Le blog reprend sa série d'articles sur l'histoire des réformes éducatives en Tunisie depuis le XIXe siècle , pour revoir les articles précédents , le lecteur trouvera à la fin de cet article les liens et le titres de tous les articles déjà publiés, bonne lecture.
Avant
propos
En quittant le ministère de l’éducation et des
sciences le 30 mai 1994, le professeur Mohamed Charfi avait laissé - du
moins théoriquement- un système éducatif rénové sur plusieurs plans : un dispositif
juridique constitué d’une loi , de décrets, d’arrêtés et de circulaires ;
une structure de système évoluée qui assure aux jeunes un enseignement de base et qui les préparent à
rejoindre l’une des spécialités de l’enseignement supérieur ;
des
programmes scolaires qui ont intégré les nouveaux savoirs savants et
pédagogiques, ce qui a nécessité la mise en place d’un programme de formation
continue et de mise à niveau du corps éducatif; des outils pédagogiques
conformes aux nouveaux programmes ( manuels scolaires, guides, cahiers
d’exercices, cartes géographiques et historiques…) ; un système de
formation initiale des instituteurs assurée par des institutions
universitaires ; et enfin un système d’évaluation constitué de trois
stations : l’examen de sixième, le diplôme de fin d’études de
l’enseignement de base, et le baccalauréat. .
Mais, Mohamed Charfi a du quitter le ministère avant de voir le
fruit de la réforme, puisque la première promotion de l’enseignement de base
n’a pas encore atteint la neuvième année, et la première session du DFEEB ne
devrait avoir lieu qu’en
juin 1998, et que la première promotion de la réforme de
l’enseignement secondaire allait passer le baccalauréat en juin 1995 ;les
résultats, dans ces deux examens, allaient constituer un indice important sur
le degré de l’efficacité du nouveau système éducatif et sur la qualité de ses
diplômés.
Entre 1994 et 2001, le ministère a connu
la succession de 5 ministres (voir annexe ci-dessous), dont le passage était
parfois très court (quelques mois), on pourrait distinguer trois
phases au cours de cette période :
-
La première, de mai 1994 à 1997, correspond au passage
des ministres Ahmed Fria qui avait initié des aménagements
de la réformes de 1991, sous l’appellation de la « réforme de la
réforme » et Hatem Ben Othman qui avait engagé un "allègement et un décompactage des programmes" selon l'expression du directeur des programmes de l'époque Omrane Boukhari .
-
La deuxième, de 1997 à janvier 1999, a commencé avec
le Ministre Ridha Firchioui, et s’est poursuivie avec le Ministre Abderrahim
Zouari ; elle s’est caractérisée par le démarrage de la réflexion sur
« l’école de demain », et les tentatives d'amélioration du rendement
du système.
-
La troisième correspond au passage du Ministre Yadh
ouderni, au cours de laquelle on avait réglé la question le système de passage du premier cycle de l’enseignement de base au second cycle de l'E.B.
Les Ministres de l'éducation entre 1994 et 2001
Nom du Ministre
|
période
|
durée
|
|
1
|
Ahmed Friaa
|
20/5/94 - 14/11/94
|
6 mois
|
2
|
Hatem ben Othman
|
14/11/94- 9/10/97
|
3 ans
|
3
|
Ridha Firchoui
|
9/10/97-15/12/99
|
1an 4 mois
|
4
|
Abderrahim Zouari
|
15/2/99-17/11/99
|
9 mois
|
5
|
A.Yadh ouderni
|
17/11/97 - 23/1/2001
|
1an 23 mois
|
I.
Le contexte général
Sur le plan politique, cette période s’est caractérisée par
le durcissement du régime, vis-à-vis de l’opposition, des
associations de la société civile, comme la ligue tunisienne des droits de
l’homme, et de la presse libre.
Sur le plan extérieur, la Tunisie venait de signer avec
l’Union Européenne un accord d’association, le 17 juillet 1995,[1] qui constitue un cadre juridique général de coopération sur le plan
économique et de négociations, sur le plan politique sur des questions qui
préoccupent les deux parties, comme l’émigration, les droits de l’homme et la
démocratie ; tout cela dans le cadre du processus de Barcelone[2] lancé en
novembre 1995 .L’accord d’association prévoit la création d’une zone
de libre-échange qui devrait débuter en 1998.
