lundi 24 juin 2019

Le diplôme de fin d’études de l’enseignement de base général : bref historique et présentation de la session juin 2019



Aujourd'hui démarreront les épreuves du diplôme de fin d’études de l’enseignement de base général et technique  et se poursuivent jusqu'au mercredi 26 juin) ; (Cliquer ICI pour voir le calendrier),





 à cette occasion , le blog pédagogique  présente à ses lecteurs cet examen et les caractéristiques de la session 2019
Remarque : une partie de ce billet est une reprise d'un billet publié en 2016 


                              I.            Brève histoire  du DFEEB : un diplôme né avec la réforme de 1991
1)   A sa création c'était un diplôme qui sanctionnait l'enseignement de base et ouvrait la voie à l'enseignement secondaire

Le DFEEB est un examen relativement récent ; il fut institué par la réforme de 1991, (art 10), et la mise en place de l’enseignement de base.
Un décret publié en juin 1992[1] le définit en ces termes : « l’examen du diplôme de fin d’études de l’enseignement de base est un examen national organisé…à la fin de la neuvième année de l’enseignement de base. »  (art.1) ; « Il se déroule à la fin de chaque année scolaire, en une seule session »,( art .2.)
Cet examen avait deux fonctions:
§  La première est une fonction certificative, qui permet de donner à ceux qui réussissent l’examen un diplôme qui atteste le niveau scolaire de son détenteur.
§  La deuxième est une fonction d’orientation, puisque le passage   à la première année l’enseignement secondaire dépend de la réussite à cet examen et l’obtention du diplôme.

2)   En 1998 on lui ajoute une nouvelle fonction: la fonction de concours pour accéder aux lycées pilotes
A partir de l'année scolaire 1997/1998 , le DFEEB a remplacer le concours d'entrée aux lycées pilotes institué par le décret 1184 du 22 juin 1992 relatif à l'organisation des lycées secondaires.

3)   En 2002 le DFEEB devient un examen facultatif  sauf pour ceux ou celles qui veulent accéder aux lycées pilotes.

Après quatre sessions (la première session a eu lieu en Juin 1998).  un amendement de la loi de 1991 enleva le caractère obligatoire    du DFEEB ,  le passage de l’enseignement de base à l’enseignement secondaire se fera en fonction des résultats du contrôle continu, ainsi l’examen perd la deuxième fonction  mais il garde les deux autres fonctions et il se transforma de fait en un concours d’entrée aux lycées pilotes[2].
Mais avec l'ouverture d'un lycée pilote ou plus[3]  dans chaque gouvernorat, le DFEEB  ressemble plus à un concours régional ,où les candidats d'un même  gouvernorat concourent pour une place dans le lycée de leur région à l'exception des élèves du grand Tunis qui ont la possibilité de concourir pour une place dans un ou plusieurs lycées  du grand Tunis ( 5 lycées).
Ce système engendre une certaine inégalité et une grande disparité entre les régions ; il y a quelques années la moyenne du dernier reçu varie d’une région à une autre, et d’un lycée à un autre ; dans certaines régions, les élèves sont admis avec une moyenne de 15 sur 20 et même moins, alors que dans d’autres régions des élèves ayant obtenu des moyennes supérieures à 16 n’ont pas réussi à rejoindre le lycée pilote qui leur est affecté alors que leurs parents étaient prêts à les inscrire dans un autre lycée même loin de leur lieu de résidence (certains l'avaient fait) .

Remarque :il faut peut être signaler que l’examen DFEEB offre pour les élèves qui n’ont pas obtenu une moyenne générale aux examens du contrôle continu, au cours de l’année, et qui sont condamnés à redoubler ou même à l’exclusion, une chance de passer à l’enseignement secondaire, en cas de réussite au diplôme ; ils sont quelques dizaines à gagner ce pari : 117 en 2003, et 256 en 2006

4)   Les épreuves et les coefficients.

