lundi 21 octobre 2019

Les critères de l'élaboration des curriculums scolaires en Tunisie (3ème partie)




Hédi Bouhouch
Le blog pédagogique poursuit la publication du  texte de la communication  qu'avait donnée  M° Brahim Ben Salah, l'inspecteur général de l'éducation  , il y a 13 ans,  à l'occasion d'une rencontre co-organisée par l'ALESCO et l'ISESCO les 17-18-19 septembre 1906  à  ACHAARIKA aux Emirats arabes unis,  où il représentait la Tunisie chargé par la direction générale des programmes et de la formation.

Pour revenir à la 1er partie , cliquer ici et pour revenir à la partie 2, cliquer ici

M° Ben Salah a consacré sa communication à la présentation de l'expérience de Tunisie en matière d'élaboration des programmes , il a essayé d'expliciter les critères de cette élaboration  et de mettre en exergue la continuité de l'œuvre éducative en Tunisie depuis la réforme de 1958 , en passant par celle de 1991 pour arriver à la réforme de 2002.
Vu  la richesse de cette communication et sa valeur historique , nous avons juger utile de la publier pour en faire profiter nos lecteurs, et à cette occasion , le blog pédagogique tient à remercier M° Brahim Ben Salah pour cette nouvelle  publication car le blog pédagogique  lui a déjà  plusieurs contributions.


Les critères de l'élaboration des curriculums scolaires en Tunisie



La deuxième étape
Ces programmes  seront présentés en tant que projets aux enseignants et aux syndicats pour validation après étude.
La troisième étape
L'organisation  de rencontres entre les commissions des programmes et les représentants des enseignants  afin de discuter les modifications proposées et pour donner les éclaircissements nécessaires.
La quatrième étape
Rédaction de la version finale par un commission restreinte  après la tenue de consultation avec les universitaires spécialistes  en tant qu'autorités scientifiques de référence.


Les méthodes et les démarches
La commission du programme des programmes a recommandé aux commissions des programmes de rédiger des recommandations pédagogiques  et de concevoir des démarches éducatives qui aideront les enseignants dans leurs tâches , cela a été fait sous des formes différentes selon les commissions et les spécificités des disciplines , parmi ces recommandations , on pourrait citer celles -ci:
1- proposer des situations d'apprentissage qui tiennent compte du milieu scolaire, familial et social de l'élève;
2- faire en sorte que la méthode pédagogique soit en rapport direct avec les objectifs du programmes.
3-mobiliser toutes les capacités demandées (l'oral, l'écrit,le psychologique, le psychomoteur…);
4- adopter la clarté dans les démarches choisies( préciser ce que doit faire l'enseignant, le travail de groupes, ce qui est demandé à l'élève individuellement…)
5- opter pour les activités qui développent l'autonomie de l'apprenant et qui poussent à l'initiative et au travail de groupe …
6- veiller à choisir des activités qui développent l'imagination  en tant que source de création .
7- veiller à varier les activités  car c'est un moyen d'aide à la  motivation de l'apprenant;
8- choisir des activités qui ont un sens pour l'élève et qui aident à la construction des savoirs.
9-  faire en sorte que les situations d'apprentissage aiguisent la curiosité de l'apprenant.
10- veiller à ce que les activités programmées soient adaptées au temps qui leur est réservé  et aux pré- requis des élèves.
11- tenir compte des moyens disponibles pour la réalisation des activités proposées.


Les ressources matérielles et pédagogiques
La commission du programme des programmes a recommandé aux commissions des programmes de prévoir  les ressources matérielles et pédagogiques nécessaires pour que l'enseignant puisse d'exécuter le programme , car sans cela il serait difficile de réaliser ce qui est prévu dans les programmes ou il serait mal fait et le résultat  serait en de ça du souhaité, les commissions des programmes ont veillé  à tenir compte des recommandations de la commissions du programme des programmes en  incluant cela dans la partie( recommandations) dans les fascicules des programmes et dans les documents méthodologiques , parmi ces recommandations , nous citons celles-ci :

1- assurer l'harmonie entre les objectifs des programmes, les activités , les situations d'apprentissage proposées et les moyens programmés.
2- arrêter une première  conception pour l'élaboration des manuels qui seront utilisés pour réaliser  les objectifs des nouveaux programmes.
3- tenir compte des moyens disponibles pour éviter que les aspirations  ne soient pas au-delà des moyens ,et éviter l'écart entre les écoles et entre les régions .
4- s'assurer que les moyens disponibles puissent aider à appliquer les contenus du programme;
5- proposer des moyens faciles à utiliser , loin de la complexité qui les rendrait inaccessibles;
6-  varier les moyens ( tableau, rétroprojecteur,CDROM, ordinateur…)


La formation
Des programmes nouveaux signifient de nouveaux contenus , de nouvelles valeurs , une nouvelle orientation pédagogique, et une approche éducative évoluée, mais tout n'est pas nouveau , on y trouve des éléments des anciens programmes , connus par les enseignants et acquis dans leur formation initiale ou continue, mais on y trouve aussi des éléments nouveaux inconnus des enseignants qu'ils vont devoir enseigner ou d'anciens contenus qu'ils connaissent mais qu'ils présentaient selon des méthodes qui sont devenues désuètes et qui ont besoin d'être rénovées .
C'est la raison pour laquelle , on a demandé aux commissions des programmes , chacune dans sa spécialité- de proposer un programme de formation ( de mise à niveau)  pour les enseignants  qui touche la formation de base c'est le savoir savant et la formation professionnelle ,  dans une deuxième phase, les inspecteurs mettront en application ce programme , en :
- fixant les modalités de cette formation: des cours théoriques et pratiques, des leçons témoins ,des ateliers de production.
- arrêtant la liste des formateurs
- établissant le calendrier de la formation
- la coordination entre les inspecteurs pour répartir les formateurs et les animateurs sur les régions.
-l'organisation de sessions estivales  nationales er régionales pour former les enseignants dans  des    nouveaux programmes avant la rentrée les contenus
- l'envoi de missions à l'étranger pour prendre connaissances et la formation dans des domaines en rapport avec les nouveaux programmes.-
-l'invitation de formateurs étrangers pour former les formateurs tunisiens dans des questions qui aident à l'application des nouveaux programmes.
- Archiver  les sessions de formation pour les réutiliser dans la formation d'autres groupes

l'évaluation
Il est connu que l'évaluation en milieu scolaire est une opération méthodique  suivie par l'évaluateur pour connaître la valeur de tout travail en fonction d'objectifs préétablis en rapport avec le programme .
C'est pour cela que l'évaluation est considérée comme l'un des outils pour connaître l'efficacité ou les défaillance de tout programme nouveau ,  et c'est grâce à l'évaluation qu'on peut rectifier et remédier aux insuffisances.
Le système éducatif tunisien a accordé ,depuis la loi de 1958, un grand intérêt à l'évaluation , qui a connu plusieurs innovations en fonction de l'évolution des approches éducatives; aujourd'hui  on a recours à quatre types d'évaluation : l'évaluation diagnostique, l'évaluation formative   , l'évaluation formatrice et l'évaluation  sommative ou certificative.
diagnostique  L'évaluation
C'est une évaluation qui vise à connaître les acquis des élèves pour découvrir leurs lacunes  et déterminer leurs besoins et concevoir les apprentissages de remédiation et de renforcement  et pour introduire les aménagements nécessaires sur les nouveaux programmes , ainsi l'importance de ce type d'évaluation réside dans la bonne gestion du temps imparti pour réaliser les apprentissages à des élèves aux niveaux très différents parfois, ce qui nécessite la pratique d'une pédagogie différenciée , surtout depuis la promulgation de l'enseignement obligatoire et l'hétérogénéité qu'elle a engendrée.
Ce type d'évaluation est réalisé généralement   au début de l'année scolaire ou début d'un cycle , il utilise des tests courts et variés en fonction de la variété des contenus et des capacités visées. En Tunisie , on a opté pour l'incorporation de ces tests au début des manuels  qui sont destinés à tous les nouveaux programmes.
L'évaluation formative
Elle vise  à permettre aux enseignants de connaitre  le niveau atteint par ses élèves après un certain nombre de cours, elle ne  cherche pas à donner une note ou une remarque, son but est de voir dans quelle mesure les objectifs ont été atteints et quel est le niveau de maîtrise des capacités atteintes par les élèves avant de poursuivre et de passer à des nouveaux apprentissages
Pour ce type d'évaluation , on utilise généralement des exercices écrits ou oraux  qui seront fait à la maison et évalués en classe. Chez nous le travail à la maison fait partie de l'évaluation formative et on lui accorde une grande importance.
L'évaluation formatrice
Ce troisième type d'évaluation  a pour objectif  de rendre l'apprenant responsable de son apprentissage après lui avoir explicité le travail qui lui est demandé, l'élève utilise une grille d'évaluation qui lui permet de s'auto- évaluer , c'est une occasion pour lui de revenir à ses connaissances et à utiliser les outils de mesure grâce à une motivation  animée par son enseignant avec professionnalisme , elle renforce l'esprit d'autonomie tant au niveau de la construction des savoirs ou au niveau de leur évaluation.
Avec ce type d'évaluation  nous avons entrainé l'apprenant aux méthodes qui lui permettent de savoir comment s'améliorer et réussir , et connaître ses moyens et ses limites , c'est la raison pour laquelle on recommande aux enseignants de bien préparer les critères d'évaluation et de se mettre d'accord sur elle avec leurs élèves.
L'évaluation sommative
C'est une évaluation exclusive dont l'objectif est de donner la valeur de la  production de l'élève au moyen d'une note chiffrée ou écrite qui donne lieu à une décision , dans  le système tunisien  , on a recours souvent à ce type d'évaluation pour mesurer le taux de déperdition entre les inputs et les outputs , cette évaluation se fait périodiquement tous les trois mois , trois fois au cours de l'année scolaire , elle permet de décider du sort de l'élève (le passage à la classe supérieure  ou le redoublement) , ce type d'évaluation utilisent plusieurs outils différents ( des tests oraux et écrits , des travaux pratiques) , la durée des évaluations diffèrent aussi selon la nature de l'outil et la discipline concernée , elle varie entre une demi heure et quatre heures).
Certaines évaluations dites "ordinaires" sont faites au cours de l'apprentissage , elles portent sur une partie limitée du programme et auquel on affecte un coefficient 1, d'autres évaluations dites de "synthèse" ont lieu à la fin de chaque trimestre avec l'arrêt des cours durant une semaine, ces évaluations de synthèse sont appelées ainsi parce que elles doivent porter sur une grande portion du programme et exigent de l'élève un effort de synthèse et d'intégration , elles peuvent être aussi communes au niveau d'un même établissement , on lui attribue le coefficient 2.
 En dépit de la variété des évaluations , le fil directeur qui les unit  c'est la dimension essentiellement formative , en effet la première fonction de l'évaluation est de soutenir l'apprentissage et d'orienter l'intervention de l'enseignant, l'évaluation n'aura pas de sens si elle ne fait partie intégrante de l'apprentissage.