Cet accord a amené la préparation d’un programme de mise
à niveau globale de l’économie nationale, en prévision de l’adhésion effective
de la Tunisie dans la zone de libre-échange ; ce programme a
décidé de la mise à niveau des
entreprises industrielles pour 1996 , afin de lui donner les moyens de faire
face à la concurrence dans les marchés mondiaux .
Sur le plan éducatif
Au vu de ces changements vitaux, et afin
de se préparer aux nouvelles exigences , le système éducatif a été appelé
par la présidence de la République , à l’occasion de la célébration de la
journée du savoir, le 16 juillet 1995 , a « commencé à réfléchir d’une
manière méthodique et approfondie sur le renouvellement de la mission de l’école dans un monde appelé à connaitre de profondes mutations touchant l’organisation des sociétés, la structure des connaissances, les
méthodes de travail et les moyens de
production , afin de nous préparer comme il se doit à l’avenir Aujourd’hui, il
n’ya pas point de place pour un système éducatif figé, dans un monde en perpétuel
changement ; de même il n’ya pas d’avenir pour une école qui s’enfermerait
sur elle-même, choisissant le statut-
quo et refusant l’innovation. »[3] Cet appel fut le signal du démarrage de
la réflexion sur ce qu’il fut convenu d’appeler « l’école de demain[4]. »
I.
La première phase ( mai 1994/ octobre 1997) :
la période des aménagements de système mis en place par la réforme de 1991.
Cette phase correspond au passage de MM.
Ahmed Friaa et Hatem Ben Othman au ministère de l’éducation nationale ; elle
s’est caractérisée par des mesures qui visaient à introduire plusieurs
aménagements sur le système mis en place par la réforme de 1991, sous le l’emblème
de la « réforme de la réforme ».
1.
Ahmed Friaa échoue dans sa tentative de
« réformer la réforme »
Dès les premières semaines de sa prise
de fonctions, le nouveau ministre a essayé de réformer la réforme de 1991, qui
n’est pas totalement accomplie encore ; il a commencé par remercier l’équipe de
conseillers de Mohamed Charfi, qui étaient les concepteurs de la réforme , et a
mis en veilleuse certains hauts cadres
du Ministère, et a chargé une équipe de la préparation d’une large consultation, en prévision de la révision de la réforme de
1991 ; mais cette tentative fut stoppée ; alors le questionnaire de
la consultation était prêt à la distribution , il semble que l’initiative fut
mal accueilli par les hautes sphères du pouvoir ; d’ailleurs, un remaniement amena le départ de M° Friaa et
la nomination de M° Ben Othman qui, connaissait bien le ministère, ayant été le
secrétaire d’état chargé de l’éducation,
avec le ministre Charfi.
2.
Le ministre Hatem Ben Othman engage la réforme de la
réforme à des pas sûrs.
Le nouveau ministre a opté pour une politique
souple et discrète, se limitant à l’introduction d’aménagements partiels sur le
système, sans toucher les fondements de la réforme ; ces aménagements ont
touché le temps scolaire, les programmes, le système d’évaluation et de
passage, et les examens nationaux.
a.
Le temps scolaire
L’année scolaire 1994/95, on décida de
modifier le temps hebdomadaire de la section « économie et gestion ».
§ Révision de
l’horaire de la section « Economie et Gestion »
L’horaire hebdomadaire de la section
économie et gestion a connu deux aménagements successifs ; le premier au cours de l’année scolaire
1994/95 a augmenté l’horaire hebdomadaire réservé à
l’économie et à la gestion qui est passé
de 5h à 7h[5] ; le second eut lieu l’année suivante ( 1995/96), suite à la décision de scinder l’économie et
la gestion en deux matières séparées ( la décision a été prise suite aux
résultats catastrophiques de la section au baccalauréat à la session de 1994 , où le taux de réussite
n’a pas dépassé 18%).
L’augmentation de l’horaire hebdomadaire
a permis de consacrer 5 heures pour l’économie, et 4 heures pour la gestion en
troisième et en quatrième année ; dans la foulée, ces deux matières sont
devenues les matières spécifiques de la section à la place des mathématiques.[6]
Ces modifications montrent que la
construction de la section « économie- gestion » n’était bien faite,
depuis le départ ; d’ailleurs faire de la gestion et de l’économie une
même discipline scolaire et considérer les mathématiques comme une matière
spécifique pour cette section, ce qui lui donne un caractère scientifique,
étaient un mauvais choix de la commission sectorielle ; les modifications
introduites, depuis 1994, ont permis de changer les caractéristiques de la
section ; mais elle continue à poser des problème d’identité ; elle
n’est une section littéraire, ni une section scientifique, ce qui rend
l’opération de l’orientation très difficile ; les conseils d’orientation
ont pris l’habitude d’y envoyer les élèves qui ne sont pas aptes à suivre
l’enseignement des sections techniques ou scientifiques, et qui n’ont pas, non plus, les aptitudes
pour faire une carrière dans la section lettres .
Tableau : Evolution de l’horaire
hebdomadaire de la section « Economie - Gestion »
1994
|
1992
|
|
27 H 30
|
25 H 30
|
3ème année : horaire hebdomadaire sans
matières optionnelles
|
27 h 30 ou 28
|
25 H 30 ou 26
|
4ème année : horaire
hebdomadaire
avec matières optionnelles
|
§ Renforcement
de l’enseignement de l’anglais
Dès l’année scolaire 1995/96, dans le
cadre de l’intérêt accordé à l’apprentissage des langues, surtout au niveau de
l’enseignement de base, par la loi de 1991[7], il fut décidé de commencer
l’enseignement de l’anglais à partir de la 8ème année de base, à
raison de deux heures par semaine, à partir de l’année scolaire 1996/97.[8] Dans une étape suivante, l’anglais fut
inclus aussi dans le programme de la 7ème année ; ainsi
l’horaire hebdomadaire du deuxième cycle de l’école de base s’est-il renforcé
comme l’indique le tableau suivant.
Evolution de l’horaire hebdomadaire du 2ème
cycle de l’enseignement de base
horaire 1996
|
horaire 1992
|
Niveau
|
||||
28 h*
|
27 h 30
|
7ème
|
||||
30 h
|
27 h 30
|
8éme
|
||||
30 h
|
27 h 30
|
9éme
|
||||
* en 2000 l’horaire devient 30 h suite à
l’introduction de l’anglais
§ La question du
temps scolaire
Les aménagements introduits sur le temps scolaire au niveau de
l’enseignement de base et l’enseignement secondaire, aussi partielles qu’ils
soient, posent la question du volume horaire dans l’école tunisienne, en
comparaison avec les autres systèmes éducatifs dans le monde ; une telle
comparaison[9] a montré :
-
Que l’élève tunisien au niveau de l’école primaire a
un volume horaire supérieur à ceux des autres pays ; ce volume varie entre
735 et 980 heures, alors que la moyenne dans les pays européens varie entre 760
et 830 h.
-
Que l’élève du deuxième cycle de l’enseignement de
base avec 840 heures, étudie beaucoup moins que l’élève européen qui fait 980 h
(l’écart est très important).
-
Au niveau du second cycle de l’enseignement secondaire,
le volume horaire varie selon les sections, il est de 650 heures pour les
littéraires et atteint 910 pour les techniciens, alors que la moyenne
européenne est plus proche de l’horaire de la section lettres.
D’autre part, la participation des élèves tunisiens aux
évaluations internationales comme TIMSS-R,[10] en 1999, a révélé « l’insuffisance
du temps consacré à l’enseignement des sciences au deuxième cycle de
l’enseignement de base ; sa part ne dépasse guère 5%, alors que la moyenne
internationale était de 12% »[11].
Toutes ces données montrent la nécessité de revoir le
temps scolaire de l’enseignement de base.
b.
Aménagements de certains programmes
scolaires : élaboration de nouveaux programmes et allègement d’autres.
§ La révision de
certains programmes
Au cours de la deuxième moitié des
années quatre-vingt-dix, le ministère de l’éducation nationale a lancé une
grande opération de révision des programmes mis en place par la réforme de
1991, comme :
-
La réforme des programmes d’économie et des programmes
de la gestion pour les raisons évoquées ci-dessus à partir de l’année scolaire
1995/96[12].
-
La réforme des programmes de l’anglais du deuxième
cycle de l’école de base, suite à la généralisation de son enseignement[13].
-
La réforme des programmes de l’éducation civique qui
s’est traduite par l’adoption de nouveaux programmes , depuis 1996/97, pour un certains niveaux comme la 3ème
, la 4ème , la 5ème , la 6ème et la 9ème
année de l’enseignement de base et la 3ème année secondaire.[14]
-
La réforme des programmes de mathématiques de la
première année de l’enseignement secondaire, à partir de1996/97[15], suite à l’arrivée de la première
promotion d’élèves de l’enseignement de base qui ont étudié les mathématiques
en arabe.
-
Réaménagement des programmes d’anglais du secondaire,
suite à l’introduction de son enseignement au deuxième cycle de l’enseignement
de base. [16]
Toutes ces réformes ou ces aménagements
qui ont touché les programmes de certaines matières répondaient à des besoins
spécifiques.
§ L’allègement
des programmes de l’enseignement de base et la facilitation de leur application
L’application des programmes de 1991 a
montré que les enseignants rencontrent plusieurs difficultés sur le terrain ;
ces difficultés ont été confirmées par les différentes évaluations du système éducatif ;
en outre, ces programmes étaient très
denses, avec une prédominance des aspects
théoriques et cognitifs dans
l’apprentissage, de l’encyclopédisme, du quantitatif et du cumulatif ;
d’autre part, leur conception rigide laisse peu de place à la libre initiative
de l’enseignant, et néglige l’initiation
des élèves aux méthodes de travail et de la recherche de l’information.[17]
Toutes ces aspects, et surtout la
densité des programmes, ont amené le ministère en 1995 a constitué des
commissions (d’instituteurs et de professeurs) pour alléger les programmes ;
les travaux de ces commissions ont donné - après validation de la part des
inspecteurs- de nouveaux programmes
allégés pour l’enseignement de base, en remplacement des programmes de 1993. [18]
§ La production
d’outils d’aide pour les enseignants
En plus de la
densité des programmes, il a semblé aux décideurs du ministère, à cette époque,
que les enseignants n’arrivaient pas faire la distinction entre ce qui est
essentiel et ce qui ne l’était pas dans les programmes et leurs objectifs,
surtout que les manuels qui étaient à leur disposition ne leur facilitaient pas
la tâche, car ils étaient eux aussi indigestes.
Ce constat fut
à l’origine d’une procédure d’assistance et d’aide qui consistait à élaborer
des documents pédagogiques qu’on a dénommé des « documents
méthodologiques », qui devraient aider les enseignants à se concentrer sur
les aspects essentiels des leçons ; cette option était contestée par un
nombre important d’inspecteurs , car pour eux, ces guides allaient réduire les
enseignants à de simples répétiteurs , au lieu d’être de véritables créateurs,
capables d’enrichir le système et le faire évoluer. Les craintes
des opposants s’étaient vite confirmées, les documents pédagogiques ont vite
fait de se substituer aux programmes officiels et aux manuels scolaires ; ils
sont devenus l’unique référence pour les enseignants, et même pour certains
inspecteurs ; et ce fut le nivellement par le bas.
c.
Le système d’évaluation et de promotion
§ Au premier
cycle de l’école de base
Le système d’évaluation et de promotion,
du premier cycle de l’enseignement de base, a été profondément remanié ;
depuis 1996, l’arrêté l’organisant fut modifié, surtout en ce qui concerne la
sixième année , dans le sens de[19] :
-
La suppression de l’examen d’essai du mois de mai,
-
La réduction du poids de l’examen régional, son
coefficient descend à 2 au lieu de 3 précédemment.
-
Donner à l’évaluation interne (au cours de l’année) le
même poids que l’évaluation externe de fin d’année.
Ce système continua a fonctionné
jusqu’en juin 2000 ; quand on
décida de supprimer l’examen régional ( cela a été annoncé à l’occasion de la
célébration de la journée du savoir)
sans étude préalable ou consultation ; désormais, le passage en 7ème
se fera sur la base des résultats du contrôle continu au cours de l’année ;[21] la moyenne annuelle étant calculée en
attribuant le coefficient 1 au premier trimestre, et le coefficient 2 au
deuxième et troisième trimestre ; l’élève
doit obtenir une moyenne au moins égale à 5 sur 10 pour être admis ;
néanmoins, le conseil de classe pourrait racheter l’élève qui obtient une
moyenne au moins égale à 4.5 sur 10, et une moyenne arithmétique au moins égale
à 5 sur 10 en arabe, français et en
mathématiques .
§ Les modifications
relatives à l’examen du baccalauréat
L’arrêté du 24 juin 1992, organisant l’examen du baccalauréat[22], a connu plusieurs modifications qui
n’ont pas touché le fond de l’examen ; il s’agissait plutôt de quelques aménagements,
comme par exemple :
-
La publication d’arrêtés en 1994[23], 1996 et 2000 qui fixent les consistances
des épreuves (consistances des nouvelles épreuves d’économie de la gestion, de
l’informatique et des sciences de la vie et de la terre.
-
L’établissement de la liste des matières qui doivent
faire l’objet d’une double correction, et la manière de traiter les écarts
entre les correcteurs[24].
-
L’établissement des modalités de l’épreuve d’éducation
physique et du calcul de la note finale selon les types de candidats.[25]
-
l’allongement
de la liste des matières de la session de contrôle, dans la première étape, depuis la session
1996, [26] elle comprend 4 matières : les deux matières spécifiques
et deux autres matières obligatoires ; à l'exception de la philosophie
pour les sections scientifiques et techniques, et les candidats peuvent choisir
ou le français ou l’anglais. Cet allongement de la liste était accompagné par
deux mesures
:
·
La
première accorde aux candidats la possibilité de passer une ou plusieurs
matières, selon leur choix.
·
La
deuxième concerne le mode de calcul de la note finale, pour les deux nouvelles matières ; , car pour les deux
matières spécifiques on a conservé l’ancien mode ce calcul : ( tenir
compte de la meilleur note) ; le même
principe est appliqué pour les deux autres matières, si la note de la session
principale est supérieure à la note obtenue à la session de contrôle , dans le
cas contraire la note finale sera la moyenne de la note de la première session
multiplié par 3 et la note de la session de contrôle .
Fin de la
première partie ; A suivre
Hédi Bouhouch et Mongi Akrout; Inspecteurs généraux
retraités
Tunis , octobre
2015
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les références juridiques : première partie ».; Blog pédagogique
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Bouhouch et Akrout . Rapport de la commission sur
l’enseignement secondaire[1] L’Action 18-9-1967, ; Blog pédagogique
Jerbi,A. La politique éducative ou quelle
politique éducative pour quelle réforme de l'éducation?
Boukhari . O. la gouvernance du système éducatif
tunisien
Bennour, A : Les
références de la réforme scolaire : Deuxième partie
Bouhouch et Akrout. Histoire des
réformes éducatives en Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : Les
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Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives
enTunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de la période
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Akrout.Histoire des réformes éducatives en Tunisie depuis le XIXème siècle
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les tentatives d’adapter le système à l’évolution continue de la réalité :
Les réformes de la période de 1967 à 1969( 1° partie)
Bouhouch et Akrout.
Histoire des réformes éducatives en Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no
jours 3ème partie : Evaluation de la réforme de 1958 et les
tentatives d’adapter le système à l’évolution continue de la réalité : Les
réformes de la période de 1967 à 1969 (2ème partie)
L’histoire des
réformes scolaires en Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes
des années soixante- dix et le début des années quatre-vingt ( partie 1)
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/02/lhistoire-des-reformes-scolaires-en.html
L’histoire des réformes scolaires en
Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante-
dix et le début des années quatre-vingt ( partie 2)
L’histoire des réformes scolaires en
Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante-
dix et le début des années quatre-vingt ( partie 3)
L’histoire des réformes scolaires en
Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante-
dix et le début des années quatre-vingt ( partie 4)
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/02/lhistoire-des-reformes-scolaires-en_29.html
Les réformes scolaires depuis
l’indépendance : Les commissions permanentes : orientations et recommandations
Partie 1
Les réformes scolaires depuis
l’indépendance : Les commissions permanentes : orientations et recommandations
Partie 2
Les grandes orientations pour la
réforme du système éducatif tunisien, janvier 1988
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/03/les-grandes-orientations-pour-la.html
L’enseignement tunisien entre le
présent et l’avenir » par Abou al Kacem Mohamed Kerrou
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/04/lenseignement-tunisien-entre-le-present.html
Introduction aux projets de réformes éducatives [1] JUIN
1972 : première partie
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2018/01/introduction-aux-projets-de-reformes.html
Introduction aux projets de réformes éducatives [1]- Juin
72 : deuxième partie
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2018/01/introduction-aux-projets-de-reformes_14.html
Les réformes du temps de l’indépendance Partie
6 : la Loi relative au système éducatif de 1991 Chapitre premier
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2018/01/les-reformes-du-temps-de-lindependance.html
Les réformes du temps de l’indépendance Partie
6 : la Loi relative au système éducatif de 1991 Chapitre 2
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2018/01/les-reformes-du-temps-de-lindependance_29.html
Les réformes du temps de l’indépendance Partie
6 : la Loi relative au système éducatif de 1991 :Chapitre 3
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2018/02/les-reformes-du-temps-de-lindependance.html
Les réformes du temps de l’indépendance Partie
6 : la Loi relative au système éducatif de 1991 :Chapitre 4
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2018/02/les-reformes-du-temps-de-lindependance_12.html
[1] http://www.mdci.gov.tn/index.php/2012-04-18-14-10-28/actualites/81-cooperation/181-accord-d-association-tunisie-union-europeenne-ue
Accords
et cadre institutionnel http://eeas.europa.eu/delegations/tunisia/eu_tunisia/trade_relation/institutional_setup/index_fr.htm
[3] Ministère de l’éducation et
de la formation ; la nouvelle réforme du système éducatif tunisien :
programme pour la mise en œuvre du
projet de l’école de demain ( 2002/2007) , octobre 2002
[4] La dimension prospective de l’enseignement ne fut jamais absente dans la pensée des
hommes politiques , déjà Mahmoud Messadi affirmait dans l’une des réunions
consacrée au suivi de la réforme de 1958 « que l’accélération historique
amène tous ceux qui réfléchissent aux questions humaines à regarder avec une inquiétude croissante aux problèmes
de de la science, de l’éducation et de
l’art, car la mission de l’école dans tous les pays du monde est de préparer
l’avenir afin que les nouvelles générations qui sortent de l’école et que les enseignants veillent à
former , soient à même de vivre leur époque ; c’est pour cette raison que
notre mission est de préparer les générations dans le sens de l’évolution du
monde » voit le bulletin pédagogique de l’enseignement moyen et secondaire
, n° 22 , numéro spécial , juin 1965, procès verbal des réunions du séminaire
des directeurs de lycées et des écoles normales les 6 et 7 avril 1965 , p 6,
publié par l’office pédagogique.
Mohamed
Mzali , premier ministre et secrétaire général du parti au pouvoir disait à
l’occasion de l’ouverture du séminaire de la cellule des professeurs de
l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique , en énumérant les freins qui entravent les réformes
éducatives « parmi ceux-ci c’est
que l’enseignement devrait être toujours
en harmonie avec la société , or la société change et évolue sans arrêt et
parmi ces freins c’est que c’est l’éducation qui prépare les cadres et les spécialistes qui vont
remplir une mission donnée … L’accélération de l’évolution du monde fait que les système éducatifs partout dans
le monde constate la difficulté de soutenir le rythme de l’évolution
industrielle et technologique » le système éducatif tunisien : réalités
et perspectives , mai 1985 , p 11-13 , édité par le journal Al Amal , 1985
[5] Article 2 du décret 2055
de l’année 1994 daté du 8 octobre 1994
modifiant le décret 1183 -1992 relatif à l’horaire de l’enseignement
secondaire, Jort n°80 du 11 octobre 1994
[6] Pour l’horaire, voir le décret 1690 du 13 septembre 1995
modifiant le décret 2055 du 8 octobre 1994 , Jort n° 75 du 19 septembre 1995. Et l’arrêté du 24 juin
1992 relatif à l’organisation du baccalauréat
(annexe 4) et l’arrêté du 28 mars 1996 qui l’a amendé, jort N°28 du 5
avril 1996.
[7] Loi 65 - 1991 du 29
juillet 1991 stipule dans le chapitre des principes généraux , paragraphe
5 qu’il faut « faire en sorte
que les élèves maitrisent une langue
étrangère au moins »
[8] Décret 1996-681 du 15 avril 1996 modifiant le décret 1180
-1992 relatif à l’horaire de l’enseignement de base , jort n°34 du 26 avril
1996
[9] Ministère de l’éducation et de la formation ; la nouvelle
réforme du système éducatif tunisien : programme pour la mise en
œuvre du projet de l’école de demain (
2002/2007) , octobre 2002, p 14
[10] The Trends in International Mathematics and Science
Study (TIMSS) : Une évaluation internationale des acquis
des élèves de 4ème année et 8ème année de l’enseignement de base en
mathématiques et en sciences. , cette évaluation a démarré en 1995 et elle
se fait tous les 4 ans.
[11] Opt cité p 50.
[12] Décret 1205 - 1997 du 23 juin
1997 FIXANT les programmes de l’enseignement de l’enseignement secondaire , Jort N°75 du 19
septembre 1995.
[13] Décret 1689 du 13 septembre 1995 modifiant le décret 93-670 relatif
aux programmes de l’enseignement de base et l’enseignement secondaire , Jort
N°75 du 19 septembre 1995.
[14] Décret 680 du 15 avril
1996 modifiant le décret 93-670 relatif aux programmes de l’enseignement de
base et l’enseignement secondaire, Jort N°34 du 26 avril
1996
[15] Décret
2147 - 96 du 6 novembre 1996 modifiant
le décret 93-670 relatif aux programmes de l’enseignement de base et
l’enseignement secondaire, Jort N°91 du 12
novembre 1996
[16] Décret 1066 du 2 juin 1997
fixant les programmes de l’enseignement de base et
l’enseignement secondaire, Jort N°47 du 13 juin 1997
[17] Ministère
de l’éducation et de la formation ; la nouvelle réforme du système
éducatif tunisien : programme pour la mise en œuvre du projet de l’école de demain (2002/2007) ,
octobre 2002, p
48
[18] Décret 1689 - du
13 septembre 1995 modifiant le décret
93-670 relatif aux programmes de l’enseignement de base et l’enseignement
secondaire, Jort N°75 du 19 septembre
1995
[19]
Arrêté du ministre de l’éduction du 15 mai 1996
relatif au régime d’évaluation et de promotion de l’enseignement de
base, jort n°42 du 24 mai 1996.
[20] En réalité l’examen
régional au niveau des épreuves, car c’était la direction générale des examens
qui préparait les sujets à partir des propositions des instituteurs, le pays
est divisé en 5 ou 6 régions regroupant chacune un nombre de gouvernorats qui
peuvent ne pas être voisins , les sujets varient selon la région , le formation
des régions change chaque année , elle est du ressort du ministre .
[21] Arrêté du ministre de
l’éduction du 28 mai 2001
modifiant l’Arrêté du ministre de
l’éduction du 15 mai 1996 relatif au
régime d’évaluation et de promotion de l’enseignement de base, jort n°45 du 5 juin
2001.
[23] Arrêté du 30 avril 1994, et l’arrêté du 28 mars 1996 et
l’arrêté du premier avril 2000
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