Nous poursuivons cette semaine la publication de la deuxième partie de l'étude entamée dans le précédent numéro ( pour revenir à la 1er partie , cliquer ICI) dans le cadre de l'hommage à la mémoire du professeur Hédi Bouhouch qui est décédé il ya quatre ans , le blog pédagogique - dont il fut le cofondateur en 2013- propose à ses lectrices et à ses lecteurs un étude faite par Si Hédi et publiée dans le 4ème numéro du Bulletin pédagogique (nouvelle série) en novembre 1983, consacrée à la présentation de la pédagogie par objectifs. Hédi Bouhouch fut avec une équipe de pédagogues l'un des pionniers qui ont contribué à faire connaitre cette approche en Tunisie par le biais du fameux programme de l'éducation en matière de population plus connu sous l'appellation arabe " Attarbiia Al Omranya" qui était animé par un petit groupe très engagé et enthousiaste qui comprenait Hédi Bouhouch, Mabrouk Manai,Naima Kochtane, mohamed Besbes…et grâce aux efforts de ce groupe l'approche par objectifs a eu beaucoup d'adeptes qui appartiennent à différentes disciplines comme les sciences naturelles , l'histoire géographie, l'arabe … et elle fut adoptée officiellement par la réforme de 1991 dont les différents programmes furent construits selon cette approche. |
II- Les différents niveaux d'objectifs
Celui qui consulte la littérature sur les objectifs
pédagogiques remarque, en ce qui concerne le concept d'objectif, deux
aspects :
*
Le premier est la multiplicité des appellations données aux différents
types d'objectifs, de sorte que l'un des spécialistes a dénombré 36 noms
différents pour désigner l'un des niveaux des objectifs, en l'occurrence le
niveau opérationnel[1].
* Le second est la multiplicité et la diversité des critères
adoptés pour la classification des objectifs et par conséquent la diversité des
classes. Ainsi, certains spécialistes ont adopté un seul critère, celui du
temps mis pour atteindre l'objectif, d'autres avaient combiné deux critères, un
troisième groupe avait utilisé plus de deux critères. Ces spécialistes avaient
classé les objectifs en deux catégories, d'autres en trois, puis avaient divisé
chaque catégorie en plusieurs sous catégories13.
Cependant, cela ne constitue pas un obstacle pour
bénéficier des différentes classifications des objectifs, pour
analyser les rapports entre les différents organismes concernés par
l'éducation, et clarifier les
prérogatives de chacun d'entre eux, tout cela
pour améliorer l'action éducative au niveau de la
conception et de la pratique.
En effet, certains auteurs ont tenté de trouver un
lien entre les différents niveaux d'objectifs éducatifs, les différents niveaux
de l'autorité et les types de décision :
*
Goodlad distingue trois niveaux de décision liées à la nature de
l'objectif :
a- les décisions sociales, qui sont du ressort du
pouvoir politique.
b- les décisions institutionnelles, qui sont édictées
par les autorités éducatives, à condition qu'elles découlent des décisions
sociales.
c- les décisions pédagogiques qui sont prises par le
personnel enseignant.
*
Quant à L.D'hainaut, qui inscrit les objectifs dans un cadre plus large,
qui est le cadre des étapes nécessaires à l'élaboration du curriculum. Il
estime que l'orientation du travail éducatif, quelque soit son degré de
complexité, se déroule en trois niveaux selon lesquels l'enseignement est
organisé, à savoir :
a) - Le niveau politique, qui arrête les
finalités de l'éducation,
b) - Le niveau de la gestion de l'éducation
qui précise les buts qui devraient conduire à la réalisation des finalités
arrêtées par le niveau précédent,
c) - Le niveau de la réalisation : définition
des objectifs qui sont l'expression des résultats attendus du travail
pédagogique.[2]
En se référant à ces deux auteurs, Goodlad et
D'hainaut, nous pouvons distinguer trois grands niveaux d'objectifs résumés
dans le tableau suivant qui fait la synthèse de deux propositions, celle
de D'hainaut et celle de Pocztar[3].