Il est vrai que cette vision s'applique beaucoup plus sur les trois premiers types d'évaluation, parce que le quatrième a une fonction plutôt certificative même si à l'occasion de la correction des travaux des élèves elle joue le rôle de l'évaluation formative .
On retrouve ces différents types d'évaluation  au niveau du deuxième cycle de l'enseignement de base et à l'enseignement secondaire, quant à l'évaluation à l'école primaire ou au premier cycle de l'EB; elle prend une autre forme , là il n'y a guère de distinction entre le moment de l'apprentissage et le moment  de l'évaluation, il y a un seul moment au cours duquel l'apprenant mobilise "son activité cognitive et la met au service de ce qu’il cherche tout en fournissant   par la même occasion à l’enseignant des indicateurs pertinents lui permettant d’évaluer le degré de maîtrise par l’élève de la compétence visée"[1]
"Ce genre dévaluation ne sintéresse pas à ce que lélève a ou na pas assimilé comme connaissances mais vise le processus même dacquisition des savoirs.
C’est pourquoi elle prend différentes formes pour réorienter les apprentissages. C’est l’évaluation intégrée dans l’activité quotidienne de l’élève "  c'est une évaluation pour le suivi et qui permet à l'enseignant de collecter un certain nombre d'indicateurs (types d'erreurs et leur fréquence…) et lui indique le niveau d'acquisition   des compétences par ses élèves et  l'aide à choisir les  remédiations les plus efficaces. "Elle est, par conséquent, au service de l’enseignement et de l’apprentissage "[2].

Il ya au cours du parcours scolaire de l'élève des moments déterminants, ce sont les moments de vérité, qui sont l'occasion de prendre des décisions qui vont tracer le parcours de l'élève dans la vie et déterminer sa place dans la société, cette décision est souvent prise par l'élève avec une bonne marge de liberté et à la suite d'une concertation entre les enseignants, le cadre  administratif et les parents , mais malgré tout cela ,l'orientation scolaire ne réussissait pas à concilier entre les besoins de la société et les rêves de l'élève et ses projets à cause peut- être du fait que les deux logiques étaient le plus souvent en contradiction parce la première (logique du planificateur) obéit à des données statistiques froides , alors que la seconde (logique de l'élève)  relève de ce qui est humain et virtuel.

Dans le nouveau système éducatif, le législateur a décidé de reporter l'orientation à la fin de la première  année secondaire et à la fin de la deuxième année secondaire , en essayant d'écarter le caractère social et en insistant sur le caractère scolaire de l'orientation , l'ancien système d'orientation classait les élèves en deux catégories , la première devrait poursuivre l'enseignement général , la seconde devrait intégrer la vie active après une courte scolarité professionnelle.
Le nouveau choix a fait que la première année secondaire reste une année de tronc commun au terme de laquelle les élèves censés avoir une première orientation vers deux grandes filières: la filière littéraire et la filière scientifique  pour donner aux acteurs éducatifs une occasion de découvrir les potentialités de l'élève et  de laisser du temps pour que ses aptitudes et ses désirs se précisent davantage au cours de la deuxième année  à la fin de laquelle les deux filières se divisent en  huit sections en 3ème et 4 ème , une section littéraire et 7 sections à caractère scientifiques, technologique, commercial, informatique et autres.
Cette  conception des filières et des sections ) qui prévoit des mouvements horizontalement en fonction des besoins et selon l'évolution des aptitudes et des moyens) devrait garantir une meilleure réussite au baccalauréat  puis  dans les  études supérieures.
La souplesse qui caractérise désormais le système de l'orientation donne aux élèves moyens ou même faibles la possibilité de surmonter leurs difficultés et de réaliser leurs rêves , quant aux élèves brillants , leurs choix sont arrêtés depuis le début et ne posent aucun problème.
Plusieurs évaluations ont montré que l'échec des étudiants dans leurs études supérieurs sont la conséquence d'une mauvaise orientation  et que le marché de l'emploi n'était prêt à accueillir les flux des diplômés   de l'enseignement supérieur à cause  de l'absence de correspondance entre les besoins du marché et les profils des diplômés,  le nouveau  système d'orientation est venu pour réduire les taux d'échec d'un coté et l'amélioration de la capacité du marché de l'emploi à intégrer les diplômés du supérieur de l’autre.

Le large spectre des choix traduit le souci du législateur de multiplier les possibilités d'intégrer tous les élèves quelles que soient leurs aptitudes , leurs aspirations et leurs moyens
Le système d’orientation est considéré parmi  les plus importants critères dans l'élaboration des nouveaux programmes ,car à chaque filière et à chaque section ses propres besoins  ce qui appelle les commissions des programmes à faire un effort particulier pour sélectionner les contenus  adéquats à chaque section .  