 L’examen comprend 5 épreuves : Trois épreuves de langues et deux épreuves scientifiques, avec un poids équivalent pour les deux groupes d’épreuves (voir tableau ci-dessous)

Épreuves
Durée
coefficient
Rédaction arabe
2 H
2
Etude de texte français
2 H
1
Etude de texte anglais
1H
1
Mathématiques
2 H
2
SVT
2 H
2

                   II.        Présentation de la session de 2019
1)   La circulaire 2019 précise les conditions d'admission au lycée pilote
Au cours de l'été dernier , la question des lycées et des collèges pilotes avait occupé le devant de la scène médiatique suite aux mauvais résultats enregistrés et le faible nombre de candidats ayant obtenus une moyenne égale ou supérieure à 15 , condition nécessaire et non suffisante pour accéder à un lycée pilote, d'une part et  le refus du Ministère de descendre en de ça  de cette moyenne bien que 46.7% des places n'ont pas pu être pourvues ,  la décision du ministère fut contestée par   des associations ( voir annexes), les syndicats et les parents qui ont eu recours aux tribunaux , dont certains avaient ordonné l'annulation de la décision du ministère  ) tribunal de Gafsa), d'autres avaient rejeté la plainte, selon le Ministre H.Salem,  dans tous les cas le ministère n'a pas cédé et a maintenu sa décision.
Pour éviter  une éventuelle reproduction de l'affaire à l'occasion de cette session  ,le ministère a reformulé les conditions d'accès aux lycées pilotes pour l'année 2019/2020  à l'occasion de la publication de la circulaire annuelle  qui est rendue public le 25 mars 2019 , on y lit l'ajout suivant dans le deuxième paragraphe : "  Dans tous les cas les élèves  qui ne remplissent pas la condition de la moyenne  (égale ou supérieure à 15) ne seront pas admis  même si les places mises au concours n'étaient pourvues en totalité"
la  nouvelle version des conditions d'accès



l'ancienne version ( circulaire de 2018)



2)   Les candidats de la session 2019
§  Un effectif en baisse
Depuis la décision de rendre le DFEEB facultatif en 2002, le nombre de candidat a chuté (voir le graphique ci-dessous) , ils sont moins  qu’une trentaine de milliers qui se présentent à l’examen depuis 2011 ( soit environ le tiers des inscrits en neuvième année de l’enseignement de base), alors qu’ils étaient environ 160000 en 2001. L’examen n’est plus un enjeu que pour les bons élèves qui veulent rejoindre un des lycées pilotes et pour une autre catégorie d’élèves qui veulent tester leur niveau et expérimenter ce type d’épreuve en vue de se préparer à l’examen du baccalauréat.

Figure 1: l’évolution des candidats 2002/2019
§  Une supériorité  des filles : pour la session 2019  les  filles  représentent un peu plus  60 % des candidats (voir graphique ci-dessous)

Figure 2: composition des candidats par genre en 2019
La  supériorité n’a cessé de s’accentuer au fil des années   , la part des filles passant de 51,13% en 1998 à 55,88% en 2004 puis à 60.37 % en 2019.


Figure 3 : Evolution de la composition par genre entre 1998 et 2019


4       .Le réseau des lycées pilotes  au cours de l'année scolaire 2019/2020[4].
Chaque année, le ministère publie une circulaire qui annonce la liste des lycées pilotes et la capacité de chacun d’eux ; la circulaire de 2019 nous apprend:
§  La liste comprend 26 lycées  qui offrent  3100 places pour la première année, c'est le même nombre de lycées que l'année passée mais avec moins  50 places à concourir  ( en 2011/2010,  on comptait 14 lycées pilotes et  une offre de 1819 places en 2015/2016 on comptait 16 lycées avec une offre  de 2775 ) ;
§  Que le réseau des lycées pilotes  couvre désormais tous les gouvernorats, mais dans  les gouvernorats Manouba et Mahdia le lycée pilote est hébergé dans le collège pilote,  le lycée pilote de Mannouba est en construction , il est prévu qu'il soit prêt à la rentrée.
§  Que le nombre de places  varie beaucoup d’un lycée à un autre ; on enregistre la plus grande capacité au lycée pilote Bourguiba de Tunis, avec 300 places, et le lycée pilote de Sfax1 avec 250 places ; les plus faibles capacités se trouvent dans les nouvelles créations (50 places) pour Gueblli, Tozeur , Tataouine ,Jendouba, Zaghouan et Mahdia.