Niveau 3 |
Niveau 2 |
Niveau 1 |
|
Objectif |
But |
Finalité |
Appellation usuelle |
Les
leçons et les activités en classes |
Les programmes scolaires, les curriculums, les
profils des diplômés. |
Les orientations générales, les valeurs, les
priorités, les choix |
Signification générale |
L’exécution
de l'acte d'enseignement |
La
gestion éducative |
La
politique éducative |
Le
niveau de décision |
Proche
et immédiat |
Court
et moyen |
Long
et moyen |
Le
temps |
Les
exécutants |
Le
pouvoir exécutif |
Le
pouvoir législatif |
L'organisme
responsable |
Les
enseignants |
Le
pouvoir pédagogique |
Le
président / le parlement ou similaire |
Nature
de l'organisme |
Les
enseignants/ les inspecteurs |
Le
ministère de l'éducation |
Le
pouvoir politique |
L'organisme
de contrôle et d'évaluation |
Précise
sous forme d'objectifs opérationnels |
Sous
la forme de contenus, de titres, de listes de capacités |
Globale,
générale |
La
formulation |
Ce tableau contient les caractéristiques les plus
marquantes de chaque niveau d'objectif pédagogique, et nous chercherons dans ce
qui suit à les préciser à l'aide d'exemples tirés de divers documents
pédagogiques.
Le premier niveau : les finalités
Elles
reflètent une philosophie, des
principes ou une perception de l'existence et de l'univers, ou un système de
valeurs sociales, politiques et morales qu'une société ou une classe entend
défendre, protéger, prêcher .
Par conséquent, les finalités balisent les grandes
lignes du système éducatif et de la politique éducative dans un pays donné. Elles précisent les priorités ou les choix
essentiels à prendre en considération. Nous allons illustrer ce niveau par un
exemple extrait d'un rapport sur le système éducatif en Tunisie (1978/1981) qui
dit ceci : «Dès que la Tunisie est devenue indépendante, elle s'est empressée
en 1958 de lancer une réforme qui a insufflé au système éducatif tunisien
mobilité et développement. Ce système
obéit à des principes fixes et des choix fondamentaux, il s'agit de :
- réaliser le développement
par l'élévation de l'homme,
- garantir l'égalité des chances pour tous les jeunes.
- préserver et de raviver les valeurs culturelles
nationales,
- s'ouvrir à la culture
moderne et à la détermination à rejoindre la civilisation technologique,
- former des cadres selon
les exigences du développement.
Nous empruntons un autre exemple de finalités à De
Landsheere [4] qui a
rapporté les finalités du système éducatif en Russie en 1926 :
"- Contribuer
au développement de l'économie nationale.
- Assurer aux masses une éducation politique et
sociale.
- Développer les cultures nationales des peuples
russes qui constituent la base de la culture générale."
A travers ces deux exemples, on peut dire que les
finalités répondent généralement à la question : pourquoi et elles se
présentent dans une formulation qui se caractérise par sa globalité et sa
généralité et donc elles ne sont pas liées à un contenu spécifique ou à une
discipline particulière. Mais elles sont valables pour de nombreux contenus et
diverses spécialités.
Et vu la nature et l'importance des finalités, c'est
l'autorité politique qui se charge généralement de les arrêter et c'est elle
qui décide de la manière de les concevoir. Ainsi elle peut monopoliser la tâche
comme elle peut appeler des organismes représentatifs des citoyens et des enseignants à y contribuer afin de s'assurer un consensus
autour des choix.
Le
deuxième niveau : les buts[5]
Les buts sont
le premier degré de concrétisation des finalités. C'est pour cela qu'ils sont
considérés comme les moyens par lesquels les finalités seront atteintes. Les
buts se manifestent généralement sous la forme de recommandations qui
définissent les orientations d'un programme scolaire, d'un cycle scolaire,
d'une discipline ou d'une mission d'un établissement d'enseignement spécifique,
comme les écoles normales des instituteurs par exemple, ou les instituts de
formation continue. Ils peuvent aussi donner les profils de l'élève qu'on a
l'intention de former et de qualifier.
Ci-dessous, nous montrons des exemples de formulations
possibles des buts.
ü Il a été indiqué dans le fascicule des directives pour
la matière de la langue arabe dans les écoles normales (édition de 1981, p. 1) que les objectifs que les écoles normales visent à atteindre sont des
objectifs spécifiques, il s'agit de former des enseignants qualifiés qui
répondent aux critères scientifiques, éthiques et psychologiques qui les
qualifient pour s'acquitter efficacement de leur devoir ...
