Hédi Bouhouch |
Mais avant nous aimerons partager avec nos lecteur un commentaire très intéressant qui nous est parvenu de la part de notre collègue Abdessalem BOUZID , inspecteur général de l'éducation en réaction au billet de la semaine passée
"Chers collègues, je n'ai aucune remarque à faire sur la conceptualisation de la réforme, ni sur votre excellent compte rendu de cette réforme. Toutefois la même mèche douloureuse taraude mon esprit depuis le début de mon engagement dans ce secteur professionnel:je suis persuadé que le politique se maquille avec un beau discours "scientifique" pour camoufler sa laideur pratique et idéologique. Je suis encore choqué par 20 ans de pratique de l'APC sans APC. Cette approche n'était comprise ni maîtrisée par presque personne. Les très bons enseignants étaient comme Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir. Donc, à la limite, l'approche ne leur avait apporté que plus de rationalisation et de clairvoyance en leur permettant de mettre des mots sur leur pratique. Dans la plupart des classes que j'ai eu la chance de visiter je n'ai vu qu'une caricature des compétences, des projets et de l'évaluation, ce qui me permet d'énoncer lapidèrement qu"on faisait des compétences sans compétence, de l'évaluation formative sans évaluation et sans formation et des projets de classe ou d'école sans aucune portée projective ou formative. Certes, j'ai eu le plaisir et la chance de travailler avec des enseignants d'un haut niveau de professinnalisme et qui ont excellé aussi bien avec leurs élèves qu'avec les parents qu'ils ont drainés et dont ils ont fait des partenaires réels et des acteurs pédagogiques d'une efficacité remarquable. Je les remercie encore et je suis certain qu'ils se reconnaîtront."
Avant propos
Cette note s’intéresse à la période qui correspond au passage du Professeur
Moncer Rouissi au ministère de l’éducation et de la formation entre le 25
janvier 2000 et le 25 août 2003 .
Il semble que l’apparition de nouvelles
approches pédagogiques , l’intérêt porté aux grands projets éducatifs et le désir
de placer le système éducatif tunisien
sur la voie des systèmes éducatifs
connus par l’efficacité de leur rendement et la qualité de leurs output , ont
été parmi les facteurs qui accélérer la décision de remplacer la loi de
l’enseignement de 1991 ( dix ans seulement après sa promulgation)[1] par une nouvelle loi qui a essayé de
s’adapter aux grandes mutations
auxquelles est confronté le système éducatif tunisien au niveau de
l’enseignement secondaire.
4)
Les mesures d’application pour appuyer
la nouvelle loi : Le programme pour la mise en œuvre du projet de l’école de demain (2002/2007)
Nous avons déjà évoqué les grandes
orientations arrêtées par le rapport final de l’école de demain, et qui ont
donné naissance par la suite au programme pour la mise en œuvre en 2002, le
programme a détaillé les différents axes et un calendrier pour la mise en œuvre
qui s’étale sur cinq années.
Pour
permettre l’application du programme, le ministère de l’éducation et de la formation
avait pris deux mesures :
La première consiste à former des cadres
spécialisés dans les domaines de l’ingénierie des programmes et l’élaboration des manuels scolaires, cette
formation eut lieu au canada et a touché un certain nombre d’inspecteurs.
La deuxième fut la production d’un document de référence pour l’élaboration
des programmes scolaires , dénommé « le programme des programmes »
, l’importance de ce document réside dans le fait qu’elle explique les motifs
qui étaient à l’origine de l’adoption de l’approche par compétences dans la conception
des nouveaux programmes , ainsi le document
a fixé , pour la première fois dans l’histoire de l’école tunisienne,
les compétences que l’élève tunisien devraient acquérir et leur répartition sur
les divers cycles , il a aussi établi les compétences prévues pour chaque
domaine ( langues, sciences , technologie…), que les commissions des programmes
devraient s’y référer pour confectionner les programmes des différentes disciplines.[1]
4)
Les mesures relatives au régime des
études
§ L’enseignement
de base
-
Création d’une année préparatoire (préscolaire) qui fait partie de l'enseignement de base,
sans être ni obligatoire ni gratuite, ses programmes permettent de développer les capacités de communication
orale, les sens, les capacités psychomotrices, et la saine perception du corps.
Ils permettent en outre d'initier les enfants à la vie en groupe »
art 16.
-
L’adoption d’une nouvelle grille horaire pour les deux
cycles l’enseignement de base, dont l’entrée en vigueur devrait se
faire progressivement année par année pour des raisons logistiques et des
contraintes budgétaires.
Tableau :
nouvelle grille horaire
niveau
|
horaire
hebdomadaire
|
1er
et 2ème année
|
20
h
|
3ème
et 4ème
année
|
25
h
|
5ème
et 6ème
année
|
30
h
|
7ème
, 8ème et 9ème année
|
33
h
|
-
Rédaction de nouveaux programmes de l’école primaire selon l’approche par compétences et
suivant un découpage des apprentissages,
en 3 cycles distincts[2] et
l’élaboration de manuels et de guides conformes à la nouvelle approche et
l’adoption d’un nouveau système d’évaluation qui utilise le concept de degré de
maîtrise de la compétence.
-
Dans le cadre de l’équité entre les régions et les
écoles , le
ministère a lancé un projet innovant qui concerne un type particulier d’écoles
primaires , appelées les écoles PEP qui
ont bénéficié du « projet
d’éducation prioritaire » ( PEP). Il s’agit d’établissements connus par
la faiblesse de leurs résultats (taux de redoublement et de décrochage élevés),
90% de ces établissements se trouvent en
zone rurale, le projet d’éducation prioritaire devrait agir sur l’infrastructure
et les équipements (construction de
salles polyvalentes pour les activités culturelles et sportives / matériels
informatiques et photocopieurs et outils didactiques ) et il
devrait agir aussi sur l’organisation
pédagogique : réserver deux heures et demi hebdomadaires par classe pour
l’encadrement et le soutien des élèves en difficulté, « assurer une plus grande
stabilité des enseignants et des
directeurs dans ces écoles en leur accordant des bonifications des années passées dans une école PEP »
, « renforcer les capacités du
personnel de ces établissements à travers un programme de formation spécifique pour les
enseignants qui exercent dans ce type d’établissements et leurs assurer
un encadrement régulier de la part des conseillers pédagogiques et des
inspecteurs".[3]
-
Généralisation des clubs d’anglais pour les classes de 5ème et de 6ème
pour anticiper l’apprentissage de cette langue.
-
Elaboration de nouveaux programmes pour le deuxième
cycle de
l’enseignement de base selon l’approche par compétence et en conformité avec le
programme des programmes et la confection des manuels et des outils didactiques
compatibles et l’application du PEP à un
certain nombre d’écoles préparatoires ( collèges) à titre expérimental.
-
Introduction des sciences physiques
au niveau du collège (à partir de la 7ème année)
-
Le démarrage d’un nouvel apprentissage au niveau des
collèges, ce sont des
apprentissages optionnels en 8ème
et en 9ème , il s’agit d’apprentissage à caractère scientifique
, technologique - professionnel ,
littéraire ou artistique , qui pourraient « aider l’élève à effectuer ultérieurement un choix
qui correspond réellement à ses prédispositions et ses souhaits », ces
nouveaux apprentissages « sont conçus dans une approche intégrative
et inter disciplinaire permettant de développer des compétences transversales
et d’asseoir des habitudes du travail de groupe »[4]
-
L’organisation du soutien et de la remédiation dans le cadre du
programme des compétences de base dans les écoles concernées par le programme
d’éducation prioritaire ( PEP)[5].
§ L’enseignement
secondaire
-
La rédaction des programmes du de l’enseignement
secondaire selon l’approche par compétences ( APC) et le programme des
programmes.
-
l’élaboration des manuels scolaires et des outils
didactiques compatibles avec l’APC.
-
Sélection des compétences nécessaires pour la
poursuite des études supérieures, vu que le second cycle de l’enseignement
secondaire est un cycle qui prépare à la spécialisation, il fut décidé de partager l’horaire global consacré aux
divers apprentissage de ce cycle selon le principe suivant : le tiers (
1/3) pour les langues, entre le quart (1/4 ) et le tiers ( 1/3) pour les
apprentissages spécifiques[6], le reste de l’horaire est
réservé aux apprentissages qui renforce l’appartenance de l’élève à sa société
et à la culture arabo-musulmane.
§
Démarrage de la réflexion sur de nouvelles filières
afin de remédier les insuffisances des sections existantes , cette réflexion est
faite sur la base de la distinction entre deux grandes voies , la première
devrait préparer pour l’enseignement supérieur, et la deuxième a une double finalité , elle devrait préparer
les élèves à intégrer le marché de l’emploi sans fermer l’accès à l’enseignement supérieur, les tendances qui
avaient commencé à se préciser optaient pour une restructuration des filières :
-
La scission de section « lettres » en deux
sections : une section pour les langues et une section pour les sciences
sociales et humaines.
