Le blog pédagogique propose
à ses lecteurs cette semaine une étude réalisée par la plume du professeur
Mahmoud Tarchouna sur la question de
l'éducation dans la pensée et l'action
de Mahmoud Messadi qu'il a déjà publiée
sur les page du journal "Ech-Chaab du 3 septembre 2011.
M° Tarchouna ,professeur universitaire
Emérite de langue et de littérature arabe, est le grand spécialiste dans la
pensée et la vie de Mahmoud Messadi ,il a rassemblé son œuvre complète en 2002[1].
Le blog pédagogique remercie
M° Tarchouna de nous avoir permis de publier cette étude et d'avoir accepté de réviser et de
corriger le texte français.
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On sait
que l'éducation est la base la plus importante dans la construction
des sociétés et des civilisations. C’est elle qui forme la personnalité
de l'individu , l'arme pour affronter l'existence
dans la société, forme son modèle
de pensée et son activité professionnelle, l'aide à construire sa culture et ses
rapports avec l'autre.
Mahmoud Messadi a pris conscience de l’importance de l'éducation et de son rôle dans
l'émancipation de l'individu et de la société ,
et il lui a accordé un intérêt particulier et lui a consacré son
énergie dans différents
domaines ; c’est ainsi qu’il avait
tenu à acquérir le savoir depuis l'enfance, pour cela il a choisi le meilleur de ce qui était
disponible en Tunisie et à l'étranger,
puis il est devenu à son tour
éducateur , il enseigna la littérature durant de nombreuses années ce qui lui a permis de connaître les
problèmes de l'enseignement en Tunisie
sous le protectorat français , il a
cherché à les résoudre au début par ses écrits , puis par son combat
syndical , afin de répandre l'enseignement parmi les différents groupes sociaux, et son enracinement, et surtout
le libérer de la dépendance
vis-à-vis du régime colonial français
qui visait à altérer la personnalité
et le caractère nationaux.
Après l'indépendance , Messadi a
travaillé à la réforme et à la
généralisation de l’enseignement au moyen d’un plan décennal qu’il avait tenté de mettre en œuvre en tant que
Secrétaire d'état à l'Éducation , enfin
ses activités au sein de l'UNESCO lui ont
permis de réfléchir sur la problématique de l'éducation , sa philosophie et ses
objectifs, il a écrit des articles
fondateurs au niveau international.
Ainsi Messadi est-il passé par les
différentes étapes, passant de l’apprentissage à la pratique, de l’application à la formalisation.
1. Messadi l’éducateur
Avant de
parler de l'activité de Messadi l’éducateur, il convient de rappeler
les différentes étapes de sa formation en Tunisie et en France. Il a commencé à
apprendre le Coran au Kouttab de
son village natal Tazerka dès l'âge de cinq
ans comme tous les enfants
tunisiens au début du XXe siècle, il y est
resté près de cinq ans (1916- 1921) avec un Moueddeb non voyant ce qui
lui a permis de découvrir très tôt le rythme du Coran. Il rejoindra plus tard
l’annexe de l’école Sadiki (1921-1926) puis le cycle secondaire (1926-1932).
A cette époque, l'école Sadiki était le seul lycée qui avait choisi le
bilinguisme et le biculturisme
tel qu’il fut conçu par son
fondateur Khaireddine At-tounsi depuis 1875
Messadi
obtint en 1932 le diplôme de fin d’études sadikien ainsi que la première la partie du baccalauréat , mais les
acquis qu’il a eus au cours de son passage au Sadiki
vont au-delà de ces deux
diplômes , ils ont permis « l’éducation de l'esprit , de la passion et de l'imagination » ,
« l’affirmation de son
humanisme » et « l'aventure de
l'existence humaine, comme il le dit lui même[2] Ceci
a été réalisé grâce à des professeurs français qui ont su insister sur les
valeurs humaines dans la littérature des grands écrivains et poètes
européens, comme Racine, Corneille,
Shakespeare, Baudelaire et d'autres. Messadi admire leur œuvre , mais excluait ceux qui pratiquaient ce qu'il
appelait la «naturalisation mentale culturelle» [3] .
