Nous clôturons le mois consacré à la mémoire du regretté Hédi Bouhouch par le témoignage du Professeur d’arabe à la faculté de Manouba qui l’avait connu et côtoyé au début des années quatre-vingt-dix quand il était conseiller du Ministre Feu Mohamed Charfi, depuis leur relation n’a cessé de se consolider ; dans ce billet Hichem Rifi nous livre un témoignage émouvant qui rappelle les multiples reliefs de Hédi Bouhouch.
Tunis , mai 2018 . Le blog pédagogique
La vie des grands s’arrête mais ils ne
meurent pas car ils ont semé par leur carrière et leurs travaux des grains
qui vont pousser après eux et vont contribuer à l’évolution et au progrès de
l’histoire intellectuelle de leur pays, et à cette occasion je me remémore deux vers du poème "la
volonté de vivre", Abou el Kacem Chebbi :
« Chacun est appelé à disparaitre
tel un beau rêve qui brille puis
s’éteint
Et restent les grains qui ont porté
les richesses d’une belle vie
disparue »
Hichem Rifi
|
Nous avons vécu deux dures
années au cours desquelles nous avons subi
l’épreuve de la perte de grandes personnalités qui avaient joué un rôle et quel
rôle dans l’édification de l’Université tunisienne et le développement de
l’enseignement à l’école de la République ! Parmi les universitaires qui
nous ont quitté, il y avait Rachid El Ghozzi, Mohamed Yaalaoui, Mongi Chemli,
Abdelkader Mhiri, Tawfiq Baccar et Mohamed Talbi, et parmi les inspecteurs de l’éducation que nous avons connus Ezzeddine Rezgui et Hédi Bouhouch. Avec leur
départ, nous sommes passés d’un deuil à l’autre, et nous avons eu, à chaque
fois, le sentiment qu’une partie de nous-même s’est détachée et que le temps a commencé
à tourner une page glorieuse de notre histoire culturelle et éducative.
Quand j’ai appris le décès de
Hédi Bouhouch, par un triste matin , je me suis remémoré, avec un nœud à la gorge un vers de Abu
Attaieb Al Moutanabbi que j’avais récité lors de la célébration du quarantième
jour du décès de feu Abdelkader Mhiri , à un moment où
j'étais exaspéré par l’acharnement de la mort à emporter l’une à la suite de l’autre des grandes figures de l’enseignement supérieur et de l’éducation.
« Les uns et les autres
s’enterrent et nos derniers marchent à la
tête de nos prédécesseurs »
Notre seule consolation véritable est que celui qui
est engagé pour le progrès de la société et le développement de l’homme et qui consacre tous ses efforts
pour enrichir les savoirs et élargir les formes de conscience et assurer le
changement vers le meilleur, vaincra la mort, grâce à la trace qu’il laisse
dans le domaine pour lequel il a voué sa vie, et Hédi bouhouch en a laissé une
dans l’histoire de l’école tunisienne contemporaine. Et existe-t-il une
institution plus importante qui contribue à la promotion de l’homme dans notre
pays, à la consolidation des fondements de notre personnalité nationale dans les consciences
et à prémunir la société contre les forces qui constituent une entrave au
progrès et à la modernité ?!
Hédi Bouhouch a fait ses
études à l’école normale supérieure de Tunis , il a obtenu son diplôme avant
que je ne rejoigne cette illustre
institution universitaire à laquelle doivent beaucoup l’enseignement , la recherche
et la vie culturelle dans notre pays- et c’est à cette école que j’ai entendu
parler de lui pour la première fois ; c’était au cours d’une leçon de linguistique arabe dans les nouveaux locaux
de l’école à cette époque, au Bardo, que le professeur Taieb Baccouche – qui
tenait toujours à nous engager au-delà des limites du cours, vers les voies
possibles de la recherche nous parla en termes très élogieux des certains mémoires préparés
dans le cadre du certificat d’aptitude à la recherche (C.A.R )sous sa
direction par de jeunes diplômés , en nous incitant à les consulter, il cita
entre autres le nom de Hédi Bouhouch.
