Avant
propos
Hédi Bouhouch |
Mais, Mohamed Charfi
a du quitté le ministère avant de voir le fruit de la réforme, puisque
la première promotion de l’enseignement de base n’a pas encore atteint la
neuvième année, et la première session du DFEEB ne devrait avoir lieu qu’en juin 1998, et que la première promotion de la réforme de l’enseignement
secondaire allait passer le baccalauréat en juin 1995 ;les résultats, dans
ces deux examens, allaient constituer un indice important sur le degré de
l’efficacité du nouveau système éducatif et sur la qualité de ses
outputs .
Entre 1994 et 2001, le ministère a connu la succession
de 5 ministres (voir annexe ci-dessous), dont le passage était parfois très
court (quelques mois), on pourrait distinguer trois phases au cours de cette
période :
-
La première, de mai 1994 à 1997, correspond au passage
des ministres Ahmed Fria et Hatem Ben Othman qui avaient initié des
aménagements de la réformes de 1991, sous l’appellation de la « réforme de
la réforme ».
-
La deuxième, de 1997 à janvier 1999, a commencé avec
le ministre Ridha Firchioui, et s’est poursuivie avec me ministre Abderrahim
Zouari ; elle s’est caractérisée par le démarrage de la réflexion sur
« l’école de demain », et des tentatives pour améliorer le rendement
du système.
-
La troisième correspond au passage du ministre Yadh
ouderi, au cours de laquelle fut tranchée la question du régime de passage dans
l’enseignement de base.
III.
La deuxième phase (1997 - novembre 1999) :
Des mesures pour consolider la réforme et pour préparer l’avenir
La deuxième a
commencé avec le ministre Ridha Firchioui et s’était poursuivie avec le
ministre Abderrahim Zouari ; elle s’est caractérisée par des tentatives de faire évoluer le rendement du
système et le démarrage d’une réflexion sur l’école de demain et l’adoption de
nouvelles approches pédagogiques.
1.
Le ministre Firchioui prend plusieurs mesures pour
relever le rendement du système éducatif
a.
Actualisation du programme de mise à
niveau du ministère
Dès 1996 ,
le ministère de l’éducation nationale , en application des plans nationaux de
mise à niveau de l’administration[1], a préparé son plan de mise à niveau et
de formation dans le domaine de l’informatique et la formation initiale et la
formation continue, au profit de tout son personnel ( agent et cadres et
personnel enseignant et personnel de direction) ; chaque catégorie avait
son propre programme, par exemple le programme de mise à niveau destiné au
personnel enseignant et aux inspecteurs comportait des thèmes qui visent à développer
la maitrise des savoirs savants, des savoirs- faire pédagogiques et
professionnels, et plus particulièrement le champ de l’évaluation[2] et des innovations pédagogiques.
Ce plan ne fut
pas totalement appliqué, et nous pensons que, s’il l’avait été, la réforme aurait
été le plus grand bénéficiaire ; d’ailleurs le plan fut reconduit avec le
même contenu en 1998, avec de nouvelles échéances pour sa réalisation.
b.
La création d’une commission supérieure
de l’évaluation
Ridha
Firchioui , Le ministre de
l’éducation de l’époque , en constatant l’absence d’études globales et de rapports
approfondis sur le système éducatif, avait décidé de mettre en place une
commission permanente dont la mission était de faire une évaluation de
l’enseignement de base et de l’enseignement secondaire, et d’estimer le
rendement des établissements, au vu des
moyens mis à leur dispositions, et aux objectifs de la politique éducative.
La commission
nationale permanente était constituée par les représentants des différents
corps enseignants, de représentants de l’administration et de personnalités de
la société civile, et de représentants des ministères concernés par l’éducation
et l’enseignement ; la commission nationale comporte trois sous-
commissions spécialisées: la première est chargée de l’évaluation des
programmes , des manuels et des outils pédagogiques ; la seconde s’occupe
de l’évaluation des enseignants ; la troisième est chargée de l’évaluation
des élèves et de la vie scolaire ; seulement, cette commission n’a jamais
fonctionné ; le départ de son concepteur en est pour quelque chose.[3]
c.
L’application d’une nouvelle procédure
de recrutement des enseignants pour l’enseignement secondaire.
En 1998, le
concours d’aptitude pour l’enseignement secondaire fut institué dans le but de
rationnaliser le recrutement des professeurs de l’enseignement secondaire qui
se faisait jusqu’à là sur la base, ( théoriquement ), des dossiers et pour
assurer aux candidats une préparation scientifique ; mais, en l’absence de
critères objectifs et connus, l’institution de ce concours voulait aussi
trouver une solution juste face à l’augmentation du nombre de candidats, alors
que les postes deviennent de plus en plus réduits ; avec l’institution du
Capes , le recrutement est devenu ( théoriquement ) tributaire de la réussite au concours[4] ,
mais cela n’a pas mis fin ,dans les faits, au recrutement direct.
d.
La révision de l’organisation de DFEB
Le diplôme de fin de l’enseignement de base, qui a été mis en
place par la loi de 1991, a vu sa
première session en juin 1998 ; rappelant qu’il s’agissait d’un examen
national qui se déroule en une seule session ; les élèves sont évalués en
arabe ( épreuve d’étude de texte et une rédaction) , en français ( épreuve
d’étude de texte), en anglais , en mathématiques, en plus de trois épreuves
choisi au mois de mai parmi le reste des matières sociales, techniques, sciences , éducation artistique et éducation
musicale.
Les résultats de cette première session
étaient décevants ; le taux de réussite était proche de 30% seulement ;
un vent de panique et une consternation générale touchèrent le ministère de l’éducation ;
on décida l’organisation d’une session de rattrapage exceptionnelle au mois de
septembre[5].
On décida aussi, dans la foulée, de
réviser les modalités de l’examen à partir de cette session ; après l’annulation du décret 1181 - 1992 et son remplacement par un nouveau décret qui a introduit de
nouvelles modalités , c’est ainsi qu’on :
· institua la double correction pour la
rédaction arabe
· l’intégration d’une épreuve de sciences
naturelles parmi des épreuves permanentes.
· L’introduction du rachat pour les élèves qui obtiennent une moyenne à
l’examen égale au moins à 9 sur 20, selon certaines conditions ( avoir une
moyenne annuelle au moins égale à 10 , avoir une bonne conduite et être assidu,
ne pas être un candidat libre).
2.
Les grands projets innovants
En plus des
aménagements de la loi 91, concernant l’horaire, les programmes et l’évaluation
des élèves, la période 1997 - 1999 a vu le ministère de l’éducation
s’intéressait à la question de l’école de demain, pour répondre à l’appel du
président de la république, lancé à l’occasion de la journée du savoir de 1995 ;
le ministère s’est penché aussi sur les grands projets pédagogiques qui
visaient l’amélioration du système éducatif .
a.
Les différentes évaluations révèlent les
insuffisances du système.
La participation de notre pays à la deuxième session
de l’évaluation TIMSS-R en 1999 avait montré que :
-
L’inexistence dans les programmes scolaires tunisiens
d’un certains nombre de concepts et de matières, figurant dans la plupart des
programmes des pays participants.
-
Le manque d’entrainement des élèves à la résolution
des problèmes et à l’utilisation de leurs connaissances dans des situations
significatives ;
-
L’absence d’un enseignement des sciences physiques
dans le deuxième cycle de l’enseignement de base, contrairement à ce qui est
pratiqué dans la plupart des pays participants.
D’autre part, les évaluations externes avaient abouti
aux conclusions suivantes :
-
Les programmes tunisiens comportent trop de matières,
lesquelles ne sont pas intégrées entre elles.
-
La faible place accordée aux applications ;
-
Le niveau très modeste des élèves en langues (oral et
écrit) ;
-
L’absence totale de la fonction formative de
l’évaluation ;
-
L’absence de l’aspect professionnel dans la formation
initiale des enseignants ;
Ces évaluations étaient à l’origine du démarrage de la
réflexion su les moyens de promouvoir l’école tunisienne, ce qui équivaut à reconnaitre
l’échec de la réforme de 1991 ; cette réflexion a donné naissance au
projet de l’école de demain, et l’adoption de l’approche par compétences.
b.
L’école de demain un projet fédérateur
La réflexion
sur le projet de l’école de demain avait commencé en 1998, avec le Ministre
Firchioui ; elle a été poursuivie avec son successeur, le ministre Zouari ;
ainsi furent constituées trois commissions présidées par des universitaires et
regroupant des spécialistes de l’éducation , de la formation professionnelle et
de l’enseignement supérieur ; chacune des trois commissions avait
approfondi la réflexion sur un thème donné , ce qui a permis de dégager les
grandes lignes de l’école tunisienne du futur, quant à ses objectifs, ses
programmes, sa structure, la qualité de ses enseignants et de son personnel de
direction et de l’architecture de ses bâtiments… Le ministère organisa une
conférence internationale pour connaitre les expériences des autres nations, quant
à l’école de demain, dans un environnement mondialisé et dominé par les
nouvelles technologies de l’information et de la communication ( NTIC)[8].
Dans un
deuxième temps, le ministère organisa une large consultation en 1999[9], auprès des enseignants, des
spécialistes de l’éducation et des diverses parties, afin de connaitre leurs
points de vue sur les questions posées et leurs propositions. La consultation a
donné naissance à un rapport officiel qui a été soumis à l’approbation des hautes
instantes politiques du pays, pour être ensuite la base sur laquelle va fonder
les nouvelles orientations du système éducatif ; les conclusions de cette
consultation seront exploitées ultérieurement au cours de l’élaboration de la
nouvelle loi d’orientation de 2002.
c.
L’approche par compétence : une
nouvelle conception dans l’élaboration des programmes et des fonctions de
l’évaluation des apprentissages.
Dans
le cadre de la recherche de solutions efficaces pour l’échec scolaire, et dans
le cadre de l’apparition de nouvelles approches pour la construction des
programmes qui accordent une grande attention aux compétences transversales et à la composante « évaluation » , le
ministère de l’éducation a lancé, depuis 1994 , un projet éducatif, à
titre expérimental, avec l’aide de l’Unicef ; il s’agit du projet de
l’enseignement selon l’approche par compétences ; le projet a touché
progressivement un large échantillon d’écoles
primaires, puis quelques collèges ; le projet fut mis en application avec
les programmes scolaires en cours, conçus et construits selon la pédagogie par
objectifs ; mais en veillant à accompagner les enseignants de
l’échantillon en leurs fournissant les outils qui facilitent leur travail dans
le cadre de ces programmes ; ces outils , préparés par des équipes qui ont
travaillé au sein de l’institut national des sciences de l’éducation, ont
insisté sur le concept de l’intégration ; l’évaluation diagnostique des
difficultés d’apprentissage et le techniques de remédiation[10].
Le
projet avait fait de l’évaluation des acquis des élèves et l’intégration dans l’apprentissage
les leviers pour réduire l’échec non significatif, et lutter contre les disparités entre les écoles et les
régions ; cette approche part de la
conviction que l’évaluation sommative, qui se base sur une échelle de notation
, le rang et la moyenne n’est plus adaptée
aux choix du système éducatif , surtout si on désire
lutter contre l’échec précoce et combattre l’accumulation des lacunes dans la formation des élèves, parce qu’ils
n’ont pas maitrisé les compétences de base qui leur permettent de poursuivre un
nouvel apprentissage.
En
1999, et après une évaluation externe de l’expérience par des spécialistes de
cette approche, il fut décidé de la généralisation de l’approche par
compétences sur toutes les classes du premier cycle de l’enseignement de base.[11]
III.
La troisième phase : (1999-2001) :
la fin des évaluations externes à l’école de base
Au cours de cette
dernière phase, la question du mode de passage au deuxième cycle de l’enseignement
de base et à l’enseignement secondaire est tranchée finalement, au profit de l’évaluation
interne.
1.
La suppression de l’examen régional
Le système de passage de la 6ème
à la 7ème année, qui associe
les résultats du contrôle continu et de l’évaluation externe, continua à fonctionner jusqu’en juin 2000 ,
quand on décida de supprimer l’examen régional ( cela a été annoncé à
l’occasion de la célébration de la journée du savoir) ; désormais le
passage en 7ème se fera sur la base des résultats du contrôle
continu au cours de l’année[12] , la moyenne annuelle étant
calculée en attribuant le coefficient 1 au premier trimestre et le coefficient
2 au deuxième et troisième trimestre ;
l’élève doit obtenir une moyenne au moins égale à 5 sur 10 pour être admis ,
néanmoins le conseil de classe pourrait racheter l’élève qui obtient une
moyenne au moins égale à 4.5 sur 10 et une moyenne arithmétique au moins égale
à 5 sur 10 en arabe, français et en
mathématiques .
2.
Le Diplôme devient facultatif
Le diplôme a continué à avoir une double fonction, la
première était de permettre l’accès à l’enseignement secondaire, la deuxième
est de sélectionner les meilleurs pour
les lycées pilotes ; en 2002, le diplôme perd sa première mission, il
n’est plus le passage obligatoire pour accéder à l’enseignement secondaire, le
diplôme est devenu un examen facultatif. [13]
le passage de la neuvième année de l’enseignement de
base à la première année de l’enseignement secondaire se fera sur la base des
résultats du contrôle continu , selon les nouvelles modalités prévues par le
décret de mars 2002,[14] qui prévoit le passage en première
année pour tout élève dont la moyenne annuelle est au moins égale à 10 sur 20 ;
il prévoit aussi le rachat pour l’élève qui obtient une moyenne annuelle égale
au moins à 9 sur 20, si le conseil des classes juge qu’il est apte à suivre et
à assimiler les programmes de la classe supérieure, et s’il s’agit d’un élève
assidu et de bonne conduite.
Ainsi nous ne constatons que la question du passage
d’un cycle au cycle suivant a été
tranché au profit du contrôle continu interne au détriment de l’évaluation externe nationale, annonçant ainsi la fin du
concept du concours national ou de l’examen national ; si ce n’était
l’exigence de la sélection pour les lycées pilotes , le DFEB aurait disparu du paysage scolaire tunisien ;
cette évolution ne manqua pas d’avoir des retombées négatives dont les
principales sont :
-
La prédominance de la politique du quantitatif sur le
qualitatif, pour preuve l’explosion des taux de redoublement au niveau de la 7ème de l’enseignement de base, et de la 1ére
année du secondaire,
-
Le passage d’élèves au lycée avec des niveaux très
hétérogènes et des aptitudes très différentes,
-
La défaillance de l’évaluation interne et ses dérives
(sur notations …)
-
Le ministère et la société perdent ainsi tous les
filtres qui géraient les flux des élèves et toutes les sources d’évaluation du
système.
Conclusion
Bien que la période 1995/2001 soit courte , elle a connu une grande dynamique sur
le plan du réaménagement du système éducatif en place mais aussi sur le plan de
la réflexion et de la recherche ; le ministère avait cherché à participer
aux évaluations internationales et à s’ouvrir sur les autres systèmes éducatifs
dans le monde développé, ce qui a permis
d’avoir un œil externe qui a mis à nu nos insuffisances et qui nous a indiqué
le chemin pour se rapprocher des normes internationales.
Le ministère a, d’autre part, traité la
question de l’avenir de l’école tunisienne dans le cadre de la mondialisation,
de la société du savoir et des nouvelles technologies qui se sont imposées dans
les systèmes éducatifs. La Tunisie aspire à mettre en place un système éducatif
interactif, afin de pouvoir survivre dans un monde qui met en avant la qualité
des ressources humaines.
Hédi Bouhouch et Mongi Akrout; Inspecteurs généraux
retraités
Tunis , octobre
2015
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L’histoire des réformes scolaires en
Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante-
dix et le début des années quatre-vingt ( partie 2)
L’histoire des réformes scolaires en
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dix et le début des années quatre-vingt ( partie 3)
L’histoire des réformes scolaires en
Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante-
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Les réformes scolaires depuis
l’indépendance : Les commissions permanentes : orientations et recommandations
Partie 1
Les réformes scolaires depuis
l’indépendance : Les commissions permanentes : orientations et recommandations
Partie 2
Les grandes orientations pour la
réforme du système éducatif tunisien, janvier 1988
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L’enseignement tunisien entre le
présent et l’avenir » par Abou al Kacem Mohamed Kerrou
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aux projets de réformes éducatives [1] JUIN 1972 : première partie
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Introduction
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Les
réformes du temps de l’indépendance Partie 6 : la Loi relative
au système éducatif de 1991 Chapitre premier
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2018/01/les-reformes-du-temps-de-lindependance.html
Les
réformes du temps de l’indépendance Partie 6 : la Loi relative
au système éducatif de 1991 Chapitre 2
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Les
réformes du temps de l’indépendance Partie 6 : la Loi relative
au système éducatif de 1991 :Chapitre 3
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Les
réformes du temps de l’indépendance Partie 6 : la Loi relative
au système éducatif de 1991 :Chapitre 4
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2018/02/les-reformes-du-temps-de-lindependance_12.html
[1] Décret n° 49 - 1996 du
16 janvier 1996 fixant le contenu des plans de mise à niveau de
l’administration et les modalités de leur élaboration, réalisation et suivi.
[2] Voir l’arrêté du 15 mai
1996 fixant le plan de mise à niveau du ministère de l’éducation, jort N°42 du
24 mai 1996.
[3] l’arrêté du 6 novembre 1998 fixant l’organisation de la commission
permanente de l’évaluation , de sa composition et de sa gestion , jort N°92 du 17
novembre 1998
[4] Décret 2113 -1998 du 28 octobre 1998 modifiant le statut des
enseignants de l’enseignement secondaire de 1973.
[5] Décret 1521 du 24 juillet
1998
[6] Décret 2551 du 28 décembre 1998 relatif à l’organisation de l’examen de
DFEB, jort N°1 du premier janvier 1999
[8] L e ministre Ridha Firchioui avait présidé les travaux de cette
conférence qui s’est tenue en 1998.
[9] La consultation fut réalisée à l’époque du ministre Zouari , qui
l’avait évoquée comme l’une de ses grandes réalisations lors de son passage au
ministère de l’éducation au cours de sa brève campagne pour la présidentielle
de 2014.
[10] Voit à titre d’exemple : les compétences de base et les
objectifs d’intégration finaux à l’enseignement de base , publication du
ministère de l’éducation avec la coopération de l’Unicef , Tunis 1998.
[11] La décision de la
généralisation a été prise après une importante réunion consacrée à la
présentation du rapport d’évaluation par l’expert Belge J.M.Deketel , sous la
présidence du Ministre A.Zouari qui a annoncé la décision après avoir écouté les commentaires des
participants à la réunion.
Voir aussi Abdelmalek Sallami :le
programme des compétences de base en Tunisie, ouvrage collectif : il
ya-t-il un avenir pour les compétences ? pp 65-72 , l’auteur était le chef
du projet et son coordinateur.
[12] Arrêté du ministre de
l’éduction du 28 mai 2001
modifiant l’Arrêté du ministre de
l’éduction du 15 mai 1996 relatif au
régime d’évaluation et de promotion de l’enseignement de base, jort n°45 du 5 juin
2001.
[13] Décret n° 581 du 12 mars
2002 modifiant le Décret 2551 du 28 décembre
1998 relatif à l’organisation de
l’examen de DFEB
[14] Arrêté
du ministre de l’éduction du 16 mars 2002 relatif au régime d’évaluation et de
promotion de l’enseignement de base,., jort n°45 du 5 juin 2001.
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