En guise de conclusion : quelle place pour les lycées pilotes dans le système éducatif tunisien ? Nous posons cette question, au moment où les commissions techniques planchent sur la prochaine réforme, au moment de la création de ce type d’établissements ( on a commencé par la création de deux lycées pilotes à Tunis et à l’Ariana au début des années 80 ), l’objectif était de former une élite de compétences sélectionnées à la fin de l’école primaire en fonction des résultats du concours d’entrée en première année de l’enseignement secondaire, ces deux lycées devraient jouer le rôle de laboratoire pédagogique où l’on teste de nouvelles approches avant de les généraliser sur le reste des établissements.
Mais l’expérience ne fut jamais l’objet d’un suivi et d’une évaluation continue (une seule évaluation fut effectuée au cours des années 90 qui était centrée sur les objectifs de la formation et sur l’avenir des diplômés). Avec l’entrée en vigueur de l’enseignement de base en 1989 , le recrutement des élèves est reporté à la fin de la neuvième année , les lycées pilotes perdent petit à petit de leurs spécificités , ils se « normalisent » on n'y trouve aucune tentative d’innovations , seuls leurs élèves brillants et studieux les distinguent des autres établissements , mais ils suivent  les mêmes programmes , font des cours particuliers !! et passent le même examen national .
Nous estimons que ces établissements ne jouent plus aujourd’hui la fonction de locomotive qui tire le reste des établissement vers le meilleur et l’excellence et qu’il est temps de repenser leur raison d’être et de procéder à une évaluation systématique pour décider le leur avenir .
Le ministre de l'éducation nationale H.Ben Salem  a  évoqué la question au parlement  le vendredi 20 juillet 2018 au cours d'une séance pour répondre aux questions des parlementaires , il a parlé de l'échec de candidats appartenant à des lycées pilotes  pour dire qu'il existe  une anomalie dans le système éducatif qui nécessite une reforme. Il a  ajouté qu'il était contre l'existence des collèges et des lycées pilotes, …, et que le ministère effectuera une étude à ce sujet. il a appelé  à réfléchir sur  l'avenir de ces collèges et lycées pilotes[5].


Tunis , mai 2016, actualisé en juin 2019
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout, Inspecteurs généraux de l'éducation

Pour accéder à la version Ar , CLIQUER ICI

Les annexes
Annexe  1

قفصة: المحكمة الإدارية تصدر 12 قرارا لوقف تنفيذ عدم إلحاق تلاميذ بالإعدادية النموذجية
 أصدرت الدائرة الجهوية للمحكمة الإدارية بقفصة في بداية هذا الأسبوع، 12 قرارا لوقف تنفيذ قرار وزير التربية القاضي بعدم توجيه عدد من التلاميذ الذين تقلّ معدّلاتهم عن 15 من عشرين، إلى المدرسة الإعدادية النمودجية بقفصة بعنوان السنة الدراسية 2018-2019 حسب ما ذكرته الكاتب العام المساعد بالدائرة الإبتدائية للمحكمة الإدارية بقفصة هاجر جبران.
  
وتلقّت الدائرة الجهوية للمحكمة الإدارية بقفصة حسب نفس المصدر خلال شهر سبتمبر الماضي، 22 مطلبا من قبل أولياء عدد من التلاميذ ، لوقف تنفيذ قرار وزير التربية القاضي بعدم إلحاق تلاميذ إلى المدرسة الإعدادية والمعهد النموذجيين بقفصة من بينها 13 من المطالب تهم مناظرة الدخول للمدرسة الإعدادية النموذجية و9 مطالب تهم مناظرة الدخول للمعاهد النموذجية المفتوحة بعنوان 2018-2019

  
وبيّنت الكاتب العام المساعد بالدائرة الجهوية للمحكمة الإدارية بقفصة أنه تم القضاء بقبول مطالب وقف تنفيذ قرار وزير التربية إلى حين البتّ في الدّعوى الأصلية في بداية شهر نوفمبر القادم
المصدر (وات
23/10/2018
Annexe  2

ملحق 2 - الأولياء يستنجدون بالشاهد:«لا استسلام لا تراجع ... حق ولدي راجع راجع»
صدر هذا المقال بالنسخة الورقية للشروق - تاريخ النشر : 2018/09/04
"أثار تمسك وزير التربية حاتم بن سالم بمعدل 15 من 20 كسقف أدني لقبول التلاميذ للدخول للإعداديات والمعاهد النموذجية سخط الاولياء والتلاميذ الذين احتشدوا أمس بساحة الحكومة بالقصبة للاحتجاج ضد هذا القرار.
تحت شعار «لا استسلام لا تراجع حق ولدي راجع راجع» تجمهر أمس مئات الاولياء والتلاميذ الذين قدموا من مختلف ولايات الجمهورية بساحة الحكومة بالقصبة في ملحمة جديدة للنضال من اجل استرداد ما اعتبروه حقا لأبنائهم «المتميزين والعالقين «ورفع المظلمة المسلطة عليهم وإيجاد الحل المناسب الذي يكفل لهم الحق في الترسيم بالفصول النموذجية للسنة الدراسية 2018-2019 خاصة ان التسجيل بالمدارس الإعدادية والمعاهد الثانوية قد انطلق منذ يوم الاربعاء 29 اوت 2018.