Et afin
d'obtenir la deuxième partie du baccalauréat, le diplômé du collège
Sadiki devait passer par le lycée français Carnot , Messadi y passa
l'année (1932-1933), l'ambition scientifique et la soif du savoir
le poussèrent à rejoindre l'Université de la Sorbonne de Paris en 1933, il en sort en 1936 avec la
licence puis le Diplôme d'études
supérieures en 1939 et l’agrégation en 1947 après une rupture
pendant la 2ème guerre mondiale,
puis il a inscrit un sujet de doctorat d'Etat sur le rythme dans
la poésie d'Abu Nawas qu’il n'a
pas pu achever et soutenir en raison
d'autres préoccupations nationales et syndicales essentiellement , et
un sujet de thèse de l'université
" Essai sur le rythme
dans la prose " ; après avoir achevé
sa rédaction il a obtenu l’autorisation de sa publication, ce qui
signifiait la permission de la
soutenance de la thèse.
Pour
Messadi , il semble que le but de s’inscrire
à la Sorbonne n'était guère l'accumulation des diplômes supérieurs mais
il voulait surtout prouver que
l'étudiant tunisien avait la
capacité d’assimiler le savoir[4] , et montrer
le ridicule du jugement de certains orientalistes tel que William Marçais, sur
la culture arabe qu’ils considéraient comme une culture pauvre et sans
importance[5].
Messadi a
commencé à enseigner dès qu'il a obtenu la licence en langue et littérature arabes en 1936, il a
exercé au lycée Carnot pendant deux ans,
puis au collège Sadiki durant dix ans
(1938 à 1948 ) avant d’aller enseigner à l'Institut des hautes études et diriger sa section de la
licence arabe (1948- 1955), en même
temps, il donnait quelques cours à
l'Université de Paris depuis l’obtention de l’agrégation de 1947 à 1952. Ainsi
il a passé plus de vingt années à
enseigner dans le secondaire et le supérieur
, ce qui lui a permis de connaitre et d’affronter les problèmes de l’enseignement de l'intérieur.
À
plusieurs occasions, il a expliqué deux points fondamentaux concernant cette
expérience: la finalité de l'éducation et la méthode pédagogique de l'enseignement;
pour lui, la finalité suprême de l’éducation
c'est la construction de la
personnalité et l’éclosion des
énergies qui sommeillent dans
l’être humain , il s’agit d’énergies
créatrices que l’éducation va libérer
et développer, répondant ainsi à ceux qui pensent
que l'école réduit la liberté de
l'individu et bloque son épanouissement . et il se demande "Pourquoi certaines personnes pensent
encore à notre époque que l'école et l'éducation elle-même constituent un obstacle à la liberté humaine,
et asservissent l’homme , plus encore, elles seraient, selon eux, une entrave
pour lui ( …) Ils prétendent
également, que l'école est la première usine qui vise à formater l’homme selon le modèle dicté par la société[6] ..
Quant à
la méthode pédagogique, elle est liée à
cette finalité pour libérer les énergies
enfouies. C’est pour cela que Messadi n’avait cessé d’insister que sa méthode
d’enseignement n'est pas basée sur la
dictée d'opinions et d'attitude aux élèves, elle vise plutôt à leur apprendre à
penser , à traiter les problèmes par
eux-mêmes[7] et à s’auto-former ; l'enseignant est un «générateur» qui aide
les jeunes à faire émerger ce que
renferment leurs capacités intellectuelles et affectives , et se doit de travailler pour leur
développement. Le concept de la maïeutique n'est pas étranger aux approches
pédagogiques modernes. Messadi disait: "
En tant qu’enseignant, je ne cherchais pas
- et mes disciples peuvent en
témoigner - à leur dicter une opinion ou une doctrine, mais je les amenais à une chose difficile pour eux :
ils devraient tous trouver la solution à leur problème par
eux-mêmes"[8]
. C’est peut être cette pratique qui l’a fait passer pour un professeur sévère
qui traite ses élèves avec dureté. Messadi
a admis ceci dans une de ses déclarations: "C'est l'élève qui me voit cruel . Moi je pense plutôt que j'étais
très sévère. La sévérité était l'un des principes de ma méthode d'enseignement.[9]
"
D'autre part, il enseigna les œuvres des
grands poètes arabes comme Al-Ma'arri,
Al-Mutanabbi, Ibn Al-Roumi, et Abou Nawas, ainsi que celles des grands penseurs comme Al-Ghazali et
Al-Tawhidi pour inculquer indirectement à ses élèves certaines valeurs.