Aussi j’ai entendu parler pour la première fois du défunt au cours
d’une leçon de langue, lui qui était parmi les passionnés de linguistique, j’ai
appris aussi qu’il était normalien, ce qui constitue pour nous autres
normaliens, un lien de parenté. Et depuis lors il est resté dans ma mémoire surtout que l’un
de deux éminents professeurs qui ont développé l’étude de la langue arabe à
l’université tunisienne dans les années soixante-dix, fit l’éloge de son
mémoire de recherche et le considéra comme un modèle à suivre, d’ailleurs Hédi aurait pu poursuivre brillamment la
voie de la recherche depuis belle
lurette et rejoindre l’université à l’instar de ses proches amis.
Seulement il avait participé au concours d’inspecteur de
l’enseignement secondaire et l’avait réussi et il a pu découvrir sur le tas,
d’après ce qu’il a consigné dans son CV, le rôle de premier plan de ce corps dans la
modernisation de l’enseignement. Pour Hédi l’inspection est un acte d’engagement (j’ai pu déduire
cela à travers ses multiples prises de position), et il l’a toujours traduit tout au long de sa longue carrière, il n’a
jamais été la voix d’aucun des Ministres
qui s’étaient succédé au ministère de
l’éducation, il fut toujours la voix du devoir et le défenseur de l’école de la
république.
Quelques années après avoir achevé
mes études supérieures , des propos
élogieux de plusieurs sources différentes , sur un inspecteur d’arabe dénommé
Hédi Bouhouch m’étaient parvenus , il s’est trouvé qu’il était l’inspecteur de
mon épouse durant plusieurs années , elle me parlait souvent de son inspecteur avec beaucoup de respect et
d’admiration , et elle évoquait ce qu’elle
lui doit (elle et ses autres collègues) dans l’acquisition de « l’art d’enseigner » ;
un beau jour , ma femme m’a présenté avec fierté une copie du rapport de visite
qu’il lui avait remis et je me rappelle encore que le rapport était écrit à la main , avec
une belle écriture , calme, soignée et
espacée , avec en bas de page une
petite flèche en-dessous de laquelle est
inscrit l’expression : Tournez.
Ce mot m’avait interpellé, et je suis resté
à le regarder un long moment en souriant
et cherchant à le comparer avec son correspondant dans la langue française, je ne savais si ce terme était
usuel dans les rapports des inspecteurs ou bien s’il s’agissait d’une des trouvailles de Hédi. Quoiqu’il en
soit j’ai su par la suite qu’il choisissait avec beaucoup de soin les expressions
qu’il utilise et veillait à l’élégance
des phrases et la précision des mots.
En côtoyant les inspecteurs
d’arabe, au début des années quatre-vingt-dix du siècle dernier, j’ai pu constater que Hédi
était un représentant des puristes parmi les inspecteurs de l’époque et parmi les plus brillants feu Si
Abdelaziz Ben Youssef le plus illustre, il avait une grande maitrise de la langue arabe et
était un fervent défenseur. Nul doute
qu’on doit beaucoup à cette école d’inspecteurs, par leur travail assidu
sur le terrain, le niveau remarquable de maitrise de notre langue nationale par
des générations d’enseignants.
Ma première rencontre avec
Hédi fut le fruit du hasard , en effet un certain samedi matin , alors que je
pressais le pas au niveau de la rue Yves
Noël, j’ai rencontré mon maître Si Taoufiq Baccar qui m’invita à une leçon qu’il allait donner à
des professeurs d’arabe au lycée Bourguiba, à l’entrée du lycée, nous trouvâmes
deux personnes à l’allure imposante qui
attendaient Si Taoufiq, j’ai su au cours des présentations que l’un était le
Directeur du Lycée et l’autre était
l’inspecteur d’arabe Si Hédi Bouhouch.
En cette journée-là , Si
Taoufik a excellé comme à l’accoutumée , il avait expliqué un texte du programme de la littérature arabe, l’objectif de
séance étant la formation) réuni avec maestria un méta-discours de
l’explication et le discours sur la méthode adoptée ; j’ai infiniment regretté que la séance ne fut pas enregistrée
, on aurait dû le faire pour cette séance exceptionnelle et pour d’autres séances de formation également afin de conserver la mémoire de la formation continue au Ministère et en faire profiter les autres lycées
du pays.
La leçon de si Taoufik a vivement interpellé l’assistante et un débat s’engagea dirigé par
Hédi Bouhouch. Aussi les enseignants ont posé des questions fort importantes
qui les préoccupaient sans aucun
doute ; concernant l’enseignement
de la littérature arabe au lycée, les objectifs à atteindre par cet
enseignement, leur besoin en formation, et ce qu’ils attendaient des professeurs
universitaires dans l’œuvre de transposition
du savoir savant qui évolue très rapidement. Hédi était un habile modérateur de
ce long et agréable débat, il avait le
don de pousser les professeurs par ses questions à poursuivre la réflexion et l’approfondir, un don qui force l’admiration.
Ce jour-là, en rentrant chez moi,
j’ai parlé à ma femme avec une grande admiration de son inspecteur.
Trois ans après cette
rencontre , les départements de l’éducation et de l’enseignement furent réunis
dans un même ministère , le ministère de l’éducation et des sciences
, et
Mohamed Charfi fut nommé à sa tête avec pour mission d’entreprendre la
réforme du système éducatif ; et le hasard a bien voulu ( en réalité en
cherchant ce n’était pas une question de
hasard) que je rejoigne à la fin du mois d’avril 1989 le cabinet du ministre en
tant que conseiller chargé de superviser l’élaboration des nouveaux programmes de l’arabe dans l’enseignement de base et
l’enseignement secondaire. Au cours de ces années j’ai côtoyé Hédi Bouhouch et là j’ai découvert une personnalité aux
multiples reliefs: un fond authentique, une haute compétence, une maitrise de
tout ce qui se rapporte à l’enseignement et l’éducation, une forte
personnalité, une franchise parfois gênante, une générosité sans limite pour le
développement de l’école de la république dans notre pays.
Nous signalons ici , comme
nous sommes entrain de contribuer à la conservation de la mémoire de
l’éducation dans notre pays que le regretté Mohamed Charfi avait constitué, trois mois après son arrivée au ministère,
une « commission supérieure de la réforme de l’enseignement» ;
c’est une commission à laquelle ont été conviés l’UGTT, les représentants des
partis politiques reconnus à l’époque; les représentants des parents , les
représentants des inspecteurs , des conseillers pédagogiques, des professeurs
et des instituteurs ainsi que des
experts de l’éducation. La commission avait tenu au cours de l’été
1989 seize réunions présidées par le Ministre en personne, et a produit un texte de référence assez long qui a fixé les grands choix de la réforme de
1991.
Le plus important c’était que
les commissions sectorielles qui sont des structures scientifico -pédagogiques
dont le mérite de leur création revient au Ministre Md Hédi Khlil (1988/1989) furent chargées de traduire ces grands choix dans les programmes, de choisir les modèles de manuels
scolaires adéquats, de restructurer les cursus de l’enseignement au niveau du secondaire,
de proposer un système d’évaluation et réviser
le temps scolaire etc ; et ce sont des gens d’expérience :
inspecteurs, enseignants, spécialistes en science de l’éducation qui
avaient réalisé tout cela ; malheureusement
on est aujourd’hui loin de tout cela avec la gestion de la réforme qui est en
cours en comparaison avec la gestion des réformes précédentes, à commencer par
la réforme de 1958.
Les commissions sectorielles
avaient entamé leurs travaux avec Hédi KHLIL
et préparé l’ébauche des programmes de la 1° et 2° année de
l’enseignement de base , Mohamed Charfi avait revu leur composition dans le but
de les enrichir par des compétences scientifiques et
pédagogiques et il a confié la présidence de la commission d’arabe au
professeur feu Abdelkader Mhiri à cause de sa longue expérience dans
l’élaboration des réformes scolaires ,
ayant été membre des commissions des réformes en 1958, 1967 et 1970 , il avait
en outre présidé la commission chargée d’évaluer l’enseignement de l’arabe dans
les différents cycles.
La commission sectorielle de
la langue arabe était du temps de Mohamed Charfi une sorte d’académie pédago-scientifique qui regroupait des autorités parmi les
enseignants et les pédagogues des trois cycles de l’enseignement, c’est dans
cet espace que brilla l’étoile de Hédi ;
et peut-on avoir une transposition didactique mûrement réfléchie et
étudiée sans cette composition
tripartie ?! L’important c’était que les
membres de cette commission formaient une seule main qui a bâti les contenus
des programmes d’arabe pierre après pierre au cours de réunions hebdomadaires
durant cinq années environ. Les membres de cette commission se rappellent sûrement
la règle qu’on avait adoptée dans la construction des contenus des programmes
et qui consiste à revenir toujours aux connaisseurs du cycle concerné à qui revenait toujours le mot de la fin.
Je me rappelle en tout cas
que notre ami et collègue Mohamed Slaheddine Cherif ne cessait , à chaque fois
que l’occasion l’exige, de rappeler cette
règle dans son style particulier , en
regardant les professeurs du secondaire et les inspecteurs et en
s’adressant au reste des membres de la
commission, ce qu’avait dit Al Asmai
chaque fois qu’un désaccord se manifestait parmi les anciens grammairiens qui étaient
présents: Taisez-vous , les bédouins sont à ma porte.
Dans ce contexte Il est de mon devoir de citer les noms des membres de la
commission sectorielle d’arabe, parce que ceux-là faisaient partie de la
famille éducative de Hédi Bouhouch avec
qui il entretenait d’excellents rapports,
c’est là la preuve de son caractère affable.
Parmi les inspecteurs du primaire la commission sectorielle comprenait le
regretté Ezzeddine Rezgui, Abdelmagid ghreb, Moheddine Ghrairi, et parmi les
directeurs des écoles primaires Noureddine Ben Youssef.
Et parmi les professeurs de
l’enseignement secondaire il y avait Mme
Sihem Kabani et Abdessatar Chabbouh, et parmi les inspecteurs de l’enseignement
secondaire il y avait les regrettés Sadok Ben Omrane, Abdelaziz Ben Youssef,
Amor Saidane, et MM. Moncef Ladhar,Brahim
Ben Salah, Ali Hemrit, Ahmed ben Salem, Abdelaziz jerbi.
Et parmi les universitaires
on comptait Med Slaheddine Cherif,Chokri Mabkhout,Hamadi Sammoud,Salah ben
Romdhane et Mohamed Chaouch, et ce qui faisait ma fierté, en tant que conseiller
du Ministre à l’époque c’est que les
membres de la commission sectorielle d’arabe avaient l’habitude d’ôter leurs
casquettes et les laisser hors de la salle des réunions , et ils travaillent en
équipe , avec pour unique défi réussir
leur mission , la grande mission de
faire évoluer l’enseignement de notre langue nationale et de permettre aux nouvelles générations de connaitre l’univers de création du génie de
notre civilisation tout au long de
sa longue histoire.
Et pour donner une idée sur
les questions scientifiques et pédagogiques débattues par la commission sectorielle et sur certaines contributions de Hédi , je cite qu’il est arrivé qu’un désaccord entre
les membres de la commission au cours de
l’élaboration d’une partie des programmes des deux premières années de
l’enseignement de base désaccord qui concernait sur la progression adéquate dans la
construction des compétences linguistiques relatives aux à l’expression des nombres, et après de longues discussions ,les
membres s’étaient mis d’accord à réaliser
une étude approfondie de la question avant de prendre une décision ;
l’étude fut réalisée par une sous-commission et Hédi était parmi ses membres ,
et c’était lui qui avait présenté les conclusions d’une étude remarquable qui dénote une grande connaissance des questions de la langue et une maitrise des
procédures d’apprentissage des systèmes linguistiques. Ce fut une réunion exceptionnelle qui traduit
le niveau qu’avait atteint la commission
chargée de la réforme des programmes de notre langue nationale à cette époque.
Hédi avait contribué d’une manière remarquable à
la conception du modèle de manuel scolaire adopté pour l’enseignement de la
littérature arabe au niveau du lycée depuis la réforme de 1991, sachant qu’il
existe dans l’histoire contemporaine des livres scolaires qui diffèrent surtout par les outils
pédagogiques au sens large du terme (structure et contenu) selon les objectifs définis dans chaque modèle. Cette question fut l’un des thèmes majeurs dans le programme
de la réforme, elle fut étudiée par la commission sectorielle sur la base d’une
étude circonstanciée pour la première
fois dans l’histoire de la production des manuels scolaires dans notre pays.
Dans ce cadre donc, la
commission sectorielle d’arabe avait organisé une journée d’étude consacrée à
la question, à l’hôtel Amilcar, et ce fut une journée mémorable au cours de laquelle des inspecteurs et des
universitaires avaient présenté des exposés sur les différents modèles de
manuels scolaires parus en Tunisie et
dans quelques pays arabes et européens (Allemagne, France, Italie). Et je me
rappelle encore des participants entrain de feuilleter avec beaucoup d’intérêt
et de soin de vieux manuels de lecture et de littérature édités en France
depuis le XIX°s, les plus anciens
étaient très fragiles ces modèles nous ont été présentés par Monsieur Mustapha
Enneifer ,éminent inspecteur général de
l’éducation.
Je me rappelle aussi d’une analyse
critique approfondie et globale présentée par Hédi Bouhouch sur tous les
manuels qui furent utilisés dans l’enseignement
de la littérature arabe dans notre pays depuis les années soixante jusqu’au début des années quatre-vingt-dix du
siècle dernier. Et au cours de son
exposé il nous avait invité à visiter un petit stand qu’il avait aménagé dans
un coin de la salle, où il avait déposé des exemplaires de tous les manuels
qu’il a évoqués ; après la
réunion j’ai appris que Hédi possédait
une importante bibliothèque qui renferme tout ce qui a rapport avec l’enseignement de
l’arabe dans notre pays : manuels, les circulaires, rapports et recherches
… j’ai su par ailleurs que les questions de l’éducation en général et de l’apprentissage e de
l’enseignement de la langue arabe en particulier ont rempli toute sa vie et ont
représenté son principal combat dans son
existence.
Voilà quelques feuillets de l’histoire de ma
connaissance de Hédi Bouhouch que j’ai
côtoyé lors de ma mission de conseiller
de Mohamed Charfi.
La vie des grands s’arrête
mais ils ne meurent pas car ils ont semé par leur carrière et leurs travaux des
grains qui vont pousser après eux et vont contribuer à l’évolution et au
progrès de l’histoire intellectuelle de leur pays, et à cette occasion je me remémore deux vers du poème "la
volonté de vivre», Abou el Kacem Chebbi
Chacun est appelé à
disparaitre tel un beau rêve qui brille
puis s’éteint
Et restent les grains qui ont
porté les richesses d’une belle vie disparue
Que Dieu ait pitié de Hédi BOUHOUCH,
ce fut un homme de l’éducation
exceptionnel et un exemple de fidélité à
l’école de la république dans notre pays et un modèle du responsable
patriotique et engagé pour les générations.
Hichem RIFI, Professeur
d’arabe à la faculté des lettres de la Manouba
Tunis, août 2017
Bonjour,
RépondreSupprimerserait-il possible d'avoirs les épreuves de maths et de physique (section maths-sciences) session principale 1981. Merci