lundi 11 février 2019

La question de l'éducation dans la pensée et l'action de Mahmoud Messadi




Hédi Bouhouch
Le blog pédagogique propose à ses lecteurs cette semaine une étude réalisée par la plume du professeur Mahmoud Tarchouna  sur la question de l'éducation dans la pensée  et l'action de Mahmoud Messadi  qu'il a déjà publiée sur les page du journal "Ech-Chaab du 3 septembre 2011.
M° Tarchouna ,professeur universitaire Emérite de langue et de littérature arabe, est le grand spécialiste dans la pensée et la vie de Mahmoud Messadi ,il a rassemblé  son œuvre complète en 2002[1].
Le blog pédagogique remercie M° Tarchouna de nous avoir permis de publier cette étude  et d'avoir accepté de réviser et de corriger le texte français.


On sait que l'éducation est la base la plus importante dans la  construction  des sociétés et des civilisations. C’est elle qui forme la personnalité de l'individu ,  l'arme   pour affronter  l'existence  dans la société,  forme son modèle de pensée  et son activité  professionnelle,  l'aide à construire sa culture et ses rapports  avec l'autre.
 Mahmoud Messadi  a pris conscience de l’importance  de l'éducation et de son rôle dans l'émancipation de l'individu et de la société ,  et il lui a accordé un intérêt particulier et lui a consacré son énergie  dans différents domaines ;  c’est ainsi qu’il avait tenu à acquérir le savoir depuis l'enfance, pour cela  il a choisi le meilleur de ce qui était disponible en Tunisie et à l'étranger,  puis il est  devenu à son tour éducateur , il enseigna la littérature durant de nombreuses années  ce qui lui a permis de connaître les problèmes de l'enseignement  en Tunisie sous le protectorat français  , il a cherché à  les résoudre  au début par ses écrits , puis par son combat syndical , afin de répandre l'enseignement parmi  les différents groupes sociaux, et son   enracinement,  et surtout  le libérer  de la dépendance vis-à-vis du régime colonial français  qui visait à altérer la personnalité  et le caractère nationaux.
 Après l'indépendance , Messadi a travaillé  à la réforme et à la généralisation de l’enseignement au moyen d’un plan décennal qu’il avait  tenté de mettre en œuvre en tant que Secrétaire d'état  à l'Éducation , enfin ses activités au sein de  l'UNESCO  lui ont  permis de réfléchir  sur  la problématique  de l'éducation , sa philosophie et ses objectifs,  il a écrit des articles fondateurs  au niveau international. Ainsi Messadi est-il  passé par les différentes étapes, passant de l’apprentissage à la pratique, de l’application  à la formalisation.
1.    Messadi l’éducateur
Avant de parler de l'activité  de  Messadi l’éducateur, il convient de rappeler les différentes étapes de sa formation en Tunisie et en France. Il a commencé à apprendre  le Coran au Kouttab de son  village  natal Tazerka dès  l'âge de cinq  ans  comme tous les enfants tunisiens au début du XXe siècle, il y  est resté près de cinq ans (1916- 1921) avec un Moueddeb non voyant    ce qui  lui a permis de découvrir très tôt le rythme du Coran. Il rejoindra  plus tard  l’annexe de l’école  Sadiki  (1921-1926) puis le cycle  secondaire (1926-1932). A cette époque, l'école  Sadiki  était le seul lycée qui avait  choisi le  bilinguisme et le biculturisme   tel qu’il fut  conçu par son fondateur  Khaireddine  At-tounsi depuis 1875
Messadi obtint  en 1932 le  diplôme de fin d’études sadikien  ainsi que la première  la partie du baccalauréat , mais les acquis  qu’il a  eus au cours de son passage au  Sadiki  vont   au-delà de ces deux diplômes  , ils ont permis   « l’éducation de l'esprit , de  la passion et de l'imagination » ,   « l’affirmation de son humanisme »  et « l'aventure de l'existence humaine, comme il le dit lui même[2] Ceci a été réalisé grâce à des professeurs français qui ont su insister sur les valeurs humaines dans la littérature des grands écrivains et poètes européens,  comme Racine, Corneille, Shakespeare, Baudelaire et d'autres. Messadi admire leur œuvre , mais  excluait ceux qui pratiquaient ce qu'il appelait la «naturalisation mentale culturelle» [3] .
Et afin d'obtenir la deuxième partie du baccalauréat, le diplômé  du collège  Sadiki devait passer par le lycée français Carnot , Messadi y passa l'année  (1932-1933),  l'ambition scientifique et la soif du savoir le poussèrent  à rejoindre  l'Université de la Sorbonne  de Paris en 1933, il en sort en 1936 avec la licence puis le  Diplôme d'études supérieures  en 1939  et l’agrégation  en 1947 après une rupture pendant  la 2ème guerre mondiale, puis  il a inscrit  un sujet de doctorat d'Etat   sur le rythme  dans  la poésie d'Abu Nawas  qu’il n'a pas pu achever et soutenir  en raison d'autres préoccupations nationales et syndicales essentiellement  , et  un sujet de thèse de l'université  " Essai sur le rythme dans la prose " ; après  avoir achevé  sa rédaction il a obtenu l’autorisation de sa publication, ce qui signifiait  la permission de la soutenance de la thèse.
Pour Messadi , il semble que le but de s’inscrire  à la Sorbonne  n'était guère  l'accumulation des diplômes supérieurs mais il voulait surtout prouver que  l'étudiant tunisien  avait la capacité d’assimiler le savoir[4] , et  montrer le ridicule du jugement de certains orientalistes tel que William Marçais, sur la culture arabe qu’ils considéraient comme une culture pauvre et sans importance[5].
Messadi a commencé à enseigner dès qu'il a obtenu la licence  en langue et littérature arabes en 1936, il a exercé  au lycée Carnot pendant deux ans, puis au collège Sadiki  durant dix ans (1938 à 1948 ) avant d’aller enseigner à l'Institut  des hautes études et diriger sa section de la licence arabe (1948- 1955),  en même temps, il donnait  quelques cours à l'Université de Paris depuis l’obtention de l’agrégation de 1947 à 1952. Ainsi il a passé plus de vingt années  à enseigner dans le secondaire  et  le supérieur  , ce qui lui a permis de connaitre et d’affronter les problèmes  de l’enseignement de l'intérieur.
À plusieurs occasions, il a expliqué deux points fondamentaux concernant cette expérience: la finalité de l'éducation et la méthode pédagogique de l'enseignement; pour lui, la finalité suprême de l’éducation  c'est  la construction de la personnalité  et l’éclosion  des  énergies  qui sommeillent dans l’être  humain , il s’agit d’énergies créatrices   que l’éducation va libérer et développer,  répondant  ainsi à ceux qui  pensent  que l'école réduit  la liberté de l'individu et bloque son épanouissement . et il se demande   "Pourquoi certaines personnes pensent encore à notre époque  que l'école  et l'éducation elle-même  constituent un obstacle à la liberté humaine, et asservissent l’homme , plus encore, elles seraient, selon eux, une entrave pour lui ( …)  Ils prétendent également, que l'école est la première usine qui vise à formater l’homme  selon le modèle dicté par  la société[6] ..
Quant à la méthode pédagogique, elle  est liée à cette  finalité pour libérer les énergies enfouies. C’est pour cela que Messadi n’avait cessé d’insister que sa méthode d’enseignement  n'est pas basée sur la dictée d'opinions et d'attitude aux élèves, elle vise plutôt à leur apprendre à penser , à traiter  les problèmes par eux-mêmes[7] et à s’auto-former  ; l'enseignant est un «générateur» qui aide les jeunes à faire  émerger ce que renferment leurs capacités intellectuelles et affectives ,  et se doit de travailler pour leur développement. Le concept de la maïeutique n'est pas étranger aux approches pédagogiques modernes. Messadi disait: "  En tant qu’enseignant,  je ne  cherchais pas  - et mes disciples  peuvent en témoigner -  à leur dicter  une opinion ou une doctrine, mais je les  amenais à une chose difficile pour eux : ils  devraient tous  trouver la solution à leur problème par eux-mêmes"[8] . C’est peut être cette pratique qui l’a fait passer pour un professeur sévère qui traite ses élèves avec dureté. Messadi  a admis ceci dans une de ses déclarations: "C'est l'élève  qui me voit cruel . Moi je pense plutôt que j'étais très sévère. La sévérité était l'un des principes de ma méthode  d'enseignement.[9] "
   D'autre part, il enseigna les œuvres des grands poètes arabes  comme Al-Ma'arri, Al-Mutanabbi, Ibn Al-Roumi, et Abou Nawas, ainsi que celles  des grands penseurs comme Al-Ghazali et Al-Tawhidi pour inculquer indirectement à ses élèves certaines valeurs.
     Messadi  a  enseigné aux différents niveaux  durant plus de vingt ans , il  a pu  au cours de son parcours connaitre les problèmes et les besoins de l'enseignement ;  c’est ce qui lui a permis de chercher à les résoudre par deux voies : la voie syndicale et la voie  gouvernementale.
1.    La voie syndicale: pour une éducation vraiment nationale :
      Mahmoud al-Massadi,  a fait le diagnostic de l’enseignement  de l'ère du protectorat  dans un article publié en 1947 dans le journal Al-Mabahith intitulé "Nos problèmes actuels  dans l'enseignement". Il  en ressort clairement que l'enseignement  était très  dispersé entre différents types d'institutions éducatives dont rien n’unit , certaines d'entre elles se développaient   , d’autres périclitaient  ou se transformaient  sous la pression  des parents et des intellectuels sur l'administration française, sans toutefois s'écarter des principes qui  visent principalement à gommer  la personnalité  nationale et à imposer la langue et la culture coloniales,  ainsi qu'à empêcher la scolarisation de  tous les enfants  musulmans  en âge  d’être scolarisés.
     Dans les années quarante,  l'enseignement  était dans un état  de dégradation , et les tentatives en vue de le réformer semblaient être limitées parce qu'elles ne s'écartaient pas des  options constantes établies par la colonisation  pour affermir sa présence  dans le pays:

  Un enseignement  moderne  et bilingue au collège  Sadiki hérité de son fondateur Khair-Eddine  At-tounissi , qui l'avait  conçu  - selon Messaadi - : «  pour  faire renaître  la culture arabo- islamique enrichie par les sciences modernes et les méthodes de la recherche scientifique moderne » ;le collège Sadiki  avait son propre diplôme, c' est le  «diplôme  de fin d'études secondaires du collège Sadiki ». L’affluence  était  très élevée, mais la capacité du collège  était très limitée; la France est intervenue  dans la langue d’enseignement aux collèges , elle a imposé  la langue française et  réduit   l'horaire   réservé à l’enseignement de  la langue arabe et  des principes de la religion musulmane , elle a fait  en sorte qu’ils préparent leurs élèves à l'examen du baccalauréat comme  le lycée Carnot où l'arabe parlé        ( Addarija ) était une matière  optionnelle  au même titre que les autres langues étrangères  comme l’anglais et l’italien » Ainsi,   on a mis fin à l'idée de Khair-Eddine ."
   A coté  de cet enseignement moderne, il y avait les kouttabs, les écoles coraniques et  l’enseignement traditionnel Zitounien , «  l’esprit  moderne n’a pas effleuré toutes ces institutions »  comme le dit Messaadi.
    Entre ces deux systèmes, il y avait  Al Khaldounia fondée par Béchir Sfar et le lycée privé Ibn Khaldoun, et  puis sous la pression des parents  les  autorités  du protectorat  avaient créé  une école secondaire selon le modèle Sadikien,  " une école normale des institutrices arabes  sur le modèle de l’école normale des instituteurs  , le collège  Emile Loubet pour l'enseignement technique et un nombre de centres d'enseignement industriel et professionnel . Seulement  les écoles primaires créées à l’image  des écoles primaires françaises n'étaient pas capables  d’accueillir les huit cent mille enfants tunisiens âgés de 5 à  20 ans , seuls quarante mille ont pu y accéder. Et, afin de répondre à une demande nationale en faveur de la généralisation de la scolarisation  primaire , un programme a été mis en place dans les années trente qui a  prévu  trois années préparatoires qui conduiraient soit à l’enseignement primaire pour les meilleurs élèves ou à un enseignement manuel et pratique telle que l'agriculture, par exemple, assuré par des «ouvriers qualifiés». Ce plan avait provoqué une réaction violente  qui  entraina son  retrait et le départ de son concepteur Gau.   Au cours  des années quarante on proposa  un  deuxième projet pour  sortir de la crise , ce nouveau projet ne prévoyait pas  d’augmenter le nombre des écoles primaires comme l'exigeaient les parents tunisiens , mais il projetait de créer des Centres d'enseignement industriel et professionnel »
     Mais  ce projet ne répondait guère   aux revendications  nationales qui étaient : former des intellectuels  tunisiens et se libérer de la domination de la langue française.  A chaque fois, l'administration coloniale fait semblant  de répondre  aux demandes nationales   en créant par exemple, un baccalauréat arabe  préparé par Al khaldounia , un baccalauréat que  Messadi qualifiait de faux ,car il  n’avait d’arabe que le nom, l’autorité du protectorat a créé également « l’Institut des  hautes études »  qui était un annexe de l'Université de Paris et a institué une licence d’arabe parmi ses quatre licences. Or Il  s’est avéré que toutes ces réformes visaient à calmer la colère du peuple, tout en maintenant les constantes de la politique coloniale  principalement  la poursuite de « la politique d'intégration culturelle » et la « naturalisation mentale » dans le cadre de la soi-disant  mission civilisatrice de la France.
  Et c'est précisément cette politique  qui a provoqué la colère des deux  syndicats de l'enseignement primaire et secondaire qui avaient publié  une note à ce sujet  dans laquelle  ils critiquent  l'allongement de la durée de l'enseignement primaire qui va empêcher l'accès  de la majorité des élèves tunisiens  au secondaire.

    En ce qui concerne l’enseignement zitounien , il semble que l’autorité du  protectorat l’encourageait , ainsi on assiste à la création d'au moins vingt-trois annexes de l'Université Al-Zaytouna, à travers le territoire du royaume. Selon l'analyse de Messadi, la colonisation  voulait par cette politique montrer la faiblesse de l’enseignement zitounien et   inciter les gens à adopter la langue de la France, sa culture et sa science.
    L’enseignement donné à  la Zitouna  était dominé par l'enseignement de la grammaire , la conjugaison, la rhétorique  ( Al Balagha) et la jurisprudence ( Al Fikh), alors que les enseignements relatifs au  culte étaient plutôt une question formelle. En effet, on insistait sur  des règles de la prière, du  jeûne, de la zakat et autres sans prêter attention à l'esprit qui est derrière tout cela, et qui est la base de la culture religieuse (..... ) . L’enseignement zitounien a  aussi  ignoré les sciences exactes . Les autorités  coloniales    préféreraient encourager ce type d'enseignement , qui n'a pas le pouvoir qui crée l'avenir, mais la préservation du passé et seulement cela » [10]
   C’est pour  toutes ces raisons que Messadi  s’ intéressa à  la réforme de l’enseignement zitounien et en a  fit  l'une de ses priorités après l'indépendance, comme nous le verrons plus loin.
    Tel était le paysage scolaire en Tunisie  au temps du protectorat français, avec  beaucoup de lacunes et d' insuffisances qui poussaient les parents et les enseignants à le combattre  par tous les moyens , Messadi a choisi l’action syndicale pour rehausser l’état de l’enseignement et des enseignants, il a rejoint l'Union générale tunisienne du travail  en 1948 , c'est-à-dire peu de temps après sa création, et il a présidé l'Union nationale des syndicats de l'enseignement  qui comprenait le puissant  Syndicat de l'enseignement primaire, qui comptait un grand nombre d’adhérents , et le faible syndicat de l'enseignement secondaire qui ne comptait  à cette époque qu’un petit nombre de professeurs tunisiens. Messadi  était membre du Comité exécutif du Secrétariat professionnel international de l’enseignement de 1951 à 1955 et fut secrétare général de l’UGTT ,le jour de l'assassinat de Farhat  Hached le 5 décembre 1952 en tant que deuxième secrétaire général adjoint de l'Union et en l'absence du premier secrétaire général adjoint Nouri al-Boudali  qui était en mission à l’étranger.  Mais il ne restera au poste   qu’un seul jour car il fut arrêté par la police française et déporté à Borj Annaam  dans le sud tunisien  et il ne fut  libéré  qu'en mai 1953 à la suite l'intervention  de la C.I.S.L (confédération internationale des syndicats libres) pour participer à sa conférence de Stockholm.
    Il faut noter que l'action syndicale dans le domaine de l'enseignement  ne visait pas à améliorer les salaires et à augmenter le pouvoir d'achat, comme cela fut le cas plus tard, mais elle visait  à défendre le droit des tunisiens à l'éducation d'une part, et la modernisation de l'enseignement existant à cette époque et réformer  ses programmes pour affirmer  l'identité  islamique  de la Tunisie et  l’enraciner dans la culture arabo-islamique et la débarrasser des tentatives qui cherchent à effacer  son identité et lui imposer la naturalisation mentale en  imposant  la langue française dans l'enseignement de toutes les matières d’une autre.

     Il ne fait aucun doute que parmi les établissements  scolaires qui avaient  le plus grand besoin de modernisation et de réforme était sans aucun doute l'enseignement Zitounien ;un témoignage de Messadi  confirme l'intérêt de l'Union générale tunisienne du travail  pour cette modernisation et la participation de Messaadi dans les commissions  constituées  à cet effet, t:  « Nous tentions à cette époque, dit-il à ce sujet,  de sortir l’enseignement de cet état , j’ai participé personnellement en ma qualité de professeur aux travaux des commissions de l'Union Générale Tunisienne du Travail, qui ont été constituées à deux ou trois reprises pour moderniser l’enseignement zitounien  ,  nous avons établi un programme pour créer  une école spéciale avec l’aide de nos frères tels que le  professeur Ahmed Al Fani professeur de physique et de chimie,  le professeur Abdessalem  Knani et le professeur Béchir Goucha et  bien d'autres pour enseigner les sciences en langue arabe dans cette section moderne  de l’enseignement zitounien [11].

    Il dit aussi à propos des  tentatives d’introduire  l’étude et l’enseignement de la littérature arabe dans les programmes du collège Sadiki  selon les méthodes modernes : « Je voulais ,à l'époque où nous avions imposé à  la colonisation  l’introduction  de l'enseignement de la littérature arabe au collège  Sadiki , un enseignement qui équivaut  à celui assuré par les  français pour la littérature française »  [12].
Fin de la première partie , A  suivre ; pour aller à la seconde partie cliquer ICI
Mahmoud Tarchouna
Tunis , 2011
Traduction Mongi  Akrout , inspecteur général de l'éducation retraité & Brahim Ben Atig , Professeur émérite et révisée par M° Tarchouna



[1] les œuvres complètes / Mahmoud Messadi : rassemblées et présentées par Mahmoud Tarchouna - Tunis , la maison du sud , 2002 , 478 pages.
[2]Mahmoud Messadi : les œuvres complètes /: rassemblées et présentées par Mahmoud Tarchouna - Tunis , la maison du sud , 2002 ,  T 3 ; p .328 .
[3]   Comme  Lescat ancien élève de l'école Al ATTARINE qui formait les colons et qui était dirigée par     (Georges marçais) T3 ; p.329
[4] Messadi disait :" depuis mes études au collège Sadiki où j'ai pu puiser dans la culture et la littérature arabe afin d'être au même niveau  que la culture et la littérature française.
ونثبت كياننا الثقافي والحضاري في نفس المستوى الذي كانت فيه الثقافة الفرنسية، وراء هذا كله السياسي الوطني اساسا منحصر في الارادة الثقافية الحضارية ن.م. lll، 338.
[5] Messadi écrivait que leur chef de file qui leur a appris la magie , il était parmi les grand conseiller de la colonisation en Afrique du Nord.

[6] t, III p 140
[7] t,III p, 123
[8]  t, lll،  p343.
[9] t ,  lll،  p336.

[10] t III , p 348
[11]  t lll    p349.
[12] t lll p, 337   337

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