Messadi
a enseigné aux différents
niveaux durant plus de vingt ans ,
il a pu
au cours de son parcours connaitre les problèmes et les besoins de
l'enseignement ; c’est ce qui lui a
permis de chercher à les résoudre par deux voies : la voie syndicale et la
voie gouvernementale.
1. La voie syndicale: pour une éducation
vraiment nationale :
Mahmoud al-Massadi, a fait le diagnostic de l’enseignement de l'ère du protectorat dans un article publié en 1947 dans le
journal Al-Mabahith intitulé "Nos problèmes actuels dans l'enseignement". Il en ressort clairement que l'enseignement était très
dispersé entre différents types d'institutions éducatives dont rien
n’unit , certaines d'entre elles se développaient , d’autres périclitaient ou se transformaient sous la pression des parents et des intellectuels sur
l'administration française, sans toutefois s'écarter des principes qui visent principalement à gommer la personnalité nationale et à imposer la langue et la
culture coloniales, ainsi qu'à empêcher
la scolarisation de tous les
enfants musulmans en âge
d’être scolarisés.
Dans les années quarante, l'enseignement était dans un état de dégradation , et les tentatives en vue de
le réformer semblaient être limitées parce qu'elles ne s'écartaient pas
des options constantes établies par la
colonisation pour affermir sa présence dans le pays:
Un enseignement
moderne et bilingue au
collège Sadiki hérité de son fondateur
Khair-Eddine At-tounissi , qui l'avait conçu
- selon Messaadi - : « pour
faire renaître la culture arabo-
islamique enrichie par les sciences modernes et les méthodes de la recherche
scientifique moderne » ;le collège Sadiki
avait son propre diplôme, c' est le
«diplôme de fin d'études
secondaires du collège Sadiki ». L’affluence
était très élevée, mais la
capacité du collège était très limitée;
la France est intervenue dans la langue
d’enseignement aux collèges , elle a imposé
la langue française et réduit l'horaire
réservé à l’enseignement de la
langue arabe et des principes de la
religion musulmane , elle a fait en
sorte qu’ils préparent leurs élèves à l'examen du baccalauréat comme le lycée Carnot où l'arabe parlé ( Addarija ) était une matière optionnelle
au même titre que les autres langues étrangères comme l’anglais et l’italien »
Ainsi, on a mis fin à l'idée de
Khair-Eddine ."
A coté
de cet enseignement moderne, il y avait les kouttabs, les écoles
coraniques et l’enseignement
traditionnel Zitounien , « l’esprit
moderne n’a pas effleuré toutes ces institutions » comme le dit Messaadi.
Entre ces deux systèmes, il y avait Al Khaldounia fondée par Béchir Sfar et le
lycée privé Ibn Khaldoun, et puis sous
la pression des parents les autorités
du protectorat avaient créé une école secondaire selon le modèle Sadikien,
" une école normale des institutrices
arabes sur le modèle de l’école normale
des instituteurs , le collège Emile Loubet pour l'enseignement technique et
un nombre de centres d'enseignement industriel et professionnel .
