Par un
heureux hasard, est apparue dans la collection "le monde du savoir"
(Alem al Maarifaa) la traduction d’un livre qui traite de la science,
intitulé : Pourquoi la science ? De James Trefil. Shawqi Jalal écrit dans
l’introduction de sa traduction du livre : « Dans quel but nous
travaillons dans notre vie? Avons-nous l’audace de revenir avec un esprit
méthodique et pratique et un examen critique sur le rôle de l’action et de la
pensée dans l’histoire et dans la réalité d'aujourd'hui, dans la perspective
d’un avenir quelconque ? Quels sont les indicateurs dans nos vies qui sont assez
crédibles, qui confirment ou indiquent de loin, que nous assimilons l’esprit du
temps, qui est la science ? Et que nous sommes sur la voie d’un avenir
déterminé par notre volonté?
Socialement,
quel esprit et quelle action nous garantissent la compétition et le défi dans
le marathon civilisationnel, surtout quand le temps et l'espace se sont
rétrécis sous l'effet de la révolution des communications et quand le monde
entier court et lutte, armé par la science et la technologie dans un champ
limité et ouvert comme un village, après avoir été, durant des siècles, un
monde spacieux et illimité, qui regroupe des peuples qui ne se connaissent pas.
Dans ce grand petit monde, l’homme fait son chemin entre l’existence et la
survie, entre la volonté basée sur la pensée et l’action, et la durée homogène
dans un espace sans temps où rien ne change.
En
réfléchissant aux entrées et aux idées pour cette intervention, mon attention
fut attirée par la conclusion d’un programme scientifique sur l’histoire de la
terre, les changements climatiques successifs et la dernière grande éruption volcanique qui a provoqué
l’apparition de très grandes quantités
de fumée contenant des gouttelettes d’acide sulfurique qui ont caché les rayons du soleil et ont provoqué une
chute des températures qui a causé la mort de beaucoup de terriens à cause de
la difficulté d'une adaptation rapide à la nouvelle situation.
La
conclusion à laquelle voulait arriver le programme était que la planète terre
est exposée à de telles catastrophes, qui auraient de très mauvaises
répercussions sur l'homme contemporain, le savant qui a de très hautes
compétences parce qu'il est de plus en plus spécialisé. Cela veut dire que nous
connaissons mieux les lois de la vie et celles qui commandent la nature et que
nous sommes plus compétents, avec plus de savoir-faire. Mais cela ne nous
servira pas beaucoup parce que ce qui gouverne actuellement l’homme est la
spécialisation dans tous les aspects de la vie. L'homme moderne qui profite du
bien-être ne peut pas faire face aux changements climatiques profonds dans son
milieu naturel. Cela rend chacun de nous plus faible et moins capable de
s’adapter à ces changements que l'homme de l'ère des glaciations précédentes.
Sur ce
sujet de la capacité d’adaptation à tous les aléas de la vie, l’école se
retrouve à la croisée des chemins. Cela est tout à fait naturel, car les
sociétés l'ont chargée de la mission d'enseigner, de former, d’éduquer et de
préparer pour l’avenir. Cependant, le contenu qui devait être inclus dans les
programmes de tous les niveaux scolaires est plus complexe et plus grand que la
capacité d'assimilation de l’esprit humain. N’est-ce pas là l’un des plus
importants paradoxes que vit l’institution chargée de l’enseignement et de
l’éducation à la fois ?
A l’instar
du titre de l'ouvrage susmentionné, et en s'inspirant des conclusions
auxquelles j'ai fait allusion, je peux me demander pourquoi l’école et quel
est son avenir dans un monde en perpétuel changement ? Tout le monde sait
que la masse de connaissances et de techniques découvertes depuis le milieu du
XXe siècle dépasse de beaucoup ce que l’humanité avait découvert
depuis son apparition. Par conséquent, nous considérons l'institution éducative
comme l’une des institutions sociales les plus importantes car elle a la
responsabilité de former l'homme et de lui apprendre les sciences et les
techniques qu’il peut comprendre et appliquer et parce qu’à un moment donné,
elle accueille (du moins théoriquement) chaque être humain, quel qu'il soit et
où qu’il soit. Telle est sa mission et c’est là son problème.
