lundi 21 janvier 2019

Partie IX - Les réformes éducatives depuis l’indépendance : les aménagements de la réforme de 1991 et la préparation de l’école de demain( CHAP2)




Avant propos
 
Hédi Bouhouch
En quittant le ministère de l’éducation et des sciences le 20 mai 1994,  le professeur Mohamed Charfi avait laissé - du moins théoriquement- un système éducatif rénové sur plusieurs plans : un dispositif juridique constitué d’une loi , de décrets, d’arrêtés et de circulaires ; une structure de système évoluée qui assure aux jeunes  un enseignement de base et qui les préparent à rejoindre l’une des spécialités de l’enseignement supérieur ; des programmes scolaires qui ont intégré les nouveaux savoirs savants et pédagogiques, ce qui a nécessité la mise en place d’un programmes de formation continue et de mise à niveau du corps éducatif; des outils pédagogiques conformes aux nouveaux programmes ( manuels scolaires, guides, cahiers d’exercices, cartes géographiques et historiques…) ; un système de formation initiale des instituteurs assurée par des institutions universitaires ; et enfin un système d’évaluation constitué de trois stations : l’examen de sixième, le diplôme de fin d’études de l’enseignement de base, et le baccalauréat. 

Mais, Mohamed Charfi  a du quitté le ministère avant de voir le fruit de la réforme, puisque la première promotion de l’enseignement de base n’a pas encore atteint la neuvième année, et la première session du DFEEB ne devrait avoir lieu qu’en juin 1998, et  que la première promotion de la réforme de l’enseignement secondaire allait passer le baccalauréat en juin 1995 ;les résultats, dans ces deux examens, allaient constituer un indice important sur le degré de l’efficacité du nouveau système éducatif et sur la qualité de ses outputs .
Entre 1994 et 2001, le ministère a connu la succession de 5 ministres (voir annexe ci-dessous), dont le passage était parfois très court (quelques mois),    on pourrait distinguer   trois phases au cours de cette période :
-         La première, de mai 1994 à 1997, correspond au passage des ministres Ahmed Fria et Hatem Ben Othman qui avaient initié des aménagements de la réformes de 1991, sous l’appellation de la « réforme de la réforme ».
-         La deuxième, de 1997 à janvier 1999, a commencé avec le ministre Ridha Firchioui, et s’est poursuivie avec me ministre Abderrahim Zouari ; elle s’est caractérisée par le démarrage de la réflexion sur « l’école de demain », et des tentatives pour améliorer le rendement du système.
-         La troisième correspond au passage du ministre Yadh ouderi, au cours de laquelle fut tranchée la question du régime de passage dans l’enseignement de base.


III.             La deuxième phase (1997 - novembre 1999) : Des mesures pour consolider la réforme et pour préparer l’avenir
La deuxième a commencé avec le ministre Ridha Firchioui et s’était poursuivie avec le ministre Abderrahim Zouari ; elle s’est caractérisée par  des tentatives de faire évoluer le rendement du système et le démarrage d’une réflexion sur l’école de demain et l’adoption de nouvelles approches pédagogiques.

1.    Le ministre Firchioui prend plusieurs mesures pour relever le rendement du système éducatif
a.    Actualisation du programme de mise à niveau du ministère
Dès 1996 , le ministère de l’éducation nationale , en application des plans nationaux de mise à niveau de l’administration[1], a préparé son plan de mise à niveau et de formation dans le domaine de l’informatique et la formation initiale et la formation continue, au profit de tout son personnel ( agent et cadres et personnel enseignant et personnel de direction) ; chaque catégorie avait son propre programme, par exemple le programme de mise à niveau destiné au personnel enseignant et aux inspecteurs comportait des thèmes qui visent à développer la maitrise des savoirs savants, des savoirs- faire pédagogiques et professionnels, et plus particulièrement le champ de l’évaluation[2] et des innovations pédagogiques.