-
Le regroupement des sections scientifique en une seule
section qui sera appelée : section « des sciences fondamentales et
des sciences expérimentales.
-
La création d’une nouvelle section pour les sportifs
de haut niveau qui sera appelée la section « sport » et une filière qui
mène au baccalauréat dans le domaine des arts.
-
La création de sections technologiques qui préparent
aux baccalauréats technologiques dans le secteur industriel ( en association
avec le Ministère de la formation professionnelle et de l’emploi) . un baccalauréat
technologique dans le secteur des services.
§ Amélioration des mécanismes de
l’orientation selon les trois principes suivants :
-
Utiliser les
apprentissages optionnels pour aider l’élève dans son choix.,
-
Adopter l’orientation graduelle de telle sorte que « la 1ère
année secondaire soit consacrée aux apprentissages tout en poursuivant le
panachage par la voie des apprentissages optionnels » , la 2ème
et la 3ème seront consacrées à une formation dans une famille de
domaine d’apprentissage ( langues, sciences humaines, sciences fondamentales,
technologie…), la 4ème sera l’année d’approfondissement dans l’une
des branches faisant partie de la famille suivie par l’élève au cours des
années précédentes.
-
Le troisième principe est la souplesse qui offre aux
élèves la possibilité de changer de filières et de modifier son parcours
Depuis 2001 , dans le cadre
de la préparatif pour la nouvelle réforme le ministère a entrepris de préparer les conditions
favorables au développement de la professionnalisation qui était l’un des axes
de la réforme , c’est dans ce cadre que s’inscrivent les mesures
suivantes :
a.
Création du centre national de la formation des
formateurs en éducation ( CENAFFE)[8] situé à Carthage , il
s’agit d’une institution de formation dont la mission première est la formation
des formateurs dont le système éducatif tunisien en a besoin , le centre se
charge aussi de l’élaboration des référentiels de formations pour les
différentes catégories de formateurs ainsi que la production d’études en
rapport avec sa mission.
b.
L’adoption d’un nouveau statut pour le
corps de l’inspection pédagogique[9] . Dès le mois d'octobre 2001 un nouveau statut est promulgué qui remplace celui de 1973, le nouveau statut visait à relever le niveau académique des
nouveaux inspecteurs du premier cycle de
l’enseignement de base en exigeant le niveau de la maîtrise pour concourir, et
en instituant un cycle formation post maîtrise de deux années qui se termine par l’obtention
d’une attestation qui autorise l’exercice du métier d’inspecteur ; cette
formation a été confiée au CENAFFE en se
basant sur un référentiel précis qui allie l’aspect théorique et l'aspect pratique
et qui couvre toutes les compétences se rapportant au métier de l’inspecteur (
ingénierie des programmes, préparation des manuels et des outils éducatifs,
l’évaluation des enseignants, des manuels et des programmes, la recherche
pédagogique, animation pédagogique et la formation des enseignants…)
6)
Les mesures pour renforcer la composante
de l’évaluation
a.
La réorganisation de la commission permanente de
l’évaluation [10]
en réduisant son effectif mais en conservant les mêmes prérogatives, cette
commission se doit de faire un rapport annuel général et propose des programmes
dans le domaine de l’évaluation, mais cette commission a pas eu le même destin
que celle de 1998, toutes les deux sont restées lettres mortes.
b.
Axer les prérogatives du Centre National d’Innovation
Pédagogique et de Recherches en Education ( CNIPRE)[11]
sur l’évaluation du système pédagogique et le suivi des innovations
pédagogiques , le centre fut chargé dès sa création d’organiser la
consultation nationale sur le contrôle
continu.[12]
c.
L’article 60 de la loi d’orientation a évoqué la
question de l’organisation d’évaluations nationales périodiques non
certificatives sur un échantillon d’élèves, il s’agit d’une sorte
d’observatoire national pour vérifier si l’école a atteint ou non les objectifs
qui lui ont été fixés tant au niveau de la qualité des acquis (c’est dans ce cadre que s’inscrit la participation
tunisienne aux évaluations internationales comme TIMSS et PISA) .
d.
Soumettre les établissements scolaires (écoles,
collèges, et lycées) à « une auto évaluations et une évaluation externe
qui prennent appui sur des indicateurs quantitatifs et qualificatifs établis à
cette fin par le ministère chargé de l'éducation et faisant l'objet d'une
révision périodique compte tenu des objectifs arrêtés à l'échelle nationale et
au niveau de l'établissement lui-même. »[13] ces évaluations sont
centrées sur l’établissement scolaire parce qu’il constitue le principal
maillon de la chaine éducative et le
principal responsable des résultat de ses élèves.
e.
Aménagement du régime de l’examen du baccalauréat : à partir de la session de 2002 ,
le ministère avait décidé de modifier certains aspects dans le régime du
baccalauréat , ces modifications[14] ont intégré les résultats
du contrôle continue de la 7ème année dans le calcul de la moyenne
finale de l’examen dans la proportion du quart ( 25%) si la moyenne annuelle
permet d’améliorer la moyenne obtenue aux épreuves du baccalauréat, en plus de
la modification des conditions de rachat pour faciliter ce dernier, ces deux
modifications avaient permis de « doper » les taux de réussites , et
ont fait l’objet d’une grande polémique qui continue encore aujourd’hui[15]
7)
Redéfinition des prérogatives du
ministère
Un nouveau décret publié en 2002 a redéfini les
missions du ministère de l’éducation et de la formation, en vertu duquel le
ministère est appelée entre autre à :
-
« Garantir le droit à l'instruction et à la formation à
tous les Tunisiens et à toutes les Tunisiennes, …, dans ce cadre, une attention
particulière aux enfants ayant les besoins spécifiques et aux enfants des
ressortissants tunisiens à l'étranger» [16] (art 1).
-
« Développer le système d'éducation et de
formation et le promouvoir de manière à contribuer à l'élévation du niveau
général, scientifique et culturel, du peuple tunisien et à permettre aux
individus d'accéder aux formes les plus élevées du savoir et aux plus hauts
degrés de qualification… » (art 2)
-
« Établir les référentiels, les normes et les
standards nationaux requis dans les domaines de l'enseignement, de la formation
et de l'évaluation, et veiller à leur application et à leur développement … »
(art 6).
Quel bilan ?
Bien que le passage du professeur
Rouissi fut relativement de courte durée
( deux ans et 7 mois , du 25/1/2001 au 25/8/ 2003),le ministère a connu au
cours de cette période des réalisations très importantes comme la loi
d’orientation qui a mis les bases juridiques
de la nouvelle réforme,la mise en place de nouvelles structure de
recherche er de formation des formateurs, l’introduction du principe de la
professionnalisation dans les divers
domaine de l’éducation et de la formation , l’élaboration du document de
référence : le programme des programmes, la rédaction des programmes scolaires selon l’APC…
Cette période fut aussi une période des
grandes devises comme la devise de la
« qualité » et celle « d’une école pour tous une chance pour chacun »
ou encore celle de la « gestion
participative »des établissements scolaires grâce aux conseils élus
et dans le cadre du projet de l’établissement.
A son départ, le Ministre Rouissi, les
nouveaux programmes de l’enseignement de base sont entrés en application , les
structures d’évaluation , de formation et de recherche nouvellement créées
avaient commencé à fonctionner, la professionnalisation faisait ses premières
avancées avec l’entrée en vigueur du cycle de formation des nouveaux
inspecteurs et la formation d’un premier
groupe de spécialistes en audit et un
autre groupe dans l’ingénierie dans la
gestion et la conduite t l’évaluation des grands projets éducatifs.
Mais, malgré toutes ces réalisation, le
ministre n’a pas eu le temps de d’élaborer des textes relatifs à des questions
importantes comme la vie scolaire ou le régime de discipline [17], d’autres chantiers sont
restés n souffrance comme le chantiers des filières et des sections de
l’enseignement secondaire ou le chantier de l’orientation ou enfin le chantier
de la formation initiale des enseignants de l’enseignement secondaire qui fut
totalement ignoré en dépit de des recommandations explicites du projet de la
mise en œuvre de l’école de demain et la
loi d’orientation[18] .
Fin de la note , pour revenir à lapremière partie, cliquer ici
Hédi Bouhouch &Mongi Akrout ,
Inspecteurs généraux retraités
Tunis , novembre 2014
[1] Ministère de l'éducation et de la formation :
le programme des programmes - 2003, il s'agit d'un document de référence de la
première importance, mais qui n'a pas été largement diffusé ce qui a lourdement
limité son impact , certains responsables des programmes ignorent son
existence.
[2] L’enseignement
de base est découpé en 4 cycles ; le premier étant constitué de la 1er et la 2ème ; le
deuxième comprend la 3ème et la 4ème année, le troisième
comprend la 5ème et la 6ème année ; le quatrième et
dernier cycle est constitué par la 7ème,
la 8ème et la 9ème
année.
[3]
Françoise Cros, avec la
collaboration de Moncef Moalla : Le Pari du projet d’école en Tunisie. Unicef ; p
15.
[4] Ministère de l’éducation et
de la formation ; la nouvelle réforme du système éducatif tunisien :
programme pour la mise en œuvre du
projet de l’école de demain (2002/2007) ; vers la société du savoir,
octobre 2002, 120 p.
[5] Le
programme d’éducation prioritaire est l’un des programmes innovants qui vise à
améliorer les conditions de l’enseignement et de l’apprentissage annoncé par le
président de la république au cours d’un conseil des ministres tenu le 23 août
1999 , il a démarré en 2001 après l’établissement des écoles et des zones concernées en fonction d’un
ensemble de critères , (pour plus de détails ,voir le bulletin pédagogique n°3
, décembre 2001 : numéro spécial consacré à la question).
[6]
Structure du nouvel enseignement secondaire , Ministère de l’éducation etce la
formation , direction générale des
programmes et de la formation continue, document élève , p 4, octobre 2004.
[7] Le document de l’école de demain a défini la
professionnalisation des enseignants dans ces termes : « des enseignants professionnels , cela veut
dire des maîtres qui connaissent à la fois la science et l’art de leur métier ,
capables de construire et de mettre en œuvre un projet pédagogique intégrant
les spécificités du contexte où ils évoluent , capable aussi de planifier,
d’évaluer, de gérer des situations pédagogiques diverses, de donner aux élèves
le goût d’apprendre , de réguler leur enseignement à la lumière des diagnostics
fréquents qu’ils effectuent… » cité
par Le rapport annuel de suivi du projet annuel de la qualité du système
éducatif tunisien ( PAQSET) de 2006
[8] Décret 2142 du 10 septembre 2001 ( jort
n° 75 du 18 septembre 2001) , voir le chapitre 2 relatif aux missions et aux
prérogatives.
[9] Décret 2348 du 2 octobre 2001 ( jort n° 81 du 9 octobre 2001) ,
voir les articles 16 et 18 relatif au
recrutement .
[10] Arrêté du ministre de
l’éducation du 18 avril 2001 relatif à l’organisation et la composition de la
commission permanente de l’évaluation, jort n°33 du 24avril 2001.
[11] Décret 2142 du 10 septembre 2001 ( Jort n°75 du 18 septembre
2001 , le CNIPPRE est l’héritier de
l’institut national des sciences de l’éducation qui existait depuis 1969.
[12] Cette
consultation v organisée en 2001 n’a pas donné lieu à des décisions car il y
avait de grandes divergences sur les pricipaux points objets de la
consultation.
[13] Loi
relative à l'éducation et à l'enseignement scolaire , article 64
[14] Arrêté du ministre de l‘éducation du 2 Novembre 2001 modifiant l’arrêté du Ministre de l’éducation et des
sciences du 24 juin 1992 relatif à
l’examen du baccalauréat et l’arrêté du 18 octobre 2000., jort n° 90 du 11
novembre 2001
quoi de
neuf à l’examen du baccalauréat
blog
pédagogique : Point de vue sur la nouvelle façon de calcul de la moyenne
annuelle générale à l'examen du baccalauréat
blog
pédagogique : La qualité de l'enseignement va-elle s’améliorer si on
supprimait les 25% dans le calcul de la moyenne du baccalauréat?
[16] décret 2950 -2002 du 11 novembre 2002
fixant les attributions du ministère de l'éducation et de la formation, jort
n°94 du 19 novembre 2002.
[17] En
dépit de l’urgence de cette question, et malgré les multiples tentatives de rédaction d’un nouveau règlement, la
question de la discipline continue à
être gérée par une circulaire publiée en 1991 du temps du Ministre Mohamed Charfi.
[18] Le rapport annuel de suivi du projet annuel de
la qualité du système éducatif tunisien ( PAQSET) de 2006 concluait à propos de la professionnalisation ceci
« Par rapport aux ambitions , la réalité des classes demeure quelque peu en
retrait , en effet , en dépit des efforts gigantesques accomplis en matière de formation continue et
d’encadrement pédagogique des enseignants , il est difficile d’affirmer que
nous disposons aujourd’hui d’enseignants véritablement professionnels. » p
6
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