ويأتي هذا التحرك الاحتجاجي عقب اللقاء الذي جمع أعضاء التنسيقية الوطنية للأولياء والمربين بوزير التربية بتاريخ 29 اوت 2018 والذي أكد خلاله تمسكه بمعدل 15 من 20 كسقف أدنى وشرط أساسي لقبول التلاميذ بالإعداديات والمعاهد النموذجية ما اثار حفيظة أولياء التلاميذ الذين تحصلوا على معدلات اقل من 15 وحرموا من الترسيم بالمؤسسات النموذجية.

غضب عارم ترجمته مختلف الشعارات التي رفعها المحتجون والتي وجهت أصابع الاتهام لسلطة الاشراف داعين إياها للعودة الى رشدها والنزول بسقف معدل الترسيم بالمؤسسات النموذجية ليشمل التلاميذ الذين تقترب معدلاتهم من 15 من 20 بعيدا عن سياسة لي الذراع والدفع نحو مزيد تأزيم الوضع التربوي الذي يعاني ارهاصات عديدة وفق تعبيرهم.
وطالب المحتجون رئيس الحكومة ومختلف الهياكل ذات العلاقة بالتدخل العاجل وقبول التلاميذ في المعاهد النموذجية في حدود عدد المقاعد المتوفرة والمعلن عنها وفتح الباب امام ابنائهم المتحصلين على معدلات قريبة من 15 من 20 في مناظرتي «السيزيام» و» النوفيام» في ظل وجود مقاعد شاغرة داخل هذه المعاهد بنسبة تفوق الـ50 بالمائة."
Annexe  3
01/08/2018 17h:54 CET
Les collèges et lycées pilotes pourraient être supprimés du système scolaire tunisien selon Hatem Ben Salem
"Si ces écoles ont créé une division au sein de l’institution éducative, elles pourraient peut-être bien être supprimées du système" selon le ministre de l'Éducation

Lors d’une conférence de presse tenue au début du mois de juillet, le ministre de l’Éducation, Hatem Ben Salem, avait annoncé, parmi plusieurs autres réformes, que l’admission des élèves aux collèges et lycées pilotes se soumettra désormais à un nouveau critère.
“On ne descendra pas sous le seuil de 15/20 dans l’admission des élèves aux collèges et aux lycées pilotes bien que le nombre d’élèves affectés est inférieur de moitié à la capacité d’accueil disponible dans ces institutions”, a-t-il  souligné.
Cette décision a suscité la colère des parents et des élèves, mais en vain. Il se pourrait même que les lycées et collèges pilotes soient définitivement supprimés du système éducatif tunisien à en croire le ministre de l’Éducation.
Hatem Ben Salem avait en effet révélé que malgré toutes les pressions, le ministère ne prendra aucune mesure qui s’oppose aux dispositions de la circulaire. Mais cette décision, très mal accueillie, continue de faire rage.
Le 31 juillet 2018, à l’occasion de la célébration de la Journée du savoir, dans le gouvernorat de Kasserine, Hatem Ben Salem est revenu sur cette affaire, indiquant, sur les ondes de Mosaique fm, que le ministère de l’Education ne reviendra pas sur sa décision, mais de surplus, qu’il serait envisageable de supprimer complètement le concept de collèges et lycées pilotes du système éducatif.
“Des parents ont affiché des pancartes disant qu’ ‘Intégrer les lycées pilotes n’est pas une faveur’. Evidemment que ce n’est pas une faveur. On doit le mériter”, a répondu Hatem Ben Salem. “Il faut avoir la moyenne qui permette d’intégrer ces écoles”. 
Le ministre de l’Éducation a également souligné que cette décision est soumise à la loi, qui n’a pas été appliquée les années précédentes. “Le ministère de l’Éducation ne fait qu’appliquer la loi”, a-t-il indiqué, ajoutant que cette affaire fera l’objet de réformes l’année prochaine, et que si ces écoles ont créé une division au sein de l’institution éducative, elles pourraient peut-être bien être supprimées du système. 

