lundi 30 novembre 2015

Histoire des reformes scolaires : les réformes à l’époque du protectorat : première partie : Les réformes l’enseignement Zitounien



Nous entamons  cette semaine  l’étude de l’histoire des réformes scolaires à l’époque du protectorat (1881 - 1955), en suivant la même démarche adoptée précédemment, qui fait la distinction entre les tentatives réformistes modernistes, et les tendances conservatrices.
Nous  allons  étudier  à cette longue période  en trois parties , la première   à laquelle nous consacrons la note de cette semaine traite des réformes de l’enseignement  Zitounien

Le nouveau contexte
 Depuis 1881, la Tunisie est passée sous la domination française ;  le pays est devenu un  protectorat français ;  profitant des traités[1] qu’elles ont imposées au Bey de Tunis ,les autorités françaises avaient entamé leur mainmise sur tous les domaines  de la  vie politique , économique  et sociale ; c’est dans ce cadre que le régime du protectorat avait décidé d’utiliser l’école pour assoir sa domination,   en mettant en place  un nouveau système éducatif public, moderne, parallèlement à l’enseignement classique coranique existant déjà, tout en essayant  de contrôler ce dernier,  en y introduisant  des réformes ; mais ces tentatives ont été farouchement combattues par les milieux conservateurs, représentés par nombre de professeurs de la grande mosquée.

I.      Les tentatives et les expériences de réformer l’enseignement Zitounien
Il serait peut être utile de faire remarquer que la plupart des réformes avaient été diligentées de l’extérieur de la grande mosquée (les autorités du protectorat) ; elles n’étaient dues, ni aux initiatives du « censorat », ni de celles des professeurs de la Zitouna eux-mêmes. Cheikh Tahar Ben Achour citait à ce propos : « qu’on ne s’était pas occupé de la question de la réforme, pas une fois, les hommes de sciences ne s’étaient intéressés à la question par eux mêmes …et la plupart du temps, ils ont accueilli les initiatives de réformateurs gouvernementaux avec grognement et protestations» [2]        
D’autre part, en étudiant les tentatives de réformes de cette époque, en rapport avec les réformes précédentes, on s’aperçoit qu’elles étaient le résultat de la rencontre de deux facteurs :
- le premier est le retard enregistré dans l’application des réformes de 1875, en rapport avec la création de l’école sadikienne, et surtout celles qui préconisaient l’introduction de l’enseignement des sciences modernes dans les programme de la grande mosquée Az-zaituna, en particulier, et la réorganisation de l’enseignement et la révision de ses méthodes et ses pratiques, en général.
- le deuxième facteur fut le désir des autorités du protectorat de contrôle l’enseignement classique, en le réformant.

1.    Les tentatives de réformes jusqu’au début du XXème siècle
Malgré l’instauration du protectorat et la mainmise des autorités coloniales sur les principaux secteurs de la vie de la régence, l’enseignement zitounien a conservé tous ses « anciens privilèges » : monopole des hautes fonctions scientifiques, religieuses et administratives, en plus des charges d’enseignement.[3]
a.    Création d’institutions de formation et d’enseignement
Les autorités du protectorat, responsables de l’enseignement, sous l’impulsion de L .Machuel, le Directeur de l’instruction publique, ont crée un nombre d’institution d’enseignement et de formation pour faciliter l’évolution de l’enseignement classique local, parmi celles-ci , on  trouve :

§  El medraça Alasfourya,[4] appelée aussi " El medraça attadibya, » est une nouvelle institution, fondée en 1894[5], destinée pour former des instituteurs de langue arabe, surtout que le rapport de 1875 sur l'état de l'éducation dans les régions a révélé un déficit de formation chez les instituteurs (mu'addibîn),   dont la majorité n'avait pas les qualifications requises pour exercer la profession. Machuel a joué un rôle important dans la création de cet établissement, car il voulait former des instituteurs de langue arabe, pour les écoles franco arabes, en plus des Moueddebs pour les écoles coraniques ou les Kouttabs ; les élèves instituteurs suivaient une formation qui dure cinq ans.

§  La fondation de l’association Al Khaldounia pour les sciences mathématiques   ( 1896), sur une décision du premier ministre, et avec l’appui d’anciens sadikiens, comme Mohamed Lasram et Béchir Sfar, cette association avait pour mission : «  d’élargir le champs des savoirs selon une démarche scientifique , et cela par l’organisation de cours et de conférences  de mathématiques , de géographie, d’histoire en langue arabe à coté des cours de langue française , ces cours sont suivis d’initiation à l’hygiène , aux sciences naturelles et en chimie qui n’étaient assurée par la grande mosquée, ces cours accueillaient les étudiants de la Zitouna qui le désirent[6] »
 Dès le début,  Al Khaldounia fut considérée comme une annexe de la grande mosquée ; il semble que les autorités du protectorat comptaient beaucoup sur cette nouvelle association, pour appliquer les réformes de 1875, qui n’ont pas pu voir le jour ; le soutien de ces autorités s’est manifesté le jour de la fête d’inauguration qui fut rehaussée par la présence du Premier ministre, du résident général , des  membres du conseil Echarii, du ministre de la plume ( wazir al qualam) , du Directeur de l’instruction publique, du Secrétaire général du gouvernement et d’un grands nombres d’hommes de sciences et de hauts fonctionnaires.
§  L’ouverture de l’école de la fille musulmane en 1900 par Louise René Millet, l’épouse du résident général, avec l’encouragement du Directeur de l’instruction publique L. Machuel ; cette initiative est venue pour remédier au faible taux de scolarisation de la fille musulmane, parce que les parents avaient beaucoup de réticences de confier leurs filles aux écoles publiques françaises, ou aux écoles de filles tenues les missionnaires chrétiens.
La nouvelle institution initiait les jeunes filles aux travaux manuels, à la puériculture et aux règles de l’hygiène, en plus de l’enseignement de la langue   française, du   calcul, du coran,[7] l'éducation islamique, la langue arabe, l'histoire, la géographie. Cette école va rapidement connaitre un grand succès ; elle portera, plus tard, le nom de l’école rue de Pacha , et elle jouera un grand rôle dans l’enseignement de la fille tunisienne.
b.    Les tentatives de réformes de l’enseignement de la grande mosquée
§  Les premières mesures de la direction de l’instruction publique  : dès 1885, Louis Machuel  essaya  de  réformer  l’enseignement zitounien ; il valorisa ses diplômes en permettant à diplômés de la grande mosquée de postuler à des postes dans l’administration ; puis il nomma  deux cheikhs inspecteurs  d’arabe ( ben cheikh et ben khoja) pour suivre l’enseignement dans la grande mosquée , ce qui permettait à la direction de l’instruction d’avoir un œil sur ce qui se passe à la grande mosquée.  Mohamed Taher Ben Achour écrivait, à ce propos, ceci : « ces deux inspecteurs se sont mis à diriger la mosquée selon les directives du directeur de l’instruction publique, sans que le censorat ne réagisse et laissait faire ; la situation a duré un bon moment, au cours de laquelle on introduisait un bon système pour les concours et les examens et une nouvelle organisation des grandes vacances d’été.»