L’école est
aujourd'hui dans le doute, et elle est l'objet de critiques. Beaucoup voient
qu’elle ne remplit plus sa mission de la meilleure manière. Je me risque de
dire que ses détracteurs sont beaucoup plus nombreux que ceux qui sont
satisfaits de son rendement. Cette institution se trouve aujourd’hui devant
deux options. La plupart des théoriciens de l’éducation et de la prospection
voient que l’école n’a que deux alternatives : le changement ou
l'innovation.
Le
conservatisme ne signifie que calcification. "Celui qui ne progresse pas
régresse". Nous pouvons dire cela à propos de toutes les institutions sans
exception. Telle est la destinée humaine. Cela nous amène à nous demander quelle
signification et quelle orientation devrait avoir l’école aujourd'hui ?
Cette
recherche de sens, nous amène à poser les questions suivantes :
1 - Où
allons-nous ou quel est le destin de l’école ?
2 - Que faisons-nous maintenant de l’école? Que se
passe-t-il à l’école ?
3- Les apprenants ressentent-ils le plaisir de
comprendre, de découvrir le sens? Ressentent-ils le plaisir de la bonne
destination de l’école et le plaisir d’y être ?
De nos
jours, le sentiment dominant est que ce
sens est faible pour ne pas dire qu'il est totalement absent, en particulier
chez ceux qui devraient en être les bénéficiaires, c'est-à-dire les élèves et
les étudiants depuis les années 1960 et les enseignants depuis deux décennies.
L’une des thèses, adoptée par Philippe Meirieu, dit qu'il faudrait repenser
l’orientation de l’école et le sens que l'école pourrait porter. En d’autres termes, il pense qu’il faut
réfléchir sérieusement à la fonction de l'école ou plutôt à la nouvelle
fonction de l’école. XXXXXXXXX
Quels sont
les nouveaux défis pour l’école sachant qu'elle a trois fonctions principales
1.
Transmettre le savoir et la science.
2. Former le
citoyen qui coexiste avec l’autre en paix.
3.
Préparer à la vie productive et professionnelle.
Il n’y a
pas de désaccord au sujet de la première fonction, c’est ce que la société et
les familles attendent de l'école. Pour la deuxième et la troisième fonction,
les avis divergent parce qu’il n’y a pas de consensus sur le contenu qu’on veut
que l’école transmette.
L’école, en
tant qu’institution sociale
est très prudente. Elle préfère temporiser, elle n'aime ni la
précipitation, ni l'aventure. Elle a en quelque sorte raison. Tout enseignant
qui se sent responsable vis-à-vis des générations qui passent entre ses mains a
peur de l’inconnu et admet, sans résistance, que les finalités, le contenu, les
méthodes suivies, la transposition didactique et tout ce que lui disent les
théoriciens ne sont pas de son ressort. Il se considère simplement comme un
lien entre les fondements de l’acte éducatif et l’enfant ou l’apprenant en
général. Mais paradoxalement, cet enseignant prudent et engagé ne se hausse pas
au niveau de la créativité. L'institution scolaire a des constantes et des
marques que la sociologie de l’éducation appelle "la Culture de
l'institution" avec ses avantages et ses inconvénients. Cette institution
sait, ou croit savoir, le point de départ : l’enfant (la psychologie de
l’enfant), les programmes (curricula), les méthodes pédagogiques les plus
efficaces ... et le point d’arrivée : l’homme citoyen qu’elle veut former
dans ses trois dimensions : individuelle, sociale et humaine.