Conclusion
Le troisième millénaire semble un simple changement dans l'histoire chrétienne , mais en réalité il représente un changement qualitatif dans la vie des gens, le progrès scientifique accéléré, et l'évolution au niveau des valeurs, l'explosion démographique , tout cela nous  a amené à revoir la mission de l'école, ses programmes et ses démarches pédagogiques, ainsi tous les pays y compris la Tunisie se sont attelés à la révision des contenus de formation qui sont transmis aux nouvelles générations  et des méthodes d'enseignement , l'école s'est trouvée appelée à se rénover selon les besoins du 21ème siècle  et  selon    les critères de la nouvelle  entreprise économique qui croient à la flexibilité et rejette la bureaucratie , et parie sur la décentralisation , le travail collectif, les projets, la pédagogie de l'intégration,  l'ouverture sur son environnement , et l'innovation pédagogique permanente.
La Tunisie a choisi cette nouvelle  orientation pédagogique  et elle a parié sur lui , elle l’a rattaché à de nouvelles  organisations  administratives comme le conseil de l'établissement ou le conseil pédagogique, et l'a mis à la charge de l'enseignant qu'elle  a voulu un enseignant professionnel , et qui travaille avec les autres sans s'isoler  dans sa spécialité.
Nous croyons  en Tunisie  que l'école est appelée à dépasser  le cadre du monde scolaire ancien pour accueillir un nouveau né qu'est l'école de demain, car l'école d'hier n'a pas selon nous d'avenir.
         abstract
Ce rapport sur les critères savants et pédagogiques retenus en Tunisie pour élaborer les nouveaux programmes pour tous les cycles , je l'ai commencé par une introduction où j'ai montré les caractéristiques de trois réformes éducatives qu'a connu la Tunisie , celles de 1958, de 1991 et de 2002.et j'ai évoqué les motifs qui ont amené le pouvoir à changer de loi , l'une après l'autre.
Dans le corps du rapport , j'ai étudié en détail dans une première partie les motifs qui ont, et  amené le législateur à concevoir de nouveaux programmes  selon la loi du 29 juillet 1991; le principal motif est un motif  de savoir en relation  surtout avec les nouvelles technologies de l'information , ensuite il y avait un motif pédagogique  éducatif  en rapport avec l'approche constructiviste  que nous avons choisi comme la référence dans la construction des apprentissages scolaires , car nous la considérons meilleure  que l'approche béhavioriste , ainsi nous avons placé l'apprenant au centre de l'action éducative, et un acteur principal responsable de la construction de ses savoirs sans pour autant négliger le rôle de l'enseignant, mieux encore nous avons opté pour sa professionnalisation, qui lui permet de prendre des initiatives et gérer les difficultés et d'imaginer les solutions adéquates et pratiquer la pédagogie  différenciée , devenue une nécessité avec la grande hétérogénéité du public scolaire.
La situation mondiale aujourd'hui et les politiques nationales demandent des profils d'élèves qui n'étaient pas demandés auparavant comme la souplesse, l'adaptabilité, l'autonomie, la réalisation de projets, et bien d'autres,  ces nouvelles compétences sont devenues un label de qualité dans la construction des apprentissages et un moyen de garantir l'apprentissage tout au long de la vie.
tels étaient les aspects présentés et analysés brièvement  dans la première partie du rapport pour montrer les motifs de la révision des programmes.
Dans la conclusion , nous avons insisté sur la mise en application que tout nouveau programme nécessite une nouvelle  organisation administrative motivée , sans cela la réforme cale et perd de son efficacité.


Brahim Ben Salah , inspecteur général de l'éducation
Achaariqa , septembre 2006
Traduction : Mongi Akrout, inspecteur général de l'éducation et Noureddine Fallah, professeur d'université.

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[1] Le document du programme des programme
[2] opt cité programme des programmes

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