Ce plan ne fut pas totalement appliqué, et nous pensons que, s’il l’avait été, la réforme aurait été le plus grand bénéficiaire ; d’ailleurs le plan fut reconduit avec le même contenu en 1998, avec de nouvelles échéances pour sa réalisation.
b.    La création d’une commission supérieure de l’évaluation
Ridha Firchioui , Le ministre  de l’éducation de l’époque , en  constatant  l’absence d’études globales et de rapports approfondis sur le système éducatif, avait décidé de mettre en place une commission permanente dont la mission était de faire une évaluation de l’enseignement de base et de l’enseignement secondaire, et d’estimer le rendement des établissements,  au vu des moyens mis à leur dispositions, et aux objectifs de la politique éducative.
La commission nationale permanente était constituée par les représentants des différents corps enseignants, de représentants de l’administration et de personnalités de la société civile, et de représentants des ministères concernés par l’éducation et l’enseignement ; la commission nationale comporte trois sous- commissions  spécialisées: la première est chargée de l’évaluation des programmes , des manuels et des outils pédagogiques ; la seconde s’occupe de l’évaluation des enseignants ; la troisième est chargée de l’évaluation des élèves et de la vie scolaire ; seulement, cette commission n’a jamais fonctionné ; le départ de son concepteur en est pour quelque chose.[3]

c.     L’application d’une nouvelle procédure de recrutement des enseignants pour l’enseignement secondaire.
En 1998, le concours d’aptitude pour l’enseignement secondaire fut institué dans le but de rationnaliser le recrutement des professeurs de l’enseignement secondaire qui se faisait jusqu’à là sur la base, ( théoriquement ), des dossiers et pour assurer aux candidats une préparation scientifique ; mais, en l’absence de critères objectifs et connus, l’institution de ce concours voulait aussi trouver une solution juste face à l’augmentation du nombre de candidats, alors que les postes deviennent de plus en plus réduits ; avec l’institution du Capes , le recrutement est devenu ( théoriquement )  tributaire de la réussite au concours[4]  , mais  cela  n’a pas mis fin ,dans les faits, au  recrutement  direct.
d.    La révision de l’organisation de DFEB

Le diplôme de fin  de l’enseignement de base, qui a été mis en place par la loi de 1991,  a vu sa première session en juin 1998 ;  rappelant qu’il s’agissait d’un examen national qui se déroule en une seule session ; les élèves sont évalués en arabe ( épreuve d’étude de texte et une rédaction) , en français ( épreuve d’étude de texte), en anglais  ,  en mathématiques, en plus de trois épreuves choisi au mois de mai parmi le reste des matières sociales, techniques,  sciences , éducation artistique et éducation musicale.
Les résultats de cette première session étaient décevants ; le taux de réussite était proche de 30% seulement ; un vent de panique et une consternation générale touchèrent le ministère de l’éducation ; on décida l’organisation d’une session de rattrapage exceptionnelle au mois de septembre[5].
On décida aussi, dans la foulée, de réviser les modalités de l’examen à partir de cette session ; après  l’annulation  du décret 1181 - 1992  et son remplacement  par un nouveau décret qui a introduit de nouvelles modalités , c’est ainsi qu’on :
·       institua la double correction pour la rédaction arabe
·       l’intégration d’une épreuve de sciences naturelles parmi des épreuves permanentes.
·       L’introduction du rachat  pour les élèves qui obtiennent une moyenne à l’examen égale au moins à 9 sur 20, selon certaines conditions ( avoir une moyenne annuelle au moins égale à 10 , avoir une bonne conduite et être assidu, ne pas être un candidat libre).
·       L’attribution de mentions selon la moyenne sur le modèle du baccalauréat.[6]
2.                         Les grands projets innovants
En plus des aménagements de la loi 91, concernant l’horaire, les programmes et l’évaluation des élèves, la période 1997 - 1999 a vu le ministère de l’éducation s’intéressait à la question de l’école de demain, pour répondre à l’appel du président de la république, lancé à l’occasion de la journée du savoir de 1995 ; le ministère s’est penché aussi sur les grands projets pédagogiques qui visaient l’amélioration du système éducatif .
a.    Les différentes évaluations révèlent les insuffisances du système.
La participation de notre pays à la deuxième session de l’évaluation TIMSS-R en 1999 avait montré que :
-         L’inexistence dans les programmes scolaires tunisiens d’un certains nombre de concepts et de matières, figurant dans la plupart des programmes des pays participants.
-         Le manque d’entrainement des élèves à la résolution des problèmes et à l’utilisation de leurs connaissances dans des situations significatives ;
-         L’absence d’un enseignement des sciences physiques dans le deuxième cycle de l’enseignement de base, contrairement à ce qui est pratiqué dans la plupart des pays participants.
D’autre part, les évaluations externes avaient abouti aux conclusions suivantes :
-         Les programmes tunisiens comportent trop de matières, lesquelles ne sont pas intégrées entre elles.
-         La faible place accordée aux applications ;
-         Le niveau très modeste des élèves en langues (oral et écrit) ;
-         L’absence totale de la fonction formative de l’évaluation ;
-         L’absence de l’aspect professionnel dans la formation initiale des enseignants ;
-         La mission de l’école se limite à la fonction d’enseignement.[7]
Ces évaluations étaient à l’origine du démarrage de la réflexion su les moyens de promouvoir l’école tunisienne, ce qui équivaut à reconnaitre l’échec de la réforme de 1991 ; cette réflexion a donné naissance au projet de l’école de demain, et l’adoption de l’approche par compétences.

b.    L’école de demain un projet fédérateur

La réflexion sur le  projet de l’école de demain  avait commencé en 1998, avec le Ministre Firchioui ; elle a été poursuivie avec son successeur, le ministre Zouari ; ainsi furent constituées trois commissions présidées par des universitaires et regroupant des spécialistes de l’éducation , de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur ; chacune des trois commissions avait approfondi la réflexion sur un thème donné , ce qui a permis de dégager les grandes lignes de l’école tunisienne du futur, quant à ses objectifs, ses programmes, sa structure, la qualité de ses enseignants et de son personnel de direction et de l’architecture de ses bâtiments… Le ministère organisa une conférence internationale pour connaitre les expériences des autres nations, quant à l’école de demain, dans un environnement mondialisé et dominé par les nouvelles technologies de l’information et de la communication ( NTIC)[8].

Dans un deuxième temps, le ministère organisa une large consultation en 1999[9], auprès des enseignants, des spécialistes de l’éducation et des diverses parties, afin de connaitre leurs points de vue sur les questions posées et leurs propositions. La consultation a donné naissance à un rapport officiel qui a été soumis à l’approbation des hautes instantes politiques du pays, pour être ensuite la base sur laquelle va fonder les nouvelles orientations du système éducatif ; les conclusions de cette consultation seront exploitées ultérieurement au cours de l’élaboration de la nouvelle loi d’orientation de 2002.

c.     L’approche par compétence : une nouvelle conception dans l’élaboration des programmes et des fonctions de l’évaluation des apprentissages.
Dans le cadre de la recherche de solutions efficaces pour l’échec scolaire, et dans le cadre de l’apparition de nouvelles approches pour la construction des programmes qui accordent une grande attention aux compétences transversales  et à la composante « évaluation » , le ministère de l’éducation a lancé, depuis 1994 , un projet éducatif, à titre expérimental, avec l’aide de l’Unicef ; il s’agit du projet de l’enseignement selon l’approche par compétences ; le projet a touché progressivement un  large échantillon d’écoles primaires, puis quelques collèges ; le projet fut mis en application avec les programmes scolaires en cours, conçus et construits selon la pédagogie par objectifs ; mais en veillant à accompagner les enseignants de l’échantillon en leurs fournissant les outils qui facilitent leur travail dans le cadre de ces programmes ; ces outils , préparés par des équipes qui ont travaillé au sein de l’institut national des sciences de l’éducation, ont insisté sur le concept de l’intégration ; l’évaluation diagnostique des difficultés d’apprentissage et le techniques de remédiation[10].
Le projet avait fait de l’évaluation des acquis des élèves et l’intégration dans l’apprentissage les leviers pour réduire l’échec non significatif,  et lutter contre  les disparités entre les écoles et les régions ; cette approche part  de la conviction que l’évaluation sommative, qui se base sur une échelle de notation , le rang  et la moyenne n’est plus adaptée aux choix du système éducatif , surtout   si on  désire lutter contre l’échec précoce et combattre l’accumulation des lacunes  dans la formation des élèves, parce qu’ils n’ont pas maitrisé les compétences de base qui leur permettent de poursuivre un nouvel apprentissage.

En 1999, et après une évaluation externe de l’expérience par des spécialistes de cette approche, il fut décidé de la généralisation de l’approche par compétences sur toutes les classes du premier cycle de l’enseignement de base.[11]
III.            La troisième phase : (1999-2001) : la fin des évaluations externes à l’école de base
Au cours de cette dernière phase, la question du mode de passage au deuxième cycle de l’enseignement de base et à l’enseignement secondaire est tranchée finalement, au profit de l’évaluation interne.  
1.    La suppression de l’examen régional
Le système de passage de la 6ème à la 7ème année,  qui associe les résultats du contrôle continu et de l’évaluation externe,    continua à fonctionner jusqu’en juin 2000 , quand on décida de supprimer l’examen régional ( cela a été annoncé à l’occasion de la célébration de la journée du savoir) ; désormais le passage en 7ème se fera sur la base des résultats du contrôle continu au cours de l’année[12] , la moyenne annuelle étant calculée en attribuant le coefficient 1 au premier trimestre et le coefficient 2 au deuxième et  troisième trimestre ; l’élève doit obtenir une  moyenne  au moins égale à 5 sur 10 pour être admis , néanmoins le conseil de classe pourrait racheter l’élève qui obtient une moyenne au moins égale à 4.5 sur 10 et une moyenne arithmétique au moins égale à 5 sur 10 en arabe, français et en  mathématiques .
2.    Le Diplôme devient facultatif
Le diplôme a continué à avoir une double fonction, la première était de permettre l’accès à l’enseignement secondaire, la deuxième est de sélectionner les meilleurs   pour les lycées pilotes ; en 2002, le diplôme perd sa première mission, il n’est plus le passage obligatoire pour accéder à l’enseignement secondaire, le diplôme est devenu un examen facultatif. [13]
le passage de la neuvième année de l’enseignement de base à la première année de l’enseignement secondaire se fera sur la base des résultats du contrôle continu , selon les nouvelles modalités prévues par le décret de mars 2002,[14] qui prévoit le passage en première année pour tout élève dont la moyenne annuelle est au moins égale à 10 sur 20 ; il prévoit aussi le rachat pour l’élève qui obtient une moyenne annuelle égale au moins à 9 sur 20, si le conseil des classes juge qu’il est apte à suivre et à assimiler les programmes de la classe supérieure, et s’il s’agit d’un élève assidu et de bonne conduite.

Ainsi nous ne constatons que la question du passage d’un cycle au cycle suivant  a été tranché au profit du contrôle continu interne au détriment de l’évaluation  externe nationale, annonçant ainsi la fin du concept du concours national ou de l’examen national ; si ce n’était l’exigence de la sélection pour les lycées pilotes , le DFEB  aurait disparu du paysage scolaire tunisien ; cette évolution ne manqua pas d’avoir des retombées négatives dont les principales sont :
-         La prédominance de la politique du quantitatif sur le qualitatif, pour preuve l’explosion des taux de redoublement au niveau de la 7ème  de l’enseignement de base, et de la 1ére année du secondaire,
-         Le passage d’élèves au lycée avec des niveaux très hétérogènes et des aptitudes très différentes,
-         La défaillance de l’évaluation interne et ses dérives (sur notations …)
-         Le ministère et la société perdent ainsi tous les filtres qui géraient les flux des élèves et toutes les sources d’évaluation du système.
Conclusion
Bien que la période  1995/2001 soit  courte , elle a connu une grande dynamique sur le plan du réaménagement du système éducatif en place mais aussi sur le plan de la réflexion et de la recherche ; le ministère avait cherché à participer aux évaluations internationales et à s’ouvrir sur les autres systèmes éducatifs dans le monde  développé, ce qui a permis d’avoir un œil externe qui a mis à nu nos insuffisances et qui nous a indiqué le chemin pour se rapprocher des normes internationales.

Le ministère a, d’autre part, traité la question de l’avenir de l’école tunisienne dans le cadre de la mondialisation, de la société du savoir et des nouvelles technologies qui se sont imposées dans les systèmes éducatifs. La Tunisie aspire à mettre en place un système éducatif interactif, afin de pouvoir survivre dans un monde qui met en avant la qualité des ressources humaines.



Hédi Bouhouch et Mongi Akrout; Inspecteurs généraux retraités

Tunis ,  octobre 2015


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[1]   Décret n° 49 - 1996 du 16 janvier 1996 fixant le contenu des plans de mise à niveau de l’administration et les modalités de leur élaboration, réalisation et suivi.     
[2]  Voir l’arrêté du 15 mai 1996 fixant le plan de mise à niveau du ministère de l’éducation, jort N°42 du 24 mai 1996.
[3]  l’arrêté du 6  novembre  1998 fixant l’organisation de la commission permanente de l’évaluation , de sa composition et de sa gestion , jort N°92 du 17 novembre  1998
[4] Décret 2113 -1998 du 28 octobre 1998 modifiant le statut des enseignants de l’enseignement secondaire de 1973.
[5] Décret 1521 du 24 juillet 1998
[6] Décret 2551  du 28 décembre  1998 relatif à l’organisation de l’examen de DFEB, jort N°1 du premier janvier 1999
[7] opt cite p 50
[8] L e ministre Ridha Firchioui avait présidé les travaux de cette conférence qui s’est tenue en 1998.
[9]  La consultation fut réalisée à l’époque du ministre Zouari , qui l’avait évoquée comme l’une de ses grandes réalisations lors de son passage au ministère de l’éducation au cours de sa brève campagne pour la présidentielle de 2014.
[10] Voit à titre d’exemple : les compétences de base et les objectifs d’intégration finaux à l’enseignement de base , publication du ministère de l’éducation avec la coopération de l’Unicef , Tunis 1998.
[11]  La décision de la généralisation a été prise après une importante réunion consacrée à la présentation du rapport d’évaluation par l’expert Belge J.M.Deketel , sous la présidence du Ministre A.Zouari qui a annoncé la décision  après avoir écouté les commentaires des participants à la réunion.
Voir aussi Abdelmalek Sallami :le programme des compétences de base en Tunisie, ouvrage collectif : il ya-t-il un avenir pour les compétences ? pp 65-72 , l’auteur était le chef du projet et son coordinateur.
[12] Arrêté du ministre de l’éduction du 28 mai 2001    modifiant  l’Arrêté du ministre de l’éduction du 15 mai 1996  relatif au régime d’évaluation et de promotion de l’enseignement de base, jort n°45 du 5 juin 2001.

[13] Décret n° 581 du 12 mars 2002 modifiant le Décret 2551  du 28 décembre  1998 relatif à l’organisation de l’examen de DFEB
[14]  Arrêté du ministre de l’éduction du 16 mars 2002   relatif au régime d’évaluation et de promotion de l’enseignement de base,., jort n°45 du 5 juin 2001.



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