Quand on
constate, dans la pratique, que les deux côtés de l'équation sont loin d'être
clairs, quand on constate la méconnaissance des particularités de l'apprenant
dans son individualité et sa particularité et la méconnaissance totale des
caractéristiques d'un être humain compétent qui s'adapte à sa société et à son
humanité, quand nous mettons cela sur la table de discussion, c'est-à-dire que
lorsque nous remettons en question la clarté de ce qui était considéré comme
évident, la confusion apparaît. Ce qui justifie peut-être mon opinion sur
l’aspect répétitif et reproducteur qui caractérise l'action éducative. Chaque
enseignant a intériorisé des pratiques pédagogiques qu’il «apprécie» et veut
les reproduire avec ses élèves. N'est-il pas l'exemple, pour ne pas dire le
modèle, pour les disciples qui sont assis devant lui ? Narcissisme, prétention
ou ignorance ? Même les apprenants répètent des connaissances qu'ils n'ont pas
produites, ou plutôt qu'ils n'ont pas redécouvertes, ou qu'ils n'ont pas
participé à redécouvrir.
Donc, en pratique, l'école avance, mais ses yeux sont
fixés sur le rétroviseur. Sa principale préoccupation est le passé et non
l’avenir. Dans son livre " La discussion en éducation et en formation –
un nouveau champ de recherche. 2004, Michel Tozzi (didacticien de la
philosophie) qualifie cette école de sourde-muette face aux changements
intervenus (qui sont très nombreux) et surtout à ceux qui surviendront (qui,
selon nous, seront encore plus nombreux et plus rapides).
Les études prospectives confirment qu'il est difficile
de connaître clairement les caractéristiques de la société de demain en raison
du changement rapide que l'on observe dans notre monde contemporain, sachant que
tous les indicateurs suggèrent que le rythme de ce changement est en constante
accélération.
L'avenir de l'école et sa pérennité sont liés à sa
capacité de devenir un espace et un sujet de débat, voire de controverse, un
débat auquel doivent participer tous les acteurs sociaux, y compris les
apprenants, car ils en sont les bénéficiaires directs, sur ce qui existe et ce
qui est désiré. Il n’est plus compatible avec l’air du temps que l’école adopte
la politique de l’autruche en ignorant ce qui se passe en son sein, comme par
exemple :
·
La prétendue faiblesse des résultats
·
Le manque d'intérêt des élèves et des enseignants
·
La violence des élèves à l'intérieur et à l'extérieur
de l'école
·
Le mauvais rapport des élèves et même des étudiants au
savoir et à la science (le déchirement des cahiers et des manuels en fin
d'année en est un indicateur)
·
La concurrence des autres médias pour transmettre les
connaissances
·
L’absentéisme des élèves et des étudiants.
La liste n'est pas exhaustive... XXX
Dans leur
ouvrage «Le travail enseignant au quotidien. Expérience,
interactions humaines et dilemmes professionnels. 1999 », Maurice Tardif et Claude
Lessard voient que le véritable changement ne peut s'opérer qu'à partir du
cœur battant de la machine éducative qu'est la classe. La classe dans laquelle
les connaissances sont transmises de manière verticale n'est plus compatible
avec aucune des composantes scolaires et sociales. L’idée de l’éducation par le
projet et sa méthodologie semblent capables de changer la donne positivement,
mais sa mise en œuvre se heurte à de nombreux obstacles :
1-
Dans les classes et même dans les circonscriptions
d'inspection, il n'y a pas de vision unique des projets.
2-
La relation avec l'administration n'est pas facile car
le projet demande de l'activité et de la vitalité à l'intérieur et à
l'extérieur de l'école
3-
La présence d'un programme détaillé jusqu'à la
répartition annuelle et la mise en œuvre quotidienne des activités de la
classe, sous prétexte d’assurer le SMIG pédagogique et de lutter contre les
grandes disparités entre les écoles et les régions, sont considérées comme un
obstacle majeur à toute initiative visant la réalisation de projets capables de
pousser les apprenants à fournir plus d’efforts et à s’intéresser plus à leurs
activités et à leurs apprentissages. Ce rêve pédagogique n'est pas né
aujourd'hui, mais ses racines se trouvent plutôt dans les travaux de beaucoup
de ceux que nous appelons les apôtres et les précurseurs de la pédagogie
moderne, comme Makarenko en Russie après la révolution bolchevique, Dewey en
Amérique et Freinet en France.
