Les réformes du temps de l’indépendance Partie 6 : la Loi relative
au
système éducatif de 1991 Chapitre premier
système éducatif de 1991 Chapitre premier
Le Blog pédagogique reprend cette semaine la publication des
billets sur l'histoire des réformes de l'éducation en Tunisie, qu'il a entamés
en 2015 , il a publié déjà cinq parties qui couvrent les périodes :
précoloniale , coloniale et les quatre premières décennies de l'indépendance. (
vous trouverez les liens des précédents billets à la fin de ce bille
Je n’avais aucune raison de refuser la
responsabilité de participer au gouvernement, pour appliquer Mon projet
de réforme du système éducatif, réforme que j’estime fondamentale pour la
modernisation de nos écoles, et pour éloigner notre jeunesse de l’esprit
fanatique dans lequel elle était formée jusque-là.
Mohamed
Charfi
|
« Après une large consultation, ayant duré plus
de deux ans, et qui a touché l’ensemble des familles politiques du pays, les
organisations nationales, professionnelles et sociales, ainsi que le corps
enseignant des trois degrés de l’enseignement ; et après un examen
approfondi du projet de loi présenté par le gouvernement pour remplacer la loi
de novembre 1958 , la chambre des députés a adopté, dans sa séance
plénière du 24 juin 1991, la nouvelle loi relative au système éducatif ;
quatre jours plus tard , soit le 29 juin 1991, le chef de l’état promulgue le
nouveau texte de loi qui sera publié dans le journal officiel du 6 août
1991. »
Extrait de
l’introduction du document publié par le ministère de l’éducation et des
sciences sous le titre : le système éducatif, la loi du 29 juillet 1991
et les textes d’application.
|
Avant propos
La période qui a abouti à la promulgation de la
loi relative au système éducatif de 1991[1] commence avec le deuxième gouvernement
depuis le « changement du 7 novembre 1987, présidé par Hédi Baccouche, le
11 avril 1898, qui voit l’entrée de Mohamed Charfi[2] au gouvernement à qui on confie le
ministère de l’éducation et des sciences (les deux départements furent de
nouveau réunis) ; elle se termine en 2002 avec la promulgation de la loi
d’orientation pour l’éducation et l’enseignement.
Le cadre général
Le pays connaissait une période marquée par un certain
optimisme qui vient après la longue période de doute et d’attente (la fin de
règne de Bourguiba) ; c’est que le nouveau régime issu du
« changement du 7 novembre1987 » était encore fidèle aux principes de
« la déclaration du 7 novembre », qui reconnaissaient que « le peuple
tunisien a atteint un tel degré de maturité, et qu’il mérite la démocratie et
la liberté ». Ces principes
annonçaient la rupture avec les pratiques de l’ancien régime, et l’avènement
d’une ère nouvelle qui garantit les libertés, la citoyenneté, et les droits de
l’homme ; ces déclarations furent suivies par des mesures conformes aux
déclarations , comme la libération des
prisonniers politiques ( des islamistes et des hommes de gauche), la liberté de la presse ; cette nouvelle politique fut parachevée par la signature du
« Pacte national[3] », le 7 novembre 1988, par la plupart des partis
politiques, y compris « al ittijah
al islami » non reconnu à cette époque.
Il semble que
le pacte national qui appelle à l’établissement d’une vie politique basée sur le multipartisme, la
liberté et la diversité, ait encouragé une large frange d’intellectuels
libéraux , de gauche et des progressistes à rejoindre le nouveau régime ;
conscients des risques qui menacent les
acquis de la modernité, surtout que les élections générales de 1989 avaient
opposé deux projets de société : le premier est le projet islamiste qui
prône l’application de la Chariaa, le deuxième est le projet de la modernité et
ouvert aux civilisations de l’occident.
Mohamed Charfi
a accepté d’intégrer le gouvernement dans le cadre du pacte national, dans le
but de rationnaliser les programmes scolaires, et d’en extirper les
idéologies et l’extrémisme religieux, car ces deux éléments
constituent d’après lui des obstacles à l’ouverture sur les autres
civilisations, et de lutter contre
toutes les formes d’extrémisme, surtout
qu’au cours des années soixante dix, certaines modifications des programmes,
représentaient un recul par rapport à la modernité, selon les points de vue de
l’élite progressiste.
I.
Des mesures importantes et les
préparatifs pour la promulgation de la nouvelle loi
Dès le mois
d’octobre 1989, la nouvelle équipe a commencé à prendre ses premières mesures,
dont :
1.
La poursuite de la mise en place de l’école de base[4] , année par année , tout en
accompagnant l’opération par une campagne de sensibilisation pour expliquer les
finalités du projet et sa construction, et d’un plan de formation des inspecteurs
des directeurs et des enseignants axé sur les nouvelles
approches ainsi que sur les nouvelles questions, avant l’entrée en vigueur des
nouveaux programmes, généralement on organisait cette formation pendant les
vacances d’été.
2.
La constitution des commissions sectorielles des
programmes et des moyens
d’enseignement[5] dans toutes les disciplines, qui sont
chargées d’élaborer des programmes pour les deux degrés de l’enseignement ( de
la première année de l’école primaire à la classe terminale du lycée) ; il
faut signaler que c’est une première dans l’histoire de l’éducation en Tunisie
qu’une même commission soit chargée des programmes d’une discipline pour tous
les cycles ; c’est aussi la première fois que tous les programmes
scolaires de toutes les matières soient construits selon une méthodologie
unique, en l’occurrence l’approche de la pédagogie par objectifs qui met en
avant la composante évaluation dans ses rapports avec les programmes et les
méthodes .
D’autre part, le ministère a fixé les
grandes orientations quant aux contenus ; ceux-ci devraient être liés à la
réalité sociale du pays, afin de former des citoyens équilibrés, rationnels,
modernes et tolérants, imbus d’un sens civique et national ; ces grandes orientations
devraient se traduire par la nécessité de :
-
Développer l’esprit critique chez les élèves
-
Recourir à des textes des auteurs éclairés comme les
philosophes des lumières ;
-
S’intéresser aux anciennes civilisations et aux
penseurs anciens que la Tunisie avait connu comme la civilisation phénicienne, romaine,
ou Byzantine …
-
Introduire dans les programmes scientifiques les
dernières théories et découvertes.
3. Établir un calendrier et un planning pour l’entrée en vigueur des nouveaux
programmes de l’enseignement secondaire qui donne la priorité aux niveaux qui représentent
des urgences comme le programme d’histoire de la sixième année,[6] où il était question et les programmes
des classes terminales.
4.
Organisation
des réunions de la commission supérieure de la réforme scolaire, pour faire le diagnostic de
l’état de l’école tunisienne et réfléchir sur les nouvelles orientations de la
réforme, et la préparation du texte de la nouvelle loi qui devrait remplacer la
loi de 1958.
5.
Réhabilitation de la place du français qui est considérée comme une langue de
culture, , de lettres et de civilisation, et comme langue véhiculaire pour les
matières scientifiques et techniques ; l’horaire qui lui est impartie, dès la
troisième année primaire jusqu’en terminales, est « plus important que celui qu’on accorde à
une langue étrangère ( 9 heures à 11 heures de la 3° à la 6° de l’école primaire, puis 5 heures au collège) l’anglais est enseigné à raison de deux
heures au collège »[7] , une épreuve obligatoire de français
est programmée à l’examen du baccalauréat, depuis la session de 1990.
6.
La séparation de l’éducation
civique de l’éducation islamique, pour faire de la première une matière indépendante
dont l’enseignement sera confié provisoirement aux professeurs d’histoire et
de géographie, en attendant les premières promotions de la nouvelle maîtrise spécialisée
dans la préparations des enseignants de cette discipline qui recrutait ses étudiants au niveau du deuxième cycle de la maitrise,
parmi les étudiants d’histoire , de géographie, de philosophie, de droit et de
sociologie. Parallèlement à ces mesures, les programmes de l’éducation civique
ont été totalement révisés pour y injecter les questions aux institutions
civiques de l’état et les questions des droits de l’homme, car l’équipe Charfi
comptait beaucoup sur cette discipline pour construire la société nouvelle.
Pour soutenir cet effort, le ministère a
élaboré des documents de références et des guides sous la direction du
professeur Chawki Gaddès destinés aux enseignants, pour compléter les manuels
en usage, toutes ces mesures furent très mal accueillies par les enseignants et
les inspecteurs de l’éducation islamique.
7.
La mise en place d’un nouveau système de
formation des enseignants du premier cycle de l’enseignement de base et le
remplacement des écoles normales par les instituts supérieurs de formation des maîtres ;[8] il
s’agit d’institutions universitaires sous la tutelle de la direction des
instituts supérieurs ; ces instituts recrutent ses étudiants parmi les
bacheliers par la voie de l’orientation et un test psychotechnique et une
visite médicale.
La création de ces instituts visait
l’atteinte des trois objectifs suivants :
-
Un : Former des enseignants avec une formation
académique générale solide qui les habiliterait à enseigner toutes les
matières et une formation professionnelle
performante qui leur permet d’acquérir des aptitudes qui les aideraient à gérer
et à administrer les diverses situations d’apprentissage.
-
Deux : Former suffisamment d’enseignants pour
répondre aux besoins du premier cycle de l’enseignement de base.
-
Et trois : Contribuer à la formation continue des
enseignants du premier cycle de l’enseignement primaire.
Les
études dans les ISFM durent deux années ; les cours sont assurés
théoriquement par des professeurs agrégés, ou des professeurs titulaires d’un doctorat
de troisième cycle ; la formation professionnelle est assurée par des
inspecteurs de l’enseignement primaire.
La première année est consacrée à la
formation générale dans toutes les disciplines où l’écriture, l’éducation artistique,
musicale et technologique occupent des places particulières puisqu’il s’agit de
disciplines qui font les spécificités de l’école primaire.
Le programme de la deuxième année
comporte un contenu académique, et un autre professionnel qui est constitué de
deux volets :
* un volet théorique : psychologie
de l’enfant, pédagogie générale, pédagogie des matières et législation
scolaire.
* un volet pratique :
accompagnement de maitres chevronnés en classe, pour observer les pratiques
pédagogiques, suivi de séances d’analyse, prise en charge partielle de classe
réelle pour s’entrainer au métier, un
tiers de l’horaire hebdomadaire est consacré à ce volet pratique.
Les premières années, les instituts ont
connu une progression rapide ;
on comptait déjà 12 instituts en 1993, avec 3040 élèves instituteurs ; ( ils étaient 9 en 19191 avec 2742 ) ; la
naissance des ISFM avait signé
la fin des écoles normales des instituteurs et des institutrices .
8.
Accorder au dossier de la formation continue de tous
les agents de l’éducation, et surtout celle des enseignants un intérêt particulier, en centrant ses programmes sur la
formation professionnelle, et sur les approches pédagogiques et surtout les
composantes « évaluation » et « animation des classes et les
méthodes actives » d’u côté, et sur les savoirs académiques ( savoirs
savants), dans le domaines des lettres et des sciences en rapport avec les
nouveaux programmes ; le rôle des universitaires était très important dans
cette action de formation ; cela n’a pas manqué d’assurer une certaine harmonie
entre les programmes des études universitaires et les besoins de l’enseignement
secondaire, d’autre part.
Ainsi ,avec la réforme de 1991, la formation
continue avait gagné en maturité, sur les plans de la structure et de la
conception ; et elle a consolidée sa place dans le système éducatif, et
a vu la consolidation des ses structures
centrales et régionales , par la création d’une Direction générale de la formation
continue,[9] et des centres régionaux de l’éducation
et de la formation continue(CREFOC), dans la plupart des
directions régionales[10] pour rapprocher
la formation continue des enseignants ; un décret avait précisé
l’organisation administrative de ces centres ,leurs prérogatives et leur mode de fonctionnement.[11]
9.
Accorder à l’informatique[12] une place importante à l’école : dans le cadre du programme
gouvernemental qui vise à l’introduction de l’ordinateur d’une façon
progressive dans l’administration et les offices de l’état, c’est dans ce cadre que fut créé l’institut
national de bureautique et de micro- informatique[13] dont la mission était de
« développer l’informatique dans les milieux scolaires et
professionnels » ;[14] depuis 1990, l’institut s’est attelé à
former des professeurs de l’enseignement
secondaire , comme il a aider à introduire l’enseignement de l’informatique au niveau de la quatrième année de l’enseignement secondaire, et sa généralisation en tant que matière
optionnelle au bac, pour toutes les sections à partir de 1992 , alors qu’elle
était limité aux sections scientifiques et techniques, depuis 1988.[15]
10.
Résolution du problème des enseignants
de l’enseignement professionnel
La mise en application de la décision de supprimer l’enseignement
secondaire professionnel, et le
transfert des bâtiments et des équipements au secteur de la formation
professionnelle a rencontré un certain
nombres de difficultés ; il y a eu, d’une part, le refus des enseignants
de rejoindre l’office de la formation professionnelle, et d’autre part,
l’hésitation de ce dernier à reprendre les écoles professionnelles et leurs
équipements, parce qu’il voulait construire de nouveaux centres, selon ses
propres normes ; devant cette
situation , le ministère de l’éducation et des sciences a été obligé de chercher
une solution de rechange , ce fut les écoles de qualification technique qui ont absorbé le
surplus d’enseignants, malgré le nombre
très réduit d’élèves qui fréquentaient ces écoles.
Ces nouvelles structures (qui n’étaient pas prévues
par la loi 91) ont été utilisées pour orienter les défaillants de
l’enseignement de base, de la tranche
d’âge 6 -16 ans qui ont puisé leur droit de s’inscrire en 6ème , en
7ème ou en 8ème ; elles rappellent étrangement les classes de 7ème
et de 8ème de la période précédente ; néanmoins, elles ont
permis d’assurer un rudiment d’apprentissage professionnel dans 16 spécialités à
des élèves menacés par l’abandon , et d’exploiter des espaces et du matériel
qui étaient abandonnés, et enfin profiter des compétences d’enseignants dans
leurs spécialités .
Seulement , ces écoles n’ont connu qu’une affluence
très modeste, ainsi au cours de l’année 1992/93, les 40 écoles ouvertes étaient
fréquentées par 5500 élèves, alors que le nombre d’enfants qui ont abandonné
les bancs de l’école s’élevait à la fin de l’année scolaire 1991/92 à presque
80000 : ( 79702) élèves soit moins de 7% dont 36831 au niveau de la seule sixième année ; ces élèves étaient
encadrés par 524 enseignants, soit un professeur pour dix élèves ; ( la
moyenne à l’école primaire était d’un instituteur pour 26 élèves.)
La formation dure deux années par la délivrance d’une
attestation d’apprentissage (sans aucune assise juridique) qui permet de
rejoindre les centres de formation professionnelle.
11.
Réorganisation de l’administration centrale
La dernière réorganisation de l’administration
centrale du ministère remonte à 1980 ; elle ne répond plus aux besoins de la réforme ; il était nécessaire d’introduire
quelques aménagements comme le séparation des programmes de la formation continue, et la création d’une nouvelle direction
générale qui se charge uniquement de la formation continue, ou la création
d’une direction de l’animation culturelle, sociale et sportive dans le but de
combler le vide dont souffrent les
établissements scolaires dans tous ces domaines, en organisant des
manifestations culturelles ( festival du
théâtre en milieu scolaire, festival de
la musique , concours de la nouvelles …)
et de l’inspection générale pédagogique qui s’occupe du corps des inspecteurs
pédagogiques de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire.
Fin de la première partie ( A suivre)
Hédi BOUHOUCH & Mongi AKROUT , Inspecteur Généraux
de l’éducation retraités
Tunis , Octobre 2014
Articles publiés par le
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Bouhouch et Akrout.Histoire
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Bouhouch et Akrout.Histoire
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les réformes de 1958 (1er
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les réformes de 1958 (3ème
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de 1967 à 1969( 1° partie)
Bouhouch et Akrout : Histoire des
réformes éducatives en Tunisie depuis le XIXème siècle jusqu’à no
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de la réalité : Les réformes de la période de 1967 à 1969 (2ème
partie)
Bouhouch et Akrout : L’histoire
des réformes scolaires en Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les
réformes des années soixante- dix et le début des années quatre-vingt ( partie
1)
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Bouhouch et Akrout : L’histoire des réformes scolaires en Tunisie depuis
l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante- dix et le début
des années quatre-vingt ( partie 2)
Bouhouch et Akrout :
L’histoire des réformes scolaires en
Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante-
dix et le début des années quatre-vingt ( partie 3)
Bouhouch et Akrout :
L’histoire des réformes scolaires en
Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante-
dix et le début des années quatre-vingt ( partie 4)
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/02/lhistoire-des-reformes-scolaires-en_29.html
Bouhouch et Akrout :
Les réformes scolaires depuis
l’indépendance : Les commissions permanentes : orientations et recommandations
Partie 1
Bouhouch et Akrout :
Les réformes scolaires depuis
l’indépendance : Les commissions permanentes : orientations et recommandations
Partie 2
Bouhouch et Akrout :
Les grandes orientations pour la
réforme du système éducatif tunisien, janvier 1988
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/03/les-grandes-orientations-pour-la.html
[2]. Mohamed Charfi né à
Sfax le 11 octobre 1936, décédé à Tunis le 6 juin 2008, a été présenté par
l’historien ALI Mahjoubi dans ces termes : « Universitaire brillant,
intellectuel engagé, militant de gauche et ancien président de la Ligue
tunisienne des droits de l’homme. … porteur d’une vision, d’un projet de
société. »
Ali Mahjoubi, La réforme de l’enseignement en Tunisie
(1989-1994, article paru en deux parties dans les
numéros 183 et 184 d’Attariq Aljadid (datés du 5 et 12 juin 2010), en hommage à
Mohamed Charfi, à l’occasion du 2ème anniversaire de sa mort (le 6 juin 2008).
[3]http://www.droitsdelhomme.org.tn/fr/wpcontent/pdfs/LE%20Pacte%20National%20du%20%207%20Novembre%201988.pdf
[4] Le secrétaire d’état auprès du ministre de l’éducation et des
sciences, Ahmed Khaled, a préparé un rapport synthétique sur la question dès
les premières semaines de sa nomination ; cela montre l’intérêt que le
gouvernement lui accordait.
[5] Il faut rappeler que les commissions sectorielles ont été
instituées depuis 1989 , Charfi les a
enrichies en faisant appel à des compétences
universitaires, des représentants de ….
Et en nommant à leur tête des
compétences académiques respectées comme le professeur Abdelkader Mhiri ( CS de l,’arabe) , feu
Hafedh Sethom (CS histoire géographie) le professeur Abdelhamid Ghorbel( CS
sciences physiques), Mohamed Marrakchi ( C S sciences naturelles) Hikma Smida ( C S
mathématiques), Fatma Hadded ( C S Philo) , Mohamed Kammoun ( C s Français) ,
Abderrahmen Metjaouli ( CS éducation artistique) on comptait 19
commissions sectorielles , ce fut une méthode originale dans la conception des programmes
scolaire qui mérite l’attention des chercheurs
[6] Ce programme était la cause d’une polémique entre les auteurs
du manuel en cours et le conseiller du ministre à propos de la leçon sur les
mouvements réformistes dans le monde musulman où il était question entre autre
du mouvement wahhabisme, devant le refus de modifier le texte de la part des
auteurs, le ministère choisit de commencer par changer le programme de ce
niveau
[7] Cécile de
Bouttement, « Le système éducatif tunisien », Revue
internationale d’éducation de Sèvres, 29 avril 2002, mis en ligne le 25
novembre 2011, consulté le 14 août 2013 .URL :http://ries.revues.org/1928,Editeur :
centre d’études pédagogiques(CIEP)
[8] Les ISFM ont été créés par
la loi 108 - 1990 du 26 novembre 1990 relative aux instituts supérieurs de
formation des maîtres , jort 78, du 30 novembre 1990.
[9] Décret 1929 - 92 du 2 mai 1992 ;
relatif à l’organisation du ministère de l’éducation et des sciences.
[10] Les trois centres de documentation
pédagogique (CRDP) de Sousse, Béja et de Sfax qui étaient les antennes
régionales du centre national des sciences de l’éducation deviennent des Créfoc
(Loi n°
107 - 1990 du 26 novembre 1990 relative au changement des centres régionaux de
formation pédagogique en Créfoc ; jort n° 78 du 30 novembre 1990)
[11] Décret 91- 1924 du 16 décembre 1991 relatif à
l’organisation administrative et financière des centres régionaux de formation
continue ; Jort n° 89 du 27 décembre 1991.
[12] l’initiation aux
nouvelles technologies, qui a commencé en réalité bien plutôt (1984) avec
« le centre Bourguiba d’informatique à Tunis » qui fut créé par la loi
des finances de l’année 1985 ( art 71)
[13] Tahar Hafaied – Directeur de l’INBMI, Quelle
informatique pour les apprenants du préscolaire au premier cycle supérieur, pp
101 -111
-
وقائع ندوة مدرستنا غدا – قصر هلال 22 -23 مارس
1996، منشورات المعهد القومي للتربية – تونس 1996
[15] Arrêté du ministre de l’éducation
nationale du 27 août 1988 relatif à l’organisation de l’examen du baccalauréat,
jort n°6 du 13 septembre 1998 et l’Arrêté du ministre de l’éducation nationale
du 24 juin 1992 relatif à l’organisation de l’examen du baccalauréat, jort n°41
du 26 juin 1998
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