lundi 18 avril 2016

Partie V : les années quatre- vingt, la fin d’une période et les travaux préparatoires de la réforme de 1991 (Deuxième partie)
Nous poursuivons cette semaine la présentation des principales mesures prises par les différents ministres au cours des années quatre vingt , des mesures qui ont touché des aspects administratifs , professionnels et pédagogiques ( pour revenir à la première partie :Cliquer ici)



II.Les mesures touchant l’organisation administratives, pédagogiques et professionnelles

1.    L’organisation du ministère à l’échelle centrale et régionale
Au début de la décennie, deux décrets[1]  ont  introduit des amendements sur les textes qui remontent à l’année 1972  au sujet de la mission du ministère de l’éducation et ses prérogatives, et   concernant la réorganisation des services centraux en 1980 ; en réalité les changements n’étaient très profonds ; ils ont touché par exemple les objectifs de l’école primaire ( le décret de 1980  a ajouté à l’article 4 une phrase qui stipule que « l’enseignement primaire prépare aussi l’enfant à la vie active et à l’accès à l’enseignement secondaire »,  alors que le décret de 1972 s’était limité à dire que «  l’enseignement primaire doit préparer l’enfant en particulier à l’enseignement secondaire ou à l’enseignement professionnel .»

 D’autre part on assiste au  parachèvement  de la décentralisation de l’administration et de la gestion des affaires de l’enseignement et de l’éducation, en effet dès 1981, il a été crée une délégation régionale de l’enseignement primaire dans chaque gouvernorat[2]  dirigé par le délégué régional , elle sera chargée d’exercer des attributions de gestion administrative et financière et des attributions spécifiques ( le contrôle administratif et pédagogique des écoles primaires, des écoles normales et des inspections, organisation de la rentrée scolaire, organiser et coordonner l’inspection du corps enseignant…), les prérogatives ont été amendées  en 1983 , Depuis cette date le réseau des délégations n’a cessé de s’élargir jusqu’atteindre 23 délégations en 1985[3].
A la même date[4], neuf (9) directions régionales de l’enseignement secondaires ont été aussi créées, l’article premier du décret stipulait que ce nombre peut être modifié par décret, il le fut par deux fois pour  devenir 12 en 1983[5] , les directions régionales de l’enseignement secondaire ont des attributions similaires à celles des délégations régionales de l’enseignement primaire mais appliquées pour le secondaire.
En 1988, le conseil des ministres décident de regrouper les structures régionales en une structure unique et créer les directions régionales de l’enseignement[6] , depuis le secteur de l’enseignement primaire et secondaire se trouve sous la tutelle d’un seul responsable  qui est le directeur régional de l’enseignement secondé par un sous directeur pour l’enseignement du premier degré et un autre pour l’enseignement du second degré , c’est l’apothéose d’une évolution qui a commencé au cours des années soixante .
2.    Les mesures au profit des enseignants
Les années 80, le ministère de l’éducation, en réponse aux revendications des syndicats, avait pris un certains nombre de mesures en faveur des enseignants   destinées à améliorer leurs situations matérielles et professionnelles et à relever le niveau de leurs compétences scientifiques et professionnelles, parmi ces mesures, nous citons à titre indicatif :
a.   La création  d’un nouveau  grade pour les professeurs de l’enseignement secondaire  en 1980 [7], c’est un grade ouvert aux professeurs détenteurs d’une licence ou d’une maîtrise  qui peuvent y  accéder selon certaines conditions selon trois voies : soit par un examen écrit et pratique ( 50% des postes ouvert par le concours ) ou un examen pratique ( 40% des postes ) ou au choix (10% des postes )
b.    L’amendement du  statut des  personnels enseignants exerçant dans les  établissements d’enseignement secondaire technique et professionnel du MEN en septembre1982[8] pour permettre aux professeurs du premier cycle  (PES1  appelé avant professeurs adjoints) d’accéder au grade de professeur d’enseignement secondaire ( PES) et aux maîtres  d’enseignement  secondaire et technique d’accéder aux grade de professeur du premier cycle , le passage pour les deux catégories se fait  ,selon le choix du candidat , par la voie d’un examen professionnel  sur épreuve pratique ( faire une leçon devant un jury  composé de deux enseignants  appartenant au grade  objet du concours et  présidé par un inspecteur ou « la présentation d’un mémoire sur un  sujet choisi par le candidat  en accord avec l’inspecteur responsable du recyclage »[9]
c.     La révision à la baisse de l’horaire du par les enseignants[10], cette baisse devrait se faire entre l’année scolaire 1982/83 et l’année scolaire 1984/85, ainsi , il fut décidé d’adopter les horaires suivants :
-         Dix- huit heures (18 H) pour les cours et 20 H pour les travaux pratiques, l’horaire devrait être le même à rentrée scolaire 1984/85 
-         Trente six heures   (36H) de travail administratif pour les chefs de travaux du premier cycle de l’enseignement techniques