L’école n’est plus le lieu unique, ni même le plus
important, de transfert des savoirs, ni même le seul lieu de s’approprier le
savoir ou de le produire. L'école est restée fermée sur elle-même dans un
monde qui a connu une formidable explosion en termes de production de
connaissances et de modes de leur transmission. Dans cette situation, l’école
se trouve dans un état de faiblesse et d’auto-défense, ce qui accentue son
renfermement sur elle-même.
Au XXIème siècle, où se produisent de
profonds changements sociaux et économiques, l'école peut-elle maintenir le
rôle qu'elle a joué depuis sa création, qu'on pourrait résumer dans la garde des enfants pendant que les
parents sont à leur travail et dans la sélection des meilleurs d'entre eux pour
occuper les fonctions et pousser la société vers l'avant ? Dans ce monde qui
change, l’école jouera-t-elle un rôle de frein ou de moteur ?
Les conditions de complémentarité et d'interaction
pour passer d'une civilisation de la masse à une société du savoir.
La civilisation de la masse est ce que Shawqi Jalal appelle la
civilisation de la survie, caractérisée par la consommation de ce que les
autres produisent en général. Quant à la société instruite, c'est la société de
l'existence consciente et productrice de savoirs et des nécessités de la vie
dans un monde qui change à vue d’œil.
Ce rapport aborde la relation entre l'école, comme une pression exercée
par le passé sur l'avenir, et les transformations du XXIème siècle.
Puisque l’école œuvre résolument dans le sens de la survie et de la continuité,
elle est considérée comme un obstacle devant le passage à la société du savoir,
en raison de sa contradiction systématique avec au moins trois capacités
fondamentales de l’homme moderne, qui sont :
·
L’autonomie
·
L’expérimentation et réflexion
·
La capacité à faire face aux surprises
L’école apparaît comme le nageur qui nage à contre-courant. Pour
justifier cela, il faut parler de ce qu'on appelle les paradoxes de l'éducation.
Dans son livre «L'envers
du tableau p.270 Philippe Meirieu dit qu'au cœur de la pédagogie il y a toujours deux projets :
1- inculquer des connaissances et éveiller une liberté,
2- intégrer à une société ou à un groupe et permettre de s’en émanciper,
3- instrumenter les intelligences et interpeller les consciences,
4- évaluer les résultats que l’on obtient en
termes de conformité à des critères tout en sachant que la véritable réussite
se joue finalement ailleurs en termes de désobéissance et de rupture.
A ces
paradoxes relativement évidents, on peut ajouter :
1-
L'éducation qui aspire à atteindre des finalités
fonctionne dans le domaine du fini et de l'inachevé.
2-
L'éducation est basée sur la communication, mais il
n'est pas possible d'être sûr de ce qui reste dans la tête de l'élève avant de
l'écouter car on sait que ce qui reste dans la tête de l'élève ne dépasse pas
le cinquième de ce que le professeur a décidé de lui transmettre.
3-
Le projet (ouvert) est peu compatible avec les
programmes (fermés).
4-
Le discours
transmis par l'éducation ne devient pas nécessairement un héritage intégré à
l'esprit et au travail du destinataire.
5-
La communication se fait par des signes, mais on
transmet aussi des symboles et des valeurs (cela explique relativement l'anxiété
de la société lorsqu'elle sent et voit que le discours est porteur des valeurs
ne passe pas )
6-
Le transfert n'est efficace que s'il est incomplet
pour que le destinataire soit capable de
se l'approprier et de l'intégrer dans sa structure, c'est-à-dire de le
reconsidérer.
7-
Les résultats souhaités ne sont jamais atteints
8-
L'approche pédagogique verticale, où le maître est
actant principal, et le constructivisme dans toutes ses variantes, où
l’apprenant apprend à apprendre, sont tous les deux nécessaires à
l'apprentissage
9-
Les cours et la pédagogie active
10-
La séparation des matières et leur intégration ;
11-
S'attacher
au passé et construire l'avenir
12-
Former
l'homme autonome et l'éducation à la coopération et l'entraide.
Au
terme de l'évocation des paradoxes, nous pouvons conclure que l'institution
éducative à laquelle nous confions la mission de transmettre l'héritage, avec
ce qu'il comporte d'acceptation et de changement, est minée de l'intérieur
lorsqu'elle enferme le destinataire dans un système rigide et prêt à penser à
la manière du prêt à porter, au lieu de libérer son discours pour devenir un
élément actif et influent.
Le concept de
rupture dont parle Mérieu est au cœur des études prospectives liées aux
changements du siècle actuel. La rupture contemporaine la plus importante s’est
produite à la fin du siècle dernier, lorsque les moyens de communication ont
explosé et que l’usage d’Internet s’est démocratisé, marquant ainsi le passage
de la société industrielle à ce qu’il a été convenu d’appeler la « société du
savoir «.
Dans ce
contexte, Michel Develay distingue trois concepts : l'information, les
connaissances et le savoir.
1-
L'information
est externe à l'apprenant et elle fait référence à divers phénomènes que nous
pouvons stocker.
2-
La
connaissance est liée au soi et elle est personnelle, elle est également le
produit d'une reconstruction par l'apprenant, en fonction de son histoire, du
cadre général et des informations recueillies. La connaissance est quelque
chose que nous avons apprise et qu'on s'est appropriée.
3-
Le
savoir est un concept plus global. Il s’agit d’un corpus de savoirs structurés
et fondés sur un cadre théorique. C'est une construction qui s'appuie sur des
savoirs qu'elle modifie pour formuler et utiliser les théories.
Dans
l'école de demain, les technologies de l'information et de la communication
(TIC/TICE) ne sont pas une fin en soi : leur utilisation ne suffit pas pour
s'engager dans l'éducation du XXIème siècle car elles permettent
seulement d'obtenir et de traiter les informations, mais elles ne peuvent
faciliter l'accès au savoir que dans le cadre d’un processus
enseignement/apprentissage. C'est pour cela que ces techniques ne pourront pas
se passer de l’enseignant, mais elles l’obligeront à s’adapter à elles au sens
constructiviste du terme. Dans son rapport de l'année 2001, intitulé «L'école
de demain, quel est l'avenir de nos écoles ?», l'Organisation de Commerce et de
Développement Economique (OCDE) a tenté d'apporter des réponses à ces problèmes
qui se posent à l'école et à concevoir 6 scénarios possibles. Nous allons nous
limiter à les énumérer
a : Consacrer le fait accompli
Scénario
1 : Un système scolaire et bureaucratique fort : des institutions
fortes et une grande confiance dans l'école.
Scénario
2 : Le modèle de marché s'étend et la concurrence se développe : à
l'insatisfaction par rapport à l'école, succède le développement du marché de
la formation.
b : Retour à l’école et à la confiance en elle
Scénario
3 : L'école retrouve sa place centrale dans le groupe
Scénario
4 : L'école est une institution d'apprentissage et d'enseignement
c : Refus de l'école pour cause d’insatisfaction
Scénario
5 : L’émergence de réseaux pour les apprenants
Scénario
6 : l'émigration des enseignants et le démantèlement des écoles
Pour
que cela n'arrive pas, l'école doit bouger et se débarrasser de la poussière
qui s'est accumulée sur elle, la privant de lumière et d'air frais et la liant
avec une force terrible au passé. L’école se trouve alors face à deux choix
possibles comme nous l’avons mentionné plus tôt : soit changer et s’adapter
rapidement à tout événement qui se présente, ou bien c’est l’extinction, comme
c’est le cas pour le reste des êtres vivants.
Abdessalam Bouzid, inspecteur général de l'éducation.
Sfax , 2010
Traduction Mongi Akrout & Abdessalam
Bouzid, inspecteurs généraux de l'éducation
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire