lundi 14 janvier 2019

Partie IX- Les réformes éducatives depuis l’indépendance : les aménagements de la réforme de 1991 et la préparation de l’école de demain( CHAP 1)

Le blog reprend sa série d'articles sur l'histoire des réformes éducatives en Tunisie depuis le XIXe siècle , pour revoir les articles précédents , le lecteur trouvera à la fin de cet article les liens et le titres de tous les articles déjà publiés, bonne lecture.


Avant propos
 En quittant le ministère de l’éducation et des sciences le 30 mai 1994,  le professeur Mohamed Charfi avait laissé - du moins théoriquement- un système éducatif rénové sur plusieurs plans : un dispositif juridique constitué d’une loi , de décrets, d’arrêtés et de circulaires ; une structure de système évoluée qui assure aux jeunes  un enseignement de base et qui les préparent à rejoindre l’une des spécialités de l’enseignement supérieur ;
des programmes scolaires qui ont intégré les nouveaux savoirs savants et pédagogiques, ce qui a nécessité la mise en place d’un programme de formation continue et de mise à niveau du corps éducatif; des outils pédagogiques conformes aux nouveaux programmes ( manuels scolaires, guides, cahiers d’exercices, cartes géographiques et historiques…) ; un système de formation initiale des instituteurs assurée par des institutions universitaires ; et enfin un système d’évaluation constitué de trois stations : l’examen de sixième, le diplôme de fin d’études de l’enseignement de base, et le baccalauréat. .
Mais, Mohamed Charfi  a du quitter le ministère avant de voir le fruit de la réforme, puisque la première promotion de l’enseignement de base n’a pas encore atteint la neuvième année, et la première session du DFEEB ne devrait avoir lieu qu’en juin 1998, et  que la première promotion de la réforme de l’enseignement secondaire allait passer le baccalauréat en juin 1995 ;les résultats, dans ces deux examens, allaient constituer un indice important sur le degré de l’efficacité du nouveau système éducatif et sur la qualité de ses diplômés.
Entre 1994 et 2001, le ministère a connu la succession de 5 ministres (voir annexe ci-dessous), dont le passage était parfois très court (quelques mois),    on pourrait distinguer   trois phases au cours de cette période :
-         La première, de mai 1994 à 1997, correspond au passage des ministres Ahmed Fria  qui avait initié des aménagements de la réformes de 1991, sous l’appellation de la « réforme de la réforme » et Hatem Ben Othman qui avait engagé un "allègement et un décompactage des programmes" selon l'expression du directeur des programmes de l'époque Omrane Boukhari    .
-         La deuxième, de 1997 à janvier 1999, a commencé avec le Ministre Ridha Firchioui, et s’est poursuivie avec le Ministre Abderrahim Zouari ; elle s’est caractérisée par le démarrage de la réflexion sur « l’école de demain », et les tentatives  d'amélioration du rendement du système.
-         La troisième correspond au passage du Ministre Yadh ouderni, au cours de laquelle on avait réglé la question le système de passage du premier cycle de l’enseignement de base au second cycle de l'E.B.
Les Ministres de l'éducation entre 1994 et 2001

Nom du Ministre
période
durée
1
Ahmed Friaa
20/5/94 - 14/11/94
6 mois
2
Hatem ben Othman
14/11/94- 9/10/97
3 ans
3
Ridha Firchoui
9/10/97-15/12/99
1an 4 mois
4
Abderrahim Zouari
15/2/99-17/11/99
9 mois
5
A.Yadh ouderni
17/11/97 - 23/1/2001
1an 23 mois


I.                  Le contexte général
Sur le plan politique, cette période s’est caractérisée par le  durcissement du régime, vis-à-vis  de l’opposition, des associations de la société civile, comme la ligue tunisienne des droits de l’homme, et de la presse libre.
Sur le plan extérieur, la Tunisie venait de signer avec l’Union Européenne un accord d’association,  le 17 juillet 1995,[1] qui constitue un cadre  juridique général de coopération sur le plan économique et de négociations, sur le plan politique sur des questions qui préoccupent les deux parties, comme l’émigration, les droits de l’homme et la démocratie ; tout cela dans le cadre du processus de Barcelone[2]  lancé en novembre 1995 .L’accord d’association prévoit la création d’une zone  de libre-échange qui devrait débuter en 1998.
Cet accord  a amené la préparation d’un programme de mise à niveau globale de l’économie nationale, en prévision de l’adhésion effective de la Tunisie dans la zone  de libre-échange ; ce programme a décidé  de la mise à niveau des entreprises industrielles pour 1996 , afin de lui donner les moyens de faire face à la concurrence dans les marchés mondiaux .
Sur le plan éducatif
Au vu de ces changements vitaux, et afin de se préparer aux nouvelles exigences , le système éducatif a été appelé par la présidence de la République , à l’occasion de la célébration de la journée du savoir, le 16 juillet 1995 , a «  commencé à réfléchir d’une manière méthodique et approfondie sur le  renouvellement de la  mission de l’école dans un monde appelé à  connaitre de  profondes mutations touchant l’organisation  des sociétés, la structure des connaissances, les méthodes de travail et les  moyens de production , afin de nous  préparer  comme il se doit à l’avenir Aujourd’hui, il n’ya pas point de place pour un système éducatif figé, dans un monde en perpétuel changement ; de même il n’ya pas d’avenir pour une école qui s’enfermerait sur elle-même,  choisissant le statut- quo et refusant l’innovation. »[3] Cet appel fut le signal du démarrage de la réflexion sur ce qu’il fut convenu d’appeler « l’école de demain[4]. »
I.                   La première phase  ( mai 1994/ octobre 1997) : la période des aménagements de système mis en place par la réforme de 1991.
Cette phase correspond au passage de MM. Ahmed Friaa et Hatem Ben Othman au ministère de l’éducation nationale ; elle s’est caractérisée par des mesures qui visaient à introduire plusieurs aménagements sur le système mis en place par la réforme de 1991, sous le l’emblème de la « réforme de la réforme ».
1.    Ahmed Friaa échoue dans sa tentative de « réformer la réforme »
Dès les premières semaines de sa prise de fonctions, le nouveau ministre a essayé de réformer la réforme de 1991, qui n’est pas totalement accomplie encore ;  il a commencé par remercier l’équipe de conseillers de Mohamed Charfi, qui étaient les concepteurs de la réforme , et a  mis en veilleuse certains hauts cadres du Ministère, et a chargé une équipe de la préparation d’une large consultation,  en prévision de la révision de la réforme de 1991 ; mais cette tentative fut stoppée ; alors le questionnaire de la consultation était prêt à la distribution , il semble que l’initiative fut mal accueilli par les hautes sphères du pouvoir ; d’ailleurs,  un remaniement amena le départ de M° Friaa et la nomination de M° Ben Othman qui, connaissait bien le ministère, ayant été le secrétaire d’état chargé de l’éducation,  avec le ministre Charfi.
2.    Le ministre Hatem Ben Othman engage la réforme de la réforme à des pas sûrs.
Le nouveau ministre a opté pour une politique souple et discrète, se limitant à l’introduction d’aménagements partiels sur le système, sans toucher les fondements de la réforme ; ces aménagements ont touché le temps scolaire, les programmes, le système d’évaluation et de passage, et les examens nationaux.
a.    Le temps scolaire
L’année scolaire 1994/95, on décida de modifier le temps hebdomadaire de la section « économie et gestion ».
§  Révision de l’horaire de la section « Economie et Gestion »
L’horaire hebdomadaire de la section économie et gestion a connu deux aménagements successifs ;  le premier au cours de l’année scolaire 1994/95  a  augmenté l’horaire hebdomadaire réservé à l’économie et à la gestion  qui est passé de 5h à 7h[5] ; le  second eut lieu  l’année suivante ( 1995/96),  suite à la décision de scinder l’économie et la gestion en deux matières séparées ( la décision a été prise suite aux résultats catastrophiques de la section au baccalauréat  à la session de 1994 , où le taux de réussite n’a pas dépassé 18%).
L’augmentation de l’horaire hebdomadaire a permis de consacrer 5 heures pour l’économie, et 4 heures pour la gestion en troisième et en quatrième année ; dans la foulée, ces deux matières sont devenues les matières spécifiques de la section à la place des mathématiques.[6]
Ces modifications montrent que la construction de la section « économie- gestion » n’était bien faite, depuis le départ ; d’ailleurs faire de la gestion et de l’économie une même discipline scolaire et considérer les mathématiques comme une matière spécifique pour cette section, ce qui lui donne un caractère scientifique, étaient un mauvais choix de la commission sectorielle ; les modifications introduites, depuis 1994, ont permis de changer les caractéristiques de la section ; mais elle continue à poser des problème d’identité ; elle n’est une section littéraire, ni une section scientifique, ce qui rend l’opération de l’orientation très difficile ; les conseils d’orientation ont pris l’habitude d’y envoyer les élèves qui ne sont pas aptes à suivre l’enseignement des sections techniques ou scientifiques,  et qui n’ont pas, non plus, les aptitudes pour faire une carrière dans la section lettres .
Tableau : Evolution de l’horaire hebdomadaire de la section « Economie - Gestion »
1994
1992


27 H 30
25 H 30
3ème année : horaire hebdomadaire sans
matières optionnelles
27 h 30 ou 28
25 H 30 ou 26
4ème année : horaire hebdomadaire
avec matières optionnelles

§  Renforcement de l’enseignement de l’anglais
Dès l’année scolaire 1995/96, dans le cadre de l’intérêt accordé à l’apprentissage des langues, surtout au niveau de l’enseignement de base, par la loi de 1991[7], il fut décidé de commencer l’enseignement de l’anglais à partir de la 8ème année de base, à raison de deux heures par semaine, à partir de l’année scolaire 1996/97.[8] Dans une étape suivante, l’anglais fut inclus aussi dans le programme de la 7ème année ; ainsi l’horaire hebdomadaire du deuxième cycle de l’école de base s’est-il renforcé comme l’indique le tableau suivant.
Evolution de l’horaire hebdomadaire du 2ème cycle de l’enseignement de base

horaire 1996
horaire 1992
Niveau
28 h*
27 h 30
7ème

30 h
27 h 30
8éme

30 h
27 h 30
9éme

           * en 2000 l’horaire devient 30 h suite à l’introduction de l’anglais
§  La question du temps scolaire
Les aménagements introduits sur le temps scolaire au niveau de l’enseignement de base et l’enseignement secondaire, aussi partielles qu’ils soient, posent la question du volume horaire dans l’école tunisienne, en comparaison avec les autres systèmes éducatifs dans le monde ; une telle comparaison[9] a montré :
-         Que l’élève tunisien au niveau de l’école primaire a un volume horaire supérieur à ceux des autres pays ; ce volume varie entre 735 et 980 heures, alors que la moyenne dans les pays européens varie entre 760 et 830 h.
-         Que l’élève du deuxième cycle de l’enseignement de base avec 840 heures, étudie beaucoup moins que l’élève européen qui fait 980 h (l’écart est très important).
-         Au niveau du second cycle de l’enseignement secondaire, le volume horaire varie selon les sections, il est de 650 heures pour les littéraires et atteint 910 pour les techniciens, alors que la moyenne européenne est plus proche de l’horaire de la section lettres.
D’autre part, la participation des élèves tunisiens aux évaluations internationales comme TIMSS-R,[10] en 1999, a révélé « l’insuffisance du temps consacré à l’enseignement des sciences au deuxième cycle de l’enseignement de base ; sa part ne dépasse guère 5%, alors que la moyenne internationale était de 12% »[11].
Toutes ces données montrent la nécessité de revoir le temps scolaire de l’enseignement de base.

b.    Aménagements de certains programmes scolaires : élaboration de nouveaux programmes et allègement d’autres.
§  La révision de certains programmes
Au cours de la deuxième moitié des années quatre-vingt-dix, le ministère de l’éducation nationale a lancé une grande opération de révision des programmes mis en place par la réforme de 1991, comme :
-         La réforme des programmes d’économie et des programmes de la gestion pour les raisons évoquées ci-dessus à partir de l’année scolaire 1995/96[12].
-         La réforme des programmes de l’anglais du deuxième cycle de l’école de base, suite à la généralisation de son enseignement[13].
-         La réforme des programmes de l’éducation civique qui s’est traduite par l’adoption de nouveaux programmes , depuis 1996/97,  pour un certains niveaux comme la 3ème , la 4ème , la 5ème , la 6ème et la 9ème année de l’enseignement de base et la 3ème année secondaire.[14]
-         La réforme des programmes de mathématiques de la première année de l’enseignement secondaire, à partir de1996/97[15], suite à l’arrivée de la première promotion d’élèves de l’enseignement de base qui ont étudié les mathématiques en arabe.
-         Réaménagement des programmes d’anglais du secondaire, suite à l’introduction de son enseignement au deuxième cycle de l’enseignement de base. [16]
Toutes ces réformes ou ces aménagements qui ont touché les programmes de certaines matières répondaient à des besoins spécifiques.
§  L’allègement des programmes de l’enseignement de base et la facilitation de leur application
L’application des programmes de 1991 a montré que les enseignants rencontrent plusieurs difficultés sur le terrain ; ces difficultés ont été confirmées par les différentes évaluations du système éducatif ; en outre, ces programmes étaient  très denses, avec une prédominance des aspects  théoriques  et cognitifs dans l’apprentissage, de l’encyclopédisme, du quantitatif et du cumulatif ; d’autre part, leur conception rigide laisse peu de place à la libre initiative de l’enseignant, et  néglige l’initiation des élèves aux méthodes de travail et de la recherche de l’information.[17]
Toutes ces aspects, et surtout la densité des programmes, ont amené le ministère en 1995 a constitué des commissions (d’instituteurs et de professeurs) pour alléger les programmes ; les travaux de ces commissions ont donné - après validation de la part des inspecteurs-  de nouveaux programmes allégés pour l’enseignement de base, en remplacement des programmes de 1993. [18]
§  La production d’outils d’aide pour les enseignants
En plus de la densité des programmes, il a semblé aux décideurs du ministère, à cette époque, que les enseignants n’arrivaient pas faire la distinction entre ce qui est essentiel et ce qui ne l’était pas dans les programmes et leurs objectifs, surtout que les manuels qui étaient à leur disposition ne leur facilitaient pas la tâche, car ils étaient eux aussi indigestes.
Ce constat fut à l’origine d’une procédure d’assistance et d’aide qui consistait à élaborer des documents pédagogiques  qu’on a dénommé des « documents méthodologiques », qui devraient aider les enseignants à se concentrer sur les aspects essentiels des leçons ; cette option était contestée par un nombre important d’inspecteurs , car pour eux, ces guides allaient réduire les enseignants à de simples répétiteurs , au lieu d’être de véritables créateurs, capables  d’enrichir  le système et le faire évoluer. Les craintes des opposants s’étaient vite confirmées, les documents pédagogiques ont vite fait de se substituer aux programmes officiels et aux manuels scolaires ; ils sont devenus l’unique référence pour les enseignants, et même pour certains inspecteurs ; et ce fut le nivellement par le bas.
c.     Le système d’évaluation et de promotion
§  Au premier cycle de l’école de base
Le système d’évaluation et de promotion, du premier cycle de l’enseignement de base, a été profondément remanié ; depuis 1996, l’arrêté l’organisant fut modifié, surtout en ce qui concerne la sixième année , dans le sens de[19] :
-         La suppression de l’examen d’essai du mois de mai,
-         Le remplacement de l’examen final par un examen régional commun.[20]
-         La réduction du poids de l’examen régional, son coefficient descend à 2 au lieu de 3 précédemment.
-         Donner à l’évaluation interne (au cours de l’année) le même poids que l’évaluation externe de fin d’année.
Ce système continua a fonctionné jusqu’en juin 2000 ;  quand on décida de supprimer l’examen régional ( cela a été annoncé à l’occasion de la célébration de la journée du savoir)  sans étude préalable ou consultation ; désormais, le passage en 7ème se fera sur la base des résultats du contrôle continu au cours de l’année ;[21] la moyenne annuelle étant calculée en attribuant le coefficient 1 au premier trimestre, et le coefficient 2 au deuxième et  troisième trimestre ; l’élève doit obtenir une  moyenne  au moins égale à 5 sur 10 pour être admis ; néanmoins, le conseil de classe pourrait racheter l’élève qui obtient une moyenne au moins égale à 4.5 sur 10, et une moyenne arithmétique au moins égale à 5 sur 10 en arabe, français et en  mathématiques .   
§  Les modifications relatives à l’examen du baccalauréat
L’arrêté du 24 juin 1992, organisant l’examen du baccalauréat[22], a connu plusieurs modifications qui n’ont pas touché le fond de l’examen ; il s’agissait plutôt de quelques aménagements, comme par exemple :
-         La publication d’arrêtés en 1994[23], 1996 et 2000 qui fixent les consistances des épreuves (consistances des nouvelles épreuves d’économie de la gestion, de l’informatique et des sciences de la vie et de la terre.
-         L’établissement de la liste des matières qui doivent faire l’objet d’une double correction, et la manière de traiter les écarts entre les correcteurs[24].
-         L’établissement des modalités de l’épreuve d’éducation physique et du calcul de la note finale selon les types de candidats.[25]
-         l’allongement de la liste des matières de la session de contrôle,   dans la première étape, depuis la session 1996, [26] elle comprend 4 matières : les deux matières spécifiques et deux autres matières obligatoires ; à l'exception de la philosophie pour les sections scientifiques et techniques, et les candidats peuvent choisir ou le français ou l’anglais. Cet allongement de la liste était accompagné par deux mesures :
·       La première accorde aux candidats la possibilité de passer une ou plusieurs matières, selon leur choix.
·       La deuxième concerne le mode de calcul de la note finale, pour les deux  nouvelles matières ; , car pour les deux matières spécifiques on a conservé l’ancien mode ce calcul : ( tenir compte de la meilleur note) ;  le même principe est appliqué pour les deux autres matières, si la note de la session principale est supérieure à la note obtenue à la session de contrôle , dans le cas contraire la note finale sera la moyenne de la note de la première session multiplié par 3 et la note de la session de contrôle .

Fin de la première partie ; A suivre

Hédi Bouhouch et Mongi Akrout; Inspecteurs généraux retraités
Tunis ,  octobre 2015

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http://bouhouchakrout.blogspot.com/2018/02/les-reformes-du-temps-de-lindependance_12.html






















[2]   Barcelone (processus de) et partenariat euro-méditerranéen (PEM)
[3] Ministère de l’éducation et de la formation ; la nouvelle réforme du système éducatif tunisien : programme pour la mise en œuvre  du projet de l’école de demain ( 2002/2007) , octobre 2002
[4]  La dimension  prospective de l’enseignement  ne fut jamais absente dans la pensée des hommes politiques , déjà Mahmoud Messadi affirmait dans l’une des réunions consacrée au suivi de la réforme de 1958 «  que l’accélération historique amène tous ceux qui réfléchissent aux questions humaines à regarder avec  une inquiétude croissante aux problèmes de  de la science, de l’éducation et de l’art, car la mission de l’école dans tous les pays du monde est de préparer l’avenir afin que les nouvelles générations qui sortent  de l’école et que les enseignants veillent à former , soient à même de vivre leur époque ; c’est pour cette raison que notre mission est de préparer les générations dans le sens de l’évolution du monde » voit le bulletin pédagogique de l’enseignement moyen et secondaire , n° 22 , numéro spécial , juin 1965, procès verbal des réunions du séminaire des directeurs de lycées et des écoles normales les 6 et 7 avril 1965 , p 6, publié par l’office pédagogique.
Mohamed Mzali , premier ministre et secrétaire général du parti au pouvoir disait à l’occasion de l’ouverture du séminaire de la cellule des professeurs de l’enseignement supérieur et  de la recherche scientifique , en énumérant les freins qui entravent les réformes éducatives «  parmi ceux-ci  c’est que l’enseignement  devrait être toujours en harmonie avec la société , or la société change et évolue sans arrêt et parmi ces freins c’est que c’est l’éducation qui prépare  les cadres et les spécialistes qui vont remplir une mission donnée … L’accélération de l’évolution du monde  fait que les système éducatifs partout dans le monde constate la difficulté de soutenir le rythme de l’évolution industrielle et technologique » le système éducatif tunisien : réalités et perspectives , mai 1985 , p 11-13 , édité par le journal Al Amal , 1985
[5]  Article 2 du décret 2055 de l’année 1994  daté du 8 octobre 1994 modifiant le décret 1183 -1992 relatif à l’horaire de l’enseignement secondaire, Jort n°80 du 11 octobre 1994

[6] Pour l’horaire, voir le décret 1690 du 13 septembre 1995 modifiant le décret 2055 du 8 octobre 1994 , Jort n° 75  du 19 septembre 1995. Et l’arrêté du 24 juin 1992 relatif à l’organisation du baccalauréat  (annexe 4) et l’arrêté du 28 mars 1996 qui l’a amendé, jort N°28 du 5 avril 1996.
[7] Loi 65 -  1991 du 29 juillet 1991 stipule dans le chapitre des principes généraux , paragraphe 5   qu’il faut «  faire en sorte que  les élèves maitrisent une langue étrangère au moins »
[8] Décret 1996-681 du 15 avril 1996 modifiant le décret 1180 -1992 relatif à l’horaire de l’enseignement de base , jort n°34 du 26 avril 1996
[9] Ministère de l’éducation et de la formation ; la nouvelle réforme du système éducatif tunisien : programme pour la mise en œuvre  du projet de l’école de demain ( 2002/2007) , octobre 2002, p 14
[10] The Trends in International Mathematics and Science Study (TIMSS) : Une évaluation internationale des acquis des élèves de 4ème année et 8ème année de l’enseignement de base en mathématiques et en sciences. , cette évaluation a démarré en 1995 et elle se fait tous les 4 ans.
[11]  Opt cité p 50.
[12] Décret 1205 - 1997  du 23 juin  1997  FIXANT les  programmes de l’enseignement de  l’enseignement secondaire , Jort N°75 du 19 septembre 1995.
[13] Décret 1689 du 13 septembre 1995 modifiant le décret 93-670 relatif aux programmes de l’enseignement de base et l’enseignement secondaire , Jort N°75 du 19 septembre 1995.

[14] Décret 680 du 15 avril 1996 modifiant le décret 93-670 relatif aux programmes de l’enseignement de base et l’enseignement secondaire, Jort N°34 du 26  avril  1996
[15] Décret 2147 - 96  du 6 novembre 1996 modifiant le décret 93-670 relatif aux programmes de l’enseignement de base et l’enseignement secondaire, Jort N°91 du 12  novembre 1996
[16]  Décret 1066 du 2 juin 1997 fixant   les programmes de l’enseignement de base et l’enseignement secondaire, Jort N°47 du 13  juin 1997
[17]  Ministère de l’éducation et de la formation ; la nouvelle réforme du système éducatif tunisien : programme pour la mise en œuvre  du projet de l’école de demain (2002/2007) , octobre 2002, p 48
[18] Décret 1689  -   du 13 septembre  1995 modifiant le décret 93-670 relatif aux programmes de l’enseignement de base et l’enseignement secondaire, Jort N°75 du 19 septembre  1995
[19] Arrêté du ministre de l’éduction du 15 mai 1996  relatif au régime d’évaluation et de promotion de l’enseignement de base, jort n°42 du 24 mai 1996.
[20]  En réalité l’examen régional au niveau des épreuves, car c’était la direction générale des examens qui préparait les sujets à partir des propositions des instituteurs, le pays est divisé en 5 ou 6 régions regroupant chacune un nombre de gouvernorats qui peuvent ne pas être voisins , les sujets varient selon la région , le formation des régions change chaque année , elle est du ressort du ministre .
[21] Arrêté du ministre de l’éduction du 28 mai 2001    modifiant  l’Arrêté du ministre de l’éduction du 15 mai 1996  relatif au régime d’évaluation et de promotion de l’enseignement de base, jort n°45 du 5 juin 2001.

[22]  L’examen de baccalauréat était organisé par l’arrêté du 30 avril 1992 
[23] Arrêté du 30 avril 1994, et l’arrêté du 28 mars 1996 et l’arrêté du premier avril 2000
[24] Arrêté du 14 février  1995, JORT  n° 15 du 21 février 1995.
[25] Opt cité
[26] Arrêté  relatif à l’organisation de l’examen du baccalauréat du 14 février 1995

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