lundi 22 avril 2019

La nouvelle réforme du système éducatif tunisien : Programme pour la mise en œuvre du projet " Ecole de demain " 2002 – 2007 (partie 9) : les grandes orientations de la nouvelle réforme scolaire



Nous poursuivons la publication du document relatif à la nouvelle réforme du système éducatif tunisien : Programme pour la mise en œuvre du projet " Ecole de demain " 2002 – 2007. Ce 9 ème   et dernier extrait traite  deux questions de grande importance qui sont  la professionnalisation  des enseignants , un projet ambitieux qui piétine depuis ce temps et la place de l'école dans la nouvelle réforme considérée comme  la cellule de base du système éducatif, une approche révolutionnaire et utopique dans le contexte de l'époque  .


Peu de temps après la promulgation de la deuxième loi sur la réforme de l’éducation en Tunisie (loi no 65 / 1991 du 29 juillet 1991 sur le système d’enseignement) on a commencé à réfléchir à un nouveau projet de réforme connu sous le nom de "l’école de demain". La réflexion est venue pour répondre à la présidence de la république qui avait appelé en 1995 à une "réflexion sur le renouvellement de la mission de l'école dans un monde qui devrait connaître de profonds changements dans la structure des sociétés de la connaissance et dans les méthodes de travail et les moyens de production."
En 1998, la "Commission de l'école de demain" fut instituée, présidée par le professeur Rafaa Ben Achour, alors président de l'université de Tunis 2. Ensuite, le ministère de l’éducation avait organisé un symposium international sur l’école de demain les 4 et 5 mai 1998 en coopération avec la Banque mondiale. Les résultats du symposium furent soumis à une consultation nationale, qui a abouti à des propositions pour la remise à niveau de l'école tunisienne.
La réflexion s'est poursuivie par des commissions au niveau du ministère de l'éducation pendant plus de 4 ans. Cet énorme effort fut couronné par la production d'un document très important publié en juin 2002 dans sa version arabe (avant la publication de la loi d'orientation de 2002) suivie par la version française en octobre 2002 sous le titre "La nouvelle réforme du système éducatif tunisien : Programme pour la mise en œuvre du projet " Ecole de demain " 2002 – 2007.
Compte tenu de la valeur de ce document fondateur qui a marqué un tournant dans la pensée éducative dans notre pays, nous avons voulu publier des extraits de ce travail afin de préserver la mémoire de l'école tunisienne et de rendre hommage à l'équipe qui avait contribué à sa conception et à sa rédaction. Cette équipe qui avait travaillé sous la direction du Ministre Moncer Rouissi, était constituée par feu Abdelmalek Sallami, inspecteur de français, feu Najib Ayed, ancien  directeur de l'Institut national des sciences de l'éducation, Omrane Boukhari, le directeur des programmes et Mustafa Neifar, directeur de la formation. 
Présentation du document.
Le document est constitué de 5 grands chapitres :
I - Le cadre stratégique de la nouvelle réforme du système scolaire         
II - La place du système scolaire tunisien sur l’échiquier éducatif mondial 
III - Les évaluations réalisées depuis 1992
IV - Les grandes orientations de la nouvelle réforme
V - Le calendrier de la mise en application du plan relatif aux programmes


VI- 3 - La professionnalisation  des enseignants
les profondes mutations que vit le secteur de l’éducation et les nouvelles exigences qui en découlent se répercutent d’une manière directe sur le rôle de l’enseignant et sur les caractéristiques mêmes de la fonction d’enseignement, lesquels sont appelés à changer profondément.
Aujourd’hui, l’on s’oriente, dans les systèmes éducatifs évolués, vers une certaine forme de professionnalisme, et ce en assurant aux enseignants, outre l’indispensable  formation de base, une formation professionnelle consistante visant à leur faire acquérir un ensemble de compétences et de savoir-faire pédagogiques - dont certains sont spécifiques à chaque cycle d’enseignement - au niveau aussi bien de leur formation initiale, que de la formation continue en cours d’exercice.
Ce choix implique l’extension de la formation initiale des enseignants, tant au niveau de sa durée que de ses contenus scientifique et pédagogique. Dans les pays européens, par exemple, la période de formation des instituteurs varie  de 3 à 5 ans après le baccalauréat. Quant à celle des professeurs de l’enseignement secondaire, elle est de 3 à 6 ans.
Dans ce domaine, la situation en Tunisie se présente de la manière suivante :
VI- 3 -1  La formation initiale
§  La formation des instituteurs s’effectue dans les instituts supérieurs de formation des maîtres et dure deux années après le baccalauréat. Ces instituts dispensent une formation spécifique orientée exclusivement vers l’enseignement dans les écoles primaires.
§  La formation des professeurs du secondaire s’effectue dans diverses institutions universitaires, dans leurs disciplines respectives, et dure 4 années après le baccalauréat. Les candidats admis au concours d’accès au professorat de l’enseignement secondaire (CAPES), qui n’avaient auparavant bénéficié d’aucune formation à caractère professionnel, ont droit à une formation pédagogique accélérée ; mais celle-ci demeure insuffisante et doit être en conséquence renforcée.
VI- 3 - 2 . La formation continue
.1.  les instituteurs ont  accès à 2 types de formations continues
§  une formation sanctionnée par un diplôme universitaire ou préparant au métier d’inspecteur. Cette formation, assurée dans le cadre de l’ouverture des perspectives de promotion scientifique et professionnelle des enseignants, est prise en charge par l’Institut supérieur d’éducation et de formation continue (ISEFC), qui est au service exclusif de l’enseignement scolaire, ses étudiants étant  tous - obligatoirement - des agents du Ministère de l’éducation.
§  Des formations continues organisées par les structures du Ministère de l’éducation qui visent à recycler les instituteurs afin d’actualiser et d’enrichir leurs connaissances et de renforcer leurs aptitudes professionnelles
.2.  les  professeurs du secondaire ont également droit à deux types de formation:
§  Une  formation  diplômante,  dispensée  par l’institut supérieur d’éducation et de formation continue, au bénéfice des enseignants qui n’ont pas eu la maîtrise avant leur recrutement et qui ne peuvent, vu leurs obligations professionnelles, suivre des cours en continu dans une institution universitaire ordinaire . Il est à remarquer que le nombre de candidats à ce type de formation diminue d’une année à l’autre, les nouveaux recrutements se limitant désormais aux seuls titulaires de la maîtrise ( ou d’un diplôme supérieur équivalent).
§  Des formations régulières organisées par le Ministère dans les centres régionaux de formation continue au cours de l’année scolaire ; durant les vacances scolaires en milieu d’année ; et/ou dans le cadre des écoles d’été pendant les grandes vacances. Ces formations vise à recycler les enseignants au double plan scientifique et professionnel en accordant un intérêt particulier aux nouveautés et aux innovations pédagogiques.
Cette situation est appelée à évoluer au cours des prochaines années. Ainsi, il a été décidé de :
§  placer  les  instituts  supérieurs  de  formation  des maîtres (ISFM) sous la supervision pédagogique du Ministère de l’éducation dans le cadre d’un partenariat avec le Ministère de l’enseignement supérieur ;
§  prolonger  la  période  de  formation  de  base  des instituteurs d’une année, en recourant à  la formation en alternance ;
§   élargir les prérogatives des instituts supérieurs de formation des maîtres, en les chargeant de la formation pédagogique et professionnelle des pro- fesseurs du secondaire nouvellement recrutés, avant leur entrée en fonction ;
§  faire évoluer la formation initiale des enseignants de sorte qu’elle s’étende à une famille de disciplines voisines au lieu d’être circonscrite dans une discipline unique, et ce afin de se conformer aux exigences des approches modernes qui reposent sur l’intégration des savoirs dans la même discipline et/ou entre différentes disciplines.

VI- 4 - L’école, cellule de base du système éducatif
L’école n’est pas uniquement un lieu d’apprentis- sage et d’acquisition des savoirs, elle est aussi un espace où les élèves acquièrent des valeurs qui façonnent leur personnalité et déterminent leurs comportements présents et futurs. La transmission de ces valeurs s’effectue, non seulement par le biais des enseignements formels visés par les programmes d’études, mais aussi au travers  de la gestion de la vie scolaire, du fonctionnement de l’institution éducative et de  la manière dont sont organisés les rapports entre ses différents acteurs.
VI- 4 - 1- La mise en place du projet d’école
ll est clairement établi aujourd’hui que l’école ne peut accomplir sa mission d’une manière adéquate dans un système éducatif dont le centralisme excessif entrave l’initiative et restreint les possibilités d’innovation.
Introduire plus de souplesse dans le fonctionnement du système éducatif est une exigence absolue qu’impose le choix de responsabiliser les acteurs face à des défis qui ne peuvent être relevés que grâce aux efforts conjugués de tous.  Cela doit se traduire par la valorisation de l’établissement scolaire, appelé à s’élever au statut d’une entité pédagogique à part entière qui dispose, sous le contrôle de l’autorité publique,  d’une marge d’initiative dans la mise en œuvre de la politique nationale d’éducation. C’est seulement ainsi qu’il sera possible à chaque école publique de définir son projet propre,  à la lumière de ses caractéristiques propres et des particularités de son environnement, dans le cadre d’un contrat de réussite entre toutes les parties directement concernées.
Le projet d’école vise à impliquer tous les acteurs de l’action éducative sur le terrain, à renforcer les liens entre eux et avec l’école, et à faire converger leurs efforts vers la réalisation d’objectifs spécifiques définis par eux, à partir de leur contexte, à la lumière des objectifs éducatifs nationaux. Il s’agit d’un plan d’action permettant de créer la cohésion entre tous les intervenants et de mettre leurs efforts en synergie pour améliorer les performances de l’école et le climat qui y règne.
Dans cet esprit, et considérant que toute institution éducative est liée par un pacte moral avec les citoyens qui bénéficient de ses services, ainsi d’ailleurs qu’avec la communauté nationale dans son ensemble - en ce sens qu’elle est appelée à contribuer, à son niveau, à relever les défis auxquels le système éducatif est confronté -   il est demandé à chaque établissement scolaire :
§  de mettre sur pied un projet éducatif global , intégrant les composantes pédagogique, éducative, culturelle, etc. de la vie de l’école, et impliquant, par consensus, toutes les parties intervenant dans le processus éducatif, au sein de l’institution et en dehors d’elle. Ce projet engage tous les acteurs et constitue une référence aussi bien pour l’école que pour l’autorité  de tutelle qui évalue, à sa lumière, les activités et le rendement de l’établissement ;
§  d’associer toutes les parties concernées à la conception du projet de l’école, à sa mise en œuvre et à l’évaluation de ses résultats ;
§  De mobiliser et de responsabiliser les acteurs afin qu’ils adhèrent au projet de l’école et contribuent à son succès.
VI- 4 - 2-  L’amélioration de la vie scolaire dans les collèges et les lycées
Quand ils accèdent au deuxième cycle de l’enseignement de base puis à l’enseignement secondaire, les élèves ont déjà dépassé le stade de la seconde  enfance et entrent dans une phase sensible de leur développement. C’est la raison pour laquelle le comportement de certains d’entre eux se trouve perturbé par les transformations physiques et psychologiques liées à la période de l’adolescence, tandis que d’autres éprouvent de grandes difficultés à établir des rapports interpersonnels sereins à l’intérieur de l’école et même en dehors de l’espace scolaire .
Dans le souci d’améliorer le climat relationnel dans les établissements scolaires, de renforcer l’encadrement des élèves et leur accompagnement psychologique afin de les aider à gérer au mieux cette étape délicate de leur existence, le Ministère de l’éducation a créé des bureaux d’écoute et de conseil dans un certain nombre de collèges et de lycées.
Ces bureaux  sont des structures souples qui accueillent les élèves ayant besoin d’assistance et de conseil ; ils y font part de leurs difficultés et de leurs pré- occupations, dans des conditions adéquates de discrétion et de sérénité, à des personnels  spécialisés dont la mission est de les aider à améliorer leurs relations avec leur environnement  scolaire et social.
L’expérience  a montré que ces bureaux d’écoute contribuent effectivement à la protection des adolescents de certains risques liés à leur santé, des déviances comportementales ainsi qu’à la prévention de l’échec scolaire, outre le rôle non négligeable qu’ils jouent dans l’assainissement du climat général de l’école. Compte tenu de ces résultats, il a été décidé de renforcer ces bureaux d’écoute et d’en généraliser l’implantation dans tous les lycées et les collèges, qui disposeront ainsi d’un outil efficace de prévention des difficultés de communication et des situations de tension qui en résultent.
VI- 4 - 3-  L’amélioration de la vie scolaire dans les écoles primaires
Le personnel de direction des établissements du premier cycle  de l’enseignement de base se réduit à l’heure actuelle à la seule personne du  directeur de l’école  qui est un instituteur chargé de plusieurs fonctions (pédagogiques, administratives ,relationnelles)  en contrepartie, d’une dispense totale ou partielle de l’enseignement,  en  fonction  du  nombre de  classes dans l’école .
Il s’est avéré depuis longtemps qu’un grand nombre de directeurs n’arrivent pas à assumer convenablement leur rôle pédagogique et relationnel du fait de leurs obligations d’enseignement ; ce qui est se répercute négativement  sur l’encadrement des enseignants, l’organisation de la vie scolaire, et sur  relations de l’école avec son environnement.
Pour remédier à ces insuffisances, il a été décidé de:
§  renforcer le rôle  pédagogique  du  directeur d’école en le dispensant totalement ou partiellement de l’enseignement. Cela impose la révision les critères de dispense en vigueur,
§  nommer  un  directeur  adjoint  dans  toute école primaire de plus de 14 classes.
Par ailleurs, afin de garantir la continuité des études et de l’encadrement pédagogique des élèves - qui ne doivent subir aucune interruption - des instituteurs suppléants  à plein temps seront mis à la disposition de chaque circonscription pour remplacer les maîtres absents , particulièrement en cas d’absence de longue durée.
VI- 5- Mise en œuvre des principes d’égalité des chances et d’équité éducative
VI- 5- 1-  Le soutien aux écoles à priorité éducative
Outre les mesures prises depuis l’année scolaire 2001/2002 , consistant  à consentir des dotations budgétaires supplémentaires à ces écoles pour la construction de salles polyvalentes et l’achat d’équipements didactiques, et à accorder parallèlement l’intérêt qui se doit à la formation des personnels de ces écoles, le Ministère a prévu :de fournir une dotation horaire de 10 heures par semaine à chaque école à priorité éducative, qui seront consacrées à des séances de soutien  au profit des élèves en difficulté,  ainsi qu’aux  activités de remédiation et de suivi individualisé décidées au niveau du conseil pédagogique de l’établissement ;
VI- 5- 2 - généraliser progressivement l’année préparatoire de sorte qu’elle touche, d’ici l’année scolaire 2006- 2007, tous les enfants de 5 ans, et ce dans le cadre de la complémentarité entre l’action du Ministère de l’éducation et les services proposés par les collectivités locales, les associations  et le secteur privé.
L’intervention directe du  Ministère dans ce domaine sera axée principalement  sur les écoles à priorité éducative et sur les régions situées en dehors des périmètres communaux, dans lesquelles il est difficile au secteur privé d’intervenir.
VI- 5- 3- L’intégration des enfants aux besoins spécifiques
Pour concrétiser dans toutes ses dimensions la devise de l’école de demain «une école pour tous, une chance pour chacun», un programme visant l’insertion progressive des enfants handicapés dans les écoles sera mis en œuvre. Ses composantes principales sont :
§  Le développement de la capacité du système éducatif à prendre en charge  les enfants aux besoins spécifiques, en adoptant une pédagogie plus adaptée à leur situation et en leur apportant un soutien spécifique ainsi que l’assistance technique et sanitaire qui leur sont nécessaires.
§   Le dépistage précoce des handicaps  et  l’information des parents et leur orientation .
§  L’implication de toutes les parties concernées dans l’action éducative pour une prise en charge effective et attentionnée de l’enfant porteur de handicap. Une stratégie d’information et de communication sera mise en œuvre, dans ce cadre, afin de sensibiliser et de mobiliser des différents intervenants et de faire évoluer leurs attitudes et leurs comportements à l’égard de l’enfant handicapé.

IV- 6- La modernisation du système éducatif et l’amélioration de sa capacité à répondre à la demande de plus en  plus  exigeante de la société
L’amélioration des performances du système éducatif est liée à un certain nombre de facteurs et de variables dont plusieurs sont proprement pédagogiques, alors que les autres participent de domaines divers allant de l’organisation et de la gestion jusqu’au recueil et l’exploitation de l’information.
Le système éducatif est en effet une organisation complexe dont les composantes multiples (humaine, pédagogique, matérielle, réglementaire, etc.) interfèrent et influent les unes sur les autres pour produire ce que l’on a coutume d’appeler le rendement du système, c’est-à- dire ses résultats exprimés en termes d’efficacité    ( interne et externe) , d’équité et d’efficience.
Dynamiser ces différentes composantes et les mettre en synergie afin qu’elles participent individuellement et collectivement au développement du système scolaire, tel est l’enjeu de la stratégie de modernisation que le Ministère se propose de mettre en œuvre dans le cadre du Xème Plan de développement  ( 2002-2007) et dont voici les principaux axes :
§  Accélérer la décentralisation et la déconcentration, et libérer les initiatives dans tous les domaines et à tous les niveaux du système éducatif.
§   Renforcer l’ouverture du système éducatif à la modernité par l’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans l’apprentissage, la formation, la gestion ; et par la promotion des fonctions de l’évaluation et de  la recherche en éducation.
§  Améliorer la gestion et le management du système éducatif  par :
la mise  à  niveau  de  tous  les  personnels  au moyen de programmes spéciaux de formation continue ;
le renforcement des services régionaux et locaux et leur dotation en moyens matériels et humains ;
la généralisation de  l’usage  de  l’informatique dans l’administration, au niveau central et au niveau des régions ;
la restructuration  des  bases  de  données  du Ministère et leur connexion les unes avec les autres dans le cadre d’un nouveau système d’information intégré.

V- Echéancier pour la rénovation des programmes scolaires et des outils didactiques
V- 1- Opérations immédiates ( court terme): Septembre  2002
Révision de l’ensemble des programmes des deux premiers degrés de l’enseignement de base (1ère - 2ème - 3ème - 4ème années) dans la perspective de l’approche par compétences.
Elaboration de manuels scolaires pour les élèves des 1ère - 2ème - 3ème - 4ème années de l’enseignement de base, conformes aux nouveaux programmes et adaptés à l’approche par compétences.
En plus du manuel, les élèves de 1ère et de 2ème année de l’enseignement de base disposeront d’un cahier d’exercices pour la langue arabe, et les élèves de la 3e année d’un cahier de même nature pour le français ; car, à ce stade de l’apprentissage, les élèves ne sont pas encore en mesure d’écrire et/ou de recopier les énoncés des exercices.
Il a été constaté que l’absence de ce type de matériel didactique entrave le déroulement normal de la leçon et accule le maître à perdre un temps précieux à transcrire les exercices au tableau ou à recourir à la photocopie.
Elaboration de documents méthodologiques pour le maître, conformément aux nouveaux programmes,
✦ Réécriture du manuel de mathématiques de la septième année de l’enseignement de base afin d'assurer correctement la transition entre les deux cycles de l’enseignement de base et de faciliter ainsi le passage  entre la sixième à la septième année, dans l’apprentissage de cette discipline.
V- 2- Opérations à moyen terme : septembre 2003
Introduction de l’enseignement des sciences physiques dans le 2ème cycle de l’enseignement de base. Les dispositions d’accompagnement de cette mesure (programmes, manuels, équipements) ont été prises et seront appliquées progressivement de la septième à la neuvième année.
Institution d’un baccalauréat  "art"  dans les spécialités suivantes : musique, arts plastiques et théâtre,  à l’exemple du baccalauréat sport  introduit en 2001-2002.
. III- 3- Opérations à long terme : septembre 2002-2006
Révision de l’horaire ( volume et répartition) des domaines d’apprentissage et des disciplines.
Définition de normes et de standards pour tous les niveaux de l’enseignement  en prenant appui sur un référentiel international en la matière.
Définition des profils de sortie et des compétences terminales dont l’acquisition est indispensable pour  l’insertion dans la vie active  ou la poursuite des études  secondaire , ou en formation professionnelle ou dans l’enseignement supérieur.
Elaboration de la carte  des filières de l’enseignement secondaire en prévoyant des passerelles entre elles..
Conception des programmes scolaires des 5éme et 6ème années de l’enseignement de base, et élaboration des manuels scolaires et des supports didactiques correspondants.
Conception des programmes du 2ème cycle de l’enseignement de base, conformément aux exigences de l’approche par compétences, et élaboration des manuels scolaires et des supports didactiques nécessaires.
Conception des programmes de l’enseignement secondaire et élaboration des manuels scolaires et des supports didactiques correspondants.    
Fin de la 9ème partie ; A suivre

Présentation : Mongi Akrout, inspecteur général de l'éducation
Révision : Abdessalem Bouzid, inspecteur général de l'éducation
Tunis ; février 2019
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