[8] Mais ces premières tentatives de mainmise avaient fini par échouer, lorsque le grand Vizir, suite aux plaintes de certains cheikhs, décida d’écarter la direction de l’instruction publique des affaires de la grande mosquée, en lui demandant « de prendre ses distances vis-à-vis de l’enseignement de la grande mosquée, et de le remettre au soin des censeurs. »[9] 
§  La réorganisation des medrasas : En 1889, il fut décidé de réorganiser les medrasas ; il s’agit de foyers qui accueillaient les étudiants de la grande mosquée, venus de l’intérieur du pays ; un décret fixa les catégories de medersas, institua des conseils d’administration pour les gérer, et fixa les conditions d’accueil des résidents.»[10]
§  La création d’une commission de révision des programmes de l’enseignement  de la Zaituna : En mai 1898 , le résident général, René Millet,  chargea une commission d’étudier la possibilité de réviser les programmes d’enseignement de la grande mosquée ; la présidence fut confiée au grand vizir Mohamed Al Aziz Bouattour[11] ; la mission qui a été confiée à cette commission était limitée à l’étude « des moyens d’améliorer les méthodes d’enseignement tout en conservant le contenu ». Le résident général a demandé d’améliorer l’enseignement zitounien dans tous les degrés (primaire, secondaire et supérieur), et de réviser leur programme respectif, et d’y intégrer l’enseignement des sciences mathématiques.[12]
Les résultats des travaux des commissions furent très limités : les professeurs de la grande mosquée ont tout simplement rejeté toutes les propositions qui visaient leurs méthodes d’enseignement ; ils se méfiaient du directeur de l’instruction publique ; ils croyaient que les autorités du protectorat planifiaient pour la suppression de l’enseignement des sciences islamiques. D’ailleurs la proposition d’introduire l’enseignement des mathématiques fut, elle aussi, remplacée par des cours facultatifs, assurés hors de l’enceinte de la grande mosquée, par l’association d’Al Khaldounia.  
2.    Les tentatives de réformes du début du XX siècle.
La période, qui s’étend du début du vingtième siècle jusqu’à l’indépendance du pays, a connu plusieurs réformes qui avaient touché l’enseignement classique, et cela dans un contexte marqué par :
-         l’arrivée d’un nouveau Directeur de l’instruction publique, en remplacement de Machuel qui a atteint l’âge de la retraite en 1908.
-         la montée du courant réformateur, surtout après la visite du réformateur Mohamed Abdou et l’apparition de plusieurs réformateurs issus de la grande mosquée, à côté des réformateurs sadikiens.
-         la naissance du mouvement national avec ses deux composantes politiques et syndicales.
-         Le nouveau contexte international et le courant anti- colonialiste.
C’est dans ce nouveau contexte que plusieurs réformes avaient vu le jour, dont :

§  L’expérience réformiste de Khairallah Ben Mustapha : l’école primaire arabe[13] :
Khairallah Ben Mustapha a participé au congrès de l’Afrique du nord, tenu à Paris, entre le 6 et le 10 octobre 1908, qui était consacré aux questions de l’enseignement. Il y présenta un rapport sur l’état de l’enseignement dans la régence de Tunis, dans lequel il a formulé le vœu de créer une école bilingue (utilisant le français et l’arabe) fréquentée par des arabes et des européens, et dont la devise serait : « Instruire en français, Enseigner la langue arabe ».
Mais, devant l’opposition farouche des colons français, les hésitations des autorités du protectorat, Khairallah décida, en 1909, d’ouvrir sa propre « école primaire arabe » ; c’est une école qui utilise la langue arabe pour enseigner toutes les matières, et qui adopte la même organisation que celle des écoles primaires françaises. Khairallah considérait son école comme une tentative de réformer les kouttabs de l’intérieur.[14]

§  La création des « écoles coraniques modernes »
La réforme des kouttabs était une demande pressante, depuis la réforme de 1875 ; le résident général René Millet avait repris la question en 1898, en proposant l’introduction de l’initiation à la grammaire, au calcul, à la géographie, afin « d’illuminer les esprits des enfants »[15] ; la question fut aussi soulevée de nouveau en 1909, quand Khairallah Ben Mustapha lança son école primaire arabe, ou ce que certains ont appelé « l’école coranique moderne ».
La question était restée au cœur d’un débat passionné, entre partisans et opposants, jusqu’à la fin des années trente, quand un décret beylical[16] institua « les écoles coraniques modernes » : celles-ci sont considérées comme   « des écoles primaires libres pour garçons et pour filles , fondées par des privés, où l’on apprend le coran et où l’on enseigne la culture musulmane, la langue arabe classique, mais aussi la langue française, le calcul, l’histoire et la géographie, et d’une façon générale, toutes les matières enseignées dans les écoles publiques et les cours complémentaires ».[17] Partant de cette définition officielle, on peut faire les remarques suivantes :
-      Ces nouvelles écoles avaient le statut d’école privée ; elles ne font pas partie de l’enseignement public étatique ; par ce choix, l’autorité du protectorat voulait satisfaire la demande de la population locale, et alléger la pression sur les écoles publiques.
-      Les programmes de ces écoles sont alignés sur ceux du secteur public, mais avec une place prépondérante pour la langue arabe, par rapport à la langue française.
-      Les écoles coraniques modernes sont soumises au contrôle des inspecteurs des écoles coraniques et des inspecteurs de l’enseignement primaire, ainsi qu’au contrôle de la direction de l’instruction publique.
En plus de la définition de ces écoles coraniques modernes, le décret a fixé leur organisation et leur régime pédagogique ; c’est ainsi qu’il a :
-      Interdit la mixité
-      Fixé l’horaire journalier à six heures, avec deux séances, et a aligné le régime des vacances avec celui des écoles publiques.
-      Fixé les diplômes nécessaires pour faire partie du corps enseignant et de direction.
-      Crée un nombre de conseils, comme le conseil de supervision et de direction, et le conseil de l’enseignement dans les écoles coraniques modernes, et le conseil supérieur.
Enfin ,l’article 20 du décret stipule que « la direction de l’instruction publique prend en charge la partie fixe des salaires des directeurs et des enseignants , la caisse de chaque école se charge de la partie complémentaire sur recommandation du conseil de contrôle et de supervision ».C’est là, peut-être, une mesure pour alléger les frais d’inscription, sans pour autant instituer la gratuité de l’enseignement dans ces écoles, et pour relever un peu le taux de scolarisation parmi la population musulmane, et répondre ainsi partiellement aux doléances des réformateurs et aux chefs du mouvement national.
En 1907, d’après les statistiques officielles,[18] la régence comptait 1248 Moueddebs et 1245 écoles coraniques fréquentées par 20254 élèves.


§  La modernisation de l’enseignement de la grande mosquée et de ses annexes
Cette période, a connu quelques réformes visant « la modernisation de l’enseignement zitounien », les plus importantes étaient celles de 1933, de 1950 ; elles concernaient son objectif, sa structure, son système d’examen et ses diplômes.
 Ainsi, le cycle secondaire, comporte, désormais, trois sections : une section scientifique, une section moderne, en plus de la section classique. Un nouveau système de certification et de diplômes (calqué sur l’organisation des diplôme de l’enseignement français) est adopté avec le diplôme Al ahlia, à la fin du premier cycle du secondaire, le diplôme Attahcil, à la fin de l’enseignement secondaire, et enfin Alaamia, pour l’enseignement supérieur. 

§  La création d’un baccalauréat arabe [19]
Au cours d’une séance solennelle, tenue le 5 mai 1947 , le conseil d’administration de la Khaldounia décida de mettre en place un diplôme de baccalauréat arabe ( avec deux parties) ; le but recherché était de permettre aux élèves, ayant suivi le cycle secondaire de l’enseignement zitounien, de poursuivre les études supérieures à l’université, surtout que certains états arabes membre de la ligue arabe avaient reconnu ce diplôme, alors que les autorités du protectorat avaient refusé de le reconnaitre, car l’état français  ne reconnaissait le droit  aux écoles privées de décerner des diplômes, ( Al Khaldounia est considérée comme une école privée).   

Telles furent les principales tentatives de réformes qui visaient la modernisation de l’enseignement classique (traditionnel) tunisien, mais la tâche ne fut guère aisée ; les forces conservatrices (tunisiennes et françaises) avaient tenté de les faire avorter.

 A suivre   : La mise en place d’un enseignement public moderne.

Hédi Bouhouch et Mongi Akrout, Inspecteurs généraux de l’éducation
Tunis, septembre 2O14


Articles publiés par le blog pédagogique sur le même thème
Bouhouch et Akrout . Les axes de la future réforme de l’éducation aux yeux du nouveau ministre de l’éducation tunisien ; Blog pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2015/03/les-axes-de-la-future-reforme-de.html
Bennour, A. A propos de la réforme du système éducatif  -
Bennour, A.  « A propos de le réforme éducative : les références juridiques : première partie ». ; Blog pédagogique
Bennour, A :  « A propos de le réforme éducative :les références de la réforme scolaire : deuxième partie » ; Blog pédagogique http://bouhouchakrout.blogspot.com/2015/09/a-propos-de-le-reforme-educative-les.html; Blog pédagogique
Bouhouch et Akrout. « Histoire des réformes éducatives en Tunisie depuis le XIXème siècle : introduction générale » ; ; Blog pédagogique
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2015/11/histoire-des-reformes-educatives-en.html#more
Bouhouch et Akrout . Rapport de la commission sur l’enseignement secondaire[1] L’Action 18-9-1967, ; Blog pédagogique
Jerbi,A.  La politique éducative ou quelle politique éducative pour quelle réforme de l'éducation?
Boukhari . O.  la gouvernance du système éducatif tunisien
Bennour, A :  Les références de la réforme scolaire : Deuxième partie

Bouhouch et Akrout.  Histoire des réformes éducatives en Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de la période précoloniale (1ère partie) . Blog pédagogique


Bouhouch et Akrout.Histoire des réformes éducatives en Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no jours : les réformes de la période précoloniale (2ème partie) ; Blog pédagogique






[2] Ben Achour , M.T , Alayça assûbhû bi Quarib ,  deuxième édition 1988 ,p 119.

[3] Ben Achour, opt cité ,p.97.

[4] Al Medraça Alasfoury, date de l époque des Hafsides  située dans la rue  Attarine en face de la grande mosquée Az-zaytûna , entre Al Medraça al khaldounia  et Al Medraça al Hamzya , elle doit son nom à Abu al Hassan ibn Ali ibn Mussa al Hadurami  connu sous le nom d’Ibn Asfour  al Ishbili le grammairien  qui y professait peut être.
[5] Décret du 8 novembre 1894( 11 djoumadi el aouel 1312) sur l’organisation d’une Medraça de moueddebs .

[6]  Ben Achour ,opt cité, p101.
[7]  Leaders, magazine version électronique  du 11 aout 2012
[8] Ben achour , opt cité .p 119
[9] Ben achour , opt cité .p 150
[10] Décret du 20 février 1889
[11] Pour la composition complète de la commission, voir Ben Achour, opt cité , p, 140 , Louis Machuel a soumis à cette commission un ensemble de questions comme base de débat ( voir ces propositions rapportées par Ben Achour à la page 142.
[12] Ben Achour , opt cité pp 137, 138, 139.
[13] Ali bach hamba disait à propos de Mustapha khairallah qu’il était «  un ancien instituteur, qui a enseigné avec beaucoup de mérite dans les écoles franco arabes … c’est un homme avec un esprit clair et précis… qui a la fibre pédagogique , il avait inventé les méthodes qu’il a appliqué  pour enseigner la langue arabe dans les écoles françaises en Tunisie »
جريدة التونسيّ بتاريخ 14 جانفي 1909، عن محمد هشام بوقمرة القضايا اللغوية في تونس، 1985 ص 289.

[14] Ce courant s’est maintenu jusqu’à  la  période de l’indépendance, Mokhtar ben Ammar, inspecteur de l’enseignement secondaire publia en 1982 un article dans le bulletin pédagogique intitulé   «  pour une école de base  arabisé »
[15]  Ben Achour, opt cité p 137.
[16] Décret du 28 juin 1938 relatif au statut des écoles coraniques modernes, le décret a été amendé plusieurs fois en 1940 et en 1943
[17]  Ce décret fut modifié en 1953 par le décret du 15 octobre 1953
[18] Rapport au président de la république sur la situation de la Tunisie en 1907, Ministère des affaires étrangères, Tunis 1908, société anonyme de l’imprimerie rapide.
[19] Voir le journal Azzahra du 27 mai 1947 qui a publié le texte fondateur du baccalauréat arabe

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire