A la mémoire de
M° Hédi Bouhouch
En cette douloureuse occasion, mes souvenirs me ramènent
à une période importante de ma vie professionnelle, lorsque j'ai rejoint le
corps des inspecteurs pédagogiques en tant qu'inspecteur d'informatique …
Le début de cette période remonte à 1998 , et l'informatique
venait
de faire ses premiers pas dans les programmes de l’enseignement secondaire. La
tâche consistait alors à soutenir et accompagner ce choix et cela demandait beaucoup d'efforts et de soutiens, nous avons
trouvé cela chez de nombreux responsables ministériels, et parmi eux il y avait
M. Hédi Bouhouch, le directeur général des examens, et comme j'étais le responsable pédagogique de
cette discipline, j'ai eu de nombreuses
occasions de travailler avec lui, et j'ai
beaucoup appris de lui : la manière de penser,
le sérieux , la rigueur et les moyens de surmonter les nombreux problèmes que nous rencontrons
dans notre travail, il tenait à suivre personnellement les activités importantes de
notre nouvelle discipline, en particulier ses examens du fait de sa nouveauté et de sa spécificité, il voulait que l'expérience réussisse.
Et toujours dans le cadre du travail à ses cotés quand il était le directeur général des examens et lorsque , j'étais chargé de présider les centres de correction ou les centres de ramassage et de distribution des examens de la neuvième et du baccalauréat, j'ai eu l'occasion de constater l'aisance et la souplesse avec lesquelles il traitait les différentes questions relatives à une tâche qui exige de la précision et de la persévérance. Certains petits détails révèlent les qualités du responsable, à ce propos je voudrais mettre en valeur l'empathie qu'il avait pour le personnel travaillant dans ces centres , telles étaient les traits saillants que nous avons connus chez Si Hédi à cette époque.
Je
voudrais évoquer un autre aspect aussi important, c'est son encouragement pour la tenue de la première Olympiade nationale d'informatique; ensuite, il avait apporté le soutien matériel
et moral à la participation tunisienne aux olympiades internationales qui se sont tenues dans la ville finlandaise de Tampere en 2001 ( 14/21
juillet), cette première expérience nous
a incité à participer aux sessions suivantes jusqu'à ce que nous remportions la médaille de
bronze pour la première fois en 2004 ( 11-18 septembre) à Athènes en Grèce.
Quand
il fut appelé à diriger l'inspection générale de l'éducation , notre
collaboration s'est renforcée davantage puisqu' il était devenu notre chef
hiérarchique direct, à cette époque, nous
avons réussi la généralisation l'enseignement
de l'informatique au niveau du deuxième cycle de l'enseignement de base ( les 3
ans des collèges), Si Hédi nous a
beaucoup aidé dans cette œuvre , en facilitant les contacts avec les autres
directions centrales du ministère afin
d'assurer le succès de cette œuvre qui était un grand défi au niveau national , nous
voulons parler de la généralisation de l'enseignement de l'information et l'introduction de l'apprentissage de la navigation sur la toile pour mettre en évidence ses
différentes fonctions pour les élèves , ce qui a eu un impact considérable sur
le développement du pays.
Monsieur Hédi
était convaincu de l'utilité de la modernisation de l'administration en
exploitant les possibilités qu'offre l'informatique , il m'avait demandé alors de concevoir une application qui utilise EXCEL afin de
suivre les activités des inspecteurs et
produire des graphiques à partir des données statistiques. Cette application est
encore exploitée à ce jour.
Monsieur
Hédi était totalement engager dans le
processus de l'intégration des TIC dans l’apprentissage et dans la gestion
administrative , le lancement du blog
pédagogique en collaboration avec Monsieur Mongi Akrout
est devenu une source d'une
grande importance pour tous ceux qui s'intéressent aux questions de l'éducation
dans notre pays grâce aux multiples
références scientifiques et historiques qu'il renferme.
Rached Douari, inspecteur général de
l'éducation, ancien directeur général de l'inspection générale de l'éducation.
Texte traduit par Mongi Akrout
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