Seulement les écoles primaires créées à
l’image des écoles primaires françaises
n'étaient pas capables d’accueillir les
huit cent mille enfants tunisiens âgés de 5 à
20 ans , seuls quarante mille ont pu y accéder. Et, afin de
répondre à une demande nationale en faveur de la généralisation de la
scolarisation primaire , un programme a
été mis en place dans les années trente qui a
prévu trois années préparatoires
qui conduiraient soit à l’enseignement primaire pour les meilleurs élèves ou à
un enseignement manuel et pratique telle que l'agriculture, par exemple, assuré
par des «ouvriers qualifiés». Ce plan avait provoqué une réaction violente qui
entraina son retrait et le départ
de son concepteur Gau. Au cours des années quarante on proposa un
deuxième projet pour sortir de la
crise , ce nouveau projet ne prévoyait pas
d’augmenter le nombre des écoles primaires comme l'exigeaient les
parents tunisiens , mais il projetait de créer des Centres d'enseignement
industriel et professionnel »
Mais
ce projet ne répondait guère aux
revendications nationales qui
étaient : former des intellectuels
tunisiens et se libérer de la domination de la langue française. A chaque fois, l'administration coloniale
fait semblant de répondre aux demandes nationales en créant par exemple, un baccalauréat
arabe préparé par Al khaldounia , un
baccalauréat que Messadi qualifiait de
faux ,car il n’avait d’arabe que le nom,
l’autorité du protectorat a créé également « l’Institut des hautes études » qui était un annexe de l'Université de Paris
et a institué une licence d’arabe parmi ses quatre licences. Or Il s’est avéré que toutes ces réformes visaient
à calmer la colère du peuple, tout en maintenant les constantes de la politique
coloniale principalement la poursuite de « la politique d'intégration
culturelle » et la « naturalisation mentale » dans le cadre de la
soi-disant mission civilisatrice de la
France.
Et c'est précisément cette politique qui a provoqué la colère des deux syndicats de l'enseignement primaire et secondaire
qui avaient publié une note à ce
sujet dans laquelle ils critiquent l'allongement de la durée de l'enseignement
primaire qui va empêcher l'accès de la
majorité des élèves tunisiens au
secondaire.
En ce qui concerne l’enseignement zitounien , il
semble que l’autorité du protectorat
l’encourageait , ainsi on assiste à la création d'au moins vingt-trois annexes
de l'Université Al-Zaytouna, à travers le territoire du royaume. Selon
l'analyse de Messadi, la colonisation
voulait par cette politique montrer la faiblesse de l’enseignement
zitounien et inciter les gens à adopter
la langue de la France, sa culture et sa science.
L’enseignement donné à
la Zitouna était dominé par
l'enseignement de la grammaire , la conjugaison, la rhétorique ( Al Balagha) et la jurisprudence ( Al Fikh),
alors que les enseignements relatifs au
culte étaient plutôt une question formelle. En effet, on insistait
sur des règles de la prière, du jeûne, de la zakat et autres sans prêter
attention à l'esprit qui est derrière tout cela, et qui est la base de la
culture religieuse (..... ) . L’enseignement zitounien a aussi
ignoré les sciences exactes . Les autorités coloniales
préféreraient encourager ce type d'enseignement , qui n'a pas le pouvoir
qui crée l'avenir, mais la préservation du passé et seulement cela » [10]
C’est pour
toutes ces raisons que Messadi s’
intéressa à la réforme de l’enseignement
zitounien et en a fit l'une de ses priorités après l'indépendance,
comme nous le verrons plus loin.
Tel était le paysage scolaire en
Tunisie au temps du protectorat
français, avec beaucoup de lacunes et d'
insuffisances qui poussaient les parents et les enseignants à le combattre par tous les moyens , Messadi a choisi
l’action syndicale pour rehausser l’état de l’enseignement et des enseignants,
il a rejoint l'Union générale tunisienne du travail en 1948 , c'est-à-dire peu de temps après sa
création, et il a présidé l'Union nationale des syndicats de
l'enseignement qui comprenait le
puissant Syndicat de l'enseignement
primaire, qui comptait un grand nombre d’adhérents , et le faible syndicat de
l'enseignement secondaire qui ne comptait
à cette époque qu’un petit nombre de professeurs tunisiens. Messadi était membre du Comité exécutif du
Secrétariat professionnel international de l’enseignement de 1951 à 1955 et fut
secrétare général de l’UGTT ,le jour de l'assassinat de Farhat Hached le 5 décembre 1952 en tant que
deuxième secrétaire général adjoint de l'Union et en l'absence du premier
secrétaire général adjoint Nouri al-Boudali
qui était en mission à l’étranger.
Mais il ne restera au poste
qu’un seul jour car il fut arrêté par la police française et déporté à
Borj Annaam dans le sud tunisien et il ne fut
libéré qu'en mai 1953 à la suite
l'intervention de la C.I.S.L (confédération
internationale des syndicats libres) pour participer à sa conférence de
Stockholm.
Il faut noter que l'action syndicale dans le domaine
de l'enseignement ne visait pas à
améliorer les salaires et à augmenter le pouvoir d'achat, comme cela fut le cas
plus tard, mais elle visait à défendre
le droit des tunisiens à l'éducation d'une part, et la modernisation de
l'enseignement existant à cette époque et réformer ses programmes pour affirmer l'identité
islamique de la Tunisie et l’enraciner dans la culture arabo-islamique
et la débarrasser des tentatives qui cherchent à effacer son identité et lui imposer la naturalisation
mentale en imposant la langue française dans l'enseignement de
toutes les matières d’une autre.
Il ne fait
aucun doute que parmi les établissements
scolaires qui avaient le plus
grand besoin de modernisation et de réforme était sans aucun doute
l'enseignement Zitounien ;un témoignage de Messadi confirme l'intérêt de l'Union générale
tunisienne du travail pour cette modernisation
et la participation de Messaadi dans les commissions constituées
à cet effet, t: « Nous
tentions à cette époque, dit-il à ce sujet, de sortir l’enseignement de cet état , j’ai
participé personnellement en ma qualité de professeur aux travaux des
commissions de l'Union Générale Tunisienne du Travail, qui ont été constituées
à deux ou trois reprises pour moderniser l’enseignement zitounien , nous
avons établi un programme pour créer une
école spéciale avec l’aide de nos frères tels que le professeur Ahmed Al Fani professeur de
physique et de chimie, le professeur
Abdessalem Knani et le professeur Béchir
Goucha et bien d'autres pour enseigner
les sciences en langue arabe dans cette section moderne de l’enseignement zitounien [11].
Il dit aussi
à propos des tentatives
d’introduire l’étude et l’enseignement
de la littérature arabe dans les programmes du collège Sadiki selon les méthodes modernes : « Je
voulais ,à l'époque où nous avions imposé à
la colonisation
l’introduction de l'enseignement
de la littérature arabe au collège
Sadiki , un enseignement qui équivaut
à celui assuré par les français
pour la littérature française » [12].
Fin de la première partie , A suivre ; pour aller à la seconde partie cliquer ICI
Mahmoud Tarchouna
Tunis , 2011
Traduction Mongi
Akrout , inspecteur général de l'éducation retraité & Brahim Ben
Atig , Professeur émérite et révisée par M° Tarchouna
[1] les œuvres complètes / Mahmoud Messadi : rassemblées et
présentées par Mahmoud Tarchouna - Tunis , la maison du sud , 2002 , 478 pages.
[2]Mahmoud Messadi : les œuvres complètes
/: rassemblées et présentées par Mahmoud Tarchouna - Tunis , la maison du sud ,
2002 , T 3 ; p .328 .
[3] Comme Lescat ancien élève de l'école Al ATTARINE qui formait les colons et qui était
dirigée par (Georges marçais) T3 ; p.329
[4] Messadi disait :" depuis mes études au collège
Sadiki où j'ai pu puiser dans la culture et la littérature arabe afin d'être au
même niveau que la culture et la
littérature française.
ونثبت كياننا الثقافي والحضاري في نفس المستوى الذي كانت فيه الثقافة الفرنسية، وراء هذا كله السياسي الوطني اساسا منحصر في الارادة الثقافية الحضارية ن.م. lll، 338.
[5] Messadi écrivait que leur chef de
file qui leur a appris la magie , il était parmi les grand conseiller de la
colonisation en Afrique du Nord.
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