire ; elle s’est concrétisée en 1974, quand les politiques ont pris
conscience qu’ils devaient prendre une position décisive ».
Pour Bouhdiba, l’arabisation de la
philosophie n’était pas un simple choix,
mais elle était une nécessité
« parce que la philosophie est un dévoilement sur un fond culturel
où se construisent les identités ; elle
était d’abord un moyen de pallier la coupure identitaire avec un patrimoine
culturel ; il ya « une autre raison impérative : la philosophie
était desservie par sa séparation d’avec l’enseignement de la pensée islamique.
Il fallait unifier les deux enseignements ».
Bouhdiba
énuméra ensuite les différentes étapes pour réaliser, avec succès, l’opération
de l’arabisation : Il y a eu tout d’abord une révision des programmes, en
«consultant nos collègues », disait-il. Ensuite, on s’attelait à
« mettre au point un manuel de philosophie en langue arabe pour les
classes terminales avec la participation active et précieuse de plusieurs
enseignants à qui je rends un vibrant hommage . Ce manuel réunit, entre
autres, un large éventail de grands textes philosophiques, que ce soit de
philosophie arabe ou de philosophie occidentale , avec un glossaire de
quelque six cents vocables philosophiques. Le manuel a été imprimé
gracieusement en Irak et tiré à près d’un million d’exemplaires vendus pendant
de longues années à un dinar, …, les deux volumes ».
Puis
on organisa des stages pour les enseignants de philosophie pour profiter de
l’expérience égyptienne, syrienne et irakienne de l’enseignement de la
philosophie en arabe. « Nous avons tenu plusieurs réunions pédagogiques
et techniques concernant la méthodologie et le lexique. Nous avons aussi
importé un millier de livres de philosophie en arabe ».
Bouhdiba précisa que l’arabisation de la philosophie
n’est pas un alignement avec un courant contre un autre ; la
philosophie n’est ni de droite, ni de gauche ; l’objectif de son
enseignement est qu’à la fin des années de lycée, l’élève devait, après un
apprentissage diversifié, trouver dans la philosophie l’occasion unique
d’apprendre à être critique et à penser librement par lui-même, mais à partir
d’une information précise et diversifiée… »
A
coté de ce témoignage de l’artisan de
l’arabisation de la philosophie, Il faudrait signaler l’existence d’autres
points de vue opposés[6] qui voient que les débats
provoqués par l’arabisation de la philosophie sont dus au fait que le pouvoir croyait à l’époque que
« parmi les facteurs de l’expansion
de la pensée marxiste dans les rangs de la jeunesse tunisienne … il y avait le
fait que le programme de philosophie comprenait l’enseignement des principes de
la pensée de Marx … L’arabisation serait l’occasion « d’épurer » les
programmes et le manuel des textes qui traitent ces idées ; cette lecture
expliquerait entre autre la position de la gauche tunisienne qui a vite fait le
lien entre l’arabisation et la poussée des courants islamistes.On
ne peut pas terminer ce paragraphe sans se poser la question suivante :
qu’en était- il de l’arabisation des matières scientifiques et techniques aux
lycées ; est- ce que le ministère y a pensé ou s’était- il contenté de
l’arabisation des disciplines sociales ; ce questionnement nous semble
être justifié ; d’ailleurs, nous avons trouvé une allusion à une
tentative d’arabisation de
l’enseignement des matières scientifiques et techniques qui fut vite abandonnée devant la forte
opposition, dans un article de Cécile de Bouttement[7] sur Le système éducatif
tunisien ! mais nous n’avons pas trouvé de trace de cette tentative ni dans les documents que nous avons à notre
disposition, ni dans les études que nous avons consultées , Monsieur Mohamed El
Hédi khlil qui était drecteur de
l’enseignement secondaire à l’époque nous a confié dans un entretien récent
qu’il n’en a jamais été question .
La
réforme du système d’évaluation du travail des élèves au cours de l’année et la
révision du régime du baccalauréat
-
La mise en place du système du contrôle continu
Au
cours de l’année scolaire 1973 -74 ( à
l’époque du ministre Driss Guiga) ,un nouveau système d’évaluation est adopté
pour remplacer le régime des compositions trimestrielles qui était en cours ; le nouveau système est
un système de contrôle continu ; les autorités pédagogiques avaient
justifié ce changement par les multiples méfaits du système en cours ( succession
de période pression et épuisement et de surmenage pour
les élèves et les enseignants à la fin de chaque trimestre suivi d’une
longue période de relâchement de la part des élèves) , le système proposé vise
à tenir compte du travail et des efforts des élèves tout le long de l’année, et
devrait permettre un contrôle plus efficace des connaissances et du travail des
élèves ;le nouveau régime a mis longtemps avant de se stabiliser,
plusieurs réunions et de rencontres d’évaluation dans les régions auxquelles
ont été conviés les enseignants et les directeurs avaient permis de
perfectionner le système, ( précision des types de devoirs , l’institution de
la semaine bloquée …)[8] .
-
La réforme du baccalauréat
Le
3 décembre 1975, le ministère de l’éducation avait publié une circulaire
( n° 239 de la direction de l’enseignement
secondaire signée par le secrétaire d’état Hédi Zghal) relative à l’organisation du baccalauréat et du diplôme technicien pour la session de
Juin 1976 .
La
circulaire comportait beaucoup de nouveautés, dont :
-
La suppression des épreuves orales du bac
-
La suppression de la session d’octobre qui est remplacée
par une session de contrôle qui aura lieu au mois de juin immédiatement après
la proclamation des résultats de la session principale.
-
La distinction entre des matières obligatoires et des
matières optionnelles, et entre matières
spécifiques ou principales et des matières non spécifiques selon les
sections ;
-
La session de contrôle se limitait aux deux matières
principales pour chaque section ;
-
La modification des conditions de rachat pour
l’admission à la session principale (avoir au moins une moyenne à l’examen
égale à 9 sur 20 et une moyenne annuelle
générale égale au moins à 10 sur 20 et avoir au moins obtenu une note
égale à 9 sur 20 dans les deux matières principales de la section)
-
Fixer les conditions de participation à la session de
contrôle : ( obtenir au moins une moyenne de 8 sur 20 à l’examen ou au moins égale à 7 sur 20 et
une moyenne annuelle au moins égale à 10 sur 20 .
-
Le mode de calcul de la moyenne et les conditions d’admission et de rachat pour l’admission à la session de contrôle :
la moyenne de la session de contrôle est calculée en tenant compte de la meilleures des notes
obtenues dans les deux sessions pour les matières que le candidat repasse ,
pour être admis le candidat devrait obtenir une moyenne égale ou supérieure à 10
sur vingt , néanmoins pourrait être
admis avec rachat tout candidat ayant obtenu une moyenne au moins égale à 9 sur
20 à condition d’avoir une moyenne annuelle égale ou supérieure à 10 sur 20.
La circulaire comportait en annexe un
tableau des épreuves ( durée et coefficients/ matières obligatoires et matières
optionnelles ) pour les quatre sections
( lettres- mathématiques sciences-
mathématiques techniques - sciences économiques) , et les consistances des
différentes épreuves , la circulaire est resté le seul texte de référence
jusqu’à la parution d’un arrêté en 1981[9].
§ La promotion
de la formation des enseignants du secondaire
-
La formation initiale : la formation des professeurs de
l’enseignement secondaire général et technique est
assurée par des institutions spécialisées : l’école normale supérieure (
ENS) et l’école normale supérieure de l’enseignement technique( ENSET), et des institutions non spécialisées ( les
différentes facultés) ; dans les deux premières institutions, les études
comportaient deux cycles de deux ans chacun , le premier cycle est réservé à la formation générale dans la
spécialité, , quant au deuxième cycle, il est réservé en partie à la poursuite
de la formation académique dans les différentes spécialités ; l’autre
partie est réservée pour la préparation au métier, grâce à une
formation théorique en sciences de l’éducation ( pédagogie, psychologie), en quatrième année ; l’élève professeur (
statut qu’il a depuis la 3ème année) est appelé a suivre un stage
pratique sous la direction d’un inspecteur de l’enseignement secondaire (
séance d’observation, ateliers de production, prise en charge de classe réelle
pour quelques séances ) ; cette formation continue au cours de la première
année d’exercice de tous les normaliens ; cette formation fait qu’en général
que les normaliens se distinguent par leurs grandes qualités, en comparaison avec
les professeurs sortis de la faculté.
Mais
les deux institutions ne formaient suffisamment d’enseignants, mais « il
est cependant permis de penser que l’extension de l’ENS et de l’ENSET ,
ainsi que la création deux
nouvelles écoles normales , l’une à
Bizerte , l’autre à Sousse , permettront dans les années à venir de réaliser la
tunisification du personnel et l’auto- satisfaction dans toutes les disciplines
d’enseignement », lit -on, dans le rapport du ministère sur le
mouvement éducatif en Tunisie( 1974 -1976 ) ; en attendant, le ministre
recrutait à tour de bras des professeurs parmi ceux qui ont terminés leurs
études supérieures ou même parmi ceux qui n’ont achevé que le premier cycle des
études supérieures ; certains nouveaux recrus se voyaient chargés
d’enseigner des matières sans rapport avec leur spécialité ; cette
catégorie de recrus est astreinte à
suivre un stage de deux ans, au cours duquel les jeunes professeurs assistent à
des leçons d’observation suivies de séances d’analyses st de commentaires, sous
la supervision de l’inspecteur pédagogique et des conseillers pédagogiques.
-
La formation continue[10] :Devant l’explosion des besoins en enseignant , et le nombre limité des diplômés
des deux écoles normales et des facultés
tunisiennes , le ministère se trouvait contraint de recruter les enseignants
parmi les diplômés tunisiens des universités étrangères (arabes et
françaises) dont les programmes diffèrent des programmes tunisiens et des personnes qui n’ont pas achevé leurs études supérieures ( bac ,bac +1
ou+ 2) et des maîtres d’ écoles primaires.
En plus le ministère a du recruter
un certain nombre de licenciés et de maitrisards et les a chargés
d’enseigner des disciplines sans rapport avec la nature de leurs
diplômes, cela a concerné l’enseignement du français et des
mathématiques, c’est ainsi que des maitrisards d’arabe, de géographie ,
de journalisme ou de gestion se sont convertis en professeurs de français
ou des maîtrisards de sciences physiques ou des ingénieurs en professeurs de
mathématiques.
Toute cette population de nouveaux recrus a généré des demandes pressantes
de formation complémentaires dans le domaine des savoirs fondamentaux et dans
le domaine de savoirs faire professionnels, et c’est la formation continue qui
alla se charger de combler ces lacunes et répondre à ces demandes.
Pour faire face à cet besoin le ministère créa au cours de la deuxième moitié des années
soixante dix une direction centrale
chargée de la formation continue en 1976 il s’agit de la
direction des programmes qui deviendra
en 1981 une direction générale des programmes et de la formation
continue( DGPFC) avec une sous direction de la formation continue et trois
services : un service pour l’enseignement primaire et deux pour
l’enseignement secondaire, technique et professionnel. cette nouvelle structure
va regrouper toutes les activités de la FC sous une seule et unique tutelle,
alors qu’elles étaient jusqu’en 1980 partagée entre deux
directions :la direction de l’enseignement primaire qui avait la
responsabilité de la « formation initiale et la formation continue
des enseignants » exerçant dans les écoles primaires, et la direction de
l’enseignement secondaire qui s’occupait de « l’organisation de la
formation pédagogique complémentaire de l’ensemble des enseignants
du secondaire » ; c’est désormais la DGPFC qui est le
premier responsable de « l’organisation et de la coordination des
activités de formation continue professionnelle de tout le corps
enseignant dans le but de l’application des nouveaux programmes et afin de
garantir les meilleures chances de succès pour le programme de
réforme » ; cette direction est aussi responsable de « l’organisation
de la formation continue pédagogique de tous les enseignants de
l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire avec la coopération des
directions concernées »
Mais en réalité la formation continue a démarré très timidement au niveau
de l’enseignement secondaire,il faudrait attendre les années quatre vingt pour
voir une véritable dynamique de la formation continue.
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout , inspecteurs
généraux de l’éducation ,
Tunis , octobre 2014.
Articles publiés par le
blog pédagogique sur le même thème
Bennour,
A. « A propos de le réforme éducative : les références
juridiques : première partie ».; Blog pédagogique
Bennour, A : « A propos de le
réforme éducative :les références de la réforme scolaire : deuxième
partie » ; Blog pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2015/11/histoire-des-reformes-educatives-en.html#more
Bouhouch et Akrout . Rapport
de la commission sur l’enseignement secondaire[1] L’Action 18-9-1967, ; Blog pédagogique
Jerbi,A. La
politique éducative ou quelle politique éducative pour quelle réforme de
l'éducation?
Boukhari . O. la
gouvernance du système éducatif tunisien
Bennour, A : Les
références de la réforme scolaire : Deuxième partie
Bouhouch et Akrout. Histoiredes réformes éducatives
en Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours :les réformes de la période
précoloniale (1ère partie) . Blog pédagogique
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives
enTunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de la période
précoloniale(2ème partie) ; Blog pédagogique
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives en
Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de 1958 (1er partie) ; Blog
pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2015/12/les-reformes-scolaires-depuis_28.html
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives en
Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de 1958 (2ème partie) ; Blog
pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/01/les-reformes-scolaires-depuis.html
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives en
Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de 1958 (3ème partie) ; Blog
pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/01/les-reformes-scolaires-depuis_11.html
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives en
Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours 3ème partie :
Evaluation de la réforme de 1958 et les tentatives d’adapter le système à
l’évolution continue de la réalité : Les réformes de la période de 1967 à
1969( 1° partie)
Bouhouch et Akrout. Histoire des réformes éducatives en
Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours 3ème partie :
Evaluation de la réforme de 1958 et les tentatives d’adapter le système à
l’évolution continue de la réalité : Les réformes de la période de 1967 à
1969(2ème partie)
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/01/lhistoire-des-reformes-scolaires-en_25.html
[2] Cette partie est
largement inspirée du rapport sur le mouvement éducatif en Tunisie ( 1976 - 78 ) déjà cité p 17 , 18 et 19.
[3] Le
professeur et historien Mohamed Hédi Chérif rapporta que le ministre Mohamed
Mzali avait sollicité son avis sur la question de l’arabisation immédiate de l’enseignement
de l’histoire , le professeur lui répondit que techniquement la chose n’est pas
possible , le témoignage le Mohamed Sayah concorde avec ce que rapportait M.H.Chérif, il affirmait
que Mohamed Mzali voulait arabiser l’enseignement.
Driss Abassi- Entre Bourguiba
et Hannibal :
Identité tunisienne et histoire de l’indépendance, IREMAM, Khartala 2005.
[5]
L’arabisation de la philosophie :
Entretien avec Abdulwahab Bouhdiba، Rue Descartes 2008,3 n 61, pp78-81.
http://www.ruedescartes.org/articles/2008-3-l-arabisation-de-la-philosophie/
[7] « Le système
éducatif tunisien », Revue internationale d’éducation de Sèvres, 29 avril
2002, mis en ligne le 25 novembre 2011/ 2013 .URL :http://ries.revues.org/1928,Editeur :
centre d’études pédagogiques(CIEP).
[8] Circulaire 258-
1973 de la direction de l’enseignement
secondaire signé par Abdelaziz ben Hsan - octobre 1973 , et la circulaire
262 -74 du 13 septembre 1974 qui confirme le maintien du système du contrôle
continu et donne les recommandations
spécifiques pour chaque disciplines.
[9] Arrêté du ministre
de l’éducation nationale du 16 avril 1981 relatif à l’examen du
baccalauréat de l’enseignement secondaire, jort n°28 du 24 avril 1981.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire