Partie V : les années quatre- vingt,
la fin d’une période et les travaux préparatoires de la réforme de 1991 (Deuxième
partie)
Nous poursuivons cette semaine la
présentation des principales mesures prises par les différents ministres au cours
des années quatre vingt , des mesures qui ont touché des aspects administratifs
, professionnels et pédagogiques ( pour revenir à la première partie :Cliquer ici)
II.Les mesures touchant l’organisation
administratives, pédagogiques et professionnelles
1.
L’organisation du ministère à l’échelle
centrale et régionale
Au début de la décennie, deux décrets[1] ont
introduit des amendements sur les textes qui remontent à l’année
1972 au sujet de la mission du ministère
de l’éducation et ses prérogatives, et
concernant la réorganisation des services centraux en 1980 ; en
réalité les changements n’étaient très profonds ; ils ont touché par
exemple les objectifs de l’école primaire ( le décret de 1980 a ajouté à l’article 4 une phrase qui stipule
que « l’enseignement primaire prépare aussi l’enfant à la vie active et à
l’accès à l’enseignement secondaire »,
alors que le décret de 1972 s’était limité à dire que «
l’enseignement primaire doit préparer l’enfant en particulier à l’enseignement
secondaire ou à l’enseignement professionnel .»
D’autre
part on assiste au parachèvement de la décentralisation de l’administration et
de la gestion des affaires de l’enseignement et de l’éducation, en effet dès
1981, il a été crée une délégation régionale de l’enseignement primaire dans
chaque gouvernorat[2] dirigé par le délégué régional , elle sera
chargée d’exercer des attributions de gestion administrative et financière et
des attributions spécifiques ( le contrôle administratif et pédagogique des
écoles primaires, des écoles normales et des inspections, organisation de la
rentrée scolaire, organiser et coordonner l’inspection du corps enseignant…), les
prérogatives ont été amendées en 1983 , Depuis
cette date le réseau des délégations n’a cessé de s’élargir jusqu’atteindre 23
délégations en 1985[3].
A la même date[4], neuf (9) directions
régionales de l’enseignement secondaires ont été aussi créées, l’article
premier du décret stipulait que ce nombre peut être modifié par décret, il le
fut par deux fois pour devenir 12 en
1983[5] , les directions
régionales de l’enseignement secondaire ont des attributions similaires à
celles des délégations régionales de l’enseignement primaire mais appliquées
pour le secondaire.
En 1988, le conseil des ministres
décident de regrouper les structures régionales en une structure unique et
créer les directions régionales de l’enseignement[6] , depuis le secteur de
l’enseignement primaire et secondaire se trouve sous la tutelle d’un seul
responsable qui est le directeur
régional de l’enseignement secondé par un sous directeur pour l’enseignement du
premier degré et un autre pour l’enseignement du second degré , c’est
l’apothéose d’une évolution qui a commencé au cours des années soixante .
2.
Les mesures au profit des enseignants
Les années 80, le ministère de l’éducation,
en réponse aux revendications des syndicats, avait pris un certains nombre de
mesures en faveur des enseignants destinées à améliorer leurs situations
matérielles et professionnelles et à relever le niveau de leurs compétences
scientifiques et professionnelles, parmi ces mesures, nous citons à titre
indicatif :
a. La
création d’un nouveau grade pour les professeurs de l’enseignement
secondaire en 1980 [7], c’est un grade ouvert aux
professeurs détenteurs d’une licence ou d’une maîtrise qui peuvent y
accéder selon certaines conditions selon trois voies : soit par un examen
écrit et pratique ( 50% des postes ouvert par le concours ) ou un examen
pratique ( 40% des postes ) ou au choix (10% des postes )
b.
L’amendement du statut des personnels enseignants exerçant dans les établissements d’enseignement secondaire
technique et professionnel du MEN en septembre1982[8] pour permettre aux
professeurs du premier cycle (PES1 appelé avant professeurs adjoints) d’accéder
au grade de professeur d’enseignement secondaire ( PES) et aux maîtres d’enseignement
secondaire et technique d’accéder aux grade de professeur du premier
cycle , le passage pour les deux catégories se fait ,selon le choix du candidat , par la voie d’un
examen professionnel sur épreuve pratique
( faire une leçon devant un jury composé
de deux enseignants appartenant au
grade objet du concours et présidé par un inspecteur ou « la
présentation d’un mémoire sur un sujet
choisi par le candidat en accord avec
l’inspecteur responsable du recyclage »[9]
c.
La révision à la baisse de l’horaire du par les
enseignants[10], cette baisse devrait se faire entre l’année
scolaire 1982/83 et l’année scolaire 1984/85, ainsi , il fut décidé
d’adopter les horaires suivants :
-
Dix- huit heures (18 H) pour les cours et 20 H pour les travaux
pratiques, l’horaire devrait être le même à rentrée scolaire 1984/85
-
Trente six heures (36H) de
travail administratif pour les chefs de travaux du premier cycle de
l’enseignement techniques
-
Vingt heures (20H) pour les maîtres d’application, cette mesure
entrera en application progressivement (25% de l’ensemble des intéressés par an
à partir de 1983/84)
-
Vingt -cinq heures (25H) pour les maîtres cette mesure entrera en
application progressivement (25% de l’ensemble des intéressés par an à partir
de 1983/84)
-
Dix huit heures de cours et deux heures de formation pour les PES1 et les PET1
-
Dix huit heures de cours et quatre heures de formation pour les maîtres
d’enseignement secondaires et les instructeurs de l’enseignement techniques.
d.
L’institution d’une indemnité spéciale pour les zones
rurale pour encourager les instituteurs à aller travailler dans les écoles
situées dans les régions isolées ou enclavées.
3.
Les mesures pédagogiques
a.
Révisions des programmes et de l’horaire
de quelques disciplines
Les années quatre vingt ont été marquées
par la révision de l’horaire et ou des programmes de certaines matières comme
par exemple :
-
L’élaboration d’un
nouveau programme de géographie pour les classes terminales en mai 1982, qui comporte des questions
permanentes et des questions qui changent selon un roulement prédéterminé.
-
Renforcement de
l’horaire de l’anglais et du français en 7ème année lettres dès 1982
et la publication des recommandations relatives à l’application des programmes
de français pour l’enseignement technique et l’enseignement professionnel.
-
Amendement du programme et de l’horaire de la philosophie
en 1982/1983.
-
Adoption d’une
nouvelle grille des horaires et des coefficients pour les écoles normales
depuis l’année scolaire 1982/83.
-
Alignement de
l’examen du diplôme de fin d’études normales sur l’examen du baccalauréat (suppression
des épreuves orales et de la session de septembre
b.
Renforcement de l’encadrement, de la
formation continue et l’amélioration de confort pédagogique
§ La formation
continue
-
Une nouvelle structure est chargée de la formation
continue depuis 1981
Au début des années quatre vingt, la
formation continue commence à se structurer, et cela s’est traduit par le
transfert du dossier de la formation continue à la direction des programmes
créée en 1976 [11] qui est devenue en 1981[12] une direction générale
des programmes et de la formation continue ( DGPFC) avec une sous direction
dédiées à la formation continue.
Ainsi ,toutes les activités de la FC passe sous une seule et unique tutelle, alors
qu’elles étaient jusqu’en 1980 partagée entre
deux directions :la direction de l’enseignement primaire qui avait
la responsabilité de la « formation initiale et la formation continue des
enseignants » exerçant dans les écoles primaires, et la direction de
l’enseignement secondaire qui s’occupait de « l’organisation de la
formation pédagogique complémentaire de l’ensemble des enseignants du
secondaire » ; c’est désormais la DGPFC qui est le premier responsable de « l’organisation
et de la coordination des activités de formation continue professionnelle de tout le corps enseignant dans le but de
l’application des nouveaux programmes et afin de garantir les meilleures
chances de succès pour le programme de réforme » .
-
Une nouvelle mission pour La FC : moyen de
promotion scientifique et professionnelle.
Au début des années quatre vingt, la
politique du ministère et les demandes ses syndicats de l’enseignement ont
convergé vers le même objectif au sujet de la FC , cette convergence de
vue a permis d’adopter le principe de
lier la promotion de certaines catégories d’enseignants ( instituteurs et
professeur de premier cycle) et l’évolution dans la carrière avec la FC .
Les enseignants qui le souhaitent
peuvent poursuivre leurs études supérieures, obtenir une maîtrise qui leur permet d’être promus à des grades
supérieurs passant pour les uns du grade d’instituteur au grade de professeur
des écoles primaires ( PEP) et pour les autres du grade de professeur de 1°
cycle à celui de PES, cette formation diplômante était assurée par l’institut
supérieur de la formation continue( ISFC)[13] qui vient d’être crée en 1984
-
La FC : soutien des innovations au niveau des
programmes scolaires des années quatre vingt.
Dès le début de sa création, la
direction générale des programmes et de la formation continue (DGPFC) a lié la
formation projetée avec les programmes scolaires en encourageant le corps des
inspecteurs à organiser des formations autour des questions nouvelles des
programmes, elle s’engageait à inviter des professeurs de l’université pour
assurer ces formations.
§ Amélioration
de l’encadrement pédagogique
La décennie quatre- vingt est peut être
celle qui a été marquée par la volonté de renforcer le corps de l’inspection
pédagogique, cela s’est traduit par l’ouverture des concours de recrutement des
inspecteurs des deux degrés d’une façon quasi régulière (voir tableau
ci-dessous)
Tableau des postes ouverts pour les
concours de recrutement des inspecteurs pédagogiques
année
|
inspecteur de l’enseignement
secondaire général
|
inspecteur de l’enseignement
secondaire technique
|
inspecteur de l’enseignement
secondaire professionnel
|
inspecteur d’école primaire
|
|
arabe
|
français
|
||||
1980
|
12
|
6
|
4
|
||
1981
|
14
|
6
|
|||
1982
|
20
|
7
|
3
|
10
|
|
1983
|
4
|
10
|
5
|
||
1984
|
39
|
8
|
6
|
10
|
5
|
1985
|
15
|
5
|
|||
1987
|
16
|
||||
1988
|
27
|
||||
1989
|
21
|
25
|
|||
1990
|
20
|
50
|
Source : le journal officiel (les arrêtés d’ouverture
des concours)
Remarque : le nombre de nouveaux
inspecteurs n’est pas forcément égal aux postes ouverts
§ L’amélioration
du niveau de confort pédagogique à l’école primaire
Les années quatre vingt avaient connu
aussi une nette amélioration des indices du « confort pédagogique »,
comme l’illustre le tableau suivant :
Tableau : évolution de certains indices
du confort pédagogique
Moyenne élève par instituteur
|
Moyenne élève par classe
|
année scolaire
|
55
|
40
|
1967/ 68
|
39
|
34.5
|
1979/ 80
|
29.7
|
30.5
|
1989/ 90
|
Source : Ministère de l’éducation,
de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique 1889-1990
§ La création d’un
nouveau type d’établissement : les lycées pilotes
L’expérience des lycées pilotes commença
à la rentrée scolaire 1983/84[14], avec deux établissements,
le premier - le lycée pilote Bourguiba- s’installa dans les locaux de l’ancien
lycée Carnot, assure l’enseignement de
toutes les matières scientifiques et techniques en français , le deuxième
, installé dans de nouveaux bâtiments à l’Ariana et dénommé lycée pilote de l’Ariana , devrait
assurer les cours en Anglais.
Pour accéder à ces deux collèges, le
candidat devrait remplir trois conditions : être âgé de 13 ans au plus au
mois de septembre de l’année d’entrée, ne pas avoir redoublé au cours de sa
scolarité primaire, et obtenir une moyenne au concours d’entrée en première
année de l’enseignement secondaire qui le
classe parmi les meilleurs élèves du pays.
En l’absence de texte de référence
et fondateur qui précise les finalités
et les objectifs de ce type
d’établissements , trois conceptions
sont apparues chez les parents dont les enfants ont été admis dans l’un
des deux établissements , et chez
les professeurs qui y enseignent et parmi les élèves de ces
deux lycées , la première voit qu’il s’agit d’établissement pour les doués et
qui appliquent des programmes riches et variés qui vont avec leurs capacités
intellectuelles performantes, la
deuxième conception considère ces lycées comme des «
espaces pour expérimenter les innovations pédagogiques avant leur
généralisation comme l’enseignement de
l’informatique et des sciences physiques depuis la première année , quant à la troisième conception , elle voit
dans ces établissements « des locomotives
qui tirent les autres lycées vers le haut par leur rayonnement[15].
Quant aux motivations des autorités
officielles, et en l’absence comme nous l’avons déjà signalé , on est amené à
n’avancer que de simple hypothèses, il nous semble , que face à la baisse du
niveau général des langues dans les lycées ordinaires, les autorités avait opté
pour « sauvegarder » une élite qui aura une bonne maitrise des
langues étrangères , et des sciences et qui assurera au pays les compétences
scientifiques capables d’accéder aux dernières découvertes scientifiques et
technologiques.
La première promotion a passé le bac au
mois de juin 1990 ,réalisé des taux de réussite impressionnants( 93.6% contre
une moyenne nationale de 50.6%) , mais les lauréats du lycée pilote de l’Ariana
se sont trouvé devant des problèmes
d’orientation ( certains pays anglophones qui devraient les accueillir avaient
failli à leurs engagements) , ce qui amena le ministère a abandonné le choix de
la langue anglaise comme langue véhiculaire pour le lycée de l’Ariana et l’aligner sur le lycée pilote Bourguiba,
d’autre part le lycée pilote Bourguiba a du fermé la section Lettres fautes de
candidats.
En dépit de ces quelques déboires et
malgré les critiques de certains, la grande demande et la pression des parents
et des autorités régionales, le ministère choisit d’agrandir le réseau des
lycées pilotes pour atteindre le nombre
de six en 1989[16]
La réforme de l’enseignement de 1991 va
donner un nouveau souffle aux lycées pilotes, en promulguant un décret qui les
institutionnalise[17]
§ Le retour du
bulletin pédagogique
Après une longue absence, il a été
décidé de relancer le bulletin pédagogique , le premier numéro de la nouvelle
série est apparu en Mai 1993[18], le Ministre de l’éducation nationale M.Mohamed
Frej Chedly l’éditorial écrivait dans l’éditorial
du premier numéro ce ci « l’absence du bulletin a laissé un vide sur la
scène éducative… les éducateurs avaient demandé le retour de leur bulletin afin
qu’il doit leur voix et leur porte
parole et le lieu de leurs rencontres sur le plan de la pensée, de la recherche
,de l’analyse et de l’évaluation… »
A suivre la troisième partie
Hédi Bouhouch & Mongi Akrout ,
Inspecteurs généraux retraités
Tunis ; octobre 2015
Articles publiés par le
blog pédagogique sur le même thème
Bennour, A. « A propos de le réforme éducative :
les références juridiques : première partie ».; Blog pédagogique
Bennour, A : « A propos de le
réforme éducative :les références de la réforme scolaire : deuxième partie »
; Blog pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2015/11/histoire-des-reformes-educatives-en.html#more
Bouhouch et Akrout . Rapport de la commission sur
l’enseignement secondaire[1] L’Action 18-9-1967, ; Blog pédagogique
Jerbi,A. La politique éducative ou quelle
politique éducative pour quelle réforme de l'éducation?
Boukhari . O. la gouvernance du système éducatif
tunisien
Bennour, A : Les
références de la réforme scolaire : Deuxième partie
Bouhouch et Akrout. Histoire des réformes éducatives
en Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours :les réformes de la période
précoloniale (1° partie) . Blog pédagogique
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives
enTunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de la période
précoloniale(2ème partie) ; Blog pédagogique
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives en
Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de 1958 (1er partie) ; Blog pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2015/12/les-reformes-scolaires-depuis_28.html
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives en
Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de 1958 (2ème partie) ; Blog pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/01/les-reformes-scolaires-depuis.html
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives en
Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de 1958 (3ème partie) ; Blog pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/01/les-reformes-scolaires-depuis_11.html
Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives en Tunisie
depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours 3ème partie : Evaluation de
la réforme de 1958 et les tentatives d’adapter le système à l’évolution
continue de la réalité : Les réformes de la période de 1967 à 1969( 1°
partie)
Bouhouch et Akrout. Histoire des réformes éducatives en Tunisie
depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours 3ème partie : Evaluation de
la réforme de 1958 et les tentatives d’adapter le système à l’évolution
continue de la réalité : Les réformes de la période de 1967 à 1969 (2ème partie)
L’histoire
des réformes scolaires en Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les
réformes des années soixante- dix et le début des années quatre-vingt ( partie
1)
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/02/lhistoire-des-reformes-scolaires-en.html
L’histoire des réformes
scolaires en Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des
années soixante- dix et le début des années quatre-vingt ( partie 2)
L’histoire des réformes scolaires en Tunisie depuis
l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante- dix et le début
des années quatre-vingt ( partie 3)
L’histoire des réformes scolaires en Tunisie depuis
l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante- dix et le début
des années quatre-vingt ( partie 4)
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/02/lhistoire-des-reformes-scolaires-en_29.html
Les réformes scolaires depuis l’indépendance : Les
commissions permanentes : orientations et recommandations Partie 1
Les réformes scolaires depuis l’indépendance : Les
commissions permanentes : orientations et recommandations Partie 2
Les grandes orientations pour la réforme du système
éducatif tunisien, janvier 1988
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/03/les-grandes-orientations-pour-la.html
L’enseignement tunisien entre le présent et l’avenir » par
Abou al Kacem Mohamed Kerrou
Les grandes réformes scolaire depuis l’indépendance( PartieV ) : les années quatre- vingt : les travaux préparatoires de la réforme de1991
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/04/les-grandes-reformes-scolaire-depuis.html#more
[1] Décret n°80.954 du 19
juillet 1980 relatif à la
définition de la mission et des
attributions du MEN, Décret n°80.955 du 19 juillet 1980 relatif à la réorganisation de l’administration centrale du MEN
[2] Décret n°81.214 du 18 février 1981 fixant l’organisation et les
attributions des délégations régionales de l’enseignement primaire.
[3] Décret n°81.214 du 18 février 1981 a été modifié par le
décret n°81.214 du 26 octobre 1983 qui a
porté le nombre de délégation à 21 au lieu de 19 en 1981 , puis un arrêté
ministériel du 10 octobre 1985 l’a porté à 23 .
[4] Décret n°81.213 du 18
février 1981 fixant l’organisation et les attributions des directions
régionales de l’enseignement secondaire.
[5] Décret n°999.83 du 26
octobre 1983 portant modification du
décret n°81.213 du 18 février 1981 fixant l’organisation et les attributions
des directions régionales de l’enseignement secondaire.
[6] Décret n°88.242 du 16
février 1988 fixant l’organisation et les attributions des directions
régionales de l’enseignement.
[7] Décret n°80.1136 du 15 septembre 1980 portant création de grade de professeur
principal de l’enseignement secondaire ( modifié en 1983 par le décret
n°1196.83 du 14/12/83
[8] Décret n°82.1174 du 17 septembre 1982 modifiant le
décret n° 73 - 114 du 17 mars 1973 portant
statut particulier des personnels enseignants
dans les établissements de l’enseignement secondaire général et le décret n°82.1175 du 17 septembre 1982 modifiant le
décret n° 73 - 112 du 17 mars 1973 portant statut particulier des personnels
enseignants dans les établissements de
l’enseignement secondaire technique et professionnel
[9] Voir
les articles 7(nouveau) , 10(nouveau) 16 (nouveau) et 19 (nouveau) du décret n°
1274- 82 et les articles 4(nouveau) 10 (nouveau)
, et 13 (nouveau) du décret n° 1275-82
[10] Décret n°82.1177 du 17 septembre 1982 modifiant Décret n°73.126
du 17 mars 1973 relatif à l’horaire hebdomadaire des agents du MEN
[12] Décret 81-1460 daté du 6 novembre 1981 portant modification du
décret 80-955 en date du 19 juillet 1980 relatif à la réorganisation de
l’administration centrale du MEN.
[13] Décret 308 - 1984 du 21 mars 1984 ; Jort n° 21
du 30 mars 1984
[14] Les
deux établissements ont été créés sur la base de la loi 113 -1983 du 30 octobre 1983 relative à la loi de
finances pour l’année 1984 ; JORT N° 86 du 30 décembre 1983.
[15] Mohamed Nouri Romdhan et Belajouza
Michelle : l’évaluation des lycées pilotes, 1990 /1991 ; 10
p ; rapport ronéotypé.
[16] Les 4 nouveaux lycées pilotes ont été ouverts à Sfax, Sousse,
Le Kef et Gafsa
[17] Bouhouch Hedi : proposition pour promouvoir les lycées pilotes,
rapport au Ministre de l’éducation,
octobre 2009 (document non publié)
[18] Le
ministre a présidé plusieurs réunion d’évaluation, mais les informations sur
cette période sont très réduites, nous avons tiré nos principales informations de PV de réunions du cabinet du
ministère pour la période allant du mois
d’octobre 1987 au mois de Mars 1987.
[19] La sixième
commission a été ajoutée au cours de la
réunion du cabinet le 24 octobre 1987.
[20] Ces informations nous ont été données par M°
Mde Hédi Khelil ( févriet 2016)
[21] Opt cité , l’introduction du document de la consultation , paraphée par le
professeur Tijani Chelly
[23] Document sur les grandes orientations de la
réforme du système éducatif, janvier 1998 .La première page destinée aux
personnes concernées par la consultation est signée par le ministre Tijani
Chelly.
[24] Arrête du ministre de l’éducation nationale
du 27 janvier 1989 relatif à la création de commissions sectorielles
permanentes pour étudier les
programmes et les moyens d’enseignement.
JORT N° 9 du 7 février 1898.
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