-         Vingt heures (20H) pour les maîtres d’application, cette mesure entrera en application progressivement (25% de l’ensemble des intéressés par an à partir de 1983/84)
-         Vingt -cinq heures (25H) pour les maîtres cette mesure entrera en application progressivement (25% de l’ensemble des intéressés par an à partir de 1983/84)
-         Dix huit heures de cours et deux heures de formation pour les PES1 et les PET1
-         Dix huit heures de cours et quatre heures de formation pour les maîtres d’enseignement secondaires    et les instructeurs de l’enseignement techniques.
d.    L’institution d’une indemnité spéciale pour les zones rurale pour encourager les instituteurs à aller travailler dans les écoles situées dans les régions isolées ou enclavées.
3.    Les mesures pédagogiques
a.    Révisions des programmes et de l’horaire de quelques disciplines
Les années quatre vingt ont été marquées par la révision de l’horaire et ou des programmes de certaines matières comme par exemple :
-  L’élaboration d’un nouveau programme de géographie pour les classes terminales   en mai 1982, qui comporte des questions permanentes et des questions qui changent selon un roulement prédéterminé.
-  Renforcement de l’horaire de l’anglais et du français en 7ème année lettres dès 1982 et la publication des recommandations relatives à l’application des programmes de français pour l’enseignement technique et l’enseignement professionnel.
- Amendement du programme et de l’horaire de la philosophie en 1982/1983.
-  Adoption d’une nouvelle grille des horaires et des coefficients pour les écoles normales depuis l’année scolaire 1982/83.
-  Alignement de l’examen du diplôme de fin d’études normales sur l’examen du baccalauréat (suppression des épreuves orales et de la session de septembre
b.    Renforcement de l’encadrement, de la formation continue et l’amélioration de confort pédagogique
§  La formation continue
-         Une nouvelle structure est chargée de la formation continue depuis 1981
Au début des années quatre vingt, la formation continue commence à se structurer, et cela s’est traduit par le transfert du dossier de la formation continue à la direction des programmes créée en  1976 [11]  qui est devenue  en 1981[12] une direction générale des programmes et de la formation continue ( DGPFC) avec une sous direction dédiées à la formation continue.
Ainsi ,toutes les activités de la FC  passe sous une seule et unique tutelle, alors qu’elles étaient jusqu’en 1980 partagée entre  deux directions :la direction de l’enseignement primaire qui avait la responsabilité de la «  formation initiale et la formation continue des enseignants » exerçant dans les écoles primaires, et la direction de l’enseignement secondaire qui s’occupait de «  l’organisation de la formation pédagogique complémentaire de l’ensemble des enseignants du secondaire » ; c’est désormais la DGPFC qui  est le premier responsable de «  l’organisation et de la coordination des activités de formation continue professionnelle  de tout le corps enseignant dans le but de l’application des nouveaux programmes et afin de garantir les meilleures chances de succès pour le programme de réforme » .
-         Une nouvelle mission pour La FC : moyen de promotion scientifique et professionnelle.
Au début des années quatre vingt, la politique du ministère et les demandes ses syndicats de l’enseignement ont convergé vers le même objectif au sujet de la FC , cette convergence de vue a permis d’adopter le principe  de lier la promotion de certaines catégories d’enseignants ( instituteurs et professeur de premier cycle) et l’évolution dans la carrière  avec la FC .
Les enseignants qui le souhaitent peuvent poursuivre leurs études supérieures, obtenir une maîtrise  qui leur permet d’être promus à des grades supérieurs passant pour les uns du grade d’instituteur au grade de professeur des écoles primaires ( PEP) et pour les autres du grade de professeur de 1° cycle à celui de PES, cette formation diplômante était assurée par l’institut supérieur de la formation continue( ISFC)[13] qui vient d’être crée en 1984
-         La FC : soutien des innovations au niveau des programmes scolaires des années quatre vingt.
Dès le début de sa création, la direction générale des programmes et de la formation continue (DGPFC) a lié la formation projetée avec les programmes scolaires en encourageant le corps des inspecteurs à organiser des formations autour des questions nouvelles des programmes, elle s’engageait à inviter des professeurs de l’université pour assurer ces formations.
§  Amélioration de l’encadrement pédagogique
La décennie quatre- vingt est peut être celle qui a été marquée par la volonté de renforcer le corps de l’inspection pédagogique, cela s’est traduit par l’ouverture des concours de recrutement des inspecteurs des deux degrés d’une façon quasi régulière (voir tableau ci-dessous)
Tableau des postes ouverts pour les concours de recrutement des inspecteurs pédagogiques
année
inspecteur de l’enseignement secondaire général
inspecteur de l’enseignement secondaire technique
inspecteur de l’enseignement secondaire professionnel
inspecteur d’école primaire
arabe
français
1980
12
6
4


1981



14
6
1982
20
7
3
10

1983
4


10
5
1984
39
8
6
10
5
1985



15
5
1987
16



1988
27



1989
21

25
1990
20

50
Source : le journal officiel (les arrêtés d’ouverture des concours)
Remarque : le nombre de nouveaux inspecteurs n’est pas forcément égal aux postes ouverts
§  L’amélioration du niveau de confort pédagogique à l’école primaire
Les années quatre vingt avaient connu aussi une nette amélioration des indices du « confort pédagogique », comme l’illustre le tableau suivant :
 Tableau : évolution de certains indices du confort pédagogique
Moyenne élève par instituteur
Moyenne élève par classe
année scolaire
55
40
1967/ 68
39
34.5
1979/ 80
29.7
30.5
1989/ 90
Source : Ministère de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique 1889-1990
§  La création d’un nouveau type d’établissement : les lycées pilotes
L’expérience des lycées pilotes commença à la rentrée scolaire 1983/84[14], avec deux établissements, le premier - le lycée pilote Bourguiba- s’installa dans les locaux de l’ancien lycée Carnot, assure l’enseignement  de toutes les matières scientifiques et techniques en français , le deuxième , installé dans de nouveaux bâtiments à l’Ariana  et dénommé lycée pilote de l’Ariana , devrait assurer les cours en Anglais.
Pour accéder à ces deux collèges, le candidat devrait remplir trois conditions : être âgé de 13 ans au plus au mois de septembre de l’année d’entrée, ne pas avoir redoublé au cours de sa scolarité primaire, et obtenir une moyenne au concours d’entrée en première année de l’enseignement secondaire qui le  classe parmi les meilleurs élèves du pays.
En l’absence de texte de référence et  fondateur qui précise les finalités et les objectifs de ce type  d’établissements , trois conceptions  sont apparues chez les parents dont les enfants ont été admis dans l’un des deux établissements  , et chez les  professeurs  qui y enseignent et parmi les élèves de ces deux lycées , la première voit qu’il s’agit d’établissement pour les doués et qui appliquent des programmes riches et variés qui vont avec leurs capacités intellectuelles performantes,  la deuxième  conception  considère ces lycées comme des «  espaces pour expérimenter les innovations pédagogiques avant leur généralisation  comme l’enseignement de l’informatique et des sciences physiques depuis la première année  , quant à la troisième conception , elle voit dans ces établissements « des locomotives  qui tirent les autres lycées vers le haut par leur rayonnement[15].
Quant aux motivations des autorités officielles, et en l’absence comme nous l’avons déjà signalé , on est amené à n’avancer que de simple hypothèses, il nous semble , que face à la baisse du niveau général des langues dans les lycées ordinaires, les autorités avait opté pour « sauvegarder » une élite qui aura une bonne maitrise des langues étrangères , et des sciences et qui assurera au pays les compétences scientifiques capables d’accéder aux dernières découvertes scientifiques et technologiques. 
La première promotion a passé le bac au mois de juin 1990 ,réalisé des taux de réussite impressionnants( 93.6% contre une moyenne nationale de 50.6%) , mais les lauréats du lycée pilote de l’Ariana se sont trouvé devant  des problèmes d’orientation ( certains pays anglophones qui devraient les accueillir avaient failli à leurs engagements) , ce qui amena le ministère a abandonné le choix de la langue anglaise comme langue véhiculaire pour le lycée de l’Ariana et  l’aligner sur le lycée pilote Bourguiba, d’autre part le lycée pilote Bourguiba a du fermé la section Lettres fautes de candidats.
En dépit de ces quelques déboires et malgré les critiques de certains, la grande demande et la pression des parents et des autorités régionales, le ministère choisit d’agrandir le réseau des lycées pilotes pour atteindre  le nombre de six en 1989[16]
La réforme de l’enseignement de 1991 va donner un nouveau souffle aux lycées pilotes, en promulguant un décret qui les institutionnalise[17]
§  Le retour du bulletin pédagogique
Après une longue absence, il a été décidé de relancer le bulletin pédagogique , le premier numéro de la nouvelle série est apparu en Mai 1993[18],  le Ministre de l’éducation nationale M.Mohamed Frej Chedly  l’éditorial écrivait dans l’éditorial du premier numéro ce ci «  l’absence du bulletin a laissé un vide sur la scène éducative… les éducateurs avaient demandé le retour de leur bulletin afin qu’il doit leur  voix et leur porte parole et le lieu de leurs rencontres sur le plan de la pensée, de la recherche ,de l’analyse et de l’évaluation… »
A suivre la troisième partie



Hédi Bouhouch & Mongi Akrout , Inspecteurs généraux retraités
Tunis ; octobre 2015


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[1] Décret n°80.954 du 19 juillet 1980 relatif à  la définition  de la mission et des attributions du MEN, Décret n°80.955 du 19 juillet 1980 relatif à  la réorganisation   de l’administration centrale  du MEN
[2] Décret n°81.214 du 18 février 1981 fixant l’organisation et les attributions des délégations régionales de l’enseignement primaire.
[3] Décret n°81.214 du 18 février 1981 a été modifié par le décret n°81.214 du 26 octobre  1983 qui a porté le nombre de délégation à 21 au lieu de 19 en 1981 , puis un arrêté ministériel du 10 octobre 1985 l’a porté à 23 .
[4] Décret n°81.213 du 18 février 1981 fixant l’organisation et les attributions des directions régionales de l’enseignement secondaire.

[5] Décret n°999.83 du 26 octobre 1983 portant modification  du décret n°81.213 du 18 février 1981 fixant l’organisation et les attributions des directions régionales de l’enseignement secondaire.
[6] Décret n°88.242 du 16 février 1988 fixant l’organisation et les attributions des directions régionales de l’enseignement.
[7] Décret n°80.1136 du 15 septembre 1980  portant création de grade de professeur principal de l’enseignement secondaire ( modifié en 1983 par le décret n°1196.83 du 14/12/83
[8] Décret n°82.1174 du 17 septembre 1982 modifiant   le décret n° 73 - 114  du 17 mars 1973 portant statut particulier des personnels enseignants  dans les établissements de l’enseignement secondaire général  et le décret n°82.1175  du 17 septembre 1982 modifiant   le décret n° 73 - 112 du 17 mars 1973 portant statut particulier des personnels enseignants  dans les établissements de l’enseignement secondaire technique et professionnel 
[9] Voir les articles 7(nouveau) , 10(nouveau) 16 (nouveau) et 19 (nouveau) du décret n° 1274- 82 et  les articles 4(nouveau) 10 (nouveau) , et 13 (nouveau) du décret n° 1275-82
[10] Décret n°82.1177 du 17 septembre 1982 modifiant Décret n°73.126 du 17 mars 1973 relatif à l’horaire hebdomadaire des agents  du MEN
[11] Décret 76-829daté du 13septembre 1976 relatif à la création de la direction des programmes
[12] Décret 81-1460  daté du 6 novembre  1981 portant modification  du décret 80-955 en date du 19 juillet 1980 relatif à la réorganisation de l’administration centrale du MEN.
[13]  Décret  308 - 1984 du 21 mars 1984 ; Jort n° 21 du 30 mars 1984 
[14] Les deux établissements ont été créés sur la base de la loi 113 -1983  du 30 octobre 1983 relative à la loi de finances pour l’année 1984 ; JORT N° 86 du 30 décembre 1983.
[15] Mohamed Nouri Romdhan et Belajouza Michelle : l’évaluation des lycées pilotes, 1990 /1991 ; 10 p ; rapport ronéotypé.
[16] Les 4 nouveaux lycées pilotes ont été ouverts à Sfax, Sousse, Le Kef et Gafsa
[17] Bouhouch Hedi : proposition pour promouvoir les lycées pilotes, rapport au Ministre de l’éducation,  octobre 2009 (document non publié)
[18] Le ministre a présidé plusieurs réunion d’évaluation, mais les informations sur cette période sont très réduites, nous avons tiré  nos principales  informations de PV de réunions du cabinet du ministère  pour la période allant du mois d’octobre 1987 au mois de Mars 1987.
[19]  La sixième commission  a été ajoutée au cours de la réunion du  cabinet le 24 octobre 1987.

[20]  Ces informations nous ont été données par M° Mde Hédi Khelil ( févriet 2016)
[21] Opt cité , l’introduction du document  de la consultation , paraphée par le professeur Tijani Chelly
[22]  Opt cité
[23]  Document sur les grandes orientations de la réforme du système éducatif, janvier 1998 .La première page destinée aux personnes concernées par la consultation est signée par le ministre Tijani Chelly.
[24]  Arrête du ministre de l’éducation nationale du 27 janvier 1989 relatif à la création de commissions sectorielles permanentes  pour étudier les programmes  et les moyens d’enseignement. JORT N° 9 du 7 février 1898.

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