Annexe  4: 
 بيان مشترك بين المنظمة التونسية للتربية والأسرة والجمعية التونسية لجودة التعليم:
دعوة لإجراءات استثنائية أو تنظيم دورة استثنائية لمناظرتيْ السيزيام والنوفيام.

تونس في 16-07-2018

بيان حول نتائج مناظرتي الالتحاق بالإعداديّات والمعاهد النّموذجيّة

إنّ المنظّمة التّونسيّة للتّربية والأسرة والجمعيّة التّونسيّة لجودة التّعليم،
- منْ منطلقِ الإيمان بمصيريّة بناء منظومة تربويّة وطنيّة عالية الأداء، تستجيب لطموحات أبنائنا في مستقبل أفضل، وبيئة حضارية أكثر ملاءمة لضمان النّجاح الفرديّ والازدهار الجماعيّ،
- وحرصا على تحقيق ما تقتضيه جودة التّعليم من تقييم دقيق، ينصف المتعلّمين المتميّزين، ويحفّز زملاءهم على مزيد العمل من أجل إحكام معارفهم وتطوير قدراتهم لبلوغ أفضل المراتب وأرقاها،
- واعتبارا لما تمّ تسجيله في مناظرتي الالتحاق بالإعداديّات والمعاهد النّموذجيّة في نهاية هذه السّنة الدّراسيّة من نتائج دون المستوى المأمول، وهو ما نجم عنه وضع من شأنه أن يؤثّر على مردوديّة هذه المؤسّسات، وعلى المصلحة الفضلى للمتعلّمين،
فإنّنَا:
- نؤكّد التّمسّك بجودة التّعليم خيارا استراتيجيّا لا محيد عنه، يمنح أبناءنا المتعلّمين ما يحتاجونه من معارف ومهارات، ويضمن سلامة مخرجات منظومتنا التّربويّة ومطابقتها للمعايير الوطنيّة والدّوليّة،
- نعرب عن قناعتنا الرّاسخة بأنّ إرساء منظومة تقييم ناجعة وفعّالة هو مقوّم أساسيّ من مقوّمات جودة التّعليم، يكفل لمدرسة الجمهوريّة مواصلة أداء دورها المعرفيّ والتّنمويّ والحضاريّ والإنسانيّ في أفضل الظّروف،
- ندعم حرص وزارة التّربية على ضمان مستوى مرموق لمنتسبي المدارس الإعداديّة والمعاهد الثّانويّة النّموذجيّة،
- ندعو كافّة الجهات المعنيّة، اعتبارا للوضعيّة الاستثنائيّة النّاجمة عن التّراجع الملحوظ في نتائج المناظرتين المشار إليهما، إلى اتخاذ إجراء استثنائي يمكن التلامذة المتميزين من الالتحاق بالإعداديات والمعاهد النموذحية، أو تنظيم دورة تدارك استثنائيّة أوائل شهر سبتمبر القادم، وذلك على غرار الدّورة التي أذن بتنظيمها الزّعيم الحبيب بورقيبة رحمه الله في ظروف مشابهة من عام 1986، والدّورة الاستثنائيّة لمناظرة ختم التّعليم الأساسيّ التي تمّ تنظيمها في سبتمبر من العام 1998.

عاشت تونس.
عاشت مدرسة الجمهوريّة فضاء نموذجيّا لبناء الإنسان والتّأسيس للمستقبل.
رئيس الجمعية التونسية لجودة التعليم، سليم قاسم
رئيس المنظمة التونسية للتربية والأسرة، محمود مفتاح








               

 





[1] Décret n°92 1181 du 22 juin 1992 , fixant les modalité de l’examen du diplôme de fin d’ études de l’enseignement de base.

[2] Décret 581 du 12 mars 2002 modifiant le décret n°92 1181 du 22 juin 1992 , fixant les modalité de l’examen du diplôme de fin d’ études de l’enseignement de base.jort n°24 , du 22 mars 2002.



[3] deux gouvernorats  ont deux lycées pilotes chacun  , le gouvernement de Sfax et de Sousse.
[4] la circulaire 16-6-8-2019 du 25 mars 2019.
[5] https://www.mosaiquefm.net/fr/actualite-national-tunisie/381126/ben-salem-je-suis-contre-les-colleges-et-lycees-pilotes
23.10.2018 19:02


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