dimanche 16 mai 2021

Les objectifs pédagogiques ( deuxième partie)

 


 

Hédi Bouhouch

Nous poursuivons cette semaine la publication de la deuxième partie de l'étude entamée dans le précédent numéro ( pour revenir à la 1er partie , cliquer ICI)  dans le
  cadre de l'hommage à la mémoire du professeur Hédi Bouhouch qui est décédé il ya  quatre ans , le blog pédagogique -  dont il fut le cofondateur en 2013-  propose à ses lectrices et à ses lecteurs un étude faite par  Si Hédi et publiée dans le 4ème numéro du Bulletin pédagogique (nouvelle série) en novembre 1983, consacrée à la présentation de la pédagogie par objectifs.

 Hédi Bouhouch fut avec une équipe de pédagogues l'un des pionniers qui ont contribué à faire connaitre cette approche en Tunisie par le biais du fameux programme de l'éducation en matière de population plus connu sous l'appellation arabe " Attarbiia Al Omranya" qui était animé par un petit groupe très engagé et enthousiaste qui comprenait Hédi Bouhouch, Mabrouk Manai,Naima Kochtane, mohamed Besbes…et grâce aux efforts de ce groupe l'approche par objectifs a eu beaucoup d'adeptes  qui appartiennent à différentes disciplines comme les sciences naturelles , l'histoire géographie, l'arabe … et elle  fut adoptée officiellement par la réforme de 1991 dont les différents programmes furent construits selon cette approche.  

 

II- Les différents niveaux d'objectifs

 

Celui qui consulte la littérature sur les objectifs pédagogiques remarque, en ce qui concerne le concept d'objectif, deux aspects :

* Le premier est la multiplicité des appellations données aux différents types d'objectifs, de sorte que l'un des spécialistes a dénombré 36 noms différents pour désigner l'un des niveaux des objectifs, en l'occurrence le niveau opérationnel[1].

* Le second est la multiplicité et la diversité des critères adoptés pour la classification des objectifs et par conséquent la diversité des classes. Ainsi, certains spécialistes ont adopté un seul critère, celui du temps mis pour atteindre l'objectif, d'autres avaient combiné deux critères, un troisième groupe avait utilisé plus de deux critères. Ces spécialistes avaient classé les objectifs en deux catégories, d'autres en trois, puis avaient divisé chaque catégorie en plusieurs sous catégories13.

Cependant, cela ne constitue pas un obstacle  pour  bénéficier des différentes classifications des objectifs, pour analyser  les rapports  entre les différents organismes concernés par l'éducation, et  clarifier les prérogatives de chacun d'entre eux, tout cela  pour  améliorer  l'action éducative au niveau  de  la conception  et de  la pratique.

En effet, certains auteurs ont tenté de trouver un lien entre les différents niveaux d'objectifs éducatifs, les différents niveaux de l'autorité et les types de décision :

* Goodlad distingue trois niveaux de décision liées à la nature de l'objectif  :

a- les décisions sociales, qui sont du ressort du pouvoir politique.

b- les décisions institutionnelles, qui sont édictées par les autorités éducatives, à condition qu'elles découlent des décisions sociales.

c- les décisions pédagogiques qui sont prises par le personnel enseignant.

* Quant à L.D'hainaut, qui inscrit les objectifs dans un cadre plus large, qui est le cadre des étapes nécessaires à l'élaboration du curriculum. Il estime que l'orientation du travail éducatif, quelque soit son degré de complexité, se déroule en trois niveaux selon lesquels l'enseignement est organisé, à savoir :

a) - Le niveau politique, qui arrête les finalités de l'éducation,

b) - Le niveau de la gestion de l'éducation qui précise les buts qui devraient conduire à la réalisation des finalités arrêtées par le niveau précédent,

c) - Le niveau de la réalisation : définition des objectifs qui sont l'expression des résultats attendus du travail pédagogique.[2]

 

En se référant à ces deux auteurs, Goodlad et D'hainaut, nous pouvons distinguer trois grands niveaux d'objectifs résumés dans le tableau suivant qui fait la synthèse de deux propositions, celle de  D'hainaut et celle de  Pocztar[3].

 

Niveau 3

Niveau 2

Niveau 1

 

Objectif

But

Finalité

Appellation usuelle

Les leçons et les activités en classes

Les programmes scolaires, les curriculums, les profils des diplômés.

Les orientations générales, les valeurs, les priorités, les choix

Signification générale

L’exécution de  l'acte d'enseignement

La gestion éducative

La politique éducative

Le niveau de décision

Proche et immédiat

Court et moyen

Long et moyen

Le temps

Les exécutants

Le pouvoir exécutif

Le pouvoir législatif

L'organisme responsable

Les enseignants

Le pouvoir pédagogique

Le président / le parlement ou similaire

Nature de l'organisme

Les enseignants/ les inspecteurs

Le ministère de l'éducation

Le pouvoir politique

L'organisme de contrôle et d'évaluation

Précise sous forme d'objectifs opérationnels

Sous la forme de contenus, de titres, de listes de capacités

Globale, générale

La formulation

 

Ce tableau contient les caractéristiques les plus marquantes de chaque niveau d'objectif pédagogique, et nous chercherons dans ce qui suit à les préciser à l'aide d'exemples tirés de divers documents pédagogiques.

Le premier niveau : les finalités

Elles  reflètent  une philosophie, des principes ou une perception de l'existence et de l'univers, ou un système de valeurs sociales, politiques et morales qu'une société ou une classe entend défendre, protéger, prêcher .

Par conséquent, les finalités balisent les grandes lignes du système éducatif et de la politique éducative dans un pays donné.  Elles précisent les priorités ou les choix essentiels à prendre en considération. Nous allons illustrer ce niveau par un exemple extrait d'un rapport sur le système éducatif en Tunisie (1978/1981) qui dit ceci : «Dès que la Tunisie est devenue indépendante, elle s'est empressée en 1958 de lancer une réforme qui a insufflé au système éducatif tunisien mobilité et développement.  Ce système obéit à des principes fixes et des choix fondamentaux, il s'agit de :

-  réaliser le développement par l'élévation de l'homme,

- garantir l'égalité des chances pour tous les jeunes.

- préserver et de raviver les valeurs culturelles nationales,

-   s'ouvrir à la culture moderne et à la détermination à rejoindre la civilisation technologique,

-  former des cadres selon les exigences du développement.

 

Nous empruntons un autre exemple de finalités à De Landsheere [4] qui a rapporté les finalités du système éducatif en Russie en 1926 :

 "- Contribuer au développement de l'économie nationale.

- Assurer aux masses une éducation politique et sociale.

- Développer les cultures nationales des peuples russes qui constituent la base de la culture générale."

A travers ces deux exemples, on peut dire que les finalités répondent généralement à la question : pourquoi et elles se présentent dans une formulation qui se caractérise par sa globalité et sa généralité et donc elles ne sont pas liées à un contenu spécifique ou à une discipline particulière. Mais elles sont valables pour de nombreux contenus et diverses spécialités.

Et vu la nature et l'importance des finalités, c'est l'autorité politique qui se charge généralement de les arrêter et c'est elle qui décide de la manière de les concevoir. Ainsi elle peut monopoliser la tâche comme elle peut appeler des organismes représentatifs des citoyens et  des enseignants à  y contribuer afin de s'assurer un consensus autour des choix.

 

 Le deuxième niveau : les buts[5]

 Les buts sont le premier degré de concrétisation des finalités. C'est pour cela qu'ils sont considérés comme les moyens par lesquels les finalités seront atteintes. Les buts se manifestent généralement sous la forme de recommandations qui définissent les orientations d'un programme scolaire, d'un cycle scolaire, d'une discipline ou d'une mission d'un établissement d'enseignement spécifique, comme les écoles normales des instituteurs par exemple, ou les instituts de formation continue. Ils peuvent aussi donner les profils de l'élève qu'on a l'intention de former et de qualifier.

Ci-dessous, nous montrons des exemples de formulations possibles des buts.

 

ü Il a été indiqué dans le fascicule des directives pour la matière de la langue arabe dans les écoles normales (édition de 1981, p. 1) que les objectifs que les écoles normales visent à atteindre sont des objectifs spécifiques, il s'agit de former des enseignants qualifiés qui répondent aux critères scientifiques, éthiques et psychologiques qui les qualifient pour s'acquitter efficacement de leur devoir ...

ü  Les nouveaux programmes ont défini les buts de l'enseignement de la langue arabe au premier cycle de l'enseignement secondaire comme suit : (Le fascicule des directives – discipline : la langue arabe - Édition 1982 - P.5) « L'enseignement de l'arabe au premier cycle de l'enseignement secondaire vise à :

­   développer la faculté linguistique de l'élève...

­   enraciner l'élève dans sa patrie et sa nation, et renforcer le lien avec la réalité de sa société,

­   nourrir et raffiner ses sentiments ...

­   développer ses facultés intellectuelles

­   affiner son goût artistique.

 

ü Les programmes officiels de l'enseignement de base (primaire) ont fixé les buts   de l'enseignement de la langue arabe comme suit : (les programmes, p. 3. C.N.P. Sans date). " L'enseignement de la langue arabe doit être un enseignement général, continu et intégral, bien qu'il comprenne plusieurs matières avec leur propre programme, et leur propre horaire. C'est une erreur grave que de traiter ces différentes matières d'une manière cloisonnée, car elles sont par nature complémentaires et elles visent toutes à développer la capacité de l'élève à communiquer, comprendre, faire comprendre et s'exprimer oralement et par écrit ... ''

Il est rare que les buts soient présentés dans les programmes scolaires sous la forme de profils de sortie des élèves. C'est pour cela que nous avons pensé les représenter sous la forme d'un modèle qui inclut une partie des profils des diplômés liés aux capacités cognitives :

 

- La capacité de recherche, de traitement des informations, de collecte, de classement d'analyse et de synthèse de données.

- La capacité d'identifier les relations dans le milieu comme les relations logiques et les relations temporelles et spatiales

- La capacité de jugement

- La capacité d'agir, de prendre une décision, de la mettre en œuvre et de la modifier.

- La capacité de s'adapter, de  percevoir  les changements et de réviser  les objectifs .

- La capacité de création et d'expression.

Ainsi, et sur la base de ces différents exemples, les buts sont une réponse à la question : qu'obtenons-nous grâce à ce programme ?  Et par conséquent, les buts définissent les «output» d'un cycle donné d'enseignement, d'une institution d'enseignement ou d'un programme donné, sans toutefois qu'ils aient la précision qui permet de concevoir des unités pédagogiques fonctionnelles ou d'élaborer des supports pédagogiques appropriés.

Ce sont les autorités pédagogiques qui s’acquittent de la tâche de traduire les grandes orientations, les idéaux ou valeurs recherchées en contenus éducatifs et de formation.  Généralement le résultat de ce travail se présente sous forme de programmes officiels, (une liste de leçons ou de thèmes précédée par des explications ou des directives qui concernent la méthodologie à suivre pour traiter le programme.

 

A ce stade de la présentation des niveaux, il est nécessaire de poser d’importantes questions : comment traduire les finalités en buts ? Comment savoir que le passage du niveau des finalités au niveau des buts est un passage sain exempt de toute déviation, et que la traduction est fidèle ? Existe-t-il des outils ou des approches qui pourraient faciliter et sécuriser cette transition ?

Le troisième niveau : les objectifs

Il est utile de mentionner ce qu'on entend par le terme objectif à ce niveau. Il est censé annoncer des changements à apporter chez l'apprenant au cours d'une période d'enseignement donnée (un cours - un ensemble de cours - un semestre...). Ce troisième niveau se réfère donc au travail éducatif sur le terrain, de sorte que ce sont les enseignants qui sont chargés de traduire les buts en objectifs d'apprentissage ou les programmes en leçons. Les objectifs doivent remplir certaines conditions notamment la précision de la formulation, l'activité requise par l'apprenant doit être observable et mesurable. 

 

Tels sont les trois niveaux majeurs de l'objectif pédagogique. Il s'agit en fait d'une tentative de simplification d'un processus complexe lié à trois autorités au pouvoir inégal : l'autorité politique, l'autorité administrative chargée de l'enseignement et le corps enseignant. Ces trois autorités nous renvoient aux trois niveaux de l'objectif pédagogique qui sont liés par des rapports précis. Ainsi les finalités commandent les buts qui commandent à leur tour les objectifs c'est-à-dire que l'autorité chargée d'élaborer les buts doit le faire en se référant et en respectant les finalités, de même, l'enseignant qui rédige les objectifs de ses cours se doit de partir des buts de manière à assurer la cohérence entre les trois niveaux. Le schéma suivant illustre ces rapports.[6]

 


La direction des flèches indique que les objectifs dépendent des buts et que les buts sont attachés aux finalités. Le schéma représente l'image idéale de la relation entre les trois niveaux, mais la réalité est souvent toute différente (comme le fait de rédiger des buts sans les relier aux finalités et des objectifs qui n'ont rien à voir avec les buts). Néanmoins ce rapport entre les trois niveaux n'est pas automatique car l'autorité éducative (administrative ou pédagogique) peut modifier, ajuster ou remanier la politique éducative ou la réorienter sous l'effet de certaines pressions. Il en est de même pour le personnel enseignant qui peut amener des ajustements des buts en fonction de leur expérience de terrain et de leur pratique quotidienne.

 

Par ailleurs, ces niveaux représentent trois degrés de précision et de clarté. Par conséquent, celui qui est chargé de traduire les finalités en buts a besoin d'un grand nombre de buts pour concrétiser une seule finalité (c'est pour cette raison que le nombre de finalités est réduit). De même, l'enseignant doit formuler un grand nombre d'objectifs afin de pouvoir traduire un seul but (le nombre d'objectifs est donc grand par rapport aux buts).

Ainsi, l'une des fonctions de ces niveaux est de permettre une démarche progressive de ce que l'enseignant serait appelé à réaliser en termes d'activités et d'opérations.

 

Pour résumer, nous disons que ces trois niveaux constituent une chaine qui doit être suivie dans deux directions, l'une verticale et la seconde horizontale, comme illustré  par le schéma suivant :

 


Nous allons maintenant donner un exemple pris des sciences naturelles que nous utilisons pour ce graphique pour montrer un modèle de passage d'un niveau à un autre. Nous avons tiré cet exemple d'un document élaboré lors d'un atelier organisé par le projet de l'Education en matière de population il y a de cela quelques années et consacré à l'élaboration d'un programme selon l'approche par objectifs[7] (l'exemple concerne la sixième année secondaire).

Le but n° 1 : L'élève doit être capable de percevoir les besoins nutritionnels de l'homme.

L'objectif intermédiaire : 1.1 : L'élève doit être capable de déterminer la qualité et la quantité des aliments suffisants et équilibrés pour le corps humain et de faire le lien entre l'activité humaine et le type de nourriture.

Les objectifs spécifiques :

1.1.1 -   A partir  des réactifs chimiques et des leçons précédentes, l'élève doit être capable d'identifier les composants alimentaires et de citer au moins cinq composants d'un repas particulier  avec une explication de la manière qui lui permet de le savoir.

2.1.1   A partir d'un tableau des composants de repas et des calories, l'élève doit être capable d'analyser les composants d'un repas complet et d'indiquer la quantité qui lui manque ou qui excède plus pour  qu'il devienne suffisant au besoin de l'organisme.

- 3.1.1 En s'appuyant sur les deux objectifs précédents, l'élève doit être capable de mettre en évidence l'importance d'une alimentation complète et équilibrée pour le corps humain et de citer et en expliquer trois symptômes de malnutrition.

4.1.1-Sur la base de documents scientifiques, l'élève doit être en mesure de mettre en évidence les différents besoins nutritionnels de l'être humain en fonction de l'activité, du sexe, de l'âge et des situations biologiques particulières tels que la grossesse, l'allaitement et la maladie, et préciser toutes les caractéristiques nutritionnelles pour  trois situations biologiques différentes.  

5.1.1 A partir d'un film ou tout autre document l'élève doit être capable de décrire les symptômes de la malnutrition en Tunisie en expliquant au moins trois cas courants.

Nous avons voulu reproduire cet exemple sous sa forme originelle sans retouches ni évaluation, et nous espérons que le lecteur ne le prendra qu’en tant qu'exemple. Il est évident que la liste d’objectifs spécifiques est susceptible d’enrichissement et de développement, mais cela n’est rien de plus qu’une tentative sérieuse de passage du but sous sa forme générale : « connaitre les besoins nutritionnels de l'être humain » vers des objectifs spécifiques liés aux contenus éducatifs, et comprenant les conditions dans lesquelles les activités d'apprentissage seront menées, ainsi que les critères qui permettent le contrôle et l'évaluation. Cette transition repose sur le principe de la spécification des contenus sur lesquels seront conduits les processus cognitifs exigés des élèves (1.1.1 identifier les composants des denrées alimentaires, 2.1.1 analyser les composants d'un repas, 3.1.1 mettre en évidence l'importance d’une nutrition équilibrée, 4.1.1 mettre en évidence les différents besoins nutritionnels de l'être humain et 5.1.1 décrire les symptômes de la malnutrition.. .).

Dans le troisième chapitre, et après que l'examen du tableau qui présente des exemples de classifications des objectifs, nous présentons quelques approches pour extraire et choisir les objectifs pédagogiques.

Exemple de taxonomies des objectifs

Type c

Type b

Type a

Auteur

Les objectifs de contenus : ils se présentent sous la forme de concepts et de principes … Ils sont liés à un contenu ou à une spécialité et nécessitent  l'entretien car ils peuvent s'oublier : la  théorie de Darwin , la loi de l'attraction…

Les objectifs méthodologiques : ce sont les savoir-faire nécessaires pour la recherche des informations, leur organisation et leur interprétation. Ce sont des objectifs à long terme à caractère méthodologique qui peuvent être liés à un contenu scolaire particulier comme utiliser des outils de mesure, ou lire des graphiques et des tableaux à double entrée…

Les objectifs à long terme : ce sont des capacités qui ne s'acquièrent pas au cours d'un cycle précis et ne sont pas liées à un contenu donné ou à une spécialité. Ils sont utiles au cours de la période post scolaire et aident la personne à s'adapter aux circonstances

Rowntée (74)

L'objectif opérationnel : il est exprimé sous forme de comportement observable dans des conditions particulières

L'objectif spécifique : une formulation moins générale, il indique des activités concrètes avec précision.

L'objectif général : il se présente dans une formulation générale qui exprime ce qu'on veut réaliser au cours d'un cycle scolaire qui peut s'étaler sur le long terme.

De Ketele (75)

Les objectifs opérationnels : des objectifs qui sont utilisés au niveau des programmes scolaires (identiques au type c chez Rowntée)

Taxonomies : ce sont des objectifs classés selon des niveaux comme la compréhension/ l'analyse/ la synthèse…

Les finalités et les buts (comme le type 1 chez Rowntée)

De Landsheere

Les objectifs opérationnels : des objectifs spécifiques sous la forme d'activités pédagogiques liées à une leçon précise.

Les objectifs spécifiques : formulation générale en rapport avec un contenu d'une discipline donnée.

Les objectifs généraux : communs à toutes les disciplines

Birzea (79)

 

Objectifs d'apprentissage : relatifs à un contenu scolaire donné

Objectifs de recherche qui sont en rapport avec les facteurs relatifs à l'apprentissage et qui les influencent comme les aptitudes des enseignants, les modes d'évaluation…

Lavallée (75)

 

Fin de la deuxième partie . A suivre

Pour revenir à la première partie, cliquer ICI

Hédi Bouhouch , Inspecteur de l'enseignement secondaire

Tunis , novembre 1983

Traduction Mongi Akrout et Abdessalam Bouzid, inspecteur généraux de l'éducation

pour accéder à la version arabe, cliquer ICI



[1] Birzéa,  C.  (1979) Rendre opérationnels les objectifs pédagogiques, Paris, PUF, 1979

[2]  voir les références (a) et (b)

[3] voir les références (a) et (d)

[4] Voir référence (b).

[5] Ils sont appelés objectifs généraux.

[6] Voir la référence (c ).

[7] c'est un document dactylographié  produit par un groupe d'enseignants de la spécialité et qui a été distribué à tous les enseignants qui avaient participé aux séminaires.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire