dimanche 27 mai 2018

Hédi Bouhouch, l’exemple de la fidélité à l’école de la République




Nous clôturons le mois consacré à la mémoire du regretté Hédi Bouhouch par le témoignage du Professeur d’arabe à la faculté de Manouba qui l’avait connu et côtoyé au début des années quatre-vingt-dix quand il était conseiller du Ministre Feu Mohamed Charfi, depuis leur relation n’a cessé de se consolider ; dans ce billet  Hichem Rifi nous livre un témoignage émouvant qui rappelle les  multiples reliefs  de Hédi Bouhouch.

   Tunis , mai 2018 .  Le blog pédagogique 



La vie des grands s’arrête mais ils ne meurent pas car ils ont semé par leur carrière et leurs travaux des grains qui vont pousser après eux et vont contribuer à l’évolution et au progrès de l’histoire intellectuelle de leur pays, et à cette  occasion je me remémore deux vers du poème "la volonté de vivre", Abou el Kacem Chebbi :
« Chacun est appelé à disparaitre tel un beau rêve qui brille  puis s’éteint
Et restent les grains qui ont porté les richesses  d’une belle  vie  disparue »
Hichem Rifi



Nous avons vécu deux dures années au cours desquelles nous avons  subi l’épreuve de la perte de grandes personnalités qui avaient joué un rôle et quel rôle dans l’édification de l’Université tunisienne et le développement de l’enseignement à l’école de la République ! Parmi les universitaires qui nous ont quitté, il y avait Rachid El Ghozzi, Mohamed Yaalaoui, Mongi Chemli, Abdelkader Mhiri, Tawfiq Baccar et Mohamed Talbi, et parmi les inspecteurs  de l’éducation que nous avons connus  Ezzeddine Rezgui et Hédi Bouhouch. Avec leur départ, nous sommes passés d’un deuil à l’autre, et nous avons eu, à chaque fois, le sentiment qu’une partie de nous-même s’est détachée et que le temps a commencé à tourner une page glorieuse de notre histoire culturelle et éducative.
Quand j’ai appris le décès de Hédi Bouhouch, par un triste matin , je me suis remémoré,  avec un nœud à la gorge un vers de Abu Attaieb Al Moutanabbi que j’avais récité lors de la célébration du quarantième jour du décès de feu Abdelkader Mhiri , à un  moment où  j'étais exaspéré par  l’acharnement  de la mort à emporter l’une à la suite  de l’autre  des grandes figures  de l’enseignement supérieur et de l’éducation.
« Les uns et les autres s’enterrent et nos derniers marchent à la  tête  de nos prédécesseurs »
Notre seule consolation véritable est que celui qui est engagé pour le progrès de la société et le développement  de l’homme et qui consacre tous ses efforts pour enrichir les savoirs et élargir les formes de conscience et assurer le changement vers le meilleur, vaincra la mort, grâce à la trace qu’il laisse dans le domaine pour lequel il a voué sa vie, et Hédi bouhouch en a laissé une dans l’histoire de l’école tunisienne contemporaine. Et existe-t-il une institution plus importante qui contribue à la promotion de l’homme dans notre pays, à la consolidation des fondements de notre  personnalité nationale dans les consciences et à prémunir la société contre les forces qui constituent une entrave au progrès et à la modernité ?!                                               
Hédi Bouhouch a fait ses études à l’école normale supérieure de Tunis , il a obtenu son diplôme avant que je ne rejoigne   cette illustre institution universitaire  à laquelle  doivent beaucoup l’enseignement , la recherche et la vie  culturelle  dans notre pays-  et c’est à cette école que j’ai entendu parler de lui pour la première fois ; c’était au cours d’une leçon  de linguistique arabe dans les nouveaux locaux de l’école à cette époque, au Bardo, que le professeur Taieb Baccouche – qui tenait toujours à nous engager au-delà des limites du cours, vers les voies possibles de la recherche nous parla en termes très élogieux des certains mémoires  préparés  dans le cadre du certificat d’aptitude à la recherche (C.A.R )sous sa direction par de jeunes diplômés , en nous incitant à les consulter, il cita entre autres le nom de Hédi Bouhouch.
Aussi  j’ai entendu parler  pour la première fois du défunt au cours d’une  leçon  de langue, lui qui était  parmi les passionnés de linguistique, j’ai appris aussi qu’il était normalien, ce qui constitue pour nous autres normaliens, un lien de parenté. Et depuis lors  il est resté dans ma mémoire surtout que l’un de deux éminents professeurs qui ont développé l’étude de la langue arabe à l’université tunisienne dans les années soixante-dix, fit l’éloge de son mémoire de recherche et le considéra comme un modèle à suivre, d’ailleurs  Hédi aurait pu poursuivre brillamment la voie  de la recherche depuis belle lurette et rejoindre l’université à l’instar de ses proches amis.
  Seulement  il avait participé au concours d’inspecteur de l’enseignement secondaire et l’avait réussi et il a pu découvrir sur le tas, d’après ce qu’il a consigné dans son CV, le rôle  de premier plan de ce corps dans la modernisation de l’enseignement. Pour Hédi l’inspection  est un acte d’engagement (j’ai pu déduire cela à travers ses multiples prises de position),  et il l’a toujours traduit  tout au long de sa longue carrière, il n’a jamais été la voix  d’aucun des Ministres qui s’étaient succédé  au ministère de l’éducation, il fut toujours la voix du devoir et le défenseur de l’école de la république.
Quelques années après avoir achevé  mes études supérieures , des propos élogieux de plusieurs sources différentes , sur un inspecteur d’arabe dénommé Hédi Bouhouch m’étaient parvenus , il s’est trouvé qu’il était l’inspecteur de mon épouse durant plusieurs années , elle me parlait souvent  de son inspecteur avec beaucoup de respect et d’admiration , et elle évoquait  ce qu’elle lui doit (elle et ses autres collègues) dans l’acquisition de « l’art d’enseigner » ; un beau jour , ma femme m’a présenté avec fierté une copie du rapport de visite qu’il lui avait remis et je me rappelle encore  que le rapport était écrit à la main , avec une belle écriture ,  calme, soignée et  espacée , avec en bas de page  une petite flèche  en-dessous de laquelle est inscrit l’expression : Tournez.
   Ce mot m’avait interpellé, et je suis resté à le regarder un long moment en souriant  et cherchant à le comparer avec son correspondant  dans la langue  française, je ne savais si ce terme était usuel dans les rapports des inspecteurs ou bien s’il s’agissait  d’une des trouvailles de Hédi. Quoiqu’il en soit j’ai su par  la suite  qu’il choisissait avec beaucoup de soin les expressions qu’il utilise et veillait  à l’élégance des phrases et la précision  des mots.
En côtoyant les inspecteurs d’arabe, au début des années  quatre-vingt-dix  du siècle dernier, j’ai pu constater que Hédi était un représentant des puristes parmi les inspecteurs  de l’époque et parmi les plus brillants feu Si Abdelaziz Ben Youssef le plus illustre, il  avait une grande maitrise de la langue arabe et était un fervent défenseur. Nul doute  qu’on doit beaucoup à cette école d’inspecteurs, par leur travail assidu sur le terrain, le niveau remarquable de maitrise de notre langue nationale par des générations d’enseignants.

Ma première rencontre avec Hédi fut le fruit du hasard , en effet  un certain samedi matin , alors que je pressais le pas au niveau de la rue Yves  Noël, j’ai  rencontré mon maître   Si Taoufiq Baccar  qui m’invita à une leçon qu’il allait donner à des professeurs d’arabe au lycée Bourguiba, à l’entrée du lycée, nous trouvâmes  deux personnes à l’allure imposante qui attendaient Si Taoufiq, j’ai su au cours des présentations que l’un était le Directeur du Lycée  et l’autre était l’inspecteur d’arabe Si Hédi Bouhouch.
En cette journée-là , Si Taoufik a excellé comme à l’accoutumée , il avait expliqué  un texte du programme  de la littérature arabe,  l’objectif de  séance étant la formation) réuni avec maestria un méta-discours de l’explication et le discours sur la méthode adoptée ; j’ai infiniment  regretté que la séance ne fut pas enregistrée , on aurait dû le faire pour cette séance exceptionnelle  et pour  d’autres séances de formation également  afin de conserver  la mémoire de la formation continue  au Ministère et en faire profiter les autres lycées du pays.
La leçon de si Taoufik  a vivement interpellé  l’assistante et un débat s’engagea dirigé par Hédi Bouhouch. Aussi les enseignants ont posé des questions fort importantes qui les  préoccupaient sans aucun doute ; concernant  l’enseignement de la littérature arabe au lycée, les objectifs à atteindre par cet enseignement, leur besoin en formation, et ce qu’ils attendaient des professeurs universitaires  dans l’œuvre de transposition du savoir savant qui évolue très rapidement. Hédi était un habile modérateur de ce  long et agréable débat, il avait le don de pousser les professeurs par ses questions à poursuivre  la réflexion et l’approfondir, un don  qui force l’admiration.
Ce jour-là, en rentrant chez moi,  j’ai parlé à ma femme avec  une grande admiration de son inspecteur.
Trois ans après cette rencontre , les départements de l’éducation et de l’enseignement furent réunis dans un même ministère , le ministère de l’éducation et des sciences ,  et  Mohamed Charfi fut nommé à sa tête avec pour mission d’entreprendre la réforme du système éducatif ; et le hasard a bien voulu ( en réalité en cherchant  ce n’était pas une question de hasard) que je rejoigne à la fin du mois d’avril 1989 le cabinet du ministre en tant que conseiller chargé de superviser l’élaboration des nouveaux programmes  de l’arabe dans l’enseignement de base et l’enseignement secondaire. Au cours de ces années j’ai côtoyé Hédi Bouhouch  et là j’ai découvert une personnalité aux multiples reliefs: un fond authentique, une haute compétence, une maitrise de tout ce qui se rapporte à l’enseignement et l’éducation, une forte personnalité, une franchise parfois gênante, une générosité sans limite pour le développement de l’école de la république dans notre pays.
Nous signalons ici , comme nous sommes entrain de contribuer à la conservation de la mémoire de l’éducation dans notre pays  que le  regretté Mohamed Charfi avait constitué,  trois mois après son arrivée au ministère, une  « commission supérieure de la réforme de l’enseignement» ; c’est une commission à laquelle ont été conviés l’UGTT, les représentants des partis politiques reconnus  à l’époque; les représentants des parents , les représentants des inspecteurs , des conseillers pédagogiques, des professeurs et des instituteurs  ainsi que des experts de l’éducation. La commission avait tenu au cours de l’été   1989 seize réunions présidées par le Ministre en personne, et a produit  un texte de référence assez long  qui a fixé les grands choix de la réforme de 1991.
Le plus important c’était que les commissions sectorielles qui sont des structures scientifico -pédagogiques dont le mérite de leur création revient au Ministre Md Hédi  Khlil (1988/1989) furent chargées  de traduire ces grands choix dans les  programmes, de choisir les modèles de manuels scolaires adéquats, de restructurer les cursus de l’enseignement au niveau du secondaire, de proposer un système d’évaluation et  réviser le temps scolaire etc ; et ce sont des gens d’expérience : inspecteurs, enseignants, spécialistes en science de l’éducation qui avaient  réalisé tout cela ; malheureusement on est aujourd’hui loin de tout cela avec la gestion de la réforme qui est en cours en comparaison avec la gestion des réformes précédentes, à commencer par la réforme de 1958.
Les commissions sectorielles avaient entamé leurs travaux avec Hédi KHLIL  et préparé l’ébauche des programmes de la 1° et 2° année de l’enseignement de base , Mohamed Charfi avait revu leur composition dans le but de les enrichir par des compétences  scientifiques et pédagogiques et il a confié la présidence de la commission d’arabe au professeur feu Abdelkader Mhiri à cause de sa longue expérience dans l’élaboration  des réformes scolaires , ayant été membre des commissions des réformes en 1958, 1967 et 1970 , il avait en outre présidé la commission chargée d’évaluer l’enseignement de l’arabe dans les différents cycles.
La commission sectorielle de la langue arabe était du temps de Mohamed Charfi une sorte d’académie  pédago-scientifique  qui regroupait des autorités parmi les enseignants et les pédagogues des trois cycles de l’enseignement, c’est dans cet espace que brilla l’étoile de Hédi ;  et peut-on avoir une transposition didactique mûrement réfléchie et étudiée  sans cette composition  tripartie ?! L’important  c’était que les membres de cette commission formaient une seule main qui a bâti les contenus des programmes d’arabe pierre après pierre au cours de réunions hebdomadaires durant cinq années environ. Les membres de cette commission se rappellent sûrement la règle qu’on avait adoptée dans la construction des contenus des programmes et qui consiste à revenir toujours aux connaisseurs du cycle concerné  à qui revenait toujours le mot de la fin.
Je me rappelle en tout cas que notre ami et collègue Mohamed Slaheddine Cherif ne cessait , à chaque fois que l’occasion l’exige, de rappeler  cette règle dans son style particulier , en  regardant les professeurs du secondaire et les inspecteurs et en s’adressant au reste  des membres de la commission, ce qu’avait dit  Al Asmai chaque fois qu’un désaccord se manifestait parmi les  anciens grammairiens  qui étaient présents: Taisez-vous , les bédouins  sont à ma porte.
 Dans ce contexte Il est de mon devoir  de citer les noms des membres de la commission sectorielle d’arabe, parce que ceux-là faisaient partie de la famille éducative de Hédi Bouhouch avec  qui il entretenait d’excellents  rapports, c’est là la preuve  de son caractère affable. Parmi les inspecteurs du primaire la commission sectorielle comprenait le regretté Ezzeddine Rezgui, Abdelmagid ghreb, Moheddine Ghrairi, et parmi les directeurs des écoles primaires Noureddine Ben Youssef.


Et parmi les professeurs de l’enseignement secondaire il y avait  Mme Sihem Kabani et Abdessatar Chabbouh, et parmi les inspecteurs de l’enseignement secondaire il y avait les regrettés Sadok Ben Omrane, Abdelaziz Ben Youssef, Amor Saidane, et MM. Moncef Ladhar,Brahim Ben Salah, Ali Hemrit, Ahmed ben Salem, Abdelaziz jerbi.
Et parmi les universitaires on comptait Med Slaheddine Cherif,Chokri Mabkhout,Hamadi Sammoud,Salah ben Romdhane et Mohamed Chaouch, et ce qui faisait ma fierté, en tant que conseiller du Ministre à l’époque  c’est que les membres de la commission sectorielle d’arabe avaient l’habitude d’ôter leurs casquettes et les laisser hors de la salle des réunions , et ils travaillent en équipe , avec pour unique défi  réussir leur mission , la grande  mission de faire évoluer l’enseignement de notre langue nationale et de permettre  aux nouvelles générations de connaitre  l’univers de création  du génie de  notre civilisation tout au long de  sa longue histoire.

Et pour donner une idée sur les questions scientifiques et pédagogiques débattues  par la commission sectorielle  et sur certaines contributions de Hédi  , je cite qu’il est arrivé qu’un désaccord entre les membres de la commission  au cours de l’élaboration d’une partie des programmes des deux premières années de l’enseignement de base désaccord qui concernait  sur la progression adéquate dans la construction des compétences linguistiques relatives aux  à l’expression des nombres,  et après de longues discussions ,les membres  s’étaient mis d’accord à réaliser une étude approfondie de la question avant de prendre une décision ; l’étude fut réalisée par une sous-commission et Hédi était parmi ses membres , et c’était lui qui avait présenté les conclusions d’une étude  remarquable qui dénote une grande  connaissance  des questions de la langue et une maitrise des procédures  d’apprentissage des systèmes linguistiques.  Ce fut une réunion exceptionnelle qui traduit le niveau qu’avait atteint  la commission chargée de la réforme des programmes de notre langue nationale à cette époque.
Hédi  avait contribué d’une manière remarquable à la conception du modèle de manuel scolaire adopté pour l’enseignement de la littérature arabe au niveau du lycée depuis la réforme de 1991, sachant qu’il existe dans l’histoire contemporaine des livres scolaires  qui diffèrent surtout par les outils pédagogiques au sens large du terme (structure et contenu)  selon les objectifs  définis dans chaque modèle. Cette question  fut l’un des thèmes majeurs dans le programme de la réforme, elle fut étudiée par la commission sectorielle sur la base d’une étude circonstanciée   pour la première fois dans l’histoire de la production des manuels scolaires dans notre pays.
Dans ce cadre donc, la commission sectorielle d’arabe avait organisé une journée d’étude consacrée à la question, à l’hôtel Amilcar, et ce fut une journée mémorable  au cours de laquelle des inspecteurs et des universitaires avaient présenté des exposés sur les différents modèles de manuels scolaires parus  en Tunisie et dans quelques pays arabes et européens (Allemagne, France, Italie). Et je me rappelle encore  des participants  entrain de feuilleter avec beaucoup d’intérêt et de soin de vieux manuels de lecture et de littérature édités en France depuis le XIX°s,  les plus anciens étaient très fragiles ces modèles nous ont été présentés par Monsieur Mustapha Enneifer ,éminent  inspecteur général de l’éducation.
Je me rappelle aussi d’une analyse critique  approfondie et globale  présentée par Hédi Bouhouch sur tous les manuels qui furent utilisés  dans l’enseignement de la littérature arabe dans notre pays  depuis les années soixante  jusqu’au début des années quatre-vingt-dix du siècle dernier. Et  au cours de son exposé il nous avait invité à visiter un petit stand qu’il avait aménagé dans un coin de la salle, où il avait déposé des exemplaires de tous les manuels qu’il a évoqués ;  après la réunion  j’ai appris que Hédi possédait une importante  bibliothèque  qui renferme  tout ce qui a rapport avec l’enseignement de l’arabe dans notre pays : manuels, les circulaires, rapports et recherches … j’ai su par ailleurs que les questions de l’éducation  en  général et de l’apprentissage e de l’enseignement de la langue arabe en particulier ont rempli toute sa vie et ont représenté son principal combat  dans son existence.
Voilà  quelques feuillets de l’histoire de ma connaissance de Hédi Bouhouch  que j’ai côtoyé  lors de ma mission de conseiller de Mohamed Charfi.
La vie des grands s’arrête mais ils ne meurent pas car ils ont semé par leur carrière et leurs travaux des grains qui vont pousser après eux et vont contribuer à l’évolution et au progrès de l’histoire intellectuelle de leur pays, et à cette  occasion je me remémore deux vers du poème "la volonté de vivre», Abou el Kacem Chebbi
Chacun est appelé à disparaitre tel un beau rêve qui brille  puis s’éteint
Et restent les grains qui ont porté les richesses  d’une belle  vie  disparue
Que Dieu ait pitié de Hédi BOUHOUCH, ce fut  un homme de l’éducation exceptionnel et un exemple  de fidélité à l’école de la république dans notre pays et un modèle du responsable patriotique et engagé  pour les générations.

Hichem RIFI, Professeur d’arabe à la faculté des lettres de la Manouba
Tunis, août  2017


1 commentaire:

  1. Bonjour,
    serait-il possible d'avoirs les épreuves de maths et de physique (section maths-sciences) session principale 1981. Merci

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