ü
Les nouveaux programmes ont
défini les buts de l'enseignement de la langue arabe au premier cycle de
l'enseignement secondaire comme suit : (Le fascicule des directives –
discipline : la langue arabe - Édition 1982 - P.5) « L'enseignement de
l'arabe au premier cycle de l'enseignement secondaire vise à :
développer la faculté linguistique de l'élève...
enraciner l'élève dans sa patrie et sa nation, et renforcer le lien avec
la réalité de sa société,
nourrir et raffiner ses sentiments ...
développer ses facultés intellectuelles
affiner son goût artistique.
ü Les programmes officiels de l'enseignement de base
(primaire) ont fixé les buts de
l'enseignement de la langue arabe comme suit : (les programmes, p. 3. C.N.P. Sans date). " L'enseignement de la langue arabe doit être un enseignement
général, continu et intégral, bien qu'il comprenne plusieurs matières avec leur
propre programme, et leur propre horaire. C'est une erreur grave que de traiter
ces différentes matières d'une manière cloisonnée, car elles sont par nature
complémentaires et elles visent toutes à développer la capacité de l'élève à
communiquer, comprendre, faire comprendre et s'exprimer oralement et par écrit ... ''
Il est rare que les buts soient présentés dans les
programmes scolaires sous la forme de profils de sortie des élèves. C'est pour
cela que nous avons pensé les représenter sous la forme d'un modèle qui inclut
une partie des profils des diplômés liés aux capacités cognitives :
- La capacité de recherche, de traitement des
informations, de collecte, de classement d'analyse et de synthèse de données.
- La capacité d'identifier
les relations dans le milieu comme les relations logiques et les relations
temporelles et spatiales
- La capacité de jugement
- La capacité
d'agir, de prendre une décision, de la mettre en œuvre et de la modifier.
- La capacité de
s'adapter, de percevoir les changements et de réviser les objectifs .
- La capacité de création et d'expression.
Ainsi, et sur la base de ces différents exemples, les
buts sont une réponse à la question : qu'obtenons-nous grâce à ce programme
? Et par conséquent, les buts
définissent les «output» d'un cycle
donné d'enseignement, d'une institution d'enseignement ou d'un programme donné,
sans toutefois qu'ils aient la précision qui permet de concevoir des unités
pédagogiques fonctionnelles ou d'élaborer des supports pédagogiques appropriés.
Ce sont les autorités pédagogiques qui s’acquittent de
la tâche de traduire les grandes orientations, les idéaux ou valeurs
recherchées en contenus éducatifs et de formation. Généralement le résultat de ce travail se
présente sous forme de programmes officiels, (une liste de leçons ou de thèmes
précédée par des explications ou des directives qui concernent la méthodologie
à suivre pour traiter le programme.
A ce stade de la présentation des niveaux, il est
nécessaire de poser d’importantes questions : comment traduire les finalités en
buts ? Comment savoir que le passage du niveau des finalités au niveau des buts
est un passage sain exempt de toute déviation, et que la traduction est fidèle
? Existe-t-il des outils ou des approches qui pourraient faciliter et sécuriser
cette transition ?
Le troisième niveau : les objectifs
Il est utile de mentionner ce qu'on entend par le terme objectif
à ce niveau. Il est censé annoncer des changements à apporter chez l'apprenant
au cours d'une période d'enseignement donnée (un cours - un ensemble de cours -
un semestre...). Ce troisième niveau se réfère donc au travail éducatif sur le
terrain, de sorte que ce sont les enseignants qui sont chargés de traduire les
buts en objectifs d'apprentissage ou les programmes en leçons. Les objectifs
doivent remplir certaines conditions notamment la précision de la formulation,
l'activité requise par l'apprenant doit être observable et mesurable.
Tels sont les trois niveaux majeurs de l'objectif
pédagogique. Il s'agit en fait d'une tentative de simplification d'un processus
complexe lié à trois autorités au pouvoir inégal : l'autorité politique,
l'autorité administrative chargée de l'enseignement et le corps enseignant. Ces
trois autorités nous renvoient aux trois niveaux de l'objectif pédagogique qui
sont liés par des rapports précis. Ainsi les finalités commandent les buts qui
commandent à leur tour les objectifs c'est-à-dire que l'autorité chargée
d'élaborer les buts doit le faire en se référant et en respectant les
finalités, de même, l'enseignant qui rédige les objectifs de ses cours se doit
de partir des buts de manière à assurer la cohérence entre les trois niveaux.
Le schéma suivant illustre ces rapports.[6]
La direction des flèches indique que les objectifs
dépendent des buts et que les buts sont attachés aux finalités. Le schéma représente l'image idéale de la relation entre les
trois niveaux, mais la réalité est souvent toute différente (comme le fait de
rédiger des buts sans les relier aux finalités et des objectifs qui n'ont rien
à voir avec les buts). Néanmoins ce rapport entre les trois niveaux n'est pas
automatique car l'autorité éducative (administrative ou pédagogique) peut
modifier, ajuster ou remanier la politique éducative ou la réorienter sous
l'effet de certaines pressions. Il en est de même pour le personnel enseignant
qui peut amener des ajustements des buts en fonction de leur expérience de
terrain et de leur pratique quotidienne.
Par ailleurs, ces niveaux représentent trois degrés de
précision et de clarté. Par conséquent, celui qui est chargé de traduire les
finalités en buts a besoin d'un grand nombre de buts pour concrétiser une seule
finalité (c'est pour cette raison que le nombre de finalités est réduit). De
même, l'enseignant doit formuler un grand nombre d'objectifs afin de pouvoir
traduire un seul but (le nombre d'objectifs est donc grand par rapport aux
buts).
Ainsi, l'une des fonctions de ces niveaux est de
permettre une démarche progressive de ce que l'enseignant serait appelé à
réaliser en termes d'activités et d'opérations.
Pour résumer, nous disons que ces trois niveaux
constituent une chaine qui doit être suivie dans deux directions, l'une
verticale et la seconde horizontale, comme illustré par le schéma suivant :
Nous allons maintenant donner un exemple pris des
sciences naturelles que nous utilisons pour ce graphique pour montrer un modèle
de passage d'un niveau à un autre. Nous avons tiré cet exemple d'un document
élaboré lors d'un atelier organisé par le projet de l'Education en matière de
population il y a de cela quelques années et consacré à l'élaboration d'un
programme selon l'approche par objectifs[7]
(l'exemple concerne la sixième année secondaire).
Le but n° 1 :
L'élève doit être capable de percevoir les
besoins nutritionnels de l'homme.
L'objectif intermédiaire : 1.1 : L'élève doit être capable de déterminer la qualité et
la quantité des aliments suffisants et équilibrés pour le corps humain et de
faire le lien entre l'activité humaine et le type de nourriture.
Les objectifs spécifiques :
1.1.1 - A partir des réactifs chimiques et des leçons
précédentes, l'élève doit être capable d'identifier les composants alimentaires
et de citer au moins cinq composants d'un repas particulier avec une explication de la manière qui lui
permet de le savoir.
2.1.1 A partir d'un tableau
des composants de repas et des calories, l'élève doit être capable d'analyser
les composants d'un repas complet et d'indiquer la quantité qui lui manque ou
qui excède plus pour qu'il devienne
suffisant au besoin de l'organisme.
- 3.1.1 En
s'appuyant sur les deux objectifs précédents, l'élève doit être capable de
mettre en évidence l'importance d'une alimentation complète et équilibrée pour
le corps humain et de citer et en expliquer trois symptômes de malnutrition.
4.1.1-Sur la base de
documents scientifiques, l'élève doit être en mesure de mettre en évidence les
différents besoins nutritionnels de l'être humain en fonction de l'activité, du
sexe, de l'âge et des situations biologiques particulières tels que la
grossesse, l'allaitement et la maladie, et préciser toutes les caractéristiques
nutritionnelles pour trois situations
biologiques différentes.
5.1.1 A partir d'un film ou tout autre document l'élève doit être
capable de décrire les symptômes de la malnutrition en Tunisie en expliquant au
moins trois cas courants.
Nous avons voulu reproduire cet exemple sous sa forme
originelle sans retouches ni évaluation, et nous espérons que le lecteur ne le
prendra qu’en tant qu'exemple. Il est évident que la liste d’objectifs
spécifiques est susceptible d’enrichissement et de développement, mais cela
n’est rien de plus qu’une tentative sérieuse de passage du but sous sa forme
générale : « connaitre les besoins nutritionnels de l'être humain » vers des
objectifs spécifiques liés aux contenus éducatifs, et comprenant les conditions
dans lesquelles les activités d'apprentissage seront menées, ainsi que les
critères qui permettent le contrôle et l'évaluation. Cette transition repose
sur le principe de la spécification des contenus sur lesquels seront conduits
les processus cognitifs exigés des élèves (1.1.1 identifier les composants des
denrées alimentaires, 2.1.1 analyser les composants d'un repas, 3.1.1 mettre en
évidence l'importance d’une nutrition équilibrée, 4.1.1 mettre en évidence les
différents besoins nutritionnels de l'être humain et 5.1.1 décrire les
symptômes de la malnutrition.. .).
Dans le troisième chapitre, et après que l'examen du
tableau qui présente des exemples de classifications des objectifs, nous
présentons quelques approches pour extraire et choisir les objectifs
pédagogiques.
Exemple de taxonomies des objectifs
Type
c |
Type
b |
Type
a |
Auteur
|
Les objectifs de contenus : ils se présentent sous
la forme de concepts et de principes … Ils sont liés à un contenu ou à une
spécialité et nécessitent l'entretien
car ils peuvent s'oublier : la théorie
de Darwin , la loi de l'attraction… |
Les objectifs méthodologiques : ce sont les
savoir-faire nécessaires pour la recherche des informations, leur
organisation et leur interprétation. Ce sont des objectifs à long terme à
caractère méthodologique qui peuvent être liés à un contenu scolaire
particulier comme utiliser des outils de mesure, ou lire des graphiques et
des tableaux à double entrée… |
Les objectifs à long terme : ce sont des capacités qui ne s'acquièrent
pas au cours d'un cycle précis et ne sont pas liées à un contenu donné ou à
une spécialité. Ils sont utiles au cours de la période post scolaire et
aident la personne à s'adapter aux circonstances |
Rowntée
(74) |
L'objectif opérationnel : il est exprimé sous forme de
comportement observable dans des conditions particulières |
L'objectif spécifique : une formulation moins générale, il indique des
activités concrètes avec précision. |
L'objectif général : il se présente dans une
formulation générale qui exprime ce qu'on veut réaliser au cours d'un cycle
scolaire qui peut s'étaler sur le long terme. |
De
Ketele (75) |
Les objectifs opérationnels : des objectifs qui sont utilisés au
niveau des programmes scolaires (identiques au type c chez Rowntée) |
Taxonomies : ce sont des objectifs classés selon des niveaux comme la
compréhension/ l'analyse/ la synthèse… |
Les finalités et les buts (comme le type 1 chez Rowntée) |
De Landsheere |
Les objectifs opérationnels : des objectifs spécifiques sous la forme
d'activités pédagogiques liées à une leçon précise. |
Les objectifs spécifiques : formulation générale en rapport avec un
contenu d'une discipline donnée. |
Les objectifs généraux : communs à toutes les disciplines |
Birzea (79) |
|
Objectifs d'apprentissage : relatifs à un contenu scolaire donné |
Objectifs de recherche qui sont en rapport avec les facteurs relatifs
à l'apprentissage et qui les influencent comme les aptitudes des enseignants,
les modes d'évaluation… |
Lavallée (75) |
Fin de la deuxième partie . A suivre
Pour revenir à la première partie, cliquer ICI
Hédi Bouhouch , Inspecteur de l'enseignement
secondaire
Tunis , novembre 1983
Traduction Mongi Akrout et Abdessalam Bouzid,
inspecteur généraux de l'éducation
pour accéder à la version arabe, cliquer ICI
[1] Birzéa, C. (1979) Rendre opérationnels les objectifs pédagogiques, Paris, PUF, 1979
[2] voir les références (a) et (b)
[3] voir les références (a) et (d)
[4] Voir référence (b).
[5] Ils sont appelés objectifs généraux.
[6] Voir la référence (c ).
[7] c'est un document dactylographié produit par un groupe d'enseignants de la spécialité et qui a été distribué à tous les enseignants qui avaient